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Bilan des actions de transfert des technologies. Les magasins « RESEDA » pour la conservation de l'oignon.
Rapport provisoireUne consultation des structures impliquées dans la construction ou l’utilisation de magasins Réséda a fourni une liste de 280 à 290 magasins existants. Hors construction en 2013 et 2014, la majorité des magasins se situe dans la région de Tahoua (252).
Cependant, au cours des visites de terrain, ce nombre n’a pas été confirmé par les différents responsables locaux d’ANFO. Seul 46 magasins de type Réséda ont été identifiés. Même si certains magasins n’ont pas été identifiés au cours de l’enquête, ce nombre est très loin du nombre initial annoncé.
50% des anciens magasins Réséda visités (antérieurs à 2013) sont effondrés ou disparus et seulement 25% sont utilisés. Les résultats de ce premier travail donnent un bilan assez décevant. Attention, ces pages ne sont pas une « condamnation » du magasin Réséda, elles ont pour ambition de partager avec les acteurs concernés des observations, des interrogations et certaines analyses ou hypothèses pour améliorer les pratiques et les résultats. -
La conservation du niébé : goulot d’étranglement de la filière et innovation technologique
Cette note est tirée d’une communication intitulée « Innover pour développer les marchés : le cas de la conservation du niébé au Burkina Faso ». Les connaissances utilisées dans cette communication proviennent des travaux menés par le CIRAD1 avec la collaboration de l’INERA2 dans le cadre de son partenariat avec le Programme d’Appui au Développement de l’Agriculture du Burkina Faso (PADAB II / 2006‐2011) sur sept filières (niébé, poisson, bétail viande, volaille, karité, gomme arabique, bois énergie) dans trois régions du pays (Est, Centre Est, Sahel). Ce programme est soutenu par la Coopération danoise. -
Le triple ensachage pour la conservation du niébé - Un point de situation
Cette note a été rédigée dans le cadre du partenariat entre le RECA et le Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO-Niger), le RECA étant chargé de réaliser une évaluation des technologies éprouvées dans deux régions du Niger et d’identifier les préoccupations des producteurs et de leurs organisations. -
Alerte : L’aflatoxine un tueur silencieux au Niger
Les aflatoxines sont des substances toxiques produites par plusieurs espèces de champignons du genre Aspergillus qui infectent diverses cultures, comme le maïs, le sorgho et l’arachide. La consommation d’aflatoxines peut causer de graves maladies, tant chez les humains que chez les animaux.
Au Niger, des collectes d’échantillons de maïs, de sorgho et d’arachide (418 échantillons, toutes espèces confondues) montrent que l’aflatoxine est présente dans toutes ces cultures et dans toutes les régions avec des concentrations inquiétantes. Le constat est amer, l’aflatoxine est présente partout au Niger et sur plusieurs cultures. Elle constitue un véritable problème de santé publique.
Pour réduire la contamination par les aflatoxines, un produit de biocontrôle a été mis au point : Aflasafe. Il s’applique aux cultures après semis, environ 2 à 3 semaines avant la floraison. Lorsqu’il est correctement appliqué en association avec certaines bonnes pratiques agronomiques, les souches Aflasafe s’associent à la culture et empêchent l’installation des souches de champignons toxigènes offrant ainsi une protection permanente et de facto, la réduction de la teneur en aflatoxines.