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Capitalisation sur l'expérience du Code rural au Niger ensemble pédagogique pour l'animation de projection-débats
Cet ensemble pédagogique est constitué d’un film
documentaire et d’une série de fiches thématiques. Il contient :
- Un film documentaire , disponible en versions française, anglaise, wolof, dioula, fulfulde et haoussa.
- Une série de 5 vidéos bonus coutes traitant du contexte national d’élaboration du Code Rural, de la loi sur le pastoralisme, du cas particuliers de l’accès aux points d’eau, des différents types de conflits fonciers rencontrés en zone pastorale, et de trois exemples de résolution des conflits fonciers.
- Neuf fiches thématiques rédigées par Clara Jamar en français et en anglais.
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Le « Violet de Galmi » est-il menacé ?
Le plus célèbre des oignons ouest africains, le Violet de Galmi, a été ces derniers mois au coeur de nombreux débats. Retour sur la longue histoire de cette variété et éclairages sur les enjeux actuels. -
Mémento pour l'évaluation de l'agroécologie
L’agroécologie est, de manière croissante, évoquée au cœur des discussions internationales sur le devenir des systèmes agricoles et alimentaires dans le monde, en apparaissant comme une des réponses pertinentes aux grands défis globaux en matière de développement économique et social et d’environnement, largement reflété dans les Objectifs de Développement Durable (ODD) : amélioration des performances des systèmes agricoles et alimentaires, sécurité alimentaire et nutritionnelle, environnement, climat, emploi, migrations, résilience et adaptation des populations rurales vulnérables au changement climatique. Ce mémento constitue un premier document méthodologique, amené à être amélioré et ajusté à partir des enseignements tirés de la mise en œuvre des outils et méthodes proposés, dans le cadre de futurs travaux d’évaluation menés par le GTAE et ses partenaires. La lecture et l’assimilation préalables de l’introduction et de la première partie sont les premières étapes indispensables de l’utilisation du memento. Ensuite, en fonction du type de situation d’usage, des objectifs spécifiques de l’évaluation, l’utilisateur pourra utiliser le memento selon les indications données. De nombreux renvois entre parties et entre fiches permettent d’appliquer globalement la méthode d’évaluation proposée. -
Gestion agro écologique des cultures fruitières et maraîchères
Aujourd'hui, les systèmes horticoles doivent évoluer pour à la fois augmenter leur productivité et prévenir les risques pour la santé humaine et l’environnement. la maîtrise des bio-agresseurs sans recours aux pesticides de synthèses, constitue une voie privilégiée pour la mise au point des systèmes horticoles de demain. l'augmentation de la diversité des plantes cultivées et sub-spontanée dans les systèmes de culture, en favorisant notamment le développement des organismes axillaires ( prédateurs, pollinisateurs, parasitoïdes ... ), permet de contrôler plus durablement les populations de ravageurs. -
Créer une haie vive
Une haie est composée de buissons, arbustes, arbrisseaux ou arbres plantés serrés, dans un but de délimitation, de défense ou de protection. C’est une clôture vivante caractérisée par une faible largeur et une faible hauteur : on la taille pour limiter son développement. Il ne faut pas confondre la haie-vive avec le brise-vent, la bande boisée, ou le rideau-abri, plus larges et plus hauts et dont les arbres ne sont pas taillés. -
Atlas des évolutions des systèmes pastoraux au Sahel, Atlas of Trends in pastoral systems in Sahel
L’élevage pastoral sahélien joue un rôle prépondérant dans l’économie des pays de l’Afrique de l’Ouest. Avec une grande diversité d’espèces élevées, il contribue à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages ruraux et urbains. De par sa nature extensive, l’élevage pastoral est largement dépendant des conditions environnementales. A ce titre les interactions avec l’environnement sont intimes, nombreuses et ambivalentes. En effet, les systèmes d’élevage mobile apparaissent comme la principale activité agricole de valorisation durable d’une ressource naturelle fragile et éparse dans les zones sèches sahéliennes. Malgré ce rôle très important, les systèmes pastoraux se trouvent confrontés à de nombreux défis liés, et notamment, à la marginalisation des populations pastorales et à la compétition croissante avec les autres groupes d’utilisateurs e particulier les agriculteurs pour l’accès aux ressources naturelles (pâturages, points d’eau etc.). Le présent Atlas fait la synthèse des informations disponibles sur les transformations des systèmes pastoraux au Sahel, collectées dans le contexte du SIPSA ou par d’autres initiatives. Partant d’une analyse des besoins en information conduite dans le cadre du SIPSA, l’atlas analyse les grandes tendances de l’élevage pastoral et de son contexte. Au regard des impacts des conditions climatiques sur les économies au Sahel, il apparait indispensable de disposer d’analyse prospective sur les différents secteurs des économies des pays du Sahel. Tel est le mérite de cet atlas, un excellent outil qui permettra la prise de décision fondée sur des bases objectives et assurera l’amélioration certaine de la gouvernance du secteur de l’élevage pastoral sahélien. -
Supports de formation et d’animation sur la thématique de la production agricole
Un guide opérationnel destiné à tous les acteurs concernés par les questions de financement de l’agriculture et ayant pour objectif d’appuyer la construction d’une nouvelle alliance entre OPA et institutions financières. Il présente de manière détaillée les étapes d’une démarche visant à i) renforcer la capacité de OPA et des institutions financières à analyser les besoins et contraintes de financement de l’agriculture ii) consolider les capacités de ces acteurs à choisir et à proposer aux agriculteurs un accès efficace, équitable et viable aux services financiers iii) formaliser un cadre de réflexion et d’action pour construire des partenariats permettant un financement durable des agricultures familiales du Sud. -
Réduction des pertes post-récolte en Afrique: Basée sur l’expérience du CIRAD
Ce diaporama porte sur la réduction des pertes post-récolte en Afrique -
Comment l'utilisation des technologies de l'information transforment-elles les dispositifs de conseil ?
Une enquête auprès des 17 16 services au Burkina -FasoLe Groupement Inter-réseaux Développement Rural – IRAM – CERFRANCE – CIRAD a été mobilisé par l’Agence Française de Développement (AFD) pour engager une réflexion sur le conseil agricole. Ce processus s’inscrit dans le cadre de la formulation d’une stratégie qui guidera l’AFD dans le dialogue avec les pays partenaires et dans les réflexions internationales sur le conseil agricole. C’est dans ce contexte que le CIRAD a été mandaté pour la réalisation de la présente fiche de capitalisation. -
Mémento de l’agronome
Cet ouvrage présente une collection d'informations techniques utiles à l’agronome sur le terrain -
Le semis direct sur couverture végétale permanente (scv)
Ce guide a pour objectif de faire connaître les SCV à un public élargi
• Vulgariser et contribuer à la diffusion des résultats issus de la Recherche
& Développement sur l’agroécologie
• Donner aux lecteurs une base de connaissances et des références pour
de plus amples investigations
• Présenter des études de cas destinées à donner aux lecteurs des
exemples concrets de projets réussis de mise en place de SCV dans les
pays du Sud
• Sensibiliser les acteurs locaux et les décideurs à ce système de culture
• Alimenter les prospectives de diffusion des SCV
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Prospection de plantes de service
Synthèse bibliographique sur les plantes de service -
Comment lutter contre les pourritures du fruit et les coups de soleil sur cultures d'ananas
Fiche technique présentant une méthode écologique de lutte contre les pourritures du fruit et les coups de soleil sur cultures d'ananas : l'utilisation de filets protecteurs -
Guide de production intégrée de mangues a la Réunion
Ce guide est une synthèse pratique de connaissances sur le manguier, intégrant notamment celles acquises au cours des trois dernières années par le projet “Approche intégrée de la filière mangue à La Réunion”. -
Guide pratique de conception de systèmes de culture tropicaux économes en produits phytosanitaires
Ce guide montre comment concevoir des systèmes de culture
tropicaux innovants, économes en produits phytosanitaires -
La cécidomyie des fleurs du manguier à la Réunion
Ce présent document porte sur la cécidomyie des fleurs du manguier à la Réunion -
Les cochenilles à sécrétions cireuses sur manguier à la Réunion
Ce présent document porte sur les cochenilles à sécrétions cireuses sur manguier à la Réunion -
Bilan hydrique en verger de manguier à la Réunion
Ce présent document porte sur le bilan hydrique en verger de manguier à la Réunion -
Phyto’aide
PHYTO’AIDE est un outil d’aide à la décision évaluant les risques de transfert des pesticides vers l’environnement. Il permet à l’agriculteur d’identifier les pratiques culturales à risque en fonc-tion du pesticide utilisé et de ses conditions d’utilisation. Il va ainsi lui permettre de prendre des décisions techniques afin de limiter les risques de pollution. -
Etudes de cas de la dynamique du maraîchage péri-urbain en Afrique subsaharienne.
Cette étude présente plusieurs études de cas sur le développement de maraîchage péri-urbain. -
Guide de l'élevage d'ovins méditerranéens et tropicaux
Cet ouvrage traite de l'anatomie, de la physiologie, des techniques d'élevage, des productions et des principales maladies des troupeaux d'ovins tropicaux, principalement en Afrique (sauf l'Afrique du Sud) -
L'élevage au Niger.
L'élevage au Niger est pratiqué sur 650 000 km2 environ , soit plus de la moitié de la superficie totale du pays. Il constitue avec l'agriculture, l'activité économique de base, car il représente le revenu essentiel et souvent unique de couches importantes de la population et un élément primordial du commerce extérieur. Le cheptel croît lentement et régulièrement, sauf sécheresses exceptionnelles. -
Production de matière organique au Sud Mali : Techniques paysannes et vulgarisation
Etude permettant le recueil des techniques de production de compost, ainsi que les outils de vulgarisation utilisés par les services d'encadrement dans le sud du Mali. -
Viabilité des grands périmètres irrigués au Niger. Une analyse en termes de construction des règles et de gouvernance « hybride »
Le désengagement de l’Etat dans de nombreux pays d’Afrique sub-saharienne au cours de la décennie 1980 a engendré une réorganisation des relations entre des acteurs concernés par la gestion des périmètres irrigués. Dans ce nouveau contexte, une partie significative des fonctions a été transférée aux organisations paysannes et aux associations d’usagers. Il en découle de nouvelles modalités institutionnelles de gestion de l’eau et de nouvelles formes de gouvernance de l’eau au niveau local. L’objet de cette communication vise à analyser, au travers du cas du Niger, la pérennité de tels arrangements et les dynamiques de construction de nouvelles règles de gestion de l’eau au sein des périmètres irrigués dans le contexte de désengagement de l’Etat. Pour approcher l’originalité, la pérennité et le degré d’efficacité de ces arrangements, l’analyse met l’accent sur la manière dont s’articule le local/global. Cette communication développe notamment l’idée d’une co-construction de « règles hybrides » dont rend compte une analyse en termes de « gouvernance hybride ». -
Les mouches des fruits du genre ceratitis (diptera:tephritidae) en Afrique de l'ouest
De façon générale, les cératites sont petites, ont des taches ou bandes sur les ailes et un scutellum bombé tacheté de jaune et noir. -
La nouvelle espèce invasive de mouche des fruits : bactrocera invadens drew tsuruta et white
Espèce de grande taille (-1 cm),présentant deux lignes thoraciques et un abdomen de couleur orangée avec un T central. -
Piégeage de détection des mouches des fruits
Les mouches des fruits sont des ravageurs du manguier de très grande importance économique à cause de leur statut d'insecte de quarantaine et del'importance des pertes enregistrées en afrique de l'ouest. -
Utilisation du"success appat" (GF-120 Fruits fly bait) contre les mouches des fruits
La filière mangue ouest-africaine est confrontée à la problématique mouches des fruits depuis nombreuses décennies. -
Utilisation des fourmis tisserandes(hymenoptera formicidae)dans la lutte contre les mouches des fruits(dipera tephritidae)
Les filières fruitières ouest africaines sont confrontées à la problématique mouches des fruits -
Principales méthodes de lutte intégrée contre les mouches des fruits en afrique de l'ouest
Depuis des décennies la filière mangue ouest africaine est confrontée à la problématique mouches des fruits -
Evaluation des dégats causés par les mouches des fruits sur le manguier et calcul du seuil économique de nuisibilité au Bénin.
En 2005 et 2006 au bénin,les pertes de production du manguier dues aux attaques des mouches des fruits -
Gamme de plantes-hôtes cultivées et sauvages pour les principales espèces de mouches des fruits au Bénin
En 2005et 2006 au bénin,les pertes de production du manguier dues aux atetaques des principales espèces de tephritidae ont dépassé 50% en milieu de campagne. -
Principaux cultivars du manguier(Mangifera indica)au Bénin et leur importance socio-économique.
Le manguier était déjà présent en afrique de l'état dès le XIV eme siécle mais ce n'est qu'au début du XIX eme siécle... -
La lutte contre les mouches des fruits à travers l'hygiène phytosanitaire du verger: lutte prophylactique
Les mouches des fruits sont des ravageurs de grande importance économique à cause de leur statut d'insecte de quarantaine et des pertes enregistrées en afrique de l'ouest au niveau de diverses filières de fruitières d'intérèt commercial. -
Fiches Maladies Animales Prioritaires – Mallette Pédagogique Santé Animale PRAPS
Les Fiches Maladies Animales Prioritaires de reconnaissance de 27 maladies et syndromes contenues dans le M.U.P.S.A sont également proposées en édition indépendante. Chacune d’entre elles propose un résumé clair, pratique et illustré pour optimiser la reconnaissance des signes cliniques des maladies animales prioritaires du Sahel et les conduites à tenir face à celles-ci par le personnel de santé animale.
Ces fiches ont été conçues et développées par plusieurs vétérinaires et scientifiques du Cirad - UMR ASTRE et des praticiens de terrain, dans le cadre du Projet PRAPS, projet mis en œuvre par l’OIE dans 6 pays Sahéliens. -
La gestion durable des parcours dans le Sahel : Stratégies, Pratiques, Gouvernance et Promotion / Note de cadrage
La 1ère édition des Entretiens Techniques du PRAPS (ETP) portera sur « La Gestion durable des parcours dans le Sahel : stratégies, pratiques, gouvernance et promotion ». En Afrique de l’Ouest sahélienne, l’élevage et les éleveurs, acteurs majeurs dans la valorisation des espaces et des ressources naturelles se confrontent aux multiples changements en cours.
Plus que les changements climatiques dont l’orientation en ce qui concerne la pluviosité de la mousson ouest Africaine n’est pas bien définie jusqu’ici (IPCC 2013, Vischel et al. 2015), c’est l’évolution de l’occupation des sols et du foncier qui questionnent l’avenir de l’élevage pastoral dans la région. Une poursuite de l’expansion de terres de culture, et une privatisation du foncier agricole pourrait rapidement entraver totalement la mobilité pastorale indispensable à la sélection fourragère qui est à la base de l’élevage pastoral.
En se structurant autour des points de vue : gérer, partager, orienter, qui rythmeront l’atelier la note synthétise l’état des acquis et les principaux questionnements et controverses pour le futur qui pourront alimenter les débats de l’atelier. -
Guide de bonnes pratiques de production des fruits et légumes
L’agriculture burundaise est la pierre angulaire de l’économie nationale et familiale. Ce secteur reste cependant dominé par une agriculture de subsistance affaiblie par les crises répétitives qui secouent le pays. La production agricole, majoritairement assurée par de petits exploitants dont les ressources sont limitées, ne parvient pas à couvrir les besoins de la population Burundaise. Le Burundi a une croissance démographique de 2.4% et les estimations montrent que le pays comptera 11.678.940 habitants en 2025. La nécessité d’augmenter les productions agricoles pour nourrir une population croissante est complexifiée par la diminution des terres cultivables du fait de la déprise agricole liée à la pression démographique. -
Quel bilan pour la politique agricole ouest-africaine, dix ans après son adoption ?
En janvier 2005, les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) adoptaient une politique agricole régionale : l’Ecowap. Dix ans plus tard, où en est-on de cette politique ambitieuse qui visait à la fois l’amélioration de la sécurité alimentaire, le développement économique et social et la réduction de la pauvreté et des inégalités entre les territoires de la région ? Quels programmes et quels dispositifs ont été mis en œuvre ? Ont-ils permis de se rapprocher des objectifs fixés ? Cette note de synthèse aborde ces questions. Elle a été réalisée à la suite du processus de bilan des dix premières années de l’Ecowap, conduit en 2015 par la Cedeao. La première partie de cette note rappelle l’ambition et les objectifs initiaux de l’Ecowap. La seconde vise à dresser un état des lieux de la mise en œuvre de cette politique. La troisième partie fait ressortir quelques éléments de bilan et de débats. -
Etat des filières laitières dans les 15 pays de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad - Annexe 9 : Fiche Niger
Ce rapport Niger constitue l’un des treize documents nationaux servant de base au rapport de synthèse sur les « Etude relative à la formulation d’un programme régional de promotion des chaînes de valeur lait local au sein de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad » (Corniaux et al, 2018). Il a été réalisé pour le compte du Hub Rural dans le cadre de l’Offensive Lait portée par la CEDEAO.
Cette étude s’articule autour de deux principales activités : le diagnostic des filières laitières dans la zone CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad et la programmation des actions et des investissements.
Ce présent travail s’intègre dans la première activité. L’objectif est d’actualiser les données et les informations relatives : aux statistiques sur l’élevage et sur les filières laitières (production, importations, consommation) ; aux projets et aux investissements en cours ; aux politiques publiques à l’œuvre. Ce document est élaboré sur la base du rapport de G. Vias (2013). -
Plan d'aménagement de la doumeraie du Goulbi N'Kaba (Mayahi)
La vallée du Goulbi N'kaba traverse le département de Mayahi (Région de Maradi) sur une distance de 70 km et couvre une superficie d'environ 31.500 hectares.
Les effets conjugués des sécheresses et d'une pression anthropique croissante ont modifié un peu plus de deux décennies la structure et la composition de cette palmeraie à Hyphaene thebaica (palmier doum) autrefois très dense. Les doums adultes ont fortement régressé pour laisser la place à des taches de rejets au niveau des souches exploitées. La reconstitution du peuplement n'a pu se faire ni par voie végétative, ni par voie générative à cause des pratiques liées à l'exploitation intensive des feuilles pour l'artisanat et à la récolte des fruits. Le peuplement ligneux accompagnant le doum a subi aussi de fortes pressions pour satisfaire aux besoins en bois de feu et de service des populations riveraines. Il est aujourd'hui principalement constitué de tiges d'avenir.
Après une phase d'études relatives aux filières des produits du doum et du bois, au foncier et à l'inventaire des ressources forestières et pastorales, des consultations locales ont été engagées pour mettre en place un plan d'aménagement intégré, basé sur la régénération d'un peuplement adulte de doums et d'essences ligneuses accompagnatrices. -
Actes de l’Atelier de capitalisation et diffusion des résultats de la recherche vétérinaire et zootechnique au Niger
Les structures de recherches nationales et internationales (INRAN, CRS-EL, CMB, le LABOCEL, AGRHYMET, IEMVT, ILRI etc.) et les facultés d’Agronomie des Universités publiques ont généré de nombreuses technologies et innovations dans les domaines de l’amélioration génétique, la santé animale, les productions animales, productions fourragères, l’alimentation et toutes les autres questions autour de l’étude et la valorisation des filières et de transfert de technologies.
La capitalisation de ces résultats permettra leur meilleure vulgarisation et diffusion au profit des producteurs pour améliorer la production et la productivité.
C’est dans ce cadre que le CNRA en collaboration avec le PRADEL ont organisé un atelier de capitalisation des résultats de la recherche vétérinaire et zootechnique. Cet atelier fait suite à un avis d’appel à proposition qui a permis de retenir 16 communications dans les domaines cités ci-dessus. -
Conseil à l’exploitation familiale - Expériences en Afrique de l’Ouest et du Centre
Le conseil à l’exploitation constitue l’un des services à l’agriculture, au même titre que l’approvisionnement en intrants, le crédit, l’appui à la commercialisation, la recherche, la formation des paysans. Il renforce les capacités des producteurs à maîtriser le fonctionnement de leur exploitation et à améliorer leurs pratiques. En ce sens, le conseil à l’exploitation familiale va au-delà de la logique de vulgarisation classique (transfert et adoption de techniques) : il aide les producteurs à mieux définir leurs besoins, à préciser leurs objectifs tant au niveau de leur exploitation que de leur famille, à prendre de meilleures décisions et à maîtriser les processus de gestion concernant l’ensemble de leurs activités génératrices de revenus, en prenant en compte les aspects techniques, économiques, sociaux et environnementaux.
Loin de présenter une méthode applicable en toutes circonstances, ce guide propose des principes pour construire une méthode et des outils adaptés aux conditions de chaque situation, en étroite collaboration avec des paysans motivés et leurs organisations, pour renforcer des compétences utiles au conseil, pour négocier et mettre en place des dispositifs d’appui-conseil. Ces principes sont issus d’une réflexion collective sur diverses expériences de conseil en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Cet ouvrage, illustré par de nombreux exemples, s’adresse en priorité à des techniciens et des responsables paysans qui souhaiteraient approfondir ces principes méthodologiques, maîtriser des outils et construire des dispositifs d’appui-conseil. -
Bauhinia rufescens
Espèce recommandée pour la création de haies-vives défensives, fourragères ou ornementales. Il y a environ 9.000 graines par kg. Elles se conservent bien à température ambiante. Les graines sont prétraitées par ébouillantage puis trempage de 18 à 24 heures dans l’eau ou par acide sulfurique concentré pendant 30 à 60 minutes. Les graines prétraitées sont semées directement en pot. -
Après la famine au Niger...quelles actions de lutte et de recherche contre l'insécurité alimentaire au Sahel?
L’année 2005 a été marquée par les terribles images de la famine au Niger, qui faisaient écho à celles reçues en 1974 sur la famine dans le Sahel. En 2005 aussi, les médias ont rapporté les tentatives dramatiques de migrants fuyant le Sahel pour des raisons le plus souvent économiques et liées à la pauvreté. En 2004 déjà, des images nous montraient d’impressionnantes invasions de criquets pèlerins dévastant les cultures des paysans sahéliens, envahissant les routes et bloquant les aéroports. -
Gestion des forêts naturelles et approvisionnement durable en bois-énergie des villes du Sahel
Depuis une trentaine d’années, l’accroissement démographique des villes de Bamako au Mali, de Ouagadougou au Burkina Faso, et de Niamey au Niger accompagnée de la dégradation concomitante des formations forestières périurbaines dans un contexte de pauvreté des populations rurales mais aussi urbaines, impose les conditions d’une meilleure organisation de leur approvisionnement en bois énergie. La production de bois-énergie pour l’approvisionnement des centres urbains et ruraux et les défrichements agricoles font partie des principaux facteurs de dégradation des forêts qui entrainent la réduction de la capacité de stockage du carbone des formations forestières et donc d’absorption des gaz à effet de serre. Le bois énergie est en effet le principal combustible utilisé par plus de 90% des ménages comme essentielle source d’énergie. Les projections montrent que l’usage du bois-énergie continuera d’être dominant, mais devrait être concurrencé en milieu urbain par celui du gaz de pétrole liquéfié (GPL) et des autres combustibles dits « modernes ». Le bois de feu restera le combustible le plus utilisé en milieu rural pendant encore de nombreuses années, avec une forte progression de l’usage du charbon de bois. -
Schéma d'aménagement forestier de la commune rurale de Torodi
Le Schéma d’Aménagement Forestier Communal a été élaboré par la Commune de Torodi avec l’appui financier du Projet GESFORCOM, sur financement de l’Union Européenne et avec la participation technique du CIRAD (Responsable de la mise en œuvre du projet), de l’ONG ABC Ecologie,de l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) et des Services Forestiers (DDE de Say et Poste Forestier de Torodi). -
Pour une alliance renouvelée entre industriels et éleveurs laitiers en Afrique de l'Ouest
Le marché laitier ouest-africain est en forte croissance et est particulièrement attractif pour les investisseurs industriels. Tous les grands groupes laitiers européens y sont désormais présents. L’arrêt des quotas laitier en Europe en 2015, la stagnation de la consommation intra-communautaire et l'embargo sur le marché russe ont largement contribué à cet engouement récent pour ce marché. Certes, des entreprises comme Nestlé y ont investi depuis les années 1960 au Nigeria, au Ghana ou au Sénégal. Le commerce de la poudre de lait entre l'Afrique et l'Europe avait pris de l''ampleur dès les années 1970. -
Programme national des énergies domestiques du Niger
Le Programme National des Énergies Domestiques du Niger s’inscrit dans le cadre régional et international des politiques pour l’accès aux énergies de cuisson propres soutenues par Global Alliance for Clean Cookstove, le Livre Blanc Régional de l’Accès de la CEDEA/UEMOA et les politiques régionales de la CEDEAO pour les Energies renouvelables et l’Efficacité Énergétique. Cette étude est financée par la Banque Mondiale. -
Schéma d'aménagement forestier de la commune rurale de Torodi
Le schéma est un outil de planification qui vise à gérer et utiliser durablement les ressources forestières de la commune rurale de Torodi. Il s’agit en particulier : D’enrayer l’exploitation minière de ces ressources en ajustant les quantités exploitées aux possibilités forestières et en y favorisant une gestion concertée; de faire en sorte que l’exploitation des produits forestiers devienne un facteur de développement rural et de lutte contre la pauvreté ,de promouvoir une bonne gouvernance des ressources forestières, décentralisée vers les communautés locales. Les enjeux sont d’importance et concernent : Près de 335 000 hectares de formations forestières, soumises à une forte pression de défriche;plus 8 millions de stères de bois sur pied, menacés par la surexploitation agricole, forestière et pastorale, une production annuelle exploitable de 435 000 stères, un chiffre d’affaires de près de 500 millions de FCFA (HT) pour le bois énergie,plus de 50 millions de taxes forestières perçues en 2007;62 marchés ruraux de bois; Et plusieurs milliers d’acteurs concernés : bûcherons, transporteurs, commerçants, cueilleurs de gomme et d’autres produits forestiers non ligneux (PFNL). -
Plantes pesticides et protection des cultures maraichères en Afrique de l’Ouest (synthèse bibliographique)
Les cultures maraichères occupent une place importante pour l’alimentation humaine et contribuent significativement aux revenus des familles en Afrique de l’Ouest, mais leur production est confrontée à une pression des bioagresseurs qui limite leur productivité. -
Principaux insectes ravageurs du riz en Afrique et méthodes de lutte non chimiques
En Afrique, les ravageurs de culture posent assez de problèmes pour la production agricole. C'est dans ce cadre que cette étude a été réalisée pour apporter des méthodes de lutte biologique aux insectes qui s'attaquent aux cultures de riz dans certains pays de l'Afrique. -
État des lieux de la prise en compte des transitions agroécologiques dans la fourniture des services de conseil Agricole au Niger (Synthèse)
L’agroécologie, sous forme de pratiques ou de systèmes, est belle et bien présente au Niger bien qu’elle soit trop peu soutenue par les politiques Agricoles qui préfèrent parler « d’agriculture durable » et « d’agriculture intelligente face au climat ». En particulier le Niger dispose d’une longue expérience en matière de gestion durable des terres, de pastoralisme et de sécurisation des systèmes pastoraux. Il existe également d’autres expériences d’agroécologie plus ponctuelles conduites par les femmes de CERNAFA (Djoga), par quelques OPA/OPEL, par des ONG, par des entrepreneurs sociaux, etc. Pourtant des transitions agroécologiques sont nécessaires au Niger, mais complexes à mettre en œuvre. Certaines sont même nécessaires de façon urgente pour sortir des impasses techniques dans lesquelles les systèmes intensifs en intrants sont enfermés ou pour résoudre
les crises agraires des systèmes pluviaux et pastoraux. -
État des lieux de la prise en compte des transitions agroécologiques dans la fourniture des services de conseil agricole (Rapport)
Différents travaux/études ont déjà été conduits au Niger sur des questions d’agroécologie (la plus récente étant une étude FAO de 2019). Différents travaux et études ont également été conduits sur le Conseil Agricole au Niger, en particulier dans le cadre de l’I3N et de la relance du Conseil Agricole depuis 2016 (et même avant dans le cadre de la SDR). En revanche cette étude sur la prise en compte des transitions agroécologiques dans la fourniture des services de conseil agricole est une première. Elle a été réalisée dans le cadre du projet ACOTAF simultanément dans cinq pays : le Niger, le Bénin, Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée. S’agissant d’une première elle est forcément non-exhaustive, mais apporte des éclairages sur les questions suivantes : Où en est l’agroécologie aujourd’hui au Niger ? Quels sont les besoins de transitions agroécologiques selon les filières et territoires ? Où en est le Conseil Agricole aujourd’hui au Niger ?
Comment accompagne-t-il ces transitions agroécologiques ? Par ailleurs l’étude avait aussi une vocation méthodologique de développer des outils d’analyses. -
L’impact de la crise du Covid-19 sur les communautés pastorales
Une vulnérabilité aggravée dans un contexte de crises multiples
Dans le souci d’endiguer la pandémie, les gouvernements de la plupart des pays de la région ont adopté des plans de riposte. Bien qu’étant justifiées par des impératifs sanitaires, les mesures publiques de confinement total ou partiel, ainsi que les décisions de restriction des déplacements et de fermetures des marchés ont entraîné des impacts socio-économiques importants qui ont affecté les conditions de vies des communautés pastorales et agropastorales, ainsi que les activités d’élevage. -
Développement durable de l'agriculture urbaine en Afrique francophone : enjeux, concepts et méthodes
L'ouvrage a pour objectif de familiariser le lecteur avec les approches et les outils appliqués aux problèmes posés par le développement de l'agriculture urbaine. Il s'inscrit dans une démarche de recherche-développement : améliorer la rigueur scientifique des diagnostics (recherche) et privilégier les interventions concrètes visant à maintenir ou à transformer les systèmes pour répondre à la demande des acteurs concernés à court, moyen et long terme (développement durable). Il est issu des travaux d'un atelier, qui a été l'occasion à la fois de présentations à caractère didactique et de discussions sur les projets de recherche développement des participants. -
Évolution des relations entre l’agriculture et l’élevage dans les savanes d’Afrique de l’Ouest et du Centre
Les deux zones d’études ont comme point commun la présence maintenant ancienne d’une culture de vente, pivot de l’économie agricole : l’arachide au Sénégal et le coton au Nord-Cameroun. Les structures d’appui à ces deux filières d’exportation ont fortement orienté les choix des agriculteurs et modifié le fonctionnement de leur exploitation en permettant une adoption massive de la traction animale, première étape de l’intégration de l’élevage dans les exploitations agricoles. Dans les exploitations les plus aisées, l’investissement dans l’élevage des surplus monétaires issus principalement de la culture de vente constitue un autre point commun aux deux régions. Enfin, comme dans la plupart des zones rurales d’Afrique subsaharienne, le facteur principal d’évolution de l’agriculture durant la deuxième moitié du vingtième siècle a été l’accroissement démographique entraînant une compétition pour l’accès aux ressources en terres cultivables et de parcours entre agriculteurs, d’une part, et entre agriculteurs et éleveurs, d’autre part. Actuellement, la densité de population rurale dépasse 60 habitants/km2 dans plus des deux tiers du bassin arachidier et dans plus de la moitié de la zone cotonnière au Cameroun. -
Jujubier
Le jujubier est plastique et rustique. Il aime les sols sableux à limoneux, bien drainés, de pH neutre ou légèrement alcalin. Il supporte une faible fertilité du sol et une grande variété de climats mais on le trouve principalement dans des zones avec une longue saison sèche. -
Les champs-écoles pour renforcer les capacités des agriculteurs et réussir la transition agroécologique
La transition agroécologique requiert de transformer la manière d’accompagner les agriculteurs dans leurs changements de pratiques. Les champs-écoles sont des dispositifs participatifs pertinents pour cela, car ils accroissent les capacités des agriculteurs à expérimenter, à produire des connaissances et à construire eux-mêmes des innovations. Il est toutefois nécessaire de veiller à la qualité de mise en œuvre de ces dispositifs, ce qui a des implications pour les acteurs de la recherche et du développement. Une étude menée en Afrique subsaharienne montre qu’à l’issue de champs-écoles, les agriculteurs initient d’autant plus de changements dans leurs propres exploitations qu’ils ont été des acteurs décisionnaires du dispositif. Ces effets peuvent être mis en lumière par des méthodes qualitatives d’évaluation centrées sur la contribution à l’impact. Également, les champs-écoles gagnent à inclure les femmes, les jeunes et les agriculteurs les plus pauvres, catégories souvent exclues du conseil agricole conventionnel mais reconnues motrices dans les innovations agroécologique. -
Les OP s'organisent pour mieux commercialiser
Depuis 2004, l’Inter-réseaux, avec l’appui du Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA), mobilise des acteurs du Sud pour partager des initiatives de commercialisation mises en place par des OP, en particulier au Bénin, Cameroun, Mali et en Guinée. Nous donnons ici un aperçu de certaines d’entre elles pour illustrer la diversité des stratégies. -
Le contrôle du striga par le système SCV (Semis direct sur Couverture Végétale permanente)
Le striga est une plante de la famille des Scrophulariaceae (famille des Orobanchaceae), parasite de cultures annuelles d’importance majeure comme le riz, le maïs, le sorgho et le mil. Le genre Striga comporte un quarantaine d’espèces, qui ont toutes de nombreuses fleurs aux couleurs voyantes, portées par des tiges dressées et vertes. La plupart des espèces ont des feuilles vertes bien développées, simples, opposées vers le bas et alternées vers le haut (2) et sont souvent poilues (1). -
Lait, commerce et développement au Sahel : Impact socioéconomique et environnementaux de l'importation des mélanges MGV européens en Afrique de l'Ouest
L’étude permet de fournir un certain nombre d’indicateurs au vu des données déjà publiées. Mais elle identifie aussi les travaux de recherche nécessaires pour compléter ces connaissances et pour répondre aux questions soulevées par cette situation inédite. Cette revue souligne aussi que les stratégies de développement durable nécessitent des arbitrages entre plusieurs objectifs et doivent donc être guidées par plusieurs indicateurs. -
L'agriculture climato-intelligente (ACI)
L’agriculture climato-intelligente (ACI) repose sur trois piliers : la sécurité alimentaire et le bien-être des agriculteurs, l’adaptation au changement climatique,l’atténuation du changement climatique. -
Légumineuses pérennes : Stylosanthes guianensis
Stylosanthes guianensis est une légumineuse (famille des Fabaceae) herbacée, érigée à semi-érigée, non volubile, originaire d’Amérique du Sud. Il forme de petits buissons (1 m à plus de 1,8 m), aux feuilles trifoliolées de 0,5 à 5 cm de long, lancéolées, vert tendre à vert foncé. Les tiges sont velues et se lignifient par la base. Ses fleurs caractéristiques sont d’un jaune intense à orangé et peuvent être striées de rouge. Ses graines, très petites (1,5 à 2 mm, poids de 1000 grains: 3 à 4 g.), de couleur brun clair mais pouvant varier de jaune à noir, sont protégées dans des “têtes” (capitules). -
Identification de variétés de niébé à double usage et adaptées à la culture de contre saison au Niger
Le niébé Vigna unguiculata L. Walp, est l’une des plus importantes légumineuses cultivées dans les zones tropicales semi-arides d’Afrique de l’Ouest. Au Niger, cette culture occupe la deuxième place en termes de production et de surface cultivées après le mil (FAO, 2017). Le niébé joue un rôle déterminant dans l’alimentation, la nutrition (taux élevé de protéine), dans l’approvisionnement en fourrage et dans l’amélioration du revenu des producteurs. Cependant, sa production souffre d’importants problèmes surtout avec l’avènement du changement climatique. -
Simulation de dynamiques de cheptels bovins après une sécheresse au Sahel en fonction des types d'exploitation pastorales : cas du Ferlo au Sénégal
L’étude suivante s’inscrit dans le cadre du projet ANR ECLIS (Elevage Climat Sociétés – mesure de la vulnérabilité des élevages pastoraux) mis en œuvre sur 4 communes au Sénégal, au Mali, au Niger et au Bénin. L’objectif de la tache ELEV d’ECLIS dans laquelle s’inscrit ce stage est de caractériser le rôle de l’élevage dans la réduction de la vulnérabilité des ménages ruraux. -
Criquets ravageurs du Niger : guide de l'agriculteur / haoussa
Adapté de l'ouvrage de Michel Lecoq « Les criquets du Sahel » (CIRAD, 1988) par Alana Burnham, Idrissa Maiga, Michel Lecoq et Arianne Cease, cette étude revient sur le criquet qui a toujours été parmi les plus grands ravageurs de plantes en Afrique. Ce travail, consiste à identifier, l'insecte dans les différentes régions du Niger et sa manière de s'attaquer sur les plantes. Enfin elle propose des méthodes de lutte efficace. -
Criquets ravageurs du Niger : guide de l'agriculteur / zarma
Adapté de l'ouvrage de Michel Lecoq « Les criquets du Sahel » (CIRAD, 1988) par Alana Burnham, Idrissa Maiga, Michel Lecoq et Arianne Cease, cette étude revient sur le criquet qui a toujours été parmi les plus grands ravageurs de plantes en Afrique. Ce travail, consiste à identifier, l'insecte dans les différentes régions du Niger et sa manière de s'attaquer sur les plantes. Enfin elle propose des méthodes de lutte efficace. -
La santé animale : Principales maladies
A l'occasion de la traduction en français de l'ouvrage Animal health (volume 2) d'Archie Hunter (1994), un collectif de spécialistes, en majorité du Cirad, coordonnés par Christian Meyer, a révisé et actualisé le texte, pour tenir compte des avancées scientifiques et techniques récentes dans ce domaine. -
La santé animale
A l'occasion de cette traduction de l'ouvrage Animal Health (volume 1) d'Archie Hunter (1996), un collectif de spécialistes français, en majorité du Cirad, coordonnés par Christian Meyer, a révisé et actualisé le texte, pour tenir compte des expériences complémentaires des relecteurs et des avancés scientifiques et techniques récentes dans ce domaine. Gerrit Uilenberg, qui était déjà associé en tant que collaborateur à la version originale anglaise, a également relu intégralement l'ouvrage en français et validé l'ensemble de nouveaux apports. -
Manuel à l'Usage du Personnel de Santé Animale (M.U.P.S.A) : Auxiliaires d'élevage - Techniciens vétérinaires - Vétérinaires
Le Manuel à l’Usage du Personnel de Santé Animale (M.U.P.S.A) ci-présent qui constitue un support de formation continue et un outil de référence pour le terrain. Il contient cinq parties organisées autour des principaux domaines de la santé animale. Chaque partie détaille de manière simple et imagée les notions importantes à connaître pour l’exercice quotidien des missions des agents communautaires, des paravétérinaires et des vétérinaires privés et/ou publics intervenant dans les pays de l’océan Indien. Les rôles de chacun de ces acteurs, la reconnaissance des maladies animales prioritaires et les techniques de santé animale de base sont exhaustivement expliqués dans cet ouvrage. -
L’agriculture biologique en Afrique : un levier d’innovations pour le développement agricole
En Afrique, l’agriculture biologique est peu recensée dans les statistiques officielles, alors qu’elle est de plus en plus présente sur les marchés locaux et d’exportation. La demande des consommateurs africains s’accélère, offrant un débouché économique dynamique. Aujourd’hui, les apports de l’agriculture biologique au processus de transition agroécologique amorcé sur ce continent sont indéniables. Elle diminue les impacts négatifs de l’agriculture sur l’environnement et sur la santé, notamment parce qu’elle n’utilise pas d’intrants chimiques de synthèse. -
Stratégie de recherche - formation - innovation pour l'agriculture sur le moyen et long terme au Niger
La production végétale au Niger est une la plus grande source de revenus et d’aliments pour les populations rurales et apporte une contribution significative à l’économie nationale. Dans ce pays où la croissance démographique continue à un rythme supérieur à 3% par an, l’augmentation de la production agricole est un facteur déterminant du maintien, si ce n’est de la progression de l’approvisionnement alimentaire des populations. -
Agroécologie en Afrique de l’Ouest et du Centre : réalités et perspectives
Ce numéro de Grain de sel consacré à l’agroécologie en Afrique de l’Ouest et du Centre tente de répondre à ces différentes questions, en faisant participer au débat une diversité d’acteurs, chercheurs et praticiens, du Nord et du Sud. Le numéro s’attache tout d’abord à examiner le concept d’agroécologie, son origine, ses évolutions et ses définitions pour les acteurs de la région. Des articles présentent ensuite une série d’expériences, au niveau national et local, illustrant les réalités, les succès et les limites des pratiques agroécologiques sur le terrain. La dernière partie du numéro interroge plus précisément les obstacles et les leviers à un changement d’échelle des pratiques agroécologiques en Afrique de l’Ouest et du Centre. -
Production fourragère en zone Tropicale : l'évaluation des ressources fourragères naturelles
La très grande majorité du fourrage consommé par les ruminants en Afrique tropicale est encore constituée par les pâturages naturels. Savanes, steppes et formations de jachères, offrent la base de l’alimentation du cheptel, même dans les élevages sédentaires ou en voie d’intensification. Comment les évaluer, comment surveiller leur évolution, tel est l’objet de cette fiche. -
Le conseil à l’exploitation familiale pour renforcer les compétences entrepreneuriales
Le CEF est une approche de conseil basée sur des processus d’apprentissage et de prise de décisions dont les principes sont issus des sciences de gestion. Il vise principalement à renforcer les capacités des paysans pour qu’ils gèrent mieux les ressources de leurs exploitations (terre, travail, intrants, finances, cultures et cheptels) ainsi que leurs activités hors exploitation et non agricoles. Les participants sont invités à utiliser des méthodes participatives afin d’analyser eux-mêmes leurs pratiques dans les différentes dimensions de leur exploitation (production, transformation, commercialisation, etc.) tout en prenant en compte les phases du cycle de gestion (analyse, planification, suivi, ajustement et évaluation) et leur environnement économique et social. Le CEF est fondé sur l’utilisation d’outils d’aide à la décision permettant aux paysans d’analyser leurs résultats techniques et économiques, en se basant le plus souvent sur l’enregistrement de données. -
Le rôle des organisations de producteurs dans les services de conseil rural
Cette note donne un aperçu de cette diversité et précise les conditions qui permettent aux OP de contribuer à la mise en œuvre de SCR accessibles et durables à l’intention des petits exploitants. -
Stratégies de lutte à l’échelle du troupeau
Dans les zones sud-sahariennes d’Afrique, les trypanosomoses dues à Trypanosoma vivax, T. brucei et surtout T. congolense sont les maladies majeures des bovins. Transmises principalement par les glossines, mais également par d’autres insectes hématophages, elles provoquent fièvres, anémie, amaigrissements, avortements et peuvent aboutir à la mort. -
Note d’état corporel des zébus soudaniens
Dans les régions tropicales et subtropicales sujettes à d'importantes variations quantitatives et qualitatives du disponible fourrager au cours de l'année, l'évaluation de l'état nutritionnel des bovins est importante pour ajuster leur alimentation et apprécier leur état général de santé et leur capacité de production (lait, travail...). La Note d’Etat Corporel (NEC) est un outil simple pour ajuster l'alimentation individuelle et l’alimentation du troupeau de manière à maximiser la production laitière et minimiser les risques de désordres reproductifs. -
Le pédiluve acaricide
Les adultes d’Amblyomma variegatum attendent le passage de leurs hôtes sur le sol, cachés sous les débris végétaux. Lorsque les bovins pâturent, ils « réveillent » ces tiques qui se fixent entre leurs onglons avant de gagner les sites de prédilection. Ces observations, faites au Cirdes, ont permis de mettre au point une technique de lutte efficace, rapide et économique : le pédiluve acaricide. -
Utilisation rationnelle des trypanocides
Les trypanosomoses animales, transmises par les mouches tsé-tsé, sont une contrainte majeure pour l’élevage en Afrique sub-saharienne. Dans les zones infestées, elles réduisent le cheptel de moitié de même que la production de viande et de lait. La traction animale chute et la production agricole totale accuse une baisse de 10 %. On estime que, sans la présence des mouches tsé-tsé, 90 millions de bovins supplémentaires pourraient être élevés. Pour traiter ces trypanosomoses, la méthode la plus courante consiste à employer des médicaments trypanocides. Le marché des médicaments vétérinaires en Afrique de l’Ouest est estimé à plus de 14 milliards de francs CFA. La part des trypanocides varie de 20 à 50 % selon les pays. -
Diagnostic différentiel des trypanosomoses des ruminants
Les trypanosomoses animales africaines sont des parasitoses dues à des protozoaires flagellés vivant dans le sang de leurs hôtes et qui sont principalement transmis par les glossines. En Afrique, dans les zones sub-sahariennes, les trypanosomoses animales dues à Trypanosoma vivax, T. congolense et T. brucei sont les plus importantes maladies des ruminants transmises par des vecteurs. Elles touchent principalement les bovins, en particulier les zébus qui ne peuvent être élevés dans l’aire de répartition des glossines ; les taurins trypanotolérants (Baoulé, N’Dama, etc.) supportent mieux l’infection et développent des formes chroniques. Ovins et caprins sont souvent moins touchés que les bovins. Les trypanosomoses provoquent : fièvre, anémie, amaigrissement, avortement et peuvent même aboutir à la mort. L’expression clinique peu spécifique prête à confusion avec plusieurs autres hémoparasitoses, des helminthoses, ou même des intoxications. Il est donc nécessaire de rappeler les symptômes de ces maladies, pour un diagnostic différentiel, et de présenter les techniques de laboratoire permettant de confirmer des suspicions cliniques. -
Intégration des cultures fourragères dans les systèmes de production
Depuis longtemps, des tentatives d’introduction de plantes fourragères cultivées ont été réalisées dans de nombreux pays d’Afrique tropicale. Si les résultats sont satisfaisants, et même parfois encourageants en station (Farako-ba, Banankélédaga au Burkina-Faso, Sotuba au Mali, Bouaké en Côte-d’Ivoire et Sangalkam au Sénégal), la vulgarisation pose des problèmes. Rares sont les villages où l’on peut observer des cultures fourragères en place et en bon état. Des obstacles existent, qu’il faut identifier, avant de tenter l’introduction d’une culture fourragère. -
L’importance des ligneux à usage pastoral
La ressource fourragère en ligneux, dans de nombreux terroirs, est en voie d’épuisement. Il faut sensibiliser les éleveurs à ce problème, leur apprendre à l’exploiter. Pour assurer sa pérennité, il faut protéger les ligneux, qu’ils existent naturellement ou qu’ils soient cultivés. Des projets de développement ont investi dans la création de pépinières d’espèces fourragères locales, alors que ces mêmes espèces se reproduisaient et se multipliaient parfaitement dans les formations naturelles environnantes ; elles avaient seulement besoin d’une protection temporaire pour les aider à se développer. -
Les légumineuses fourragères herbacées
Le fourrage des légumineuses est toujours plus riche en azote que celui des graminées (figure 1). Tout au long de l’année, sa richesse en matières azotées digestibles (MAD) reste élevée. Cette relative stabilité de la valeur nutritive procure une plus grande souplesse d’exploitation. Même en saison sèche, même sous forme de foin, elles gardent une valeur protéique correcte. -
Traitement épicutané du bétail
Les traitements épicutanés consistent à déposer sur la peau des animaux des insecticides et/ou acaricides selon diverses modalités. Ils permettent une action simultanée contre les principaux ectoparasites : les tiques et les glossines (figure 1). Pour la lutte contre les tiques, ces traitements sont très répandus et aisément mis en œuvre. Ils peuvent s'appliquer aussi bien à l'individu qu'à l'ensemble du troupeau. Pour la lutte contre les glossines, les traitements épicutanés sont un bon complément aux autres modes de lutte que sont la pose d'écrans et/ou de pièges imprégnés d'insecticides. Ils requièrent dans ce cas une approche communautaire et participative des éleveurs. -
Synchronisation des chaleurs et insémination artificielle bovine
La synchronisation des chaleurs, technique qui permet de maîtriser et d’harmoniser le cycle sexuel des femelles, a l’avantage d’améliorer le taux de succès de l’IA par la levée des contraintes liées à la détection des chaleurs et aux moyens de déplacement. En effet, la détection des chaleurs ne s’impose plus chez la vache synchronisée où l’insémination se fait à une date prédéterminée. En plus, si la synchronisation porte sur un groupe de vaches, le temps de travail s’en trouve du même coup réduit parce que toutes seront inséminées le même jour et au même lieu. Cette fiche technique a pour objet d’aider à la vulgarisation des méthodes de synchronisation des chaleurs et d’IA bovine. Mais, auparavant, quelques rappels sur l’activité sexuelle de la vache sont nécessaires. -
L’insémination artificielle : conditions pour une bonne réussite
L’insémination artificielle (IA), technologie de reproduction consistant à recueillir le sperme d’un géniteur et à l’introduire dans les voies génitales d’une reproductrice sans qu’il y ait accouplement, est de plus en plus pratiquée dans les programmes d’amélioration génétique par croisement en Afrique. En plus de l’intérêt économique associé à l’obtention et à la diffusion rapide de métis performants, d’autres avantages liés à la pratique de l’IA concernent les aspects de conservation du patrimoine génétique et de sécurité sanitaire. Combinée aux techniques de groupage des chaleurs, l’IA peut contribuer à une meilleure gestion des troupeaux et à une optimisation de la carrière reproductive des animaux. Ces nombreux avantages ont créé chez l’éleveur africain un réel engouement pour l’IA. Cependant, cet engouement ne s’est pas encore traduit par un fort taux d’adoption de la technologie, principalement à cause de son coût de revient élevé (44 000 FCFA l’insémination lors d’opérations menées au Mali en 2002/2003) et de son taux bas de réussite (un taux moyen de 34 % en Afrique). -
La cowdriose : épidémiologie et contrôle
La cowdriose, maladie mortelle pour les ruminants, constitue un des obstacles majeurs à l'introduction en zone subhumide d'animaux originaires d'Europe ou de régions africaines où le vecteur est absent. La prévention par une lutte rigoureuse et constante contre les tiques étant aléatoire et le vaccin n'étant pas encore disponible, le recours principal contre la maladie reste l'application rapide d'antibiotiques appropriés. Il est donc essentiel de connaître les modalités d'apparition de la cowdriose et de l'identifier dès qu'elle se manifeste. -
Comment pérenniser les acquis de la lutte antivectorielle ?
En Afrique de l’Ouest comme dans d’autres régions, l’échec de la plupart des projets de développement de première génération a souvent été attribué à l’incapacité des bénéficiaires à poursuivre les actions, une fois ces projets arrivés à terme. Les problèmes de développement, auxquels on a cru avoir trouvé des solutions durables, se posent de nouveau, souvent avec plus d’acuité. C’est le cas notamment des campagnes de lutte contre la trypanosomose animale où la ré infestation rapide des zones assainies s’est toujours révélée désastreuse pour l’élevage bovin en particulier. Parmi les causes des nombreux échecs, le manque d’implication des populations dans la conception et la mise en œuvre des programmes figure en première place. -
L’introduction d’acacias australiens pour réhabiliter des écosystèmes dégradés est-elle dépourvue de risques environnementaux ?
L’utilisation d’essences forestières exotiques et plus particulièrement des arbres à croissance rapide (acacias, pins ou eucalyptus) a été fréquemment recommandée pour réhabiliter et restaurer à brève échéance des milieux dégradés suite à des événements naturels ou à des activités anthropiques. L’incidence sur l’environnement de l’introduction de ces espèces, parfois envahissantes, est surtout évaluée pour leur impact sur la biodiversité végétale et les caractéristiques physico-chimiques des sols, mais rarement en ce qui concerne la composition de la microflore. Les micro-organismes, et plus particulièrement les champignons mycorhiziens, jouent un rôle clé vis-à-vis des mécanismes biologiques régissant la fertilité chimique des sols et leur productivité, facteurs de stabilité des écosystèmes terrestres. L’approche retenue a été de décrire l’incidence de l’introduction d’essences exotiques sur les caractéristiques biologiques des sols, ainsi que les conséquences sur la reconstruction d’un couvert végétal composé par des espèces natives du milieu d’origine. -
Comment l'utilisation des technologies de l'information et de la communication transforme-t-elle les dispositifs de conseil? Une enquête auprès de seize (16) services au Burkina Faso
Depuis une dizaine d’années, les termes « E-Agriculture », « ICT4Ag » ou « M-Agri » sont de plus en plus fréquemment utilisés pour rendre compte de l’utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) – et notamment les téléphones portables – dans le secteur agricole. Ces concepts se sont fortement popularisés suite à une étude conduite par la FAO en 2006 et à la création de sites internet permettant l’échange au sein de communautés de pratiques1. Des études recensant les initiatives en la matière dans les pays du Sud soulignent le potentiel de ces technologies, couvrant un champ très large allant au-delà de la fourniture d’informations aux agriculteurs : services financiers, automatisation de tâches, traçabilité et sécurité alimentaire, gestion des risques, gestion des ressources collectives … (voir par exemple FAO, 2013 ; FAO, 2015 ; World Bank, 2012 ; World Bank, 2017). -
Elevage de la poule locale et de son hybride (croisé avec un mâle une femelle exotique) en Coté d'Ivoire
L'élevage de volailles à l'échelle de la famille est très peu pris en compte dans les politiques publiques des pays en développement. La poule locale traditionnelle ou <<poulet bicyclette>> n'a malheureusement pas pu s'imposer à l'élevage de grande échelle, en raison de sa faible productivité, d'une vitesse de croissance lente et d'une rentabilité jugée insuffisante. -
Développement de l'élevage caprin
Depuis 1986, le Centre de Recherche Agronomique des Tropiques Semi Arides de l'Entreprise Brésilienne de Recherche Agronomique (CPATSAjEMBRAPA) et le Département des Systêrnes Agraires du Centre de Coopération International en Recherche Agronomique pour le Développement (DSAjCIRAD) conduisent un projet de Recherche-Développement dans le district de Massaroca (municipio de Juazeiro, Etat de Bahia, voir carte). Suite à un diagnostic de situation et à l'élaboration d'un programme d'intervention, en concertation avec les producteurs, l'équipe du projet a retenu plusieurs axes de travail, en particulier le développement de I’ élevage et I’ étude des modalités techniques et financières de sa réalisation. Nous nous proposons de réaliser ici une synthèse des acquis dans ce domaine et de définir les orientations actuelles retenues par le projet. -
Le warrantage, un dispositif pour améliorer la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne
Le warrantage se développe actuellement dans plusieurs pays du Sahel. C’est un dispositif de crédit-stockage mis en place par une organisation d’agriculteurs et une institution financière. Il consiste à stocker quelques mois une partie des céréales après la récolte dans un entrepôt en échange d’un crédit individuel. Sans ce crédit, les agriculteurs tendent à vendre leurs céréales dès la récolte pour rembourser les dettes ou subvenir à leurs besoins. Conséquence : les familles ont par la suite du mal à assurer la soudure, période de transition entre l’épuisement des stocks et la nouvelle récolte, et à investir dans leurs systèmes de production agricole. L’évaluation d’impact menée dans l’Ouest du Burkina Faso montre que le warrantage accroît la disponibilité alimentaire en période de soudure et qu’il renforce l’investissement et la production agricoles. Pour que son développement s’accélère, il est nécessaire de satisfaire trois conditions : disposer d’infrastructures de stockage adaptées, assurer la qualité des produits stockés, et établir des relations de confiance étroites entre institutions financières, organisations de producteurs et commerçants. Cette dernière condition est mise à mal par l’extension des conflits armés au Sahel. -
Fiche 1 : Définition et missions des OIP
Il persiste chez les acteurs d’organisations professionnelles du monde agricole, et parfois au sein même des membres des organisations interprofessionnelles (OIP), un flou sur ce qu’est (ou n’est pas) une OIP, son rôle et ses missions spécifiques par rapport aux autres organisations existantes dans le secteur agricole telles que les organisations de producteurs (OP). L’absence de cadres juridiques sur les OIP pendant de nombreuses années en Afrique de l’Ouest et la multiplicité des approches de mise en place de ces organisations développées par les partenaires techniques et financiers et les structures d’accompagnement ont également contribué à maintenir ce « flou ». Cette fiche « Définition et missions des OIP » vise à expliquer le périmètre des OIP et présenter les missions et objectifs qui lui sont généralement assignés. Elle met également en avant les éléments auxquels doivent être attentifs les acteurs des OIP dans la définition de leurs missions. -
Fiche 2 : Mise en place des OIP
Le schéma organisationnel des acteurs impliqués dans les filières agricoles présente plusieurs types d’organisations. Si pour les organisations professionnelles que constituent les groupements, associations paysannes, coopératives, organisations de producteurs (OP) etc., le problème semble ne pas se poser en ce qui concerne la compréhension de leur composition parce qu’elles regroupent des acteurs d’une même fonction (regroupement horizontal) ; ce n’est pas le cas pour les organisations interprofessionnelles (OIP) dont le type de regroupement des acteurs est vertical. Qui peut être membre d’une OIP ? Comment sont identifiés les acteurs pouvant constituer une OIP ? De façon globale, cette fiche « Composition et structuration des OIP » vise à clarifier la question de la composition et de la structuration des OIP. Spécifiquement, elle mettra l’accent sur les catégories d’acteurs rencontrées dans les OIP, la structuration des OIP ainsi que les rôles et responsabilités des organes et des membres. -
Fiche 3 : Composition et structuration des OIP
Le schéma organisationnel des acteurs impliqués dans les filières agricoles présente plusieurs types d’organisations. Si pour les organisations professionnelles que constituent les groupements, associations paysannes, coopératives, organisations de producteurs (OP) etc., le problème semble ne pas se poser en ce qui concerne la compréhension de leur composition parce qu’elles regroupent des acteurs d’une même fonction (regroupement horizontal) ; ce n’est pas le cas pour les organisations interprofessionnelles (OIP) dont le type de regroupement des acteurs est vertical. Qui peut être membre d’une OIP ? Comment sont identifiés les acteurs pouvant constituer une OIP ? De façon globale, cette fiche « Composition et structuration des OIP » vise à clarifier la question de la composition et de la structuration des OIP. Spécifiquement, elle mettra l’accent sur les catégories d’acteurs rencontrées dans les OIP, la structuration des OIP ainsi que les rôles et responsabilités des organes et des membres. -
Fiche 5 : Ressources financières des OIP
La mise en place de mécanismes durables de mobilisation de ressources financières demeure un enjeu majeur dans les organisations interprofessionnelles (OIP). En effet, une des erreurs dans les processus de création des OIP est de ne pas définir en amont, une stratégie de mobilisation des ressources financières propres, permettant de réduire la dépendance aux fonds extérieurs. Conséquence : assurer le fonctionnement des OIP et répondre aux missions que se sont fixées ces structures à leur création demeurent des défis constants du fait du manque de ressources pérennes. Cette fiche « Ressources financières des OIP » présente quelques modalités de financement des OIP, et comment les acteurs des OIP en Afrique de l’Ouest peuvent saisir les opportunités existantes, leur permettant d’assurer un financement durable de leurs missions. -
Rôle des interprofessions dans l'alimentation des marchés urbains
Le présent document porte sur la synthèse de capitalisation des expériences des organisations interprofessionnelles (OIP) en Afrique de l’ouest. Il vise à documenter les initiatives développées par les interprofessions, contribuant à une régulation concertée des marchés agricoles et au renforcement du positionnement des agriculteurs familiaux et des consommateurs urbains sur les filières. Les interprofessions peuvent contribuer à réguler le marché, en atténuant les chocs dus notamment aux fluctuations des prix. -
Quel avenir pour le lait local en Afrique de l'Ouest?
Cette note valorise les présentations et les discussions tenues lors d’un évènement proposé par le Gret dans le cadre de la participation de la cité du développement durable à la semaine Européenne du développement durable. -
Quelle contribution du Cirad à une Grande Muraille Verte revisitée?
La Grande muraille verte (GMV) est un programme africain d’envergure de lutte contre la dégradation des terres et la désertification lancé en 2007 par l’Union africaine. Le récent bilan de la décennie d’actions 2011-2020 a permis de baliser et cerner de nouvelles approches opérationnelles et axes stratégiques majeurs pour une plus grande efficacité. Il a donné lieu à un Plan d’investissements prioritaires décennal 2021-2030 (PIPD) qui rappelle les approches conceptuelles de l’initiative et identifie de nouvelles priorités. Un « accélérateur de la Grande muraille verte » a été mis en place, chargé de coordonner et soutenir l’initiative. -
Le conseil en agroécologie en Afrique de l’Ouest : constats et leviers stratégiques pour son développement
En Afrique de l’Ouest, des efforts croissants sont engagés pour promouvoir l’agroécologie comme alternative au modèle agricole de la révolution verte. Les résultats obtenus sont encore mitigés et les transitions agroécologiques à grande échelle sont encore rares, fragiles et incertaines. Cette situation est en grande partie liée à la difficulté actuelle du conseil Agricole à jouer son rôle de facilitateur d’innovation en agriculture. Ce rôle mérite d’être mieux reconnu et pris en compte lors de la planification des investissements pour la promotion de l’agroécologie. Mais, il est surtout important d’identifier et de mettre en œuvre des mesures adaptées qui permettraient de libérer le potentiel du conseil en agroécologie. Cette préoccupation est au centre de la présente note d’orientation politique. Les connaissances et préconisations exposées dans ce document sont issues d’une étude régionale sur la sensibilité du conseil Agricole à l’agroécologie et d’une série de dialogues stratégiques à travers trois webinaires internationaux organisés par le projet ACOTAF. -
Gestion communautaire et développement local : résultats GESFORCOM
Au Niger, le bois constitue la principale source d’énergie pour 90% des ménages. Il est un produit de première nécessité pour des popula tions urbaines qui s’accroissent de plus de 3% par an. Jusqu’à la fin des années « 80 », l’État et les commerçants-transporteurs détenaient le monopole de son exploitation et de sa commercialisation. Les populations rurales étaient exclues de la jouissance des revenus financiers générés. À partir de 1989, par l’adoption du décret 92-137 relatif à l’organisation de la commercialisation et du transport de biens dans les grandes agglomérations et la fiscalité qui lui est applicable, l’État s’est engagé dans une réforme pour la conception et la mise en œuvre d’une Stratégie Energie Domestique fondée sur le transfert de gestion des forêts aux communautés villageoises. -
Le contrôle forestier décentralisé (CFD) dans la commune rurale de Torodi, vers un autofinancement local et durable de la gestion forestière
Au Niger, le cadre de gestion des ressources forestières a été réorganisé à partir de 1989 avec la mise en œuvre du projet Energie II. Après constat de l’échec des politiques forestières basées sur l’exclusion des populations riveraines des massifs forestiers, le Ministère en charge des forêts fit le choix du transfert de gestion de l’État aux communautés organisées en marchés ruraux de bois-énergie et adopta la Stratégie Energie Domestique (SED). -
Directives opérationnelles et techniques d'exploitation de bois dans les marchés ruraux
Les enquêtes diagnostiques réalisées en 2008 dans le cadre du projet GESFORCOM ont permis d’établir un état des lieux critique des procédures et techniques de gestion des marchés ruraux de la commune de Torodi et d’en dégager les points faibles. Pour l’essentiel les disfonctionnements constatés concernent :
• Une exploitation intense et sélective de l’espèce Combretum nigricans en raison de sa valeur comme combustible mais surtout en raison des exigences des commerçants transporteurs pour satisfaire leur clientèle.
• Le non-respect des espèces autorisées pour la coupe, l’exploitation en dehors des limites des forêts villageoises et des parcellaires établis.
• Le non respect des normes techniques d’exploitation (quota, hauteur et diamètre de coupe,…).
• La multiplication des points de vente du bois dans les parcelles exploitées. -
Directives opérationnelles et techniques d'exploitation de bois dans les marchés ruraux (Poster)
La forêt villageoise est constituée de 3 blocs distincts appelés blocs triennaux dont les quotas sont connus.
• L’exploitation d’un bloc est de trois ans, soit neuf (9) ans pour les trois blocs (durée de la rotation). Le quota annuel dans le bloc est flexible et dépend du caractère déficitaire ou non de la campagne agricole mais le volume exploité pendant les trois ans ne doit en aucun cas dépasser le quota global du bloc tel que défini dans ce plan de gestion.
• L’exploitation d’un bloc triennal doit être régulière et progressive. Il ne faut surtout pas exploiter de manière dispersée dans le bloc. On commence par les parties les plus éloignées du point de sortie du bois et on progresse d’année en année vers le point le plus proche jusqu’à couvrir l’ensemble du bloc.
En cas d’exploitation de tout le bloc triennal en moins de 3 ans, le passage au bloc suivant ne sera pas autorisé. -
Atelier International sur le lait de chamelle en Afrique
Les données de la littérature sur la productivité laitière de la chamelle sont relativement rares et essentiellement issues d'observations réalisées en station, beaucoup plus rarement en milieu pastoral réel. Par ailleurs, les règles de mesure ne sont jamais mises en œuvre de façon homogène d'un auteur à l’autre : quantité moyenne quotidienne, quantité totale, quantité par an, moyenne de troupeau etc... De ce fait les comparaisons sont quelquefois acrobatiques. Il apparaît par ailleurs une très forte variabilité des productions déclarées laissant supposer un potentiel de sélection sur ce critère tout à fait envisageable, mais rarement entrepris à l'exception de travaux de l'époque soviétique en Asie Centrale. -
Les organisations paysannes dans la négociation des politiques agricoles en Afrique de l'Ouest et au Sénégal
Cette fiche s'intéresse à la problématique de l'implication des organisations paysannes (OP) sénégalaises et ouest africaines dans les négociations des politiques agricoles. Elle est destinée à fournir des outils de compréhension et d'action aux responsables des OP, mais aussi aux autres acteurs de la société civile, et à tous ceux qui s'intéressent au sujet. -
L’usage de la bonification d’intérêt pour les crédits agricoles
Le 15 janvier 2013, dans le cadre de son Groupe de travail sur le « financement de l’agriculture », Inter-réseaux Développement rural a organisé, avec l’Agence Française de Développement (AFD), un après-midi de présentation et de débat autour du rapport intitulé « Etude sur l’usage de la bonification d’intérêt pour le développement des crédits agricoles » et réalisé par le bureau d’études HORUS Development Finance en 2012. Cette étude sera publiée prochainement par l’AFD. 23 personnes ont participé aux échanges animés par François Doligez, membre du Conseil d’administration d’Inter-réseaux. Cette note reprend les éléments principaux de cette rencontre. -
La gestion des forets naturelles et l'approvisionnement durable en bois-énergie des villes du Sahel : Schéma Directeur d’Approvisionnement en Combustibles Domestiques de Niamey
Ce rapport intègre le résultat de l’atelier de restitution organisé à Niamey le 28 avril 2016 en présence des représentants de l’administration forestière (DGEF), de la DRE de Niamey, de la DRE de Tillabery, des DDE de Say et Torodi, des administrations civiles de la région de Tillabery, de trois représentants des communes rurales de Makalondi, Ouro Gueladio et Say, pressenties pour être ciblées par le projet FONABES, ainsi que des représentants de l'Agence Française de Développement (AFD). Les partenaires BEIE et Debout Niger du projet FONABES ont assuré la présentation de ces résultats. 38 personnes ont pris connaissance de la méthodologie d’élaboration du SDACD de Niamey, des principaux résultats et recommandations faites par l’équipe du projet. Cet atelier de restitution a permis de retenir les communes cibles des interventions prévues au titre des composantes 1b (élaboration des SDA communaux) et 2 (développement des marchés ruraux). La cérémonie d’ouverture était présidée par Ministre de l'Energie et du Pétrole assisté par le Directeur de Cabinet du Ministre de L'Environnement en présence du Directeur Général des Eaux et forêts (DGEF) et du Directeur National de l'Aménagement du Territoire (DNAT). -
Gestion multi-usage, socialement et écologiquement durable des écosystèmes forestiers nigériens : Colloque international sur la« gestion des ressources forestières des territoires périurbains et changement climatique » Niamey (Niger) du 31 octobre au 2 novembre 2017
Les formations forestières du Niger sont soumises
à de nombreuses contraintes qui mettent en péril
leur pérennité. Les causes ont été identifiées de longue date, à savoir :
• les problèmes climatiques (sécheresses),
• les facteurs humains (les défrichements anarchiques de l’agriculture
• le surpâturage et les prélèvements incontrôlés du bois pour les besoins du milieu rural et urbain -
Schéma Directeur d’Approvisionnement en Combustibles Domestiques de Niamey (Niger)
Au Niger, les ressources arborées ont un rôle vital dans la vie et le développement des populations rurales face aux crises climatiques en générant des revenus et en contribuant à la réduction de l’insécurité alimentaire. Cette étude a été menée dans le bassin d’approvisionnement en bois-énergie de la ville de Niamey où 90 exploitations agricoles familiales ont été enquêtées dans les villages de Tientiergou, Safa et Kobi situés respectivement dans les communes de Say, Koygolo et Tondikandia. Le but est de déterminer l'importance de l'utilisation des ressources arborées dans la vie socio-économique des populations. La méthodologie a été d’analyser leur contribution potentielle dans le revenu familial total des exploitants. Des entretiens individuels semi-directifs ont été conduits auprès de l’échantillon. -
Bois-énergie domestique, démographie et urbanisation : situation après vingt-cinq années de gestion forestière des néo-communs au Sud-Niger
Au Niger, les marchés ruraux de bois énergie, tels qu’initié par le décret n° 92-037 répondent à ces éléments : • «seuls les membres des structures locales de gestion (SLG) sont autorisés à exploiter le bois des forets villageoises, leurs «néo-communs» et que «ne peuvent y adhérer que les personnes bénéficiant du droit d’usage coutumier» (art. 10 et 11), droit exclusif d'exploiter, de percevoir des taxes (et d’en conserver de 30 à 50% et devoir de respecter les quotas annuels, mises en défens, etc.) , • un quota annuel de bois exploitable devait être fixé pour chaque marché rural , • la surveillance de la forêt villageoise concédée figure parmi les tâches de la SLG (art. 4). -
Amélioration de la productivité et valorisation du sésame (sesamum indicum L) au Niger
L'objectif général de cette étude est de contribuer à l’amélioration des revenus et la sécurité alimentaire des ménages ruraux dans un contexte de variabilité climatique. -
Le conseil Agricole et accompagnement des transitions agroécologiques : une analyse transnationale des dynamiques, défis et perspectives dans cinq pays d'Afrique de l'Ouest
Le présent document est une synthèse des rapports des études diagnostic conduites dans les cinq pays du projet ACOTAF. En plus de contribuer à la planification interne de ACOTAF, l’objectif du présent rapport est de présenter les résultats d’une analyse transnationale de cinq rapports de diagnostic national ACOTAF publiés afi n d’en tirer des leçons pour le conseil agricole au niveau régional. Il a aussi pour vocation de servir de support pour mettre en débat les premiers résultats du projet et d’engager des échanges et des apprentissages avec d’autres acteurs et parties prenantes de l’agroécologie et du conseil agricole indépendamment de leurs échelles d’intervention ou aire géographique. Ce rapport est destiné aux responsables de la planification et de la mise en œuvre des projets, aux décideurs politiques et aux autres personnes intéressées par l’amélioration du conseil agricole dédié à l’agroécologie dans leurs pays et leurs projets. -
Typologie des Organisations Interprofessionnelles dans le monde
La présente note présente un panorama - non exhaustif - des différents types d’OIP dans le monde. L’analyse mettra en exergue, les processus de création des OIP, les spécificités dans leur structuration et leur fonctionnement ainsi que les avantages et limites qui en découlent, et le cas échéant, les évolutions récentes au sein de ces dispositifs interprofessionnels. L’objectif visé est d’éclairer les acteurs ouest-africains sur d’autres formes d’OIP existant dans le monde, pouvant être porteuses d’enseignements et d’innovations dans le contexte interprofessionnel régional. -
Étude sur la transhumance au Sahel : dix constats sur la mobilité du bétail en Afrique de l'Ouest
L’étude s’est intéressée à trois transhumances de saison sèche, celles de 2014-2015, de 2015-2016 et de 2016-2017. À chaque fois, les enquêtes ont été conduites environ 6 semaines après le retour des familles dans leur terroir d’attache. La première enquête a porté sur 386 ménages répartis entre le nord du Sénégal (70) le sud de la Mauritanie (70), le nord et l’est du Burkina (70), l’ouest du Niger (71), le nord et l’ouest du Mali (105). Au total, 1 300 hommes, 450 femmes et 670 enfants sont partis avec près de 40 000 bovins, 47 000 ovins et 16 000 caprins. Cette enquête a permis d’identifier une soixantaine de familles en situation de précarité. C’est sur elles que l’étude s’est ensuite intéressée en priorité au cours des deux années suivantes1. -
Territoire d'élevage pastoral au Sahel : un bilan de carbone avec un potentiel inattendu d'atténuation du changement climatique
L’élevage pastoral est présent dans toutes les régions du monde et il fait vivre plus de 100 millions de personnes. Il concerne surtout les ruminants — bovins, ovins, caprins, camélidés, cervidés. Dans ce type d’élevage extensif, les troupeaux parcourent les territoires pour se nourrir de la végétation et pour s’abreuver. En Afrique, le pastoralisme représente 10 à 44 % du produit intérieur brut selon les pays et il occupe plus d’un quart de leur population. Dans les pays du Sahel, il fournit 70 % du lait et plus de la moitié de la viande de bovins et de petits ruminants. -
Profil des systèmes alimentaires - Niger : activer la transformation durable et inclusive de nos systèmes alimentaires
Cette note de synthèse est organisée comme suit : la première section présente le contexte national à partir de quelques indicateurs clés sur la démographie, l’économie, l’accès aux services de base, l’environnement. La section 2 donne un aperçu de la production alimentaire, de la consommation et des échanges commerciaux. La section 3 présente les principaux acteurs des systèmes alimentaires. Ces éléments jettent les bases d’une discussion dans la section 4 sur les questions clés de durabilité qui affectent les systèmes alimentaires ainsi que sur les potentiels leviers systémiques à actionner. La section 5 conclut par un projet de la transition vers des systèmes alimentaires durables. -
Coup d’œil sur l’agriculture et les politiques agricoles au Niger
Le Niger a fait la une de l’actualité en 2023 suite aux soubresauts politiques que l’on connait. Si l’incertitude domine quant à l’avenir des politiques publiques mises en œuvre depuis une dizaine d’années, il a semblé utile de dresser un bilan des interventions publiques dans le premier secteur économique du pays : l’agriculture (élevage compris). Ce¬e synthèse est l’occasion de souligner la singularité de ce pays d’agriculteurs et d’éleveurs vivant aux portes du désert entre mobilité et sédentarité. On présente généralement le Niger comme un pays abonné aux dernières places des classements internationaux, que ce soit en matière de pauvreté, d’IDH, de scolarisation, de taux d’urbanisation, de croissance démographique, de volumes de précipitations etc. Mais, malgré ces réalités, on oublie parfois que les paysans, les éleveurs Nigériens et leurs OP ont développé des capacités de résilience étonnantes et des techniques d’agriculture « climato-intelligentes » parfois très avancées. C’est ainsi que, en dépit de conditions de vie très difficiles, le pays s’affiche par exemple comme un des plus gros producteurs de bétail, de lait, d’oignon ou de niébé de toute l’Afrique de l’Ouest. -
Guide de l'élevage du mouton méditerranéen et tropical
Herbivore de l’ordre des ruminants, le mouton ou Ovis aries Linnaeus 1758 (en anglais sheep) est un des plus anciens animaux domestiques. Il est répandu dans tout le monde, avec des effectifs élevés, montrant par là des facultés d’adaptation aux climats divers et un intérêt universel. C’est un petit ruminant avec la chèvre, le lama, l’alpaga et le guanaco. Il valorise l’herbe qu’il broute, même lorsqu’il s’agit de végétaux riches en fibres. Sa taille plus petite que celle des bovins est à la fois un inconvénient et un avantage. C’est un inconvénient quand on désire disposer de beaucoup de viande à la fois. C’est un avantage pour les pays chauds là où la chaîne de froid est inopérante. Une carcasse suffit aux besoins d’une famille avec très peu de gaspillage. Par ailleurs, une famille pauvre peut plus facilement se séparer d’un mouton que d’une vache. -
Manuel de zootechnie des régions chaudes : les systèmes d'élevage
Ce livre est l'aboutissement d'un long projet (6 ans depuis1987) et d'un travail d'équipe. Ce n'est ni un manuel scientifique ni un traité complet d'élevage en pays tropicaux. De tels ouvrages sont nombreux, mais il manquait au contraire un manuel d'initiation et de vulgarisation vraiment axé sur les systèmes d'élevage. Le sujet en est l'élevage tropical et méditerranéen. Mais la démarche est celle de "l'approche systémique" : il s'agit d'aborder l'élevage d'une région dans son aspect global (milieu-cheptel-éleveurs) et de reconnaître le rôle central de l'éleveur (au sens large, groupe domestique et villageois), en tant qu’ingénieur et pilote" du système d'élevage. La 1ère partie de ce livre développe donc cette manière d'approcher, d'étudier les élevages (chapitres 1 à 5). -
Femmes, rapports de genre et agroécologie au Niger – Quelles places des femmes dans les transitions agroécologiques ? Quelles places dans le Conseil Agricole pour accompagner ces transitions ?
Les femmes sont-elles les premières praticiennes de l’agroécologie au Niger ? Des rapports de genre peuvent-ils expliquer une éventuelle différence sexo-spécifique de sensibilité à l’agroécologie ? Quelle est la place actuelle des femmes dans le Conseil Agricole au Niger ? Comment pourrait-il mieux accompagner les femmes dans les transitions agroécologiques ? Quelles leçons peut-on tirer pour le Conseil Agricole en général, autant pour les hommes que pour les femmes ? Ce sont les questions qui sont traitées dans ce rapport produit par le projet ACOTAF. -
Les haies vives en zones sèches : les premiers bilan des essaies réalisés au Burkina Faso dans le cadre de la coopération CIRAD-FORET / INERA Productions Forestières
Depuis les années soixante, une dégradation générale de l'environnement et des conditions économiques des populations a été constatée en Afrique tropicale sèche. On note ainsi une diminution croissante du couvert forestier pour la production de bois de feu, de construction et de service. La perte de ce couvert végétal entraine une détérioration et un appauvrissement des sols, phénomène accentué par la surexploitation de ces derniers, ainsi que par l'extension des terres ·cultivées sur des espaces traditionnellement réservés à l'élevage ou dans des zones non exploitées tels que les bas- fonds. -
Quelles politiques commerciales et fiscales au service du développement durable des chaines de valeur lait local en AFRIQUE DE L’OUEST ? Propositions aux acteurs Ouest-Africains et Européens
La montée en puissance de la filière lait local en Afrique de l’Ouest constitue un enjeu majeur en termes d’emplois, de revenus, de lutte contre la pauvreté des populations et de développement socio-économique dans les zones pastorales et agro-pastorales dans
un contexte de multiplication des conflits et de déstabilisation de la région. L’enjeu du développement de la filière lait local est également essentiel en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle, d’équilibre de la balance commerciale et d’économie en devises. Si la production laitière est en hausse constante depuis vingt ans, la croissance est insuffisante pour faire face à l’augmentation de la demande. Le taux d’autosuffisance en lait de la région qui était de 60% au début du siècle n’est plus que de 41%. Au rythme actuel d’évolution de la consommation et de la production, ce taux ne sera plus que d’un tiers dans deux décennies. -
Livret de valorisation de l'information
Dans un paysage informationnel où chacun est à la fois producteur et consommateur d’un très grand nombre d'informations, il est de plus en plus difficile de faire passer un message de qualité, au bon moment, à la bonne personne, sur le bon format. La diffusion d’informations a explosé, inversant les rapports entre le·la producteur·trice d’information et le ou la destinataire·trice de l’information. Une information a une durée de vie de plus en plus courte et la lutte pour capter l’attention du lecteur ou de la lectrice ne conduit qu’à produire plus d’informations et à les diffuser à plus de personnes de manière souvent indistincte. La valorisation cherche, par une démarche structurée qui se base sur les objectifs du message et sur des publics cibles spécifiques, 1/ à améliorer l’impact du message sur l’audience, 2/ à ajouter de la valeur à l’information par la remontée d’informations et la mise à jour de l’information initiale. -
Le rôle des organisations de producteurs dans les services de conseil rural
Les organisations de producteurs (OP) constituent une interface entre les producteurs et leur environnement social, économique et institutionnel (Encadré 1). L’implication des OP dans la fourniture de services de conseil rural (SCR) est estimée apporter une solution aux limites que posent les dispositifs de conseil étatique jugés trop hiérarchisés et les offres de conseil du secteur privé trop orientés vers des logiques de marché. Les OP peuvent contribuer davantage à l’offre de SCR en exprimant les demandes et besoins de leurs membres et en veillant plus ou moins directement à ce que ces services soient fournis de façon efficace et durable. -
Organisation et rôle de la profession agricole dans le développement des systèmes irrigués : quelques enseignements tirés du cas de l'Office du Niger au Mali
Cette communication traite du rôle des organisations paysannes dans le développement agricole au Mali et en particulier pour la zone de l’Office du Niger. Les politiques d’ajustement, puis maintenant de post-ajustement, donnent un rôle croissant aux organisations paysannes dans divers cadres de concertation où doivent se négocier les politiques sectorielles et se cogérer les filières agricoles. A travers le cas du Mali et plus particulièrement de la zone irriguée de l’Office du Niger (mais aussi de la filière coton), il est mis en en balance les nouveaux enjeux auxquels se trouvent confrontées les organisations de producteurs – extension du domaine aménagé, gestion du périmètre irrigué, amélioration de la productivité – et leurs capacités à les relever, capacités qui sont fortement liées aux diverses conditions de leur émergence. -
Valoriser les produits pour mieux les conserver : structure et fonctionnement des filières gomme arabique au Niger
L’intervention du projet de gestion forestière communale et communautaire (GESFORCOM) vise à définir la stratégie de développement de la filière gomme dans le cadre de l’élaboration d’un schéma d’aménagement forestier (SAF) qui constitue l’une des bases contractuelles de ce projet. Le présent article s’attache à retracer l’organisation et le fonctionnement de la filière à Torodi, en vue de dégager les contraintes et opportunités pour un développement durable, capable d’impulser une nouvelle dynamique dans l’exploitation des ressources naturelles au Niger. -
Réussir un traitement phytosanitaire
Note sur le traitement phytosanitaire