Depuis plusieurs années, le suivi des producteurs maraîchers de Niamey, mais aussi des communes limitrophes de la région de Tillabéry indique que des producteurs achètent de plus en plus des plants maraîchers des différentes cultures « prêts à être repiqués » plutôt que de les produire eux-mêmes en pépinières. Cela semble une évolution « normale », rencontrée dans d’autres pays, qui correspond à une spécialisation de certains producteurs dans la production des plants. Cette pratique doit permettre aux producteurs d’acheter des plants de qualité, élevés dans des conditions optimales.
La Chambre Régionale d’Agriculture de Niamey en partenariat avec la Fédération des coopératives maraichères du Niger (FCMN Niya), a lancé une première enquête pour mieux cerner cette pratique qui se développe rapidement.
LE MARAICHAGE : « une activité sûre pour lutter contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire ». La Fédération des Coopératives Maraîchères du Niger (FCMN-Niya) a vu le jour, en août 1996 en tant qu’organisation paysanne faîtière. Elle regroupe mille trois (1003) coopératives et cent sept (107) unions de coopératives, qui sont reparties dans huit régions et 61 communes du pays. En termes de membership individuel, elle compte quarante-deux mille cinquante-cinq (42 055) chefs d’exploitation dont quatorze mille quatre cent dix (14 410) femmes soit 34,26%.