Cette activité s’inscrit dans le processus d’intégration de l’Analyse de l’Economie de Ménages (AEM) dans le système actuel de surveillance de la sécurité alimentaire et de la nutrition. Elle est financée par le projet régional HEA et exécutée par Save The Children International Niger et le Système d’Alerte Précoce et de Prévention de Catastrophes.
Il faut noter que le choix de la zone irriguée à dominance oignon pour abriter le présent profil s’est basé principalement sur : l’oignon serait de loin la culture qui procure des revenus importants à la population ; l’oignon est une culture de rente qui se vent au-delà des frontières nationales avec relativement une bonne valeur marchande ; en situation de crises (faible production ou chute des prix sur le marché) ; les producteurs d’oignon subissent de pertes énormes de leurs productions. Mais à l’heure actuelle, il est difficile d’estimer l’effet ou l’impact de ces chocs sur les revenus ou l’alimentation des ménages producteurs d’oignon, un grand intérêt pour le Dispositif National de Prévention et de Gestion des Catastrophes et Crises Alimentaires à disposer de plus d’information sur la sécurité alimentaire des populations de la basse vallée de la Tarka.
La présente étude a été commanditée par Save the Children en collaboration avec la cellule de coordination du système d’alerte précoce et des préventions des catastrophes et vise la réactualisation du profil de base réalisé en 2011 couvrant le département d’Ouallam dans la zone de moyens d’existence agropastorale NE04. En plus de couvre le département de Ouallam, cette étude couvre tous les départements situés dans la bande agropastorale de la région de Tillabéry que sont Abala, Ayerou, Banibangou, Bankilare. Filingue, Kollo et Tillabéry.
Les origines de la crise de 2005 sont plus complexes que celles des crises précédentes. Tout d’abord, elle n’a pas été précédée d’une grande sécheresse, malgré une pluviosité insuffisante dans certaines régions et quelques dégâts causés aux cultures par les criquets pèlerins. Bien que ces facteurs aient contribué à la crise, ils n’en expliquent pas la sévérité – la nourriture était malgré tout disponible sur la plupart des marchés dans l’ensemble du pays.