Au Niger, la production agricole a chuté ces dernières décennies. Le pourcentage des terres dégradées augmente et l'insécurité alimentaire s'installe dans tout le pays. C'est pour contribuer à trouver des solutions durables et faciliter l'adoption que la présente étude se propose d'évaluer quelques techniques de récupération de terre. L'étude a été effectuée dans le département de Saye à l'Ouest de Niamey. Elle a concerné une expérimentation sur un terrain dégradé et a abordé l'évaluation du rendement à travers la biomasse, en appréciant les rendements du mil et du niébé selon les traitements, la mesure de ruissellement et la mesure de l'humidité du sol.
La mauvaise herbe Rhamphicarpa fistu/osa (Hochst.) Benth. est un hémiparasite facultatif dont la présence a été signalée au Burkina Faso depuis 1992. De récents rapports insistent sur l'importance des dégâts du Rhamphicarpafistu/osa sur le riz au Burkina Faso et dans plusieurs pays de l'Afrique de l'Ouest notamment au Benin où ces dégâts peuvent atteindre 40% à 100% (Ptlug, 2013). Dans l'optique de pouvoir bien suivre l'évolution de la distribution et les densités de populations de Rhamphicarpa fistu/osa depuis la dernière investigation, une prospection suivie d'enquête est faite dans des sites rizicoles de l'Ouest du Burkina Faso. Les sites retenus à cet effet sont ceux de Banfora, de Karfiguéla, de Banzon, de Niéna-Dionkélé et de la Vallée du Kou. L'étude exploratoire a révélé la présence de la mauvaise herbe dans le bas-fond de Banfora et dans les plaines de Karfiguéla et de Niéna Dionkélé. Les densités maximales sur 0,25 m2 sont de 27 pour le site de Niéna-Dionkélé, 16 pour celui de Karfiguéla et 5 pour celui de Banfora.