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La pratique de la gestion durable des terres : Directives et bonnes pratiques pour l’Afrique subsaharienne. Applications sur le terrain
La gestion durable des terres (GDT) est une approche d’ensemble qui possède un potentiel de transformation durable à court et à long terme. Mais qu’entend-on exactement par gestion durable des terres ? Quels en sont les principes et avant tout, quelles sont les pratiques que les gens peuvent utiliser ? En quoi est-elle vraiment différente et comment peut-elle apporter des solutions concrètes en Afrique ? Voici les questions clés abordées par cet ouvrage – les réponses sont ensuite fournies dans les études de cas et les analyses. -
Sustainable land management in practice
La terre est la véritable richesse de l'Afrique subsaharienne (ASS). La région se caractérise par une très riche diversité de écosystème les ressources, y compris les sols, la végétation, l'eau et la diversité génétique. Ensemble, elles constituent les principaux capitaux naturels. C'est à partir de ces actifs que la fourniture de nourriture, d'eau, de bois, de fibres et de produits industriels, les services et fonctions essentiels des écosystèmes en sont dérivés. Et ils doivent être maintenus afin de soutenir les populations dans l'avenir. En même temps, c'est de la terre que 60 % des gens tirent directement leurs moyens de subsistance - de l'agriculture, de la pêche en eau douce, des forêts et d'autres ressources naturelles (FAO 2004). -
Expérience de conservation des eaux au Niger projet Keita
La zone qui a fait l’objet de cette relation se trouve dans l’Ader Doutchi Maggia, un plateau érodé situé à 15° de latitude nord et 6° de longitude est, dans la République du Niger. La hauteur de la pluviométrie moyenne annuelle varie entre 300 et 400 mm. Le “Projet de Développement Rural de l’Ader Doutchi Maggia” (PDR-ADM) travaille dans cette zone depuis 1984. Le secteur où le projet a concentré davantage ses efforts est la lutte contre la désertification et l’érosion ; il s’agit de récupération des terres pour le développement agricole et pastoral et de la protection des bassins versants.
L’expérience acquise au sein du PDR-ADM dans le secteur de la maîtrise des eaux en zone aride est très importante. En 16 ans de nombreux ouvrages ont été réalisés. Dans cette période les typologies des ouvrages ont même pu être mieux adaptées aux exigences et à la disponibilité des ressources locales. Le présent travail veut donner un aperçu général de cette expérience dans le domaine de la conservation des eaux et des sols avec une particulière attention aux ouvrages hydrauliques telles que les seuils d’épandage et les barrages d’écrêtage. -
Lutte contre l'ensablement des terres de cultures dans les départements de Zinder et Diffa : La conduite d'une pépinière
C'est l'espace réservé a l'élevage des plants pour satisfaire les besoins de reboisement programmé. Cet espace doit être choisi suivant l es normes et caractéristiques suivantes : sur terrain plat ou très légèrement incliné, bien propre, bien nivelé, sans cailloux et sans racines disposer de l'eau en quantité et en qualité suffisantes ; sur sols perméables pour faciliter l’infiltration des eaux de pluies (éviter les sols très argileux et des plafonds qui peuvent retenir l'eau de pluie longtemps, ce qui peut noyer les plants) ; situation la plus proche des lieux de plantations. -
Préserver les terres de pâturage et de parcours au Niger
Les terres de pâturage et de parcours soutiennent l’économie nationale et la vie de 95% de la population du Niger concernée par l’élevage. Sur le terrain, les politiques et investissements semblent donner plus d’attention aux terres de culture qu’aux terres de pâturage. Ainsi, entre 1975 et 2013, le Niger a enregistré une régression des terres de pâturage de 15% associée à une augmentation des terres de culture de 94%. L’évaluation participative des terres de pâturage dans les communes du Gorouol et de Bankilaré a révélé que 76% des terres réservées à l’élevage sont dégradées. La dégradation se manifeste par la réduction de la superficie couverte par les steppes qui sont les principaux parcours de la zone, l’envahissement des parcours par Sida cordifolia et l’extension de l’érosion et des espaces dénudés. Ce qui constituent une menace sur les moyens d’existence des éleveurs. -
Les bénéfices de la gestion durable des terres
En cette époque marquée par la crise rampante et le déclin économique généralisé, où la crise alimentaire de 2007-2008 toujours latente semble quelque peu « oubliée » et où les gouvernements s’efforcent de mettre en œuvre des politiques de redressement qui ne tiennent pas compte du potentiel de la gestion des terres et des sols, il est d’une importance cruciale de mettre en évidence les « avantages de la gestion durable des terres » -
Déployer la Grande Muraille Verte Africaine
Cette brochure entend contribuer à une meilleure compréhension des exigences en termes de restauration dans la zone de la GMV, en considérant tout d’abord les systèmes avec présence d'arbres et arbustes. Elle décrit l’ampleur de la situation et offre un aperçu régional des enjeux et du potentiel en matière de restauration des terres, à partir de données sur les arbres, les forêts et l’utilisation des terres recueillies dans le contexte de l’évaluation mondiale des terres arides menée par la FAO et ses partenaires en 2015-2016. -
Restauration des terres arides dégradées pour la production agricole, forestière et pastorale grâce à une nouvelle technique mécanisée de récolte des eaux pluviales
« Le projet de développement intégré de Keita » mis en œuvre dans l’Ader Doutchi Maggia au Niger (Département de Tahoua, Arrondissement de Keita) à partir de 1984 était un projet à « haut investissement de main d’œuvre ». Alors qu’il travaillait dans le cadre de ce projet en 1987, le Docteur Venanzio Vallerani, expert italien, a observé que la restauration des terres dégradées entreprise par le projet était très pénible et progressait très lentement en raison de la difficulté du travail manuel et du manque de main d’œuvre (faible densité de population). C’est pour cette raison que la plupart des terres dégradées aux sols lourds avaient été abandonnées par les agriculteurs. Pour obtenir un impact significatif dans la lutte contre la désertification, le Docteur Vallerani estimait nécessaire la récupération rapide de grandes surfaces de terres dégradées. Il a inventé deux charrues : la “Delfino” (Dauphin) et la “Treno” (Train) adaptées à différents types de sols et qui sont capables de restaurer de grandes surfaces de terres dégradées. Ces charrues construisent automatiquement des micro bassins versants pour la récolte de l’eau pluviale à la vitesse de 700 à 1500 “demi-lunes” par heure (chiffres qui doivent être comparés avec ceux obtenus manuellement sur sols comparables : 1 à 2 “demi-lunes” par jour et par travailleur).