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Aménagement et préparation du terrain en maraîchage. Pratiques paysannes au Niger
Cette note présente les explications du choix des planches de 10 m2 et fait un tour des pratiques paysannes que l’on rencontre au Niger. Ces pratiques peuvent s’expliquer, dans la majorité des cas, par les contraintes que rencontrent les producteurs et productrices et donc des choix raisonnés pour s’adapter. -
Lutter contre la mineuse de l’épi du mil sans pesticides, c’est possible !
Tous les producteurs du Niger redoutent le ravageur du mil qui est appelé en français la chenille mineuse de l’épi, en Haoussa murzouna et en Zarma guéri-guéri. Cette chenille s’attaque au mil quand les chandelles sont sorties et que les producteurs espèrent une bonne récolte. Elle
est capable de détruire une bonne partie de la récolte ou même de la totalité.
Les années où cette chenille s’attaque au mil, elle peut être présente dans tous les champs d’un terroir et il est impossible de la traiter en utilisant des pesticides. Mais il existe un autre moyen de lutter contre la mineuse de l’épi.
Nous allons partager avec vous l’expérience de l’élevage d’un de ses plus redoutables ennemis qui se nomme Habrobracon. -
La chenille légionnaire du maïs Spodoptera frugiperda
En 2016, une nouvelle chenille est arrivée en Afrique. Elle s’est répandue dans de très nombreux pays (Nigeria, Bénin, Togo, Afrique du Sud, etc.) où elle a fait des dégâts très importants sur le maïs. Cette chenille est appelée chenille du maïs et a pour nom scientifique Spodoptera frugiperda. Elle a été trouvée pour la première fois sur le maïs en novembre 2016 à Torodi et à Maradi. Depuis, elle se trouve dans toutes les régions du Niger. Encore plus grave, cette chenille a attaqué le mil en saison des pluies à Maradi (plusieurs milliers d’hectares) mais aussi à Torodi. Elle est donc un véritable danger potentiel pour les cultures céréalières et il faut la connaître pour pouvoir lutter contre elle. -
Tsutsar masara da ake cema da turanci : Spodoptera frugiperda
A shekara ta 2016, wata sabuwar tsutsa ta bayana a kasar africa,wanan tsutsar.ta.mamaye.kasashen.africa da dama kamar su nigeria,benin,togo,africa ta kudu da sauran su ; tsutsar masara.spodoptera frugiperda tayi banna sosai a cikin gonankan masara. Wannan tsutsar masara ana.ce mata spodoptera frugiperda a turance,an ganota ne a karon farko jikin masara a garin torrodi.da maradi shekara ta 2016 ;tun daga wanan lokaci sai ta bazu a dukan fadin kasa. Abun.al’ajabi wanan tsutsar bata tsaya ga masara kadai ba, a lokacin daminar bara a garin maradi da.torodi ta apkama gonankan hatsi inda tayi bana sosai ;wanan tsutsa dai babbar matsala ce ga hatsi.da dawa, ya kamata manoma su nemi saninta don su yaketa. -
Kolkoto noonizo kan si gane annasarakine ga spodoptera frugiperda
Annasara jiiri 2016 nga no noonize tagi fo bangay iri africa laabu bobo yan ra,laabey kan yan ra a go nga gati(nigeria,benin,togo afrique du sud,kala ama koy laabu gerey ra) nankanyan ana hasarawo bobo te kolkoto ga. I sintin ga diya Torodi nda Maradi gandara novembre hando 2016, sonhon nango bobo na go iri niijer laabo ra. Nankan haya ga hunburandi koyne noonizo din halada haynay nadi manan kayidiya wate, Maradi Torodi batama beeri yan ra yadin ga hasarawo bobo no aga te dumizey kan yan I ga fare bon ihima no ga fondo konno sanbu ga duga tangame nda. -
Comment lutter contre les nématodes parasites des cultures maraichères par la solarisation ?
Au sahel, les cultures subissent une pression parasitaire très importante, surtout celle exercée par les nématodes sur les cultures maraichères. Avec l’intensification de l’irrigation, ces ravageurs sont actuellement devenus un des problèmes phytosanitaires les plus préoccupants sur les cultures, à tel point que certains n’hésitent pas à les qualifier d’ennemis des maraichers ou de ravageurs sournois car leurs attaques passent le plus souvent inaperçues. -
Conseiller en maraîchage / des cas pratiques (3) Gérer les résidus de culture
Au Niger de nombreux maraîchers abusent des pesticides pour faire face aux multiples attaques des ravageurs. Cependant, tout le monde est unanime, il faut utiliser moins de pesticides pour la protection des cultures et faire recours à la « lutte intégrée ». Mais comment faire ? -
Les principaux arthropodes nuisibles des céréales, des légumineuses et du cotonnier au Sahel et leur contrôle
Cette note technique répertorie les principaux ennemis de cultures au Sahel et en propose une méthode de contrôle et de lutte en fonction de la phénologie de la culture. -
Résultats du conseil de gestion à l’exploitation agricole pour la culture de l’oignon / campagne 2015 -2016
L’oignon est une des principales cultures irriguées de la région de Maradi avec la tomate, la pastèque et le moringa. Il est produit sur la majorité des sites d’irrigation de la région. Les données du Ministère de l’Agriculture pour la campagne 2011-2012 annoncent 780 ha pour une production de 24.150 tonnes d’oignon, soit un rendement de 30 tonnes par ha. Cela mettrait la région de Maradi en 5ème position pour la production d’oignon, juste devant Diffa, Niamey et Agadez (surprenant dernier). Celles pour la campagne de 2012-2013 annoncent 954 ha pour une production de 26.700 tonnes soit un rendement de 28 tonnes par ha. Le classement est identique. -
Stratégies et mesures d’adaptation réussies en Afrique de l’Ouest
Déjà handicapés par une pression foncière croissante et une dégradation continue des terres, les producteurs ouest-africains font face à un défi supplémentaire : adapter leurs pratiques aux changements climatiques. En Afrique de l'Ouest, ces changements devraient se traduire par une augmentation du stress hydrique, l'extension des zones arides et, au bout du compte, une baisse des rendements agricoles (GIEC, 2013). Les rendements en céréales devraient baisser de 10 à 15% d’ici 2025, alors que 20% des populations sont déjà structurellement vulnérables et que les crises alimentaires sont régulières (CILSS, 2013). La situation est difficile, mais des techniques simples et efficaces peuvent être mises en oeuvre pour adapter les pratiques agricoles. -
Fiche technico-économique sésame
Le sésame est une culture en expansion dans la région de Diffa. Ces 5 dernières années, les superficies emblavées en sésame pendant la saison des pluies prennent de plus en plus d’ampleur particulièrement dans les Départements de Goudoumaria, Mainé Soroa et Diffa. Selon les Services Départementaux de l’Agriculture, la culture du sésame occupe environ 1 500 ha. Le sésame est produit en culture pure ou en association avec d’autres cultures comme l’arachide, le sorgho et le mil. Il est en grande partie commercialisé au Nigeria. Les femmes transforment des petites quantités en gâteaux vendus à 20 Nairas /unité soit environ 25 F.CFA pour la consommation locale. -
Suivi et évaluation de la mise en valeur des sites récupérés du programme PAM / FAO sur financement de la Coopération française (2014)
Dans le cadre des activités menées en partenariat par le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), une convention a été signée entre le RECA et la FAO pour le suivi et l’évaluation des actions de récupération de terres et de leur mise en valeur avec des demi-lunes agricoles. Le suivi porte sur un échantillon de sites repartis entre les régions de Maradi, Tahoua et Tillabéri. Le démarrage des activités du RECA a accusé un retard dans sa réalisation à cause des aspects administratifs. Le suivi qui devait démarrer en juillet a véritablement commencé en octobre 2014. Mais pour la région de Tillabéri le suivi a été fait en août et octobre 2014. -
Formation maraîchage : la pépinière Conseiller en maraîchage
Cette note a été rédigée par l’équipe technique de la Chambre Régionale d’Agriculture de Dosso avec l’appui du RECA. Cette note est produite à l’intention des conseillers et animateurs maraîchers des dispositifs d’appui conseil (OP, ONG, GSC, STD), notamment dans le cadre du programme de formation de jeunes agriculteurs et agricultrices. -
Fiche technique : préparation d’une solution aqueuse de neem contre les ravageurs des cultures maraîchères
Cette fiche a été réalisée à partir des documents de l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) et d’un support vidéo de l’Association des Professionnels de l’Irrigation Privée et des Activités Connexes (APIPAC, Burkina Faso). -
Gestion intégrée des principaux ravageurs et maladies des cultures maraîchères au Niger La protection du moringa
Il est Indispensable de savoir reconnaître les ravageurs et maladies et de BIEN connaître son ennemi pour le combattre. Tout n’est pas marqué dans les livres et chaque producteur et technicien doit être capable d’observer On ne peut pas lutter contre les ravageurs avec une seule mesure, les producteurs doivent comprendre l’ensemble des mesures à mettre en place. Les ravageurs et maladies n’étant pas bien connus, les producteurs et animateurs doivent apporter leur contribution pour mieux les maîtriser. -
Tomato noonizo kan se i gane “TUTA”
A te alwati kan iri Niger laabu alfarey i go gadi sanday tomato farmo do zaama noonize fono goono kan ga tomato fuunu fuunu. A to jiiri hinza kan noonize tagi fo banguay noonizo din ga kaina gumo;amma halla ga ka sohon alfarey mana fahame ase; hasarawo booba kan agate se, nga no nan alfari foyan na tomato farmo gaayi. -
Jan tauttau ko lalaba da turawa ke cema : acarien rouge
Yau zamu baku labarin wata karamar hallita aman ana iya ganinta ido da ido,wanan hallita ita ce jan tattau ko lalaba. Manoma sun san wanan tsutsar tunda tana saka gidan tane saman ganyen shipkokin gapta ko aubergine,tumati,tattasey,tashi da dankalin turawa. Wannan tsutsar na boyewa kalkashin ganyen shipkoki,manoma sun santa sosai domin a cikin lokaci kalilan take hallaka gona ga baki daya musaman ma in shipkokin dake cikin gonar sun danganta da wanda muka zana can sama. -
Tsutsar tumati : TUTA
Manoman kasar Nijar sun jima suna fama da wata tsutsa dake fu fude diyan tumati ; aman yau da hekaru uku (3), wata karamar tsutsa ta bullo,wanda har yanzu manoma basu gane ta ba,wanan sabuwar tsusta kankanuwa ce aman banar da takeyi nasa manoma asara diyawa wanda har ta kai gasa manoman kin noman na tumati ; wanan tsutsa ita ce ake cema TUTA. -
Dadara kira kan se ngane annasara ciine ga : acarien rouge
Hunkuna day iri ga salan aran se no nda anwarize kaynafo kan booro ga hini ga diya moga kan zi gane dadara kira. Alfarey ga bay zama a ga nga fuwo ciina dumizey koptey ga wana wana wana obergino tomato tattasey,tonko,nda pommpi terro. dabayan a ga lanba ga nga fuwo ciina dumizey koptey bandey ga alfarey ga bay zama aga hini ga dumizey me a me hasara wane wane dumizey kanyan iri ki za bene. -
Kananan kwari farfaru da ake cema mouche blanche a turance
Yau zamu muku hira kan wani mungun kwari dake banna cikin garake kuma manoma sun sanshi kwarai da gaske,wannan kwarin shine ake cema kananan kwari farfaru da ake cema mouche blanche a turance. In manoma sun san irin bannar da wannan kananan kwarin farfaru keyin saman tattasey da tomati da tonka,abincin su kenan, to har yanzu basu gano irin cutitikan da suke iya hadasama wanan shipkoki ba. -
Mouche blanche : Zarma : Hamniize kwaara kaù se i gane faransi ciine ga mouche blanche (Bemisia tabaci) boù tira sogonanta kaù i te araajiya ma ga
Hunkuna, iri ga salaù araù se nda jaw-kali goyey aùùwaara fo kaù ga hasaraw te hala manti mooso, kaù alfarey nda kurkey ga bay ga boori, nga ga ti « hamniize kwaara ». Ba da alfarey ga hasarawey kaù hamniize kwaara wo ga te bay, i si bay doorey kaù a ga hin ga kande ga daù tuurey ga. -
Suwo nooniizo kaù se i ga na fransi cine ra « teigne » tira sogonanta kaù i te araajiya ma ga
Su nooniizo kaù se i ga ne faransi ciine ga « teigne » : alfaga caw-caw kayniyaw fo no ga a hay (A si beeri ga ba soboro, Foto 1) Niger fi azulmata ra no a go, su aùùwaara i kulu ilaala no. Amma a si laala kala dungay waate annasaara handu hinzanta ga koy iguwanta. A ga hin ga su fari kulu alandaaba. -
Fiche technico-économique pour la culture de la tomate Région d’Agadez
La tomate est l’une des principales cultures maraichères pratiquées dans la région d’Agadez. Elle est produite toute l’année. Le cycle de production par campagne dure entre 100 et 120 jours. Les superficies exploitées par producteur varient entre 160 et 6.700 m²1. Le rendement moyen est près de 11 tonnes à l’hectare (variant entre 2 et 29 T/ha). Avec une superficie moyenne de 1.000 m², on obtient un produit de 210.000 F.CFA pour 47.400 F.CFA de charges opérationnelles, soit une marge brute de 162.600 F.CFA. -
La technique de la petite jachère - Une technologie essayée au Niger
Cette note a été rédigée par l’équipe technique du RECA à partir du rapport sur le projet de vulgarisation du système de petites jachères dans les champs et des résultats présentés lors de l’atelier de capitalisation tenu en mars 2013, activités menées par l’ONG japonaise Global Environmental Forum (GEF).
Pendant 3 ans, d'avril 2010 à mars 2013, l'ONG japonaise Global Environmental Forum (GEF), en partenariat avec l'Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA), est intervenue dans les régions de Dosso et Tillabéri pour vulgariser "le système de petite jachère dans les champs". L'ONG ONEN (Organisation nigérienne des éducateurs formateurs) a été le facilitateur de ce programme qui a également associé des agents des services agricoles.
Cette technique a été mise au point par l'équipe de l'Université de Kyoto (Japon) avec les résultats de recherches au Burkina Faso et au Niger. Son efficacité a été attestée dans le cadre du projet des études collectives de l'ICRISAT et de JIRCAS à Sadoré-Say (au Niger). -
Fiche technico-économique pour la culture de la pomme de terre - Région de Tillabéri
Les éléments techniques et économiques suivants découlent du conseil de gestion aux exploitations familiales (CGEF) réalisé par la Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Tillabéri au niveau de 19 producteurs de pomme de terre issus de deux bassins de production dans la commune d’Imanan. Selon les résultats du conseil de gestion, dans la commune d’Imanan, les superficies exploitées sont comprises entre 150 et 10.100 m2 avec une moyenne par exploitation agricole (EA) de 1700 m2. Avec des charges opérationnelles de 370.000 F.CFA/EA, on obtient une production de 4.528 kg/EA. Ce qui permet d’avoir un produit brut de 1.130.000 F.CFA/EA pour une marge brute 760.000 F.CFA/EA. Pour une superficie de 1000 m2, la production de pomme de terre est de 2.664 kg (26,64T/ha). Ce qui permet de générer des produits bruts de 666.000 FCFA pour 216.500 de charges opérationnelles, soit une marge brute de 449.500 FCFA et un ratio (Produits/ charges opérationnelles) de 3,08. Autrement dit, chaque franc investi dans la production de pomme de terre permet de générer trois (3) francs. -
Fiche technico-économique pour la culture de l’oignon en hivernage / Région d’Agadez
L’oignon est l’une des principales cultures maraichères pratiquées dans la région d’Agadez. Il est produit deux fois dans l’année. Toutefois, dans la région d’Agadez, la grande production est réalisée pendant la saison d’hivernage.
Il ressort des résultats issus du suivi des producteurs en conseil de gestion à l’exploitation familiale (CGEF) par la CRA dans les communes de Dabaga, Tabélot et Tchirozérine pendant les trois campagnes d’hivernage 2018, 2019 et 2020, que les superficies exploitées variant entre 500 m² et 21 000 m² par producteur avec une moyenne cultivée de 3 370 m2 par exploitation agricole (EA) pour une production moyenne de 140 sacs /EA. A l’issue de ces trois années de suivi CGEF, le rendement moyen est évalué à près de 21T/ha pour la région d’Agadez. Ainsi, pour une superficie de 2.500 m², on obtient une production de 113 sacs (5 200 kg, soit 5,2 tonnes). Cette production correspond à un produit de 1 380 000 F.CFA pour 576 800 F.CFA de charges opérationnelles, soit une marge brute de 779 000 F.CFA. -
Comparaison du commerce des fanes de niébé et arachide dans le marché de fourrage en zone urbaines et rurales au Niger
En Afrique de l'ouest 80% des petits exploitants agricoles vivent dans des systèmes de culture-élevage / agro-pastorales mixtes. Les agriculteurs peuvent obtenir un revenu supplémentaire important de la vente des fanes de niébé, et d'arachide et ils doivent porter attention au rendement des fanes et la résistance aux maladies . -
Habrobracon
La Formation des Chefs de District Agricole des départements de Filingué et de Illéla du 13 au 17 juin 2011 au Centre Régional AGRHYMET; en prélude à la campagne agricole 2013, la DGPV a démarré l’élevage du parasitoïde (Habrobracon hebetor) et de son hôte de substitution (Corcyracephalonica) au laboratoire; en 2015 et 2016, une démarche de lutte biologique de grande envergure a été initiée par des lâchers du parasitoïde Habrobracon dans les cinq régions du Niger; 2017, la Direction Générale de la Protection des Végétaux a commandé environ 3000 sacs auprès des unités privées. -
Alimentation des poissons à partir des produits locaux
L’activité piscicole se développe davantage dans plusieurs régions d’Afrique, car la rareté du poisson dans les milieux naturels se fait de plus en plus ressentir. Au Bénin, le développement de la pisciculture voit émerger de nouveaux pisciculteurs afin de répondre aux beso ins de la population en termes de disponibilité de protéines animales et notamment ceux des poissons. Ces nouveaux pisciculteurs sont cependant encore peu nombreux et concentrés dans le sud du pays. De plus, leurs activités piscicoles sont confrontées aux coûts élevés de l’alimentation, car elles sont basées sur l’utilisation exclusive de la provende importée. -
Intégration Maraichage Pisciculture (IMP)
L’accès à une alimentation diversifiée à tout moment, basée sur la disponibilité et l’accessibilité des denrées alimentaires pour les ménages, est un droit universel pour tous. Cette alimentation nécessite une combinaison de trois catégories d’aliments dans l’assiette : les aliments de fonctionnements (légumes, feuilles et fruits), de croissances (noix, graines, légumineuses et protéines animales) et de forces (céréales, racines, tubercules, huiles et graisses). Cependant, nombreuses sont encore les personnes pour qui cette combinaison d’aliment n’est pas aisé toute l’année, notamment en saison sèche ou les denrées alimentaires se font rares et le manque de moyens ne permet pas d’y avoir facilement accès. -
Des infrastructures piscicoles simples et peu couteuses : pour une Intégration Maraichage Pisciculture
L’alimentation, basée sur la disponibilité et l’accessibilité aux denrées alimentaires pour les ménages, nécessite une combinaison de différents types d’aliments. AMSANA a dans ce cadre accompagné le maraîchage de
saison sèche afin de faciliter la diversification de la nourriture en période soudure, en complétant les cultures
maraîchères par la production de poissons. -
Les maladies à virus des courges dans le bassin de production de Niamey / Tillabéri
Il existe de nombreuses maladies virales chez les Cucurbitacées (courges, courgettes, concombre, etc.). Les deux viroses potentielles pouvant attaquer les courges au Niger (et d’autres cucurbitacées dont la courgette) sont dues aux virus dits virus « mosaïques » : - le virus de la mosaïque du concombre (CMV ou Cucumber mosaic virus en anglais) et - le virus de la mosaïque jaune de la courgette (ZYMV ou Zucchini yellow mosaic virus en anglais). Ces viroses sont caractérisées par la présence d’une mosaïque ou alternance de couleur jaune et verte sur les feuilles (photos 1 et 2), mais aussi les fruits (photos 3), constituée de tâches vert clair, vert foncé, jaunes. -
Document du formateur : la protection de la tomate
La gestion intégrée des ravageurs et maladies est un système de lutte qui emploie toutes les techniques et méthodes appropriées pour maintenir la population des ravageurs à des niveaux limitant les dommages : utilisation de variétés résistantes/tolérantes, pratiques de culture appropriées et application rationnelle de pesticides (en mettant l’accent sur les pesticides biologiques). -
Vigilance contre une épidémie de la maladie des feuilles en cuillère de la tomate (TYLC) sur Datura stramonium dans la zone périurbaine de Niamey
La maladie des feuilles jaunes en cuillère de la tomate est causée par un virus connu sous le nom de TYLCV (Tomato Yellow Leaf Curl Virus). Elle est largement répandue au Niger sur les solanacées cultivées (tomate, poivron ou piment), les cucurbitacées (concombre) et les fabacées (haricot). -
Fiche technico-économique culture de la courge en hivernage
La courge est l’une des cultures pratiquées au niveau des sites situés autour de la vallée de Telwa. Il s’agit des sites des communes de Dabaga, Tchirozérine et Agadez. La variété la plus cultivée est une variété locale dénommée Bagobira Son cycle de production varie entre 120 et 150 jours. Il ressort des résultats issus du suivi des producteurs en Conseil de Gestion à l’Exploitation Familiale (CGEF) par la CRA d’Agadez que les superficies exploitées varient entre 700 m² et 6 500 m² par producteur, avec une moyenne cultivée de 2 720 m2 par exploitation agricole (EA). -
Fiche technico-économique pour la culture de la tomate : 2022
La tomate est l’une des principales cultures de la région de Maradi. Elle est produite en culture irriguée et en décrue le long des Goulbis Maradi et Kabba. Le cycle de production dure entre 110 et 130 jours après repiquage. -
Fiche technique : déparasitage des animaux domestiques en début et en fin de saison des pluies
Les animaux sont particulièrement exposés à des parasites toute l’année, mais le risque d’exposition est plus élevé pendant la saison des pluies. L’hivernage est un facteur favorisant l’éclosion des œufs des parasites et leur multiplication en abondance dans l’environnement. Par ailleurs, les animaux en broutant l’herbe ingèrent également les larves de parasites qui vont se retrouver dans leur tube digestif, ces dernières se développent et sont à l’origine de plusieurs maladies parasitaires. -
Fiche technique : maladie de la grippe aviaire
La maladie de la grippe aviaire, ou influenza aviaire, constitueune menace pour les éleveurs de volaille. Cette maladie est apparue au Niger en 2006. Depuis, elle réapparait plus ou moins régulièrement. Ainsi, en début 2022, une épizootie a sévi dans les régions de Niamey, Dosso et Tillabéri, et a causé la mort de 90 000 sujets de volaille. En décembre 2022, des foyers de la maladie ont été identifiés dans la Région de Tahoua et à Niamey et environ 10 000 volailles ont dû être abattues. -
Fiche technique : maladie de la variole aviaire
La variole aviaire est une maladie virale fréquente des oiseaux domestiques (poulets, dindons, pigeons). Elle est nommée Ziguawan en Zarma et Waké en Haussa. Il s’agit d’une maladie se propageant lentement qui est caractérisée par la formation de lésions cutanées sur les parties non couvertes de plumes tels que la tête, le cou, les pattes et les pieds (formes cutanées) et/ou de lésions de la partie supérieure de l’appareil respiratoire. Cette maladie est due à un virus du genre Avipoxvirus. -
Maladie de NEWCASTLE
Au Niger, l’aviculture est pratiquée par la majorité de la population rurale et notamment les femmes. Elle permet d’obtenir des revenus réguliers pour des milliers de ménages, revenus leur permettant de faire face à de nombreuses dépenses tant pour l’alimentation que pour la santé ou l’éducation. Mais l’élevage de volailles se heurte à une maladie terrible et régulière appelée maladie de Newcastle. La maladie est fréquente au Niger et entraine des mortalités importantes des volailles surtout en milieu rural. Elle est aussi appelée Koatou en Zarma et Dan killo en Haoussa. -
Fiche pratique Culture de la corète potagère Fakou Malohia
Cette fiche élaborée par la Chambre Régionale d’Agriculture de Niamey n’est pas simplement une fiche de « recettes » (comment il faut faire). Elle présente les pratiques des producteurs, des connaissances issues de la recherche et des observations de terrains. Elle est destinée aux conseillers agricoles pour leur servir de support afin de leur permettre de réfléchir avec les producteurs sur la conduite de leurs cultures et les améliorations possibles. Elle met également en avant les points à travailler par manque de références.