Dans le présent article, nous combinons des méthodes mixtes visant à identifier les facteurs remettant en question et permettant l’inclusion des jeunes adultes dans le monde du travail au Niger. Pour ce faire, nous avons opté pour une analyse de genre portant sur différents parcours dans un contexte de pauvreté et sur l’impact de la formation, de l’éducation et de la migration. Nous constatons une forte prévalence de l’autoentreprenariat informel dans les contextes ruraux et urbains des régions de Tahoua et de Zinder, caractérisées par une faible sécurité des revenus, des professions genrées et la dépendance aux ressources comme échappatoire à la pauvreté. Les frais de scolarité élevés sont un des obstacles à l’inclusion professionnelle. Ils réduisent considérablement les perspectives d’emploi, en particulier chez les plus démunis. Les individus scolarisés témoignent de l’absence d’offres stables ou de contrats de service public, et s’engagent plutôt dans la prestation de services informels.
A la suite de l’accord de coopération signé en 2006 entre le Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles (CORAF) et la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), des priorités de recherche agricole ont été identifiées et définies dans la zone UEMOA. Sur cette base, les deux institutions ont procédé à la signature d’une convention d’un montant de 1 500 000 000 de francs CFA pour la mise en œuvre d’un programme collaboratif qui cadre avec les objectifs de la Politique Agricole de l’Union (PAU) et avec ceux du deuxième Plan Opérationnel (2014-2018) du CORAF. Ce programme régional d’appui à la recherche agricole, est financé par la Commission de l’UEMOA eu égard au rôle stratégique du secteur agricole dans l’économie des Etats membres à travers l’alimentation des populations, la création d’emplois, la réduction de la pauvreté en milieu rural, la promotion d’une agriculture durable et l’atteinte des objectifs de la PAU.