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Identification des insectes, parasites et évaluation économique de leurs pertes en graines sur les variétés améliorées et locale de niébé en milieu paysan à Karma (Niger)
Au Niger, la production de niébé est affectée par des contraintes biotiques et abiotiques. Les objectifs de la présente étude sont d’identifier les insectes et parasites au cours de la phénologie des variétés améliorées et locale de niébé ; d’estimer les pertes en graines et en valeur monétaire dues aux ravageurs. -
Synthèse sur les filières laitières au Niger
Parmi les activités génératrices de revenu qui se placent au coeur des stratégies de réduction de la pauvreté et d’amélioration de la sécurité alimentaire des ménages, la vente du lait occupe une place centrale. -
Synthèse bibliographique sur les filières laitières au Niger
Le lait est une composante stratégique de l’apport en protéines en Afrique sub-saharienne. Il a un poids économique considérable sur la balance des paiements dans la plupart des pays et représente un souci permanent dans le contrôle des équilibres macro-économiques puisque la production est largement en deçà des besoins des populations et le déficit est compensé par des importations massives (LY, 2001). Au Niger, La promotion de la filière laitière fait partie des programmes prioritaires retenus, en raison notamment du rôle important du lait dans le processus de sécurisation alimentaire. En effet, la consommation de lait a régulièrement baissé depuis les années 1960. -
Répertoire des distributeurs d'intrants agricole du Niger
L'édition de ce premier répertoire des distributeurs d'intrant agricole du Niger par le Consortium Sol a été possible grâce aux bases de données des institutions collaboratrices -
Rapport d’étude pédologique dans le bassin versant de Badaguichiri
Le bassin versant de Badaguichiri, de forme allongée Est-Ouest est située au sud du département de Tahoua entre la grande vallée de Keita au Nord et celle de la Maggia au Sud. Cinq unités géomorphologiques le composent ; il s’agit des plateaux (54%), des talus (21%), des glacis (17%), des jupes sableuses (2%) et des bas-fonds (6%). L’objectif principal de l’étude est de caractériser les principaux types de sol observés au niveau du bassin versant de Badaguichiri. Les objectifs spécifiques au terme de ce travail seront de produire des informations sur : la morphologie du terrain, les propriétés physico-chimiques des sols, la typologie des sols, l’aptitude agro-écologique des sols. -
Dispositif de suivi du niveau de nappe phréatique dans les vallées équipées de seuil d’épandage du bassin versant de Badaguichiri
La non durabilité de l'usage des eaux souterraines pour l'irrigation est un problème important non seulement pour les pays qui font un usage intensif des eaux souterraines, mais aussi pour le monde dans son ensemble. La disponibilité et la mobilisation des eaux souterraines constituent un facteur constituent un préalable pour la pratique et la promotion des cultures irriguée. Dans les vallées du bassin versant la pratique des cultures maraichères est possible du fait de l’existence de nappe alluviale dont la profondeur du niveau statique n’excède pas les 15m. La recharge se fait par infiltration des eaux de pluies et de ruissèlement. Elle dépend fortement du temps de résidence sur les surfaces des zones de recharge. Pour accroitre ce temps dans les vallées, le projet Badaguichiri construira des seuils d’épandage au niveau de plusieurs vallées.
Le CNSEE responsable du volet suivi écologique et environnement au niveau dudit projet envisage de suivre l’effet des seuils qui seront construit sur la recharge de la nappe phréatique. Cette information constituera un outil d’aide à la décision pour la promotion des cultures irriguées en général. -
Restauration agronomique des glacis encroutés par la technique Zai+Paillage
Les techniques consistent à la réalisation des étapes suivantes : Épandre de la paille sur le sol encrouté juste après la récolte en raison de 150 à 200 g de tiges/m² soit 1,5 à 2 t/ha; creuser avec des dabas, des poquets de 20-30 cm de diamètre et 30 cm de profondeur, trois mois avant la saison prochaine, identifier le sens de la plus grande pente. -
Etude de l’amélioration de l’aviculture villageoise : bilan critique des interventions du projet APELDA dans la région de Dosso.
Ce mémoire de fin de cycle de Licence porte sur le thème «Amélioration de l’aviculture villageoise: Bilan critique des interventions du projet APELDA dans la région de Dosso». L’accent est mis sur l’indentification des différents obstacles à la pérennisation des actions menées par le projet APELDA en aviculture villageoise. -
Rencontre du comité de pilotage du projet d’Appui au Stockage de
Sécurité Alimentaire en Afrique de l’OuestLe Forum PRESAGG 2020 organisé par le Centre Régional AGRHYMET s’est appesanti sur les Prévisions Saisonnières dans les Pays du Golfe de Guinée. De ces concertations, on peut retenir que des dates de début de saison tardives à équivalentes à la moyenne de la période de référence (1981-2010) sont prévues sur la majeure partie du sud de la Côte d’Ivoire et le sud-ouest du Ghana. Par contre, des débuts de saison précoces à équivalents à la moyenne sont très probables sur le sud-est du Ghana, les moitiés sud du Togo, du Bénin et l’extrême sud-ouest du Nigeria. Pour le reste, du sud du Nigeria, les perspectives ne sont pas encore claires ; Malgré la poursuite de la maladie du coronavirus qui continue de sévir, l’approvisionnement des marchés a été beaucoup plus fluide qu’au mois passé. -
Impact de la pratique de la régénération naturelle assistée (RNA) à Magaria et Dantchiao (Sud-Zinder, Niger)
Dans la zone du centre sud du Niger les paysans utilisent la pratique de la régénération naturelle assistée pour faire face aux effets du changement climatique sur la dégradation des ressources naturelles. C’est ainsi que les paysans des villages de Angoal Gamdji, Angoal Anné et Bangaya situés dans les communes de Magaria et Dantchiao s’activent pour protéger et gérer les arbres dans leurs champs. La gestion des ressources naturelles est tournée vers une agroforesterie assimilée à la résilience des populations. En effet, la dégradation du couvert végétal fait partie des conséquences du changement climatique, des sécheresses et aussi de la croissance démographique. Pour y faire face les paysans s’adaptent en développant cette pratique paysanne qui est la RNA. La régénération naturelle assistée a permis aux paysans ruraux de développer l’agroforesterie. Les impacts de la RNA sont divers et variés dans la zone d’étude. La vente du bois issue de la RNA rapporte en moyenne 10250 F CFA par an aux producteurs. Cette pratique a également permis de reverdir les terres de culture, de fertiliser les sols et d’augmenter le rendement agricole. La production agricole est souvent déficitaire dans cette zone d’où la nécessité d’accompagner la production agricole par l’usage de la Régénération Naturelle Assistée (RNA) ce qui permettra très certainement de combler le déficit de la production agricole. -
Pratiques et contraintes de l’élevage de la chèvre rousse de Maradi en milieu rural au Niger
Au Niger, l’élevage caprin occupe une place importante dans l’économie des ménages ruraux. Une étude a été conduite dans la région de Maradi afin de caractériser les pratiques de gestion des élevages des chèvres rousses et analyser leurs contraintes. Ainsi, 180 agro-éleveurs répartis dans 12 villages de la région ont été questionnés. Les thèmes abordés au cours des interviews ont porté sur : les caractéristiques du ménage, les objectifs de production, le mode de conduite des animaux, la gestion de l’alimentation, la santé animale ainsi que les contraintes auxquelles les producteurs font face. Les résultats ont révélé que la majorité (72,8%) des propriétaires des caprins sont des femmes. Les caprins sont élevés en priorité comme épargne pour subvenir aux besoins du ménage. Pendant la saison sèche, plus de la moitié (51%) des éleveurs font recours à l’achat du son de blé pour la complémentation des animaux. -
Caractérisation de la population de Balanites aegyptiaca (L.) Del et la perception de son potentiel socioéconomique dans la partie Sud-Ouest du Niger
Dans les pays sahéliens les espèces agroforestières telles que Balanites aegyptiaca (L.) Del jouent un rôle de premier plan dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle des paysans grâce aux produits forestiers non ligneux et à la production de bois ; (Pascal, 2000, Dramé Yayé et Berti, 2008 Larwanou, 2008). Balanites aegyptiaca est un arbre à usages multiples, répandu en Afrique tropicale sèche (Boffa, 2000). Selon Arbonnier (2000), on la retrouve presque partout au Niger et toutes ses parties sont pleinement utilisées dans la pharmacopée traditionnelle. Les feuilles, les fleurs et les jeunes rameaux sont prisés dans la cuisson. La pulpe des fruits à goût doux-amer, est sucée comme bonbon. Ses drupes commercialisées par les femmes sont aussi macérées dans de l’eau et remplacent le sucre dans la bouillie. -
Réduction des charges alimentaires des cobayes (Cavia porcellus L.) par un régime fourrager supplémenté par la farine de poisson et/ou du maïs-grain durant le cycle de reproduction
La supplémentation de Panicum maximum Jacq par l'aliment concentré granulé pour lapin a l'avantage d'induire une meilleure productivité des cobayes (Cavia porcellus L.) et a pour inconvénient d'être relativement coûteux. Afin de réduire le coût de production des cobayes, quatre régimes alimentaires que sont : Panicum maximum et Euphorbia heterophylla associé au maïs-grain (PEM), ou associé à la farine de poisson (PEF), ou associé au grain de maïs et à la farine de poisson (PEMF) et Panicum maximum associé au granulé pour lapin (PG; régime témoin), ont été distribués ad libitum à 24 cobayes femelles multipares durant la gestation et l’allaitement. Les valeurs moyennes du taux de fécondité, des poids à la naissance et des croissances journalières des cobayes au cours de la lactation ont été 83, 100, 167 et 200% ; 71±14, 88±18, 98±17 et 104±10 g ; et 5±1, 6±1, 7±1 et 8±1 g.j-1 respectivement pour PEM, PEF, PEMF et PG. Les résultats obtenus dans cette étude montrent que le régime constitué de Panicum maximum, Euphorbia heterophylla et de farine de poisson (PEF) semble être une solution optimale en milieu rural, avec une réduction de 55% des charges liées à l'alimentation en comparaison à PG. -
Analyse de la structure et du fonctionnement de la filière fourrage dans les villes de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso au Burkina Faso
Cette étude a été conduite dans les deux grandes villes du Burkina Faso (Ouagadougou et Bobo-Dioulasso), dans le but d’analyser la structure et le fonctionnement de l’activité de commercialisation du fourrage qui est en pleine expansion, en vue de proposer des actions d’amélioration et de sauvegarde de l’environnement. Elle a consisté dans un premier temps à faire un inventaire des sites de vente de fourrage, puis à conduire des enquêtes auprès des vendeurs de fourrage et accessoirement auprès des éleveurs acheteurs de fourrage. Douze (12) sites ont été recensés dans la ville de Ouagadougou et 15 sites dans la ville de Bobo-Dioulasso. La date d’implantation des sites est variable, les plus anciens ont 27 ans et 30 ans respectivement à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso. Les fourrages vendus sont de divers types : le fourrage vert, le foin, la paille de céréale, les fanes de légumineuse et des fourrages ligneux. -
Pratiques de la production et d’exploitation des fourrages dans la Région des Plateaux au Togo
Avec la diminution progressive des surfaces pâturables liée à une multitude de facteurs dont le surpâturage, les aléas climatiques doublés des diverses activités anthropiques, l’élevage des ruminants se tourne de plus en plus vers la production fourragère afin d’assurer aux animaux une alimentation convenable et continue. Le but de cette étude est d’établir un état des lieux des pratiques de production et d’exploitation de fourrage effectuées par les éleveurs au Togo. A cet effet, 133 unités d’élevage de ruminants régulièrement suivies par l’Institut de Conseil et d’Appui Technique (ICAT), ont été enquêtées puis suivies pendant deux ans. Des résultats obtenus, il ressort que les espèces Gliricidia sepium, Panicum maximum et Leucaena leucocephala sont les fourrages les plus utilisés dans des proportions respectives de 92, 78 et 51%. Aussi, l’utilisation des espèces fourragères dans l’installation des clôtures de maisons et d’habitats pour animaux, l’installation définitive de parcelle fourragère ainsi que l’insertion de la production fourragère dans la rotation culturale sont trois modes de production fourragère identifiés aux taux respectifs de 48, 31 et 15%. Par ailleurs, l’affouragement au parc et la conduite sur parcelle fourragère sont essentiellement les deux méthodes d’exploitation des fourrages produits dans des proportions respectives de 62 et 37%. -
Perceptions pastorales des ligneux fourragers par les agropasteurs et les transhumants au centre du Sénégal
L’étude est réalisée dans les parcours communautaires du département de Kaffrine. Cette zone constitue un axe incontournable de transhumance pendant saison sèche des ruminants. Sa végétation ligneuse contribue à l’affouragement du cheptel mais subit d’énormes pressions de diverses sortes. Ce travail a pour objectif principal d’évaluer l’importance des espèces ligneuses dans le bassin arachidier. Une enquête ethnobotanique a été réalisée sur la base d’un questionnaire portant sur les espèces fourragères utiles, leurs princiapaux usages, les modes d’exploitations et les parties utilisées. L’enquête a révélé que 82,14% des espèces ligneuses inventoriées sont considérées comme fourragères. Il s’agit notamment de Adansonia digitata, Cordyla pinnata, Faidherbia albida, Ficus capensis, Ziziphus mauritiana et Sterculia setigera. Ce constat montre l’importance de la richesse spécifique des champs où se trouvent toutes ces espèces. La saison sèche est la période pendant laquelle les ligneux sont plus exploités par les agropasteurs. -
Structure et dynamique de la végétation ligneuse juvénile issue de la régénération naturelle assistée (RNA) dans le Centre-Sud du Niger
La présente étude est conduite dans les régions de Maradi et Zinder situées dans la bande Sud du Niger où la pratique de la régénération naturelle assistée (RNA) a pris de l’ampleur depuis la fin des années 1980. Cette pratique qui consiste à entretenir les rejets a permis de régénérer le couvert végétal et d’augmenter le rendement des cultures pluviales. Le but de ce travail est d’étudier la structure et la dynamique de la végétation ligneuse juvénile issue de la régénération naturelle assistée. Tous les individus juvéniles dont le diamètre était inférieur à 4 cm ont été comptés dans des placettes de 2000 m² suivant un transect perpendiculaire. L’importance écologique des espèces a été appréciée à partir de l’Indice de Valeur d’Importance (IVI). Les résultats révèlent que la flore juvénile de l’ensemble des sites renferme 38 espèces ligneuses réparties dans 22 familles. Les familles les mieux représentées sont les Mimosaceae (20,73%). La strate juvénile dans l’ensemble a une dynamique déséquilibrée. -
Influence de la rotation culturale avec apport de matières organiques exogènes et d’une fertilisation minérale sur les nématodes phytoparasites en culture du sorgho au Centre Ouest du Burkina Faso
L’infestation du sol et des racines du sorgho (sorghum bicolor (L.) Moench) par les nématodes phytoparasites a été étudiée en 2008 sur un essai agricole à l’Ouest du Burkina Faso. Cet essai agricole est représentatif de la production du sorgho avec utilisation de différentes pratiques agricoles incluant la rotation culturale, l’apport de matières organiques exogènes et une fertilisation minérale. L’objectif était de déterminer l’effet de ces pratiques sur les taux d’infestation du sol et des racines par les nématodes. Les nématodes du sol ont été extraits selon la méthode de « l’élutriateur » de Seinhorst et ceux des racines selon la méthode de « l’asperseur » de Seinhorst. Le sol et les racines du sorgho ont été plus infestés par les nématodes dans la monoculture de sorgho par rapport aux rotations sorgho – niébé et sorgho – coton. -
Les systèmes de productions agricoles du Niger face au changement climatique : défis et perspectives
Le système de production agricole se présente sous forme des petites exploitations agricoles d’un hectare maximum. Il est composé de système de production végétale et d’élevage. Il est relativement diversifié et demeure tributaire des conditions climatiques et édaphiques. Les performances du secteur agricole restent globalement insuffisantes compte tenu des rendements en régression consécutifs à la baisse progressive de la fertilité, à la mise en culture des terres marginales, à l'absence de jachère et au déficit du bilan hydrique. -
Pratiques d’éleveurs et résultats économiques d’élevage dans les exploitations urbaines et périurbaines de Niamey
Cette étude a été conduite afin de caractériser les pratiques d’élevages dans la communauté urbaine de Niamey. Il a été réalisé une enquête transversale à l’issue de laquelle 344 éleveurs ont été enquêtés dans 27 quartiers et 9 villages agricoles. Les résultats ont montré que la pratique d’élevage repose le plus souvent sur la passion (50,19%) et l’héritage (45,65%) respectivement en milieu urbain et périurbain. L’élevage ovin prédomine et l’allotement est quasi inexistant. Les animaux sont majoritairement élevés soit dans des habitats couverts en matériaux provisoires, soit sans habitat. La main d’œuvre utilisée est principalement familiale (86,51%) en milieu urbain et (58,06%) en périurbain. -
Influence de la rotation culturale avec apport de matières organiques exogènes et d’une fertilisation minérale sur les nématodes phytoparasites en culture du sorgho au Centre Ouest du Burkina Faso
L’infestation du sol et des racines du sorgho (sorghum bicolor (L.) Moench) par les nématodes phytoparasites a été étudiée en 2008 sur un essai agricole à l’Ouest du Burkina Faso. Cet essai agricole est représentatif de la production du sorgho avec utilisation de différentes pratiques agricoles incluant la rotation culturale, l’apport de matières organiques exogènes et une fertilisation minérale. L’objectif était de déterminer l’effet de ces pratiques sur les taux d’infestation du sol et des racines par les nématodes. Les nématodes du sol ont été extraits selon la méthode de « l’élutriateur » de Seinhorst et ceux des racines selon la méthode de « l’asperseur » de Seinhorst. Le sol et les racines du sorgho ont été plus infestés par les nématodes dans la monoculture de sorgho par rapport aux rotations sorgho – niébé et sorgho – coton. -
Efficacité des fongicides Mancozèbe 80 WP et Chlorothalonil-Carbendazime 65 SC contre Colletotrichum gloeosporioides agent causal de l’anthracnose de l’anacardier au Bénin
L’anthracnose causée par Colletotrichum gloeosporioides est la maladie la plus redoutable de l’anacardier au Bénin. L’objectif de cette étude est de tester l’efficacité des fongicides Mancozèbe 80 WP et Chlorothalonil-Carbendazime 65 SC contre l’anthracnose de l’anacardier. Au laboratoire, les milieux PDA sans fongicide, additionnés de Mancozèbe 80 WP et additionnés de Chlorothalonil-Carbendazime 65 SC ensemencés et rangés dans un dispositif complètement aléatoire à trois répétitions étaient utilisés. Au champ, les trois variantes suivantes : arbres témoins non traités, arbres traités avec Mancozèbe 80 WP et arbres traités avec Chlorothalonil-Carbendazime 65 SC étaient installées à Zounguè et à Gomé (Centre Bénin) dans un dispositif de bloc aléatoire complet à trois répétitions. -
Le guano, fertilisant organique naturel alternatif au fumier, testé sur la production de la laitue verte (lactuca sativa L.) dans l’oasis de Balla (département de Gouré), Zinder, Niger
Au Niger Est, la faible disponibilité sur les marchés ruraux, la cherté et le faible pouvoir d’achat des paysans limitent l’application des engrais minéraux. L’objectif de cette étude est l’évaluation de l’effet du guano sur la production de la laitue. Le dispositif expérimental est un bloc complet randomisé avec dix-sept traitements issus de la combinaison entre 4 doses de guano, 2 doses de fumier et 2 doses d’engrais en trois (3) répétitions. Les paramètres étudiés portent sur les diamètres de pomme, la hauteur des parties aériennes, le développement foliaire et le rendement. Les résultats obtenus révèlent que le guano a un effet significatif sur la production de laitue. A la dose optimale 3,5 t/ha, le guano a permis d’augmenter la production de la laitue de 833 et 628% par rapport au témoin et aux parcelles ayant reçues uniquement la fumure minérale. La combinaison guano et fumure organique a permis d’accroitre le rendement par rapport aux parcelles fertilisées avec le guano seulement, tandis que l’apport de l’engrais minéral a un effet dépressif sur le rendement. Pour assurer une bonne production de laitue dans la cuvette de Balla, il serait préférable d’utiliser la combinaison guano (3,5 t/ha) avec du fumier. La préservation de la population de chauves-souris permettrait d’assurer la durabilité de la filière guano. -
Effets du compost enrichi de l’urine humaine sur le rendement de la pomme de terre (MANDOLA) dans la Commune Urbaine de Faranah/République de Guinée
Le faible niveau d’apport des engrais minéraux par les producteurs dus son prix exorbitant est l’un des facteurs limitant la production de la pomme de terre. Le compost enrichi de l’urine constitue une alternative pour augmenter le rendement des cultures à faible coût. L’objectif principal de ce travail était d’évaluer l’effet des doses du compost enrichi de l’urine humaine sur le rendement de la pomme de terre (MANDOLA). Les doses du compost enrichi par l’urine humaine utilisées sont : D0=0t/ha (Témoin) ; D1=15t /ha (240g /poquet) ; D2=30t /ha (480g/poquet) ; D3= 45t /ha (720g/poquet). Les résultats de l’observation phénologique ont montré que les différentes doses appliquées ont eu un effet en réduisant le cycle végétatif de la culture D1 (72 jours), D2 et D3 (70 jours) contre D0 (74 jours). Au vu des résultats d’analyse de variance, le rendement total en tubercules la dose D3 (13,07 t /ha) a été meilleure, suivie de D2 (12,76 t/ha) et D1 (11,98 t/ha) ; le plus faible rendement a été obtenu au niveau du témoin D0 (10,16t/h. -
Les déterminants socioéconomiques de l’adoption des technologies améliorées de production du niébé diffusées par les champs écoles paysans dans les régions de Maradi et Zinder au Niger
Le niébé est une denrée de base en Afrique subsaharienne. Le projet champ école paysan en a introduit des nouvelles technologies améliorées afin d’accroître son rendement dans les régions de Maradi et Zinder. Cette étude qui a concerné un échantillon de 300 producteurs a pour dessein d’identifier les contraintes entomologiques de la culture du niébé et de déterminer les facteurs affectant l’adoption des technologies agricoles. Le modèle de régression LOGIT a été utilisé comme outils d’analyse et les principaux résultats suivants ont été obtenus : 1) la punaise brune (Clavigralla tomensicollis Stall) et le puceron (Aphis craccivora Koch) sont les principaux insectes ravageurs de la culture pour 53 à 61% des répondants ; 2) les taux moyens d’adoption par technologie sont de 74,9% pour les variétés améliorées, 57,2% pour les pesticides chimiques, 20% pour la combinaison fumure organique/NPK ; 21.7% pour l’engrais NPK seul, 7,4% pour les biopesticides à base de graines de Neem et 5,7% pour le respect de la densité de semis. Ces ratios sont 2 à 16 fois plus élevés chez les producteurs formés par rapport aux non formés ; 3) les variables « formations par les champs écoles paysans » et « l’accès au crédit » ont influencé positivement l’adoption des variétés améliorées, des biopesticides et des fertilisants ; 4) le genre a été positivement déterminant dans le respect de la densité de semis et l’utilisation des fertilisants ; 5) l’âge des répondants a eu une influence significative dans le respect des écartements entre les poquets. -
Effet des touffes de Hyphaene thebaica (Mart) sur la production du mil dans la région de Maradi (Niger)
La région de Maradi est confrontée à la saturation de l’espace et à la baisse généralisée de la fertilité des sols. Pour faire face à cette situation, les paysans ont adopté l’association céréales – légumineuses, l’apport des fertilisants par micro-doses et l’utilisation des ligneux dans les champs. Ainsi, dans le terroir de El Guéza, les céréales sont cultivées en association avec l’arbuste Hyphaene thebaica, très répandu dans la localité. C’est dans cette optique que cette étude a été conduite pour évaluer l’influence des touffes de Hyphaene thebaica sur la production du mil dans ce terroir. Ainsi, des essais de culture du mil ont été menés selon un dispositif en blocs randomisés complet sur 3 parcelles avec touffes de Hyphaene thebaica et une parcelle témoin (sans touffes). Les résultats obtenus ont révélé qu’autour de la touffe de Hyphaene thebaica, le mil présente un enracinement très dense et bien développé alors qu’hors Hyphaene thebaica, il a des racines fines, moins denses et développées latéralement. -
Distribution et diversité de la faune aviaire de la ville de Niamey et de sa principale zone humide, le fleuve Niger
L’urbanisation des villes altère la naturalité des espaces qu’elles occupent. Cette situation impacte surement la diversité et la distribution de la faune aviaire. Ce travail, le premier du genre dans Niamey, a pour objectif d’apprécier la diversité et la distribution de l’avifaune en lien avec les différents types d’habitations de la ville de Niamey et de sa zone humide. La méthode consiste à dénombrer les oiseaux sur des transects qui passent dans chaque commune et sur le point fixe choisi sur le Fleuve. Les dénombrements se font de 7 h à 9 h30 et de 16 h30 à 18h30 sur l’ensemble des sites. Cela a permis de recenser 38 espèces pour toute la ville de Niamey avec respectivement 18, 22, 18 et 21 espèces sur les transect 1, 2, 3 et le fleuve.. Les résultats montrent que les espèces les plus ubiquistes sur les trois transects sont : Streptopelia senegalensis,Lamprotornis purpureus, Bubulcus ibis. Les moins observées sont: Milvus migrans, Merops orientalis, Sylvietta brachyura, Nilaus afer, Uraeginthus bengalus. Sur le fleuve, les plus ubiquistes sont : Bubulcus ibis et Ardea cinerea et les moins observées sont : Ardea alba, Ardeola ralloides, Actophilornis africana, Tringa nebularia et Melanitta nigra. -
Évaluation des génotypes de mil Pennisetum glaucum (L.) R. Br. pour la résistance ou la tolérance à la mineuse de l’épi de mil, Heliocheilus albipunctella De Joannis au Niger
La Mineuse de l’Epi de Mil (MEM), Heliocheilus albipunctella De Joannis est un ravageur endémique du mil en zone sahélienne. Elle est responsable de la perte de plus de 60% de la production de cette céréale. Pour l’identification des génotypes résistants ou tolérants à ce ravageur, des tests de criblage de 31 variétés ont été mis en place au niveau des 3 villages de la région de Maradi en 2016 et 2017 avec un dispositif de parcelles en blocs randomisés. L’analyse en composante principale a permis de dégager 3 groupes : 1) les variétés précoces et infestées par la MEM ; 2) celles tardives et moins infestées par le ravageur et 3) les génotypes tardifs à haut rendement. Le taux d’infestation des variétés est négativement corrélé au délai 50% floraison (r = -0,75) et positivement corrélé à l’importance des dégâts du ravageur notamment le nombre des mines (r = 0,97) et la longueur des mines (r = 0,98). -
Gestion intégrée de Maruca vitrata (FABRICIUS, 1787) et Megalurothrips sjostedti (TRYBOM, 1908), deux insectes ravageurs majeurs du niébé au Niger
Le niébé, Vigna unguiculata (L.) Walp. est la principale légumineuse cultivée au Niger. C’est une culture d’importance économique, sociale et alimentaire. Sa productivité est faible eu égard entre autres à la forte pression des bioagresseurs. La gestion intégrée des ravageurs est l’une des stratégies adoptées pour accroître la productivité du niébé. L’objectif de l’étude est de proposer un système de gestion intégrée de Maruca vitrata et de Megalurothrips sjostedti, principaux ravageurs du niébé au Niger. L’essai est conduit sur deux différentes variétés du niébé: la TN5-78 et la KVX908-1. Le dispositif expérimental utilisé est un split plot avec quatre traitements et quatre répétitions. Le résultat du suivi des effectifs des deux insectes a montré une prédominance de Megalurothrips sjostedti par rapport à Maruca vitrata sur la TN5-78 (607,25 et 15,25 individus,
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Études préliminaires sur l’utilisation alimentaire des plantes spontanées dans les zones périphériques du parc W du Niger
La présente étude, conduite dans 2 terroirs villageois (Boumba et Allambaré) de la périphérie du parc W du Niger, vise à répertorier les plantes alimentaires spontanées et à déterminer les préférences paysannes. La méthode de collecte des données repose sur des observations et des interviews ethnobotaniques individuelles et collectives. Quarante neuf espèces végétales comestibles par les populations locales dont dix espèces herbacées ont été répertoriées. Les organes et produits utilisés sont principalement les fruits (40,91%), les feuilles (36,36%), les inflorescences/fleurs (9,09%), les graines/amandes (10,61%), la gomme (1,52%) et l’hypocotyle (1,52%). Parmi ces espèces comestibles certaines sont exploitées durant toute l’année (12%) et d’autres sont caractérisées par des périodes de récoltes saisonnières. L’utilisation alimentaire concerne la consommation en nature des fruits ou des graines (24 espèces), la préparation de sauce (12 espèces), de bouillie (4 espèces), de boisson (2 espèces), de salade (17 espèces) et du couscous (19 espèces). -
Les contraintes entomologiques de la culture du niébé et leur mode de gestion par les producteurs dans les régions de Maradi et Zinder au Niger
Le niébé est une culture alimentaire et socioéconomique importante en Afrique de l’Ouest. Cependant, son rendement est bas en raison de la pression des bioagresseurs. Cette étude a été conduite auprès des producteurs du niébé pour recenser les principales contraintes entomologiques et les méthodes de lutte utilisées. Des focus groupes ont été organisés avec des groupes de 25 à 35 producteurs dans 20 villages des régions de Maradi et Zinder. Il ressort que le niébé occupe les 1/3 des surfaces cultivables et l’association mil-niébé est pratiquée par 47,4% des producteurs. Le puceron Aphis craccivora Koch et la punaise brune Clavigralla tomentosicollis Stal sont les principaux ravageurs évoqués par 80% des villages enquêtés. Maruca vitrata Fabricius n’est pas connu par 83% des répondants. Pour la gestion de ces ravageurs, 37,25% des producteurs ne font rien, 32,2% utilisent la lutte chimique avec les pesticides de synthèse. Le biopesticide à base des extraits de grains de neem est connu par 53% des répondants, mais son mode de préparation est méconnu par 69,8% des répondants. Ces informations vont contribuer à l’élaboration d’un programme pour l’amélioration de la productivité du niébé et la réduction de la pauvreté rurale au Niger. -
Impacts des facteurs climatiques et anthropiques sur les ressources et la qualité des eaux de la mare de Tabalak
Au Niger, les facteurs climatiques et anthropiques influencent les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche et la qualité des eaux de surface. Cette étude a pour objectif d’identifier les impacts des aléas climatiques et de l’action de l’homme sur les ressources et la qualité de l’eau de la mare de Tabalak. A terme, cette étude devrait permettre de poser les jalons pour des actions, afin de réduire les risques liés à l’exploitation des ressources de cette zone humide. Pour réaliser cette étude, des enquêtes, des visites de terrain et des prélèvements d’échantillons d’eau ont été effectuées. Ces derniers ont été analysés au laboratoire. L’analyse des données météorologiques et des perceptions de la population sur la variabilité climatique indiquent une tendance à la baisse des précipitations contre une hausse des températures et de la force des vents. En ce qui concerne la dynamique d’occupation des sols, toutes les unités ont subi des transformations. Selon 80% des personnes enquêtées, cette tendance est causée par des facteurs climatiques et anthropiques. Les impacts de ces aléas sont : une perturbation dans le déroulement des saisons, une baisse de la productivité, une perte des terres par ravinement ; la formation de dunes vives ; l’ensablement et l’assèchement fréquent de la mare, la pression parasitaire et la persistance des épizooties. Les résultats sur la qualité des eaux montrent que les paramètres physico-chimiques étudiés se situent dans les normes requises. -
Performance et circuit de commercialisation des principaux produits agricoles des cuvettes oasiennes du département de Gouré (Niger)
Les cuvettes oasiennes du département de Gouré sont sources de production alimentaire et de revenus pour les populations locales. L’objectif de cet article est de démontrer la performance économique des produits agricoles de cuvettes. Pour ce faire, trois démarches méthodologiques complémentaires ont été adoptées : La première permet d’identifier les produits agricoles les plus rentables selon l’avis des producteurs, la seconde permet de déterminer les principaux produits agricoles de cuvettes à travers le "test de Kendall " et la troisième permet de calculer la rentabilité économique des produits à travers des indicateurs de performance. Les enquêtes réalisées auprès de 105 producteurs dans neuf cuvettes, montrent que toutes les productions sont rentables. Les producteurs indiquent que le manioc est la spéculation la plus importante du fait de sa mise en culture, de sa consommation et de sa conservation facile. Les deux autres tests montrent les cultures à cycle court comme le chou (75%) et l’oignon (69%) sont plus attrayants. Les produits agricoles de cuvettes sont plus destinés à la vente (73%) qu’à l’autoconsommation (27%) et les marchés locaux représentent les principales plateformes commerciales. Ces constats montrent que malgré l’opportunité qu’offrent ces cuvettes oasiennes, des défis restent à relever. -
Essai comparatif de l’utilisation des extraits du Neem et du virus entomopathogène MaviNPV dans la gestion des insectes ravageurs du niébé en milieu paysan au Niger
Le niébé (Vigna unguiculata (L.) Walp (Fabaceae) est une culture importante dont le rendement est faible en raison de fortes attaques des insectes ravageurs. Cette étude a été entreprise pour comparer l’efficacité de cinq biocides sur la gestion des principaux insectes ravageurs dans la région de Zinder au niveau de quatre villages en 2014 et vingt-cinq villages en 2015. Un dispositif en blocs de Fischer à deux répétitions et six traitements a été mis en place avec trois producteurs par village. Pour les deux années, le pesticide chimique de synthèse et les extraits aqueux de Neem ont été les plus performants avec 6,1 à 17,1% des gousses présentant des dégâts de Clavigralla tomentosicollis Stål, 3,3 à 7,0% affectées par Maruca vitrata Fabricius et des rendements en graines variant de 811 à 1233 kg/ha. Les traitements à l’huile de Neem, au mélange TopBio + Virus et au Virus ont connu plus d’infestation que les traitements précédents avec 23,8 à 65,9% des gousses attaquées par C.tomentosicollis, 17,6 à 25,6% affectées par M. vitrata et un rendement de 389 à 616 kg/ha. Les résultats obtenus encouragent l’utilisation des extraits aqueux de graines de Neem en milieu paysan comme solution de lutte alternative contre les principaux insectes ravageurs du niébé. -
Typologie des exploitations agricoles productrices du mil et niébé pluvial dans la commune rurale de Karma
Principale activité des ruraux nigériens, l’agriculture fait face à des problèmes récurrents de baisse de rendements conduisant à la paupérisation et à l’insécurité alimentaire des ménages qui l’exercent. Cette étude conduite à Karma vise la caractérisation des systèmes de production du mil et de niébé pluvial en vue de connaître leurs fonctionnements et leurs diverses interactions dans un contexte de changement climatique. Pour cela, une enquête a été conduite sur un échantillon de 90 ménages d’exploitants du mil et niébé pluvial. L’étude a montré que les systèmes de production sont regroupés en trois types selon la méthode d’Analyse en Composantes Principales couplée à la classification de Nuées dynamiques. Il s’agit du système de production agricole pure (Type A), du système agroforesterie (Type B) et du système agropastoral (Type C). Le type (A) occupe une superficie moyenne de 1,5 hectares. Il est scindé en système de cultures sèches simple et système de cultures sèches associé au maraîchage. Le type (B) s’effectue sur 2,18 hectares et le type (C) sur une superficie moyenne de 3,25 hectares. Ainsi, le type (C) est plus performant que le type (B) qui l’est plus que le type (A). -
Perceptions communautaires, usages socioéconomiques et importance agroécologique des peuplements de Acacia senegal (L.) Willd. dans le Sud-Ouest du Niger: Cas du site gommier de la grappe de Lido dans la commune de Guechémé
La présente étude conduite dans la commune rurale de Guéchémé a pour objectif de déterminer les perceptions et les usages socioéconomiques des peuplements de Acacia senegal. La collecte des données s’est basée sur des enquêtes ethnobotaniques semi-structurées par interviews individuels dans cinq villages qui constituent la grappe dont relève le site gommier du village de Lido. Au total, 88 personnes constituées d’hommes et de femmes ont été enquêtées. L’évaluation de la connaissance des populations sur les usages socioéconomiques de l’espèce a été faite sur la base des indices des valeurs d’usages. Les usages fourragers (PPV = 42,89%), alimentaires (PPV = 20,26%) et thérapeutiques (PPV =13,94%), sont les plus rapportés par les enquêtés. Les parties de la plante les plus utilisées sont le bois (PPV= 21,56%), la gomme (PPV=18,06%), les feuilles (PPV =17,25) et les fruits (PPV = 12,40%). La connaissance sur l’usage de l’espèce ne varie pas selon le sexe, l’âge et la religion, mais varie selon la profession des enquêtés. Cet arbuste revêt un intérêt économique capital du fait de l’excellente qualité de sa gomme arabique, un produit forestier non ligneux (PFNL). Il regorge non seulement un intérêt économique mais aussi écologique, car elle est aujourd’hui l’espèce qui est utilisée dans le processus de la lutte contre la désertification au sahel. Dans les soucis du bien être des générations futures, cette espèce doit être prise en compte dans les programmes de conservation et de valorisation durable des ressources phytogénétiques d’intérêt socioéconomique au Niger. -
Caractéristiques floristiques, diversité et structure de la végétation ligneuse dans le Sud-Centre du Niger : cas du complexe des forets classées de Dan-kada Dodo-Dan Gado
Les forêts classées de Dan kada Dodo et Dan Gado, constituant le complexe forestier d'une superficie 11630 ha, sont situées dans la région de Maradi au centre-sud du Niger. La présente étude vise à caractériser la végétation ligneuse de ce complexe forestier sur le plan de sa composition floristique et de sa structure. Les données ont été collectées au moyen des relevés floristiques, de mesure du diamètre à 1,30 m pour les arbres et par le comptage des individus à diamètre < 5 cm dans 288 placettes de 20 x 20 m. Les indices de diversité ont été calculés sur la base des fréquences spécifiques. L'analyse a mis en évidence une faible richesse floristique avec 31 espèces ligneuses appartenant à 15 familles dont les plus dominantes sont les Mimosaceae (24,24%) et Combretaceae (15,15%). Les microphanérophytes sont plus abondants (94,24%), marquant le caractère arbustif de la végétation du complexe forestier. La chorologie de la flore est caractérisée par des espèces à distribution Soudano-Zambézienne (59,5%) suivies des Soudaniennes (31,8%). La faible densité des ligneux (425,19± 08 individus/ha) serait due entre autres aux conditions climatiques précaires et à la pression des populations riveraines. La structure diamétrique s'ajuste à la distribution de Weibull et montre une prédominance des individus jeunes. -
Évolution des populations des champignons endomycorhiziens sur les adventices de quatre sites maraîchers de la région de Maradi au Niger
Le rôle important que jouent les endomycorhizes dans l’amélioration de la nutrition minérale et la protection des plantes est aujourd’hui largement reconnue. Cependant dans des pays comme le Niger, peu de travaux leur ont été consacrés. Cette étude a été conduite pour évaluer la mycorhization dans les parcelles de poivron pendant la contre-saison afin de connaitre le moment opportun de les récupérer dans le but de les utiliser ultérieurement dans des programmes de développement des cultures maraichères. Des échantillons de sol et de racines ont été prélevés dans 4 sites sur les 9 principales adventices du poivron. Ils ont été analysés au laboratoire et la densité des spores et l’intensité de l’infection ont été déterminées. Ces deux paramètres ont varié d’un site à l’autre et d’une plante à l’autre. Cinq espèces d’endomycorhizes à vésicules et arbuscules ont été identifiées dont 3 appartenant au genre Glomus et 2 au genre Gigaspora. Acanthospermum hispidum et Solanum nigrum ont été les plantes les plus infectées. Sur les 6 mois de l’étude, les plus fortes densités de spores et d’intensité d’infection ont été enregistrées entre décembre et janvier et les plus faibles en mars. -
Essai de conservation de la tomate par la technique de la déshydratation imprégnation par immersion (DII)
La Déshydratation Imprégnation par Immersion (DII) est une technique de conservation à long terme déjà appliquée sur certains fruits comme la mangue, l’ananas, la banane, etc. Le présent travail est une application de la DII à la conservation de la tomate (Lycopercicon esculentum Mill.) variété locale Tounvi largement cultivée au Bénin. Ainsi, dans les conditions expérimentales de production, une augmentation de la teneur en matière sèche soluble de 5% à 80,79% sous l’effet de la chaleur au cours de l’obtention des tomates séchées, s’est traduite par une élévation subséquente de la teneur en cendres qui passe de 0,51% pour le produit frais à 0,75% à la fin de la DII. L’acidité des tomates également varie de 4,5 g/L à 5,72 g/L, ce qui entraîne une légère diminution du pH qui passe de 4,36 à 4,12 à la fin de la DII. -
Évaluation de la valeur économique directe de l’élevage bovin au nord-Bénin
Dans l’espace ouest-africain, la demande en produits d’origine animale augmente au rythme de la croissance de la population, de l’urbanisation et de l’accroissement des revenus. Cette situation offre un marché potentiel de bétail, de viande et de lait. Mais le paradoxe demeure la part de plus en plus croissante des importations extra africaines de produits animaux. L’économie pastorale éprouve des difficultés réelles à faire face à l’accroissement de la demande de viande et de lait dans les pays ouest-africains. C’est pourquoi l’un des défis majeurs auxquels la filière bétail /viande et lait est confronté est d’assurer aux populations un niveau suffisant de consommation de viande et de lait tout en développant les exportations. -
Effet de la supplémentation de la farine des feuilles de Moringa oleifera (Lam.) dans la production des poulets de chair au Niger
Au Niger, les poulets de chair sont de plus en plus prisés, leur alimentation nécessite un certain équilibre entre les composants. L’objectif de cet article est d’améliorer l’alimentation des poulets par un apport de supplémentation de la farine des feuilles de Moringa oleifera. Le dispositif utilisé est un bloc standard à classification double à 4 variantes et 3 répétitions. -
Déterminants de l’adoption des techniques de conservation des eaux et des sols par les producteurs dans les régions du Centre et du Plateau Central au Burkina Faso
Les techniques de Conservation des Eaux et des Sols / Défense et Restauration des Sols (CES/DRS) permettent d’accroitre les rendements et les revenus des producteurs. Au Burkina Faso, plusieurs facteurs permettent d’expliquer l’utilisation de ces facteurs, parmi lesquels des facteurs socioéconomiques et institutionnels. L’objectif de cette recherche était de déterminer les effets des facteurs socioéconomiques et institutionnels sur la probabilité d’adoption des techniques de CES/DRS par les producteurs dans les régions du Centre et du Plateau Central au Burkina Faso. Pour y parvenir, l’approche méthodologique utilisée a privilégié les données d’enquête collectées auprès de 265 producteurs et une modélisation du type Probit. Les résultats ont montré que le sexe du producteur, l’appartenance à une organisation paysanne, la pratique de l’élevage des caprins, le type d’activité principale, le fait d’être propriétaire terrien jouent positivement sur la probabilité d’adoption des techniques de CES/DRS. -
Effet des fertilisants sur la productivité de trois variétés de gombo(Abelmoschus esculentus L. Moench.) de la région de Zinder (Niger)
Au Niger, le Gombo représente l’une des plus importantes cultures maraichères. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact de cinq types de fertilisants sur la productivité de trois variétés du gombo de la région de Zinder. L’étude a été conduite pendant la campagne agricole 2020-2021 en deux essais repartis sur deux périodes : la première pendant la saison de pluie (Juillet à Octobre 2020) et la deuxième en saison sèche froide (octobre 2020 à Janvier2021). Le dispositif adopté est un split-plot avec trois répétions et cinq traitements de fertilisants dont deux types de composts (Fumier de bovin et Fiente de volaille bien décomposés), deux fertilisants minéraux (NPK et Urée) et un témoin qui consistait à aucun apport de fertilisants. Les données collectées à travers 15caractères agronomiques et morphologiques du gombo ont été analysées avec le logiciel XLSTAT version d’essai 2021. Il résulte de cette étude que les fertilisants ont eu des impacts sur la productivité des variétés du gombo. La meilleure production en biomasse et en fruits a été obtenue avec la Fiente de volaille suivie de NPK et Compost pour toutes les variétés étudiées. En effet, la fiente de volaille a augmenté de plus 70% le poids des fruits chez la variété longue. Donc la fiente de volaille et le compost pourraient constituer une bonne alternative aux engrais minéraux. -
Analyse technico–économique des Aliments densifies sur les performances de croissances des boucs roux de Maradi au Niger
Une étude portant sur l’influence des aliments densifiés sur la performance de croissance des boucs roux de Maradi a été conduite entre juillet 2016 à septembre 2016. Quarante deux (42) boucs ont été répartis au hasard en six lots de sept individus. Chaque lot correspond à un aliment ou traitement préparé à partir des ingrédients broyés et les individus représentent les répétitions. Les animaux sont logés dans des cages individuelles. La période d’adaptation et de collecte des données étaient respectivement de 14 et 56 jours. Cinq aliments (T1, T2, T3, T4, T5) qui se distinguaient sur la base du type du fourrage grossier et de son pourcentage entrant dans la formulation, étaient comparés à un aliment témoin (T0) préparé à partir de la formulation paysanne. Les résultats obtenus indiquaient que T0, T3 et T1 étaient les meilleurs avec des GMQ respectifs de 78,3 g/j, 51,8 g/j et 50,9 g/j. Les indices de consommation (IC) sont de 7,1 pour T0, 10,3 pour T3 et 10,6 pour T1. Sur le plan économique, T0 offre un bénéfice net de 1373 FCFA par animal suivi de T1 avec 1316 FCFA par animal et T3 avec 1311 FCFA par animal. Cette expérience montre bien que les tiges de sorgho peuvent concurrence. -
Caractérisation biochimique de la pulpe et de l’amande des fruits murs de Sclerocarya birrea (A. Rich.) Hochst. consommées au Niger
L’arbre de Sclerocarya birrea ou Marula est une espèce forestière aux usages multiples très répandue en Afrique, mais peu étudiée au Niger. L’objectif général de cette étude est la caractérisation des fruits de l’espèce S. birrea afin de mieux contribuer à sa valorisation. Les échantillons ont été collectés au niveau de 7 sites de deux régions et analysés au laboratoire pour déterminer la composition biochimique selon les méthodes AOAC (1990). La caractérisation de la pulpe montre des teneurs moyennes en eau variant de 80,3 à 86%, celles en protéines, lipides et glucides sont respectivement de 3,12 ± 1,48%, 2,78 ± 0,74% et 86,30 ± 2,55% respectivement avec une valeur énergétique de 382,68 ± 7,56 Kcal. L’amande est composée en moyenne de 6,08 ± 1,74% d’eauet 3,96 ± 0,39% de matières minérales. Elle est cependant assez riche en protéines (35,2 ± 2,47%) avec un taux important de matières grasses (46 ± 5,97%), de glucides de 14,8 ± 6,50%. L’énergie moyenne calculée est de 614 ± 29,3 Kcal. Il n’y a pas de différence significative de la composition des fruits. S. birrea démontrent ainsi une grande potentialité qui nécessite une meilleure valorisation et une vulgarisation pour contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle. -
Perception des impacts du changement climatique des agropasteurs et adoption des innovations au Niger
L’objectif de cet article est de déterminer l’importance des stratégies introduites auprès des agropasteurs dans le cadre de la résilience climatique en vue d’évaluer l’incidence de certains facteurs sur l’adoption des technologies. Pour atteindre cet objectif, une enquête est conduite auprès de 239 agropasteurs dans la zone périurbaine de Tahoua. Les données collectées ont été analysées avec la méthode Maximum Différence. Concernant les principaux paramètres climatiques et anthropiques affectant la production de biomasse des parcours, la majorité des producteurs a indiqué que c’était le retard et la fin précoce des pluies (42%), la mortalité prématurée des espèces annuelles (30%) et le ramassage de la paille (46%). Les stratégies d’adaptation les plus importantes étaient : ensemencement des aires des pâturages (1,00), culture fourragère à double usage (0,88) et banques d’intrants zootechniques (0,72). Les mesures les moins préférées sont résidus de ménage (0,32), blocs multi-nutritionnels (0,33) et traitement de la paille à l’urée (0,39). Les contraintes freinant l’adoption des stratégies etaient la disparition espèces végétales des sites ensemencées, la faiblesse du respect des règles des cadres de concertations villageoises et le déficit de l’approvisionnement en aliments bétail. Ces résultats constituent des pistes pour l'évaluation des obstacles à l'adoption des stratégies afin d’accroitre l’efficacité de la vulgarisation des innovations en Afrique. -
Influence de l’occupation des terres sur la dynamique des communautés végétales en zone Sahélienne : cas de la commune rurale de Dantchandou (Niger)
La commune de Dantchandou est l’une des principales sources d’approvisionnement en bois de l’Ouest du Niger, ce qui engendre du coup une désorganisation de la structure et de la composition de paysage. L’objectif de la présente étude est d’évaluer l’impact de mise en culture, des pâturages, des jachères et l’influence des villages sur la dynamique des communautés végétales de la commune de Dantchandou. Les données ont été collectées dans les différentes unités d’occupations des terres (replat, versant, dépression et piedmont des plateaux) dans lesquelles sont délimitées des placettes de 1000 m² en tenant compte de l’homogénéité de la végétation à fin d’éviter l’effet de lisière. Ainsi pour la caractérisation de la végétation trois transects ont été retenus. -
Performances de production laitière des races bovines de l’Afrique de l’Ouest
Le faible niveau de production de lait du bétail et la non maîtrise des facteurs qui agissent généralement sur cette production, sont les principaux goulots d’étranglement pour la sécurité alimentaire dans le domaine du lait et des produits laitiers en Afrique de l’Ouest. Ces facteurs sont d’ordres génétique et non génétique et méritent d’être élucidés dans le cadre de l’amélioration de la production du lait des vaches. Cet article passe en revue les effets des principaux facteurs non génétiques (stade de lactation, rang de mise bas, saison de mise bas, alimentation, etc.) et génétiques (race, sélection, croisement, etc.) sur la production de lait des races bovines en Afrique de l’Ouest. La contribution de la biotechnologie animale à la diffusion du progrès génétique a été également abordée. Cette synthèse ressort au préalable l’origine, l’aire de distribution géographique et les performances des principales races bovines exploitées pour la production de lait en Afrique de l’Ouest. -
Effets de la microdose sur la production du niébé, du mil et du sorgho en fonction la toposéquence
La baisse de la fertilité des sols agit fortement sur la productivité des cultures et par conséquent, le revenu des agriculteurs. L’utilisation des engrais minéraux permet d'améliorer la productivité des sols mais son accès reste limité aux petits producteurs. L’objectif de la présente étude est d’évaluer l’efficacité agronomique et économique de la microdose selon la toposéquence. Des tests ont été implantés suivant la toposéquence pendant deux ans et des enquêtes ont été menées auprès des ménages pour évaluer la rentabilité de la technologie. Des apports de NPK (14-23-14) en microdose à raison de 2 g/poquet ont été effectués sur le niébé et le sorgho et 3 g/poquet au mil (soit 62,5 kg/ha). Le sorgho a reçu en plus 1 g d’urée par poquet (31,25 kg/ha) et le mil 1,5 g/poquet (46,88 kg/ha). -
Influence d’une co-construction de rationnement amélioré sur les performances d’embouche ovine paysanne dans la commune rurale de Korsimoro au Burkina Faso
L’étude vise l’amélioration des performances d’embouche ovine dans la commune rurale de Korsimoro. Quatre vingt douze (92) béliers de 22 femmes et de 24 hommes de cette commune ont été étudiés. L’équipe de recherche a défini quatre (4) formules de ration sur la base d’un seul profil nutritionnel apportant 98 g MAD (matières azotées digestibles) et 0,80 UF/kg MS. Les producteurs ont analysé ces formules et ont porté leur choix sur celle composée de 15% de tourteau de coton, 6% de son de blé, 31% de graines de coton et 48% de gousses de Piliostigma reticulatum. Cette ration a été distribuée à deux lots d’animaux en comparaison avec les pratiques locales : lot1=aliment composé introduit+fourrages locaux et lot2=aliment composé introduit+fourrages locaux+bloc multinutritionnel. Les GMQ des animaux du lot 2 ont été significativement (P< 0,05) plus élevés que ceux des animaux du lot 1. La croissance des animaux soumis sous rationnement amélioré (75 g/j) a été très significativement (P< 0,01) plus élevée que celle enregistrée des pratiques paysannes (environ 46 g/j). Une marge bénéficiaire moyenne de 9 173 F CFA a été dégagée par ovin embouché. Les résultats de l’étude suggèrent la nécessité d’améliorer le dispositif organisationnel des emboucheurs. -
Modélisation de la distribution de Boscia senegalensis (Pers.) Lam. ex Poir. pour sa conservation au Niger
Les variabilités climatiques pourraient compromettre les services écosystémiques fournis par les espèces ligneuses alimentaires en milieu naturel. Cette étude conduite dans la région de Zinder visait à modéliser la distribution actuelle de B. senegalensis dans les écosystèmes du Niger par l'approche du Maximum d’Entropie. Au total, 669 points d’occurrence distants d’au moins 1 km ont été combinés aux variables bioclimatiques de WorldClim 2.1 et de l’altitude d’une part et celles d’AfriClim 3.0 d’autre part après des analyses de corrélations de Spearman et de détermination du Facteur d’Inflation de la Variance réalisés avec le logiciel R. Ces prédicteurs rendent compte de la disponibilité en eau et du gradient d’aridité. WorldClim 2.1 projette la variation annuelle de température (Bio_7), la saisonnalité de la température (Bio_4) et l’élévation (elev) comme principales variables prédictives et AfriClim 3.0 suggère l’indice d’aridité du trimestre le plus humide (mimq), la saisonnalité de la température (Bio 4) et la durée de la plus longue saison sèche (llds). Les modèles prédisent les plus fortes probabilités de distribution de l’espèce essentiellement dans des zones qu’elle occupe actuellement. B. senegalensis peut être une espèce candidate pour reboiser les écosystèmes dégradés dans les zones prédites favorables à sa distribution spatiale.