Le Budget général de l'INRAN au titre de l'exercice 2015 s'équilibre en recettes et en dépenses à la somme de trois milliards deux cent cinquante cinq millions cent cinquante mille neuf cent quatre vingt seize (3.255.150.996) francs CFA contre deux milliards huit cent quarante six millions huit cent trente cinq mille six cent quarante sept (2.849.835.647) francs CFA en 20214. Cette hausse s'explique par des prévisions de financements extérieurs en légère augmentation avec l'inscription de nouveaux projets comme SMIL (ex INTSORMIL).
L'objectif de développement du projet (ODP) est d'accroitre la valeur de certains produits commercialisés par des produits soutenus par le projet. L'indicateur de performance associé à l'ODP est la valeur additionnelle des produits commercialisés par les producteurs (agriculteurs et éleveurs) et leurs associations dans les filières retenues.
Le secteur primaire nigérien à dominance agropastoral, joue le rôle dominant dans l’économie du pays. En effet, l’économie nigérienne repose essentiellement sur le secteur agropastoral qui demeure la principale source d’emplois et de revenus pour plus de 80% de la population. Les activités agro-sylvo-pastorales représentent 43,4% du PIB en 2018. Le Produit Intérieur Brut (PIB) par habitant s’est amélioré, passant d’environ 384,6 USD (192.329 FCFA) en 2011 à 463 USD (231.508 FCFA) en 2015. Dans le but d’améliorer cet indicateur macro-économique, le Président de la République, SE ELHADJ ISSOUFOU MAHAMADOU a, dans son Programme de Renaissance II, fixé un objectif de « faim zéro » d'ici 2021, afin de sortir définitivement le Niger des conséquences désastreuses des aléas climatiques et du cycle infernal des famines. Ainsi, le Plan de Développement Économique et Social (PDES) a mis l’accent sur l’initiative 3N « Les Nigériens Nourrissent les Nigériens » dont l'un des axes majeurs est la « l’accroissement et la diversification des productions agro-sylvo pastorales et halieutiques ».