Ce rapport a été élaboré dans le cadre du Programme Africain d’Adaptation (PAA) et vise à développer des scénarios de changements climatiques pour le Niger, faire l’évaluation approfondie des risques de changement climatiques et leurs impacts sur les secteurs clés de l’économie (agriculture, élevage, foresterie, pêche, énergie, ressources en eau, santé et zones humides), évaluer les modèles climatiques existants, sortir des projections de précipitations et températures dans un horizon spatiotemporel adéquat et en ressortir les incertitudes. L’étude avait également pour objectif de faire une évaluationdesbesoinseninformationsetdonnéesimportantespourvalideretadapterlessortiesdeces différents modèles climatiques au Niger
Au Bénin comme dans d’autres pays de la région Ouest-africaine, la production maraîchère est devenue depuis quelques années une activité en pleine expansion, en particulier dans les sites urbains et périurbains. En dépit de son importance vitale pour la production vivrière et de sa contribution non négligeable en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle, la filière maraîchère reste confrontée à de nombreux défis au nombre desquels figurent la non maîtrise des dégâts des nuisibles (insectes et ravageurs), la méconnaissance des techniques de gestion intégrée des ravageurs et les effets induits par la variabilité et les changements climatiques.
Dans le cadre du Programme de Renforcement de la Résilience et d’Adaptation aux Extrêmes Climatiques et Désastres (Building Resilience and Adaptation to Climate Extremes and Disasters -BRACED- Programme) de l’Agence de Coopération Britannique (DFID), CRS en tant que chef de file d’un consortium, avait soumis en novembre 2013 une note conceptuelle pour le projet SUR1M (Scaling Up Resilience for 1 Million people), un projet se proposant de couvrir 30 communes situées dans le bassin versant du fleuve Niger, en zone du Sahel. Treize de ces communes sont situées au Niger, dix au Burkina et 7 au Mali. La note ayant été approuvée en décembre 2013, CRS a lancé une enquête en mars 2014 pour recueillir les points de vue des bénéficiaires potentiels du projet et des leaders des communes ciblées.