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Normes techniques et pratiques locales des producteurs dans les périmètres rizicoles irrigués de Toula et de Bonféba au Niger
Au Niger, la riziculture contribue pour beaucoup dans la sécurité alimentaire des populations. Les différents investissements effectués par le pays ont permis de promouvoir la riziculture irriguée dans la vallée du fleuve avec deux récoltes de riz par an et donc d’augmenter significativement les productions. Mais, force et de constater que les normes techniques censées être en application sur les périmètres rizicoles irrigués ont subi des changements au fil des années réduisant, ainsi, les performances espérées de cette riziculture moderne. La présente étude avait pour objectif d’analyser l’évolution des normes techniques de la production du riz et les pratiques locales dans les périmètres irrigués. -
Fonctionnement des élevages camelins de la zone périurbaine d’Agadez au Niger : enquête typologique
Le cheptel camelin est tributaire des ressources fourragères des parcours naturels dont le développement est soumis aux aléas de la pluviométrie, très mal répartie dans le temps et l’espace. Pour exploiter ces parcours, l’une des stratégies adoptée par les éleveurs est la mobilité. Cependant, depuis un certain temps, les mutations climatiques, socio-économiques et les conditions d’une urbanisation accélérée imposent de plus en plus des changements dans la règle de gestion des élevages. -
Evaluation technique et économique des formules alimentaires de blocs multi nutritionnels d’embouche ovine au Niger
L’essai conduit en 75 j à la station de recherche de Kollo visait l’évaluation des performances de croissance des béliers nourris avec 5 formules alimentaires à base des ressources locales associées au tourteau de coton et son de blé. Le matériel biologique était constitué de 50 béliers de race Ara-Ara, âgés de 18 à 24 mois et de poids moyen de 25,00 ±3,02 kg. Les rations ont été distribuées en 2 repas/jour et les refus ont été collectés chaque jour. La pesée des béliers a été faite par quinzaine en 2 jours successifs. Les prix des différents ingrédients ont été suivis sur les marchés de Kollo et Niamey durant l’essai. Les GMQ obtenus étaient de 95g/j pour la formule 1 ; 79 g/j pour la formule 2 ; 59 g/j pour la formule 3 ; 118 g/j pour la formule 4 et 75g/j pour la formule 5. Les meilleures performances ont été réalisées par les béliers ayant reçu les formules 1 et 4, avec des marges nettes/ bélier de 4623 FCFA pour la formule 1 et 4763 FCFA pour la formule 4. Les formules 4, 1 et 2, ayant été les plus rentables, sont recommandées aux emboucheurs et fabricants d’aliments pour le bétail. -
Diversité et conditionnement des résidus de culture commercialisés comme alimentation des animaux dans la communauté urbaine de Niamey
Les résidus de culture jouent un rôle important dans l’alimentation des ruminants, et leur commercialisation prend de plus en plus de l’ampleur dans la communauté urbaine de Niamey. Cependant, ces résidus de culture sont diverses et présentés sous différentes formes de conditionnement. Pour évaluer la disponibilité et les caractéristiques physiques des résidus de cultures utilisées en alimentation des ruminants domestiques à Niamey, un échantillon de 93 acteurs dont 33 grossistes/semi grossistes ; 41 vendeurs revendeurs et 19 vendeurs ambulants a été enquêté et suivi selon les saisons.
Il ressort de ce travail que le type, le prix, le poids et la disponibilité des produits sont fonctions des acteurs et des saisons. Il serait donc important de sensibiliser les éleveurs sur les lieux d’approvisionnement en fonction des périodes de l’année. Ceci permettra une meilleure rentabilité de l’activité. -
La culture du riz hors aménagement dans le département de Gaya au Niger : innovation et appropriation des techniques d’une riziculture intensive
Au Niger, les besoins annuels nationaux en riz sont estimés à 266 710 tonnes de riz blanc. La production nationale ne couvrant que le tiers de ces besoins le pays est obligé, pour combler ce déficit, d’importer chaque année entre 200 à 300 000 tonnes de riz blanc (Faivre Dupaigre et al., 2006). En dehors du riz produit dans les aménagements hydro-agricoles sous encadrement technique, les autres types de rizicultures, malgré leurs importances, ne sont pas bien connus non seulement du point de vue des quantités produites mais aussi dans leurs pratiques. Pourtant le riz produit en dehors des aménagements hydro-agricoles fournit une bonne partie de la production rizicole nationale (Salifou et al., 2006. Le présent document est une contribution à la connaissance de la pratique du riz produit hors aménagement en saison des pluies dans le département de Gaya au Niger qualifié comme étant un Pôle de développement rizicole de riz pluvial, riz pluvial et irrigué et riz irrigué. -
La culture du riz hors aménagement dans le département de Gaya au Niger : innovation et appropriation des techniques d'une culture intensive
Au Niger, les besoins annuels nationaux en riz sont estimés à 266.710 tonnes de riz blanc. La production nationale ne couvrant que le tiers de ces besoins, le pays est obligé, pour combler ce déficit, d'importer chaque année entre 200 à 300.000 de riz blanc ( Faivre Dupaigre et al. 2006). En dehors du riz produit dans les aménagements hydro-agricoles sou encadrement technique, les autres types de rizicultures, malgré leurs importance, ne sont pas bien connus, non seulement du point de vue des qualités produites mais aussi dans leurs pratiques. -
Fonctionnement des élevages camelins de la zone périurbaine d’Agadez au Niger : enquête typologique
Le cheptel camelin est tributaire des ressources fourragères des parcours naturels dont le développement est soumis aux aléas de la pluviométrie, très mal repartie dans le temps et l’espace. Pour exploiter ces parcours, l’une des stratégies adoptées par les éleveurs est la mobilité. Cependant, depuis un certain temps, les mutations climatiques, socio-économiques et les conditions d’une urbanisation accélérée imposent de plus en plus des changements dans la règle de gestion des élevages. Le développement à Agadez d’une mini laiterie, dont l’activité principale est centrée essentiellement sur la transformation du lait de chamelle, nécessite la connaissance parfaite du fonctionnement des élevages laitiers qui vont approvisionner cette laiterie. Une enquête a été menée durant deux mois auprès de cent élevages camelins de la zone périurbaine d’Agadez en vue de connaître le fonctionnement des élevages de cette zone. -
Caractérisation des systèmes de production laitière et analyse des stratégies de valorisation du lait en milieu rural et périurbain au Niger : cas de la communauté urbaine de Niamey et de la commune rurale de Filingué
L’élevage et particulièrement la production du lait occupent une place prépondérante comme facteur de réduction de la pauvreté et de croissance économique. La présente étude a eu pour objectif de caractériser les systèmes de production et les processus de diversification vers le lait en milieu (péri)urbain [communauté urbaine de Niamey (CUN)] et en milieu rural [commune rurale de Filingué (CRF)] au Niger. Dans la CUN, des enquêtes ont été réalisées dans 35 sites laitiers choisis de manière aléatoire parmi les 150 déjà répertoriés sur un rayon de 50 km autour de la capitale. Un choix raisonné de 12 sites a permis d’administrer le questionnaire à 169 chefs de ménage. Dans la CRF, 49 chefs de ménage, répartis dans cinq villages, situés dans un rayon de 75 km autour de Filingué, ont été enquêtés. Les résultats ont montré que dans la CUN les éleveurs possédaient un petit nombre de vaches laitières (en moyenne cinq vaches, soit 28 p. 100 du cheptel bovin) ; la production s’étalait sur toutes les saisons et était de 7 à 10 l/ménage/jour ; le lait frais était plus souvent commercialisé qu’en CRF en raison de la présence d’unités de transformation laitière. En revanche, dans la CRF, les effectifs étaient plus importants (en moyenne 10 vaches laitières, soit 52 p. 100 du cheptel bovin) ; les femelles ne produisaient qu’en saison des pluies et en saison sèche froide (de 0 à 10 l/ménage/jour pour 66 p. 100 des enquêtés, et entre 10 et 20 l pour 20 p. 100 des enquêtés) les produits laitiers étaient plus souvent transformés avant d’être vendus (beurre fondu, lait caillé, fromage). -
Essais préliminaires d’inséminations artificielles en station chez les femelles zébus Azaouak au Niger
Des inséminations artificielles sur chaleurs induites et chaleurs naturelles ont été effectuées sur 138 femelles zébus Azaouak à la Station sahélienne expérimentale de Toukounous. Les chaleurs ont été induites par l’utilisation de l’implant Crestar, de la spirale vaginale, et d’injections de prostaglandine et de gonadolibérine (GnRH). Deux inséminations ont été faites : la première à l’observation des chaleurs et la seconde 12 heures après. L’influence de paramètres zootechniques a été testée. Les taux non cumulés de gravidité obtenus ont été de 24,5 p. 100 à la première insémination, 33,72 p. 100 à la deuxième, et 29,48 p. 100 à la troisième et au-delà. L’utilisation de semence fraîche, et l’utilisation de vaches et non de génisses ont fait partie des para mètres zootechniques influençant significativement et positivement les inséminations. Le délai de 60 jours post partum généralement observé avant les inséminations n’a pas eu d’effet significatif sur les résultats. La saison d’insémination n’ayant pas influencé les résultats, des mises bas ont pu être observées tout au long de l’année. L’état nutritionnel a par ailleurs été un facteur essentiel de réussite des inséminations ; les résultats ont traduit la capacité des zébus Azaouak à valoriser les fourrages en toute saison, avec une reprise rapide de l’activité ovarienne après la mise basse. -
Paramètres démographiques des troupeaux ovins Peulhs du Niger
Les ovins représentent 26,1% du cheptel national (50 528 782 têtes) en 2019 et jouent un rôle important dans la vie socio-économique et culturelle nigérienne. L’étude a pour objectif d’analyser les paramètres démographiques des Moutons Peulhs nigériens. Ainsi, une enquête transversale portant sur la connaissance des éleveurs, a été réalisée. L’étude menée sur deux périodes de deux années successives auprès de 88 et 100 éleveurs respectivement en 2018 et 2019 a porté sur la structure (distribution des troupeaux par taille, l’inventaire des animaux, % d’animaux par sexe et classe d’âge) et la reproduction du troupeau (le nombre de mis bas, d’avortement, de mort-né, de né vivant), les entrées et les sorties d’animaux lors des douze derniers mois. Les éleveurs enquêtés ont été choisis selon les critères suivants: être un chef de ménage ou son suppléant; avoir un troupeau homogène de Mouton Peulh de taille; et être disponible à répondre aux questions. L’étude a été réalisée dans quatre villages de la commune de Méhanna. -
Caractérisation morphologique de la chèvre rousse
du NigerCette étude a pour but de fournir des données sur les caractéristiques physiques de la chèvre rousse de Maradi. Elle a été effectuée au centre caprin et dans 4 départements de la région de Maradi selon la position géographique (Tessaoua à l’Est, Dakoro au Nord, Madarounfa au Sud, Guidan Roumdji à l’Ouest). Ce travail a été réalisé sur 339 animaux dont 77 au centre, 88 à l’Est, 69 au Nord, 50 au Sud et 55 à l’Ouest. Elle a porté sur les mesures corporelles suivantes : hauteur au garrot, longueur scapulo-ischiale, tour de poitrine, longueur du dos, longueur des cornes, des oreilles et de la tête, la présence de pendeloques et de barbiches, la couleur de la robe et la structure du poil. Les résultats ont mis en évidence, des différences entre les variables corporelles mesurées, liées à la position géographique. En effet, la position géographique a influencé significativement l’indice de gracilité sous sternal (IGS) et l’in dice auriculaire thorax (IAT) (P < 0,0001). La dominance de la couleur rousse est considérée comme un caractère d’adaptation des caprins de Maradi. Enfin, notre contribution à la définition du standard des caprins roux de Maradi peut se résumer comme une popu lation, de format moyen, avec des oreilles courtes et dressées, deux cornes (plus développées chez le mâle) inclinées vers l’arrière, le poils ras et une présence de barbiche (barbe développée chez le mâle) dans les deux sexes. Seulement 2,4% de la population porte des pendeloques, chez les deux sexes, surtout à l’Est de Maradi (Tessaoua) -
Caractérisation du mouton Koundoum au Niger: description morphobiométrique et détermination d’une formule barymétrique
La race Koundoum, un des rares moutons à laine du Sahel, est victime des croisements avec d’autres races plus productives et de la dégradation de son biotope originel, le fleuve Niger. Cette race possède des qualités intéressantes d'adaptation au milieu ainsi que de production de laine, qui justifient la mise en œuvre d’un programme de conservation de ce patrimoine génétique original. -
Critères d’appréciation des reproducteurs en systèmes d'élevage traditionnel du zébu Azawak dans les zones d’Abalak, Filingué et Niamey (Niger)
Pour relever le défi de la satisfaction des besoins mondiaux en produits d’origine animale, il s’avère nécessaire de poursuivre les efforts d’intensification des productions en accord avec les contextes agroécologiques et socio-économiques. Une telle intensification nécessitera sur le long terme une amélioration génétique des races locales. Pour assurer l’adéquation de ce progrès génétique avec le contexte d’élevage et l’adhésion des éleveurs aux schémas proposés, la connaissance des critères de sélection tels qu’employés par les éleveurs est primordiale. L’objectif de cette étude est de caractériser les critères d’appréciation, pour la sélection ou la réforme, des reproducteurs Azawak (Figure 1) en systèmes d’élevage traditionnel au Niger. -
Importance socio-économique de l’élevage de la chèvre rousse de Maradi et sa contribution dans l’économie des ménages producteurs
Une analyse socio-économique a été menée au niveau des éleveuses de chèvres rousses dans de 360 ménages, repartie dans sept villages (deux au Nord, deux au Sud, deux à l’Ouest et un à l’est) de la région de Maradi. La taille moyenne des ménages enquêtés est de 9,25 ± 3,25 individus. L’enquête a montré que 37,5%, 60%, 2,5% des ménages enquêtés ont respectivement comme activité principale l’élevage, l’agriculture et le commerce. 47% pratiquent l’élevage de la chèvre rousse pour la commercialisation des animaux, 13% spécialement pour des raisons alimentaires. 68% des ménages utilisent le lait frais pour autoconsommation et l’activité rapporte 32.401,25 FCFA par ménage et par mois. Le revenu annuel moyen par ménage (uniquement par les recettes d’élevage) est d'environ 388.815 FCFA. -
Caractérisation de la chèvre du sahel au Niger par analyse des indices biométriques et des paramètres phénotypiques quantitatifs
Très répandue en Afrique sèche, la chèvre du sahel représente environ 80% du troupeau caprin Nigérien. Conformément aux orienta tions nationales au Niger et dans la perspective d’une meilleure gestion de cette ressource génétique aux niveaux local et national des travaux de caractérisation phénotypique de la race ont été conduits au Nord-Ouest du pays de juillet 2011 à mai 2012. Sur la base de l’adhésion volontaire des éleveurs, des investigations de caractérisation des paramètres quantitatifs (hauteur au garrot et à la croupe, tour de poitrine, profondeur du thorax, largeur du bassin et longueurs du corps, des cornes et des oreilles) ont concerné 443 caprins (77% de femelle, 39% ayant 4 paires d’incisives permanentes) repartis dans 145 exploitations, 60 sites (7,38 ± 6,87 têtes/site), dans les régions de Tillabéri, Tahoua et Niamey. L’analyse des indices biométriques couplée à l’analyse des variances (ANOVA) et des analyses multivariées (ACP, AFD) ont fait ressortir que le cheptel caprin dans cette zone comporte quatre sous types morphologiques (Tillabéri, Tahoua, Niamey et un sous type intermédiaire Niamey-Tillabéri). Du fait de la coexistence à Niamey de plusieurs races (locales et exotiques) et son corolaire le brassage génétique, la chèvre du sahel correspondrait à deux sous types: celui de Tillabéri de grande taille (64,98 ± 6,77 cm au garrot et 68,27 ± 5,91 cm à la croupe) à oreilles et cornes longues (20,3 ± 3,08 et 14,75 ± 4,43 cm respectivement) et de Tahoua également de grande taille (60,71 ± 10,81 cm au garrot et 62,46 ± 10,65 cm à la croupe) à oreilles et cornes courtes (12,32 ± 3,62 cm et 9,95 ± 4,01 cm respectivement).