Cette étude porte sur l’analyse de la dimension humaine dans l’explication du reverdissement observé dans le paysage de certaines zones fortement anthropisées du Sahel. A cet effet, la commune d’Aguié et celle d’Ibohamane ont été choisies en prenant en compte leur forte densité démographique. La méthodologie utilisée repose sur l’application d’une analyse corrélative couplée à des tests statistiques sur les valeurs de pluies annuelles, les densités démographiques et les valeurs de l’indice normalisé de végétation sur la série chronologique 1980-2018. Les résultats obtenus mettent en évidence deux séquences pluviométriques sèche et humide statistiquement significative.