Une étude de 1990 au niveau global qui indiquait une baisse de la fertilité des sols en Afrique a déclenché des études de cas au niveau détaillé sur les flux d’éléments nutritifs. Ce rapport fait l’hypothèse qu’une approche de niveau intermédiaire peut offrir un point d’entrée valide pour les décideurs politiques et l’intervention du secteur privé. Le but est de permettre aux personnes intéressées de niveau intermédiaire de mieux articuler et cibler les mesures spécifiques augmentant la fertilité du sol à cette échelle.
L'initiative pour la fertilité des sols (IFS) dans les pays d'Afrique au sud du Sahara est un programme conjoint de plusieurs partenaires mené par la BM et la FAO. Le Niger y a adhéré en 1998 en associant la collecte des eaux de ruissellement et a entrepris une démarche participative qui a permis d'élaborer d'abord des plans d'action régionaux et des projet pilotes, puis le présent Plan d'action national.