Les systèmes pastoraux traditionnels transhumance et nomadisme demeurent et demeureront probablement longtemps encore les modèles les mieux adaptés pour la gestion équilibrée des ressources pastorales dans les conditions écologiques actuelles du Sahel en général et du Niger en particulier. L'étude sur les systèmes traditionnels d'élevage pose la problématique de la fragilité du milieu écologique face aux agressions d'ordre climatique sur lesquelles l'homme n'a plus d'emprise. Au fil des temps, les groupements pastoraux ont cependant développé des capacités d'adoption à ces contraintes; c'est ainsi que la mobilité des pasteurs et leur bétail a permis de réduire de façon significative la pression exercée sur les ressources naturelles et favoriser par-là leur meilleure exploitation.