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Pratique de stockage et conservation : conseils techniques pour perdre moins
La campagne de la saison sèche fraîche est la plus importante. Sa récolte coïncide avec l’abondance d’oignons sur le marché. Si les producteurs vendent à la récolte, ils trouvent généralement des prix bas. Pour avoir des sacs, ils doivent souvent aussi casser le prix. Dans ces conditions, il est rentable de stocker pour vendre les oignons après quelques mois. -
Stockage-crédit : la filière oignon s’apprête pour le warrantage
En stockant plus et mieux, les producteurs peuvent gagner des milliers de FCFA supplémentaires. Sur le plan national, la valeur ajoutée additionnelle se chiffre dans les milliards. Pour réussir des stratégies de stockage et de vente différée, il est important qu’elles soient couplées avec des instruments financiers appropriés qui sont à la hauteur des producteurs et leurs organisations. Le stockage crédit est un tel instrument. Il a le potentiel de rendre la culture d’oignon plus rentable, aussi bien pour les exploitations agricoles que pour l’économie nationale. -
Les défis de la pérennisation des banques d'aliments du bétail dans la perspective de la promotion d'économies pastorales viables au Sahel et en Afrique de l'Ouest
Les banques d’aliments du bétail peuvent contribuer à la régulation du marché, grâce à la qualité du système de gestion déléguée qui permet de garantir la reconstitution périodique des stocks, tout en offrant au gestionnaires la possibilité de maîtriser leurs marges bénéficiaires et d’éviter de compromettre l’accessibilité financière des produits. Le renforcement de ces stocks permettra d’exercer une réelle influence susceptible de peser sur le phénomène de la spéculation sur les prix de l’aliment du bétail. -
L'accès à l'alimentation du bétail, clé de la sécurisation des pasteurs et éleveurs : vers des producteurs d'approvisionnement des marchés institutionnels harmonisées, adaptées et reconnues
Cette note présente les enjeux d’un accès facilité à l’aliment du bétail pour les pasteurs et agropasteurs sahéliens, dans le cadre de la sécurisation et du renforcement de la résilience des systèmes de production mobile, de l’amélioration de la productivité, de la gestion des crises pastorales et de la prévention des crises alimentaires des ménages d’éleveurs. Sur la base d’une analyse des spécificités des marchés de l’aliment du bétail, elle résume les propositions de modalités et procédures d’approvisionnement recommandées pour la passation des marchés institutionnels en Afrique de l’Ouest, passés par les organisations de producteurs, les institutions publiques nationales, régionales et internationales, ainsi que les ONG. Ces modalités sont détaillées dans le projet de manuel de procédures élaboré par le Réseau Bilital Maroobé, dans le cadre du projet PROPILAB, sur financement de l’Agence Régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation. -
La décentralisation et la mobilisation des stocks d'aliments du bétail dans la zone du Niger oriental pour s'adapter aux exigences des systèmes d'élevage mobile
Située à l’Est du Niger, la région de Diffa se caractérise par la cohabitation de plusieurs communautés de pasteurs qui s’y sont implantées à une période relativement ancienne pour certains et plus récemment pour d’autres. L’histoire de cette zone est marquée par des vagues successives de migrations qui ont donné lieu à une composition sociale hétérogène comprenant cinq groupes ethniques principaux (Peul, Boudouma, Toubou Kanouri et Arabes) dont certains se répartissent en plusieurs sous-groupes. Les flux migratoires ont varié en intensité suivant le caractère pacifique ou violent des périodes concernées : exodes massifs de populations à la recherche de nouvelles aires d’implantation à certaines périodes et diffusion lente à d’autres moments, avec l’arrivée en ordre dispersée de petits groupes de migrants qui ont fini par se fixer en fonction des opportunités. -
Amélioration de la production fourragère de bétail grâce à une plus grande inclusion des femmes et des jeunes
Le Sahel est une région semi-aride du centre-nord de l’Afrique de l’ouest, s’étendant du Sénégal au Soudan. C’est une zone de transition entre le désert aride du Sahara au nord et les savanes humides au sud. Les communautés vivant dans cette région dépendent économiquement de l’agriculture et de la production animale. Elles sont de plus en plus touchées par des demandes concurrentes et les changements climatiques qui réduisent à la fois leur accès à la terre et aux ressources en eau. Les études sur les changements dans l’utilisation des terres dans la région ont montré une diminution d’au moins 15% des zones de pâturage dans les pays sahéliens au cours des 30 dernières années. Cela a de graves conséquences sur la production fourragère et animale. La production durable et efficace de biomasse, comme les fourrages et les aliments pour bétail aussi bien que les combustibles pour usage domestique, est cruciale pour les moyens de subsistance, la sécurité alimentaire, la santé et la résilience de l’environnement. Une étude menée en 2004 par l’Institut International de Recherche sur l’Elevage (ILRI) à Fakara, dans l’ouest du Niger, a révélé que des changements rapides se produisaient dans les zones de pâturage des prairies de savane, qui, en 1950, couvraient entre 44 et 70% de la superficie, mais ont complètement disparu due à l’expansion de l’agriculture. -
La gestion locales des rôneraies : des incertitudes à l'espoir
Le plus important peuplement de rôniers en Afrique de l’Ouest se trouve dans les départements de Gaya et Dosso (République du Niger) avec une superficie estimée à plus de trente mille hectares. C’est une importante richesse naturelle qui fait le bonheur et la fierté de toute une région de par le rôle prépondérant que jouent les rôneraies dans la vie socio-économique des populations locales. -
Hygiène du lait - producteurs laitiers / guide de bonnes et mauvaises pratiques
Cette note vise à présenter, à travers des images, les mauvaises pratiques à éviter (en rouge), ainsi que les bonnes pratiques d'hygiène à adopter (en bleu) dans le processus de production laitière. -
Concertations transfrontalières pour une transhumance apaisée : l'expérience réussie de la région de Dosso au Niger et du département d'Alibori au Bénin
La transhumance est un mouvement saisonnier et parfois annuel d’éleveurs avec leurs bétails à la recherche du pâturage (Encadré 1). Elle est caractéristique des systèmes pastoraux sahéliens dont la finalité est de sécuriser le bétail face à la variabilité des ressources pastorales (eau, pâturage). L’origine de la transhumance remonterait aux pratiques séculaires d’élevage mobile qui se sont avérées efficaces jusqu’à nos jours en combinant les 3 dimensions : spatiale, socioculturelle et économique. Dans la conception de l’éleveur pastoral, les frontières artificielles des États constituent de véritables obstacles à la liberté de mobilité acquise il y a fort longtemps. -
Note technique de capitalisation du projet MODHEM
Le projet MODHEM conduit par SNV – Organisation Néerlandaise de Développement, vise à améliorer la situation de sécurité alimentaire et les revenus des ménages agro-pastoraux et agricoles à travers un meilleur accès et une utilisation accrue de données géo-satellitaires. -
Foncier et aménagement des espaces pastoraux en Afrique subsaharienne
Dans les zones sahéliennes, l’élevage occupe la première place des productions agricoles, devant des cultures arables très exposées aux aléas. Par leur adaptabilité aux incertitudes, les sociétés pastorales apparaissent certes vulnérables, mais également résilientes. Souvent peu soutenues par les politiques publiques, les pasteurs ont su sans cesse moderniser leurs systèmes de mobilité, s’adaptant aux contraintes nouvelles rencontrées et intégrant de nombreuses innovations.