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Note sur les expériences d’irrigation solaire pour le maraichage dans les villages de Soumarana et Adraoua (commune de Safo)
Le solaire est perçu comme une technologie verte valorisant l’énergie renouvelable qu’est le soleil et permettant des économies sur les charges courantes d’achat de carburant ou d’électricité. Selon les données des maraichers suivis en conseil de gestion par la CRA de Maradi en 2018 à Soumarana, l’achat de carburant pour l’irrigation représente 45% des charges de production sur la carotte et 22% sur l’oignon. Cela justifie bien pourquoi, les investissements pouvant permettre une irrigation solaire pour le maraichage (panneaux solaires et pompes immergées) sont de plus en plus demandés par les producteurs de Maradi pouvant bénéficier d’un crédit agricole avec subvention. -
Rapport d’activités de la première campagne de collaboration INRAN/PIDM : hivernage 2003 (site de Yélou et Kizamou)
Les contraintes générales liées aux systèmes de productions agricoles au Niger sont multiples et variées. Parmi les plus importantes, on peut citer la précarité de la pluie et sa mauvaise répartition dans l’espace, la dégradation de la fertilité des sols, le dysfonctionnement ou même la quasi-inexistence des circuits d’approvisionnement en
intrants de productions et la quasi-inexistence des circuits fiables de commercialisation
des productions agricoles. En plus, cette situation se trouve être compliquée par la faible capacité des organisations paysannes à se prendre en charge par elles mêmes.
Dans ce contexte, la réalisation des systèmes irrigués et l’amélioration de leur gestion, constituent dès lors une réponse à ces multiples contraintes que vit le monde rural nigérien. En se fixant l’objectif de réaliser cinq aménagements, le Projet Irrigation dans le Dallol Maouri (PIDM) contribue à la réalisation de l’objectif d’intensification et de sécurisation des productions vivrières de manière à procurer aux exploitants une autosuffisance alimentaire et à contribuer au renforcement de leurs capacités. -
Rapport d’activités annuel 2017 - Programme d’appui à la petite irrigation (PAPI)
Le Programme d’Appui à la Petite Irrigation (PAPI), soutenu par la Coopération Suisse vise à développer le secteur horticole en donnant aux producteurs et productrices l’opportunité de vivre décemment de leurs activités. Le présent rapport présente donc les activités menées au cours de l’année 2017, par le RECA et les CRA. -
Alerte : L’aflatoxine un tueur silencieux au Niger
Les aflatoxines sont des substances toxiques produites par plusieurs espèces de champignons du genre Aspergillus qui infectent diverses cultures, comme le maïs, le sorgho et l’arachide. La consommation d’aflatoxines peut causer de graves maladies, tant chez les humains que chez les animaux.
Au Niger, des collectes d’échantillons de maïs, de sorgho et d’arachide (418 échantillons, toutes espèces confondues) montrent que l’aflatoxine est présente dans toutes ces cultures et dans toutes les régions avec des concentrations inquiétantes. Le constat est amer, l’aflatoxine est présente partout au Niger et sur plusieurs cultures. Elle constitue un véritable problème de santé publique.
Pour réduire la contamination par les aflatoxines, un produit de biocontrôle a été mis au point : Aflasafe. Il s’applique aux cultures après semis, environ 2 à 3 semaines avant la floraison. Lorsqu’il est correctement appliqué en association avec certaines bonnes pratiques agronomiques, les souches Aflasafe s’associent à la culture et empêchent l’installation des souches de champignons toxigènes offrant ainsi une protection permanente et de facto, la réduction de la teneur en aflatoxines. -
Note sur la production de blé au niveau du périmètre irrigué de Djirataoua et du site de Madarounfa
Au Niger, les bassins de production de blé sont : les vallées de la région d’Agadez, le périmètre de Konni (Tahoua) et le périmètre de Djirataoua (Maradi). La production de blé est faible ; elle est de 4807 tonnes par an (FAO, 2018). Le blé est surtout cultivé avec des faibles superficies variant de 0,1 à 0,5ha par exploitation (AcSSA-Afrique Verte, 2011). Au niveau de la région de Maradi, le périmètre irrigué de Djirataoua et le site Maraicher ‘’Alkamomi’’ de Madarounfa sont des ‘’anciens’’ bassins de production de blé.
Cette note présente des informations sur les itinéraires techniques de production de blé collectées sur le périmètre irrigué de Djirataoua et le site Maraicher ‘’Alkamomi’’ de Madarounfa suite aux entretiens avec 11 producteurs et les comptes d’exploitation de 5 producteurs -
Comment évaluer les performances globales de l'irrigation sur un aménagement hydro-agricole rizicole?
L'amélioration et la consolidation des aménagement hydro-agricole existants passent nécessairement par une évaluation de leurs performances. Il est donc nécessaire, pour se faire, de mettre à la disposition des techniciens de terrain des méthodologies avec des indicateurs simples pour procéder au diagnostic du fonctionnement des périmètre. -
Convention de mise en œuvre et de gestion des activités du pole régional CORAF de la recherche sur les systèmes irrigués entre la CORAF et l'INRAN / Niger
Le Pôle régional CORAF de recherche sur les systèmes irrigués soudano-sahéliens est une forme d'organisation communautaire répondant à un enjeu régional important du développement rural, avec une gestion en commun de moyens propres à chacun des partenaires pour constituer une capacité régionale de recherche performante, ce qu'aucun des partenaires, pris isolément, ne pourrait faire. -
Amélioration participative des céréales et légumineuses et conservation de l'agro-biodiversité au Niger
L'agriculture est apparue au néolithique, il y a près de dix mille ans (Hawkes, 1983). Sur près de 250.000 espèces végétales répertoriées dans le monde, dont environ 30.000 comestibles, seules quelques 7.000 sont utilisées pour l'alimentation humaine (FAO, 2001). Entre 150 et 230 seulement de ces espèces sont cultivées (Simmonds, 1988 ; FAO, 2001). Plus de 75% de la population mondiale (estimée à 6 milliards en 2006) doivent leur pitance à moins d'une dizaine de cultures (blé, riz, maïs, sorgho, mil, pomme de terre). Ces données illustrent gravement au besoin l'étroitesse de la base génétique sur laquelle repose le sort alimentaire de l'humanité. Conséquence d'une agriculture industrielle, imposée par le libéralisme économique international, basé exclusivement sur 1e profit et privilégiant l'uniformité à 1a diversité des cultures, cette situation pourrait à terme porter préjudice à la sécurité alimentaire mondiale. Si cette sélection outrancière se maintenait et dans l'hypothèse que l'importante diversité des ressources inutilisées est vouée à l'indifférence humaine, voire à la disparition dans un environnement écologique planétaire sérieusement perturbé, rien n'empêcherait de projeter à juste titre un avenir alimentaire peu rassurant pour le monde. -
Les méthodes de conservations et de lutte contre les ravageurs de stock du mil et du sorgho à Tahoua et Maradi, Niger
Au Niger, le sorgho et le mil représentent les deux (2) céréales les plus importantes en termes de superficie cultivées et de productions. Les effets combinés des contraintes biotiques et abiotiques entrainent des pertes post-récoltes. Une étude a été conduite pour évaluer les connaissances des producteurs sur les ravageurs et les méthodes de lutte lors de la conservation. -
Stockage des graines de céréales et légumineuses séchées à l’aide du sac hermétique PICS
Cette vidéo fait état de la conservation des céréales dans les sacs hermétique PICS.