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" Le Parfait Aménagiste Forestier " Gestion des espaces nus dans les systèmes forestiers de plateaux, de bas-fonds et de plaines sableuses : ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut surtout pas faire !
Ce guide propose une aide méthodologique et technique pour les intervenants en gestion simplifiée des forêts villageoises au Niger. Il répond à un besoin et à une demande exprimée par de nombreux agents forestiers et opérateurs techniques privés des ONG. Ces dernières années, la gestion des espaces nus (dans les formations forestières de plateaux, de bas-fonds et de plaines) se pratique de plus en plus de manière intensive sans que les intervenants disposent toujours des références scientifiques, techniques et méthodologiques nécessaires pour augmenter l’efficacité des actions mécaniques et de la réactivation des processus biologiques. -
De la dune fixée à la cuvette retrouvée
La cuvette oasienne peut se définir comme une unité géomorphologique spécifique, dépressionnaire, inter dunaire, de taille réduite (quelques ares à quelques hectares), à sols argileux. Elle présente une nappe d’eau provenant du lac Tchad, pratiquement affleurante ou proche et un écosystème caractérisé par deux à trois étages de végétation (dattiers, autres fruitiers et cultures annuelles par endroit). La présence de natron en son centre reste plus ou moins variable mais sans être systématique. Enfin on peut distinguer les cuvettes principalement agricoles et fruitières, les cuvettes pastorales et sylvicoles et les cuvettes de natron (présence de sol salé). Ces cuvettes sont menacées par l’ensablement. L’ensablement est un phénomène lourd de conséquences au Sahel : menace sur l’habitation et sur le maintien de la vie rurale, réduction de la capacité de production, contraintes fortes sur l’économie domestique, exode rural, etc. Ce document présente les réponses opérationnelles et sociales face à l’ensablement et les enseignements des activités de l’ONG Karkara à l’Est du Niger. -
Faisabilité d’un projet de développement des filières élevages dans les régions de Zinder et Diffa dans un contexte de changements climatiques Bounkassa Kiwo - Synthèse des analyses de vulnérabilités/adaptations par les acteurs du développement pastoral de la région de Diffa
Cette note constitue le compte rendu des échanges de l’atelier consacré à la région de Diffa qui a réuni une soixantaines d’acteurs du développement pastoral de la région de Diffa au cours de la phase 2 de l’étude de faisabilité du projet Bounkassa Kiwo impliquant le HC3N, le MAGEL, le MESUDD, le MHA et l’AFD. -
Faisabilité d’un projet de développement des filières élevages dans les régions de Zinder et Diffa dans un contexte de changements climatiques Bounkassa Kiwo - Synthèse des analyses de vulnérabilités/adaptations par les acteurs du développement pastoral de la région de Zinder
Cette note constitue le compte rendu des échanges de l’atelier de Zinder qui a réuni une soixantaines d’acteurs du développement pastoral de la région de Zinder au cours de la phase 2 de l’étude de faisabilité du projet Bounkassa Kiwo impliquant le HC3N, le MAGEL, le MESUDD, le MHA et l’AFD.
Cette Phase 2 de la faisabilité correspond à l’identification du projet à proprement parler. Elle comprendra le diagnostic/ analyse des vulnérabilités, la cartographie des acteurs et l’identification des activités et les zones d’intervention potentielles du projet sur les deux régions.
Il s’agit notamment d’analyser les impacts attendus du changement climatique sur les régions de Zinder et Diffa pour les activités d’élevage, avec des propositions de mesures d’adaptation pour que le projet soit notamment construit comme une réponse à ces enjeux en considérant plusieurs scénarii d’évolution du climat. -
Structure et diversité des parcs agroforestiers adjacents à la forêt protégée de Baban Rafi, Niger - Afrique de l’Ouest
L’objectif de l’étude est de caractériser la végétation ligneuse des parcs agroforestiers autour de la forêt protégée de Baban Rafi située dans la zone nord soudanienne du Niger.
Au total, 52 espèces réparties dans 41 genres et 23 familles ont été recensées dans la zone. Les paramètres dendrométriques et indices calculés en fonction des parcs agroforestiers varient d’un parc à l’autre. Ainsi, la densité varie de 86,25 à 129,33 individus / Ha, le recouvrement de 6,82 à 10,87.
La chorologie de la flore est caractérisée par l’abondance et la dominance des espèces soudaniennes (44,23 %) ce qui montre que la flore garde encore ses spécificités phytogéographiques malgré son état de dégradation révélé par les différents indices. Ces résultats peuvent servir de référence dans le suivi de la dynamique de la végétation des systèmes agroforestiers autour des zones protégées soumises aux sécheresses récurrentes et aux pressions anthropiques. -
Perceptions et usages socioéconomiques du tamarinier (Tamarindus indica L.) dans le Sud-Ouest du Niger : Implications pour une domestication et une conservation durable
Elle a pour objectif de montrer l’importance ethnobotanique de Tamarindus indica L. à travers l’usage socioéconomique de ses différents organes en vue de contribuer à une meilleure gestion durable de sa population au Niger. La présente étude a été menée dans le département de Torodi, situé dans la région de Tillabéry.
Les résultats de cette étude ont montré que le tamarinier (Tamarindus indica L.) est une espèce forestière à haute valeur socioéconomique. Les différents usages (alimentaires, thérapeutiques, économiques etc.) tant prouvés par les populations doivent susciter une prise en compte de cette espèce dans les différents programmes ou stratégies de conservation et d’amélioration génétique durable des ressources phytogénétiques au Niger. -
Conférence internationale de l'AFD sur le développement 12èm édition
La politique forestière développée au Niger du début des années 1930 à 1990 a été marquée par le rôle prééminent de l’État colonial puis du Niger indépendant. A la fin des années 1980, il a été décidé d’associer, après près de 70 ans d’exclusion, les populations riveraines des massifs forestier d’aborder prioritairement la question de l’approvisionnement en bois de feu des centres urbains par l’aménagement forestier communautaire et de mettre en œuvre la Stratégie Énergie Domestique, nouvelle politique forestière bois-énergie. Cette politique était soutenue et initiée par la mise en place d’un cadre légal (le décret 92-037) qui réformait la règlementation forestière et fiscale en donnant la possibilité aux populations rurales de percevoir des taxes sur le commerce du bois-énergie à la source et autorisait la création de marchés ruraux de bois, lieux villageois de vente aux commerçants-transporteurs. L’enjeu était de permettre une réelle appropriation des ressources par les populations riveraines et d’assurer un transfert financier de l’aval (les bûcherons urbains) vers l’amont des filières (les bûcherons de ces marchés ruraux). -
Perceptions communautaires, usages socioéconomiques et importance agroécologique des peuplements de Acacia senegal (L.) Willd. dans le Sud-Ouest du Niger: Cas du site gommier de la grappe de Lido dans la commune de Guechémé
La présente étude conduite dans la commune rurale de Guéchémé a pour objectif de déterminer les perceptions et les usages socioéconomiques des peuplements de Acacia senegal. La collecte des données s’est basée sur des enquêtes ethnobotaniques semi-structurées par interviews individuels dans cinq villages qui constituent la grappe dont relève le site gommier du village de Lido. Au total, 88 personnes constituées d’hommes et de femmes ont été enquêtées. L’évaluation de la connaissance des populations sur les usages socioéconomiques de l’espèce a été faite sur la base des indices des valeurs d’usages. Les usages fourragers (PPV = 42,89%), alimentaires (PPV = 20,26%) et thérapeutiques (PPV =13,94%), sont les plus rapportés par les enquêtés. Les parties de la plante les plus utilisées sont le bois (PPV= 21,56%), la gomme (PPV=18,06%), les feuilles (PPV =17,25) et les fruits (PPV = 12,40%). La connaissance sur l’usage de l’espèce ne varie pas selon le sexe, l’âge et la religion, mais varie selon la profession des enquêtés. Cet arbuste revêt un intérêt économique capital du fait de l’excellente qualité de sa gomme arabique, un produit forestier non ligneux (PFNL). Il regorge non seulement un intérêt économique mais aussi écologique, car elle est aujourd’hui l’espèce qui est utilisée dans le processus de la lutte contre la désertification au sahel. Dans les soucis du bien être des générations futures, cette espèce doit être prise en compte dans les programmes de conservation et de valorisation durable des ressources phytogénétiques d’intérêt socioéconomique au Niger. -
Caractérisation de la végétation ligneuse du bassin versant de la Maggia dans la commune rurale de Bagaroua (région de Tahoua)
Le bassin versant de la Maggia est situé dans la région de Tahoua. La présente étude vise à caractériser la végétation ligneuse du bassin versant sur le plan de sa composition floristique et de sa structure. Les données ont été collectées au moyen des relevés floristiques, de mesures de diamètres à 1,30 m pour les arbres et 0,5 m pour les individus ayant un diamètre inférieur à 5 m. La richesse spécifique de ce bassin versant est de 22 espèces réparties en 10 familles et 18 genres dont les plus importants sont les Leguminoseae Mimosoideae et les Combretaceae. L’analyse des structures en diamètre et en hauteur montre que le peuplement ligneux de cette zone est dominé par des individus jeunes, les individus âgés sont très rares. En ce qui est des types biologiques, la flore du bassin versant de la Maggia est dominée par des microphanérophytes suivis des nanophanerophytes. Pour les types phytogéographiques ce sont les espèces Soudano-Zambéziennes (SZ) suivis des espèces Soudano-Zambéziennes-Saharo-Sindiènnes (SZ-Sah.S) qui sont dominantes dans cette zone ensuite viennent les Guinéo-Congolaises-Soudano-Zambéziennes-Saharo-Sindienne ((GC-SZ-Sah.S). -
Analyse de la pertinence et de l’efficacité du dispositif de restauration des terres dégradées du bassin versant du fleuve par l’aménagement et les traitements anti-érosifs de glacis
Ce rapport est le résultat d'une mission d’appui scientifique réalisée en août et septembre 2007 au Programme de Lutte Contre l’Ensablement dans le Bassin du Fleuve Niger qui est mis en œuvre depuis 2006. Le champ d’étude représente la portion du bassin versant du fleuve Niger (en cours de traitement par le PLCE) où l’équipe d’appui a cherché à mieux connaître le fonctionnement écologique des unités paysagères (stations faisant l’objet de restauration) pour enfin apprécier l’impact des techniques de restauration sur le problème de l’ensemble du fleuve. -
Guide de bonnes pratiques de gestion durable des terres et des eaux
Le Niger a connu une série de crises alimentaires (1973, 1984, 2001, 2005, 2010) qui est la révélation d’un ensemble de facteurs dont les plus importants sont : la tendance à l’assèchement du climat, la forte croissance démographique (3,3%) largement supérieure à la croissance agricole (estimée à 2,5%) conduisant à une pression de plus en plus forte sur l’environnement. La combinaison de tous ces facteurs aboutit inéluctablement à la modification des équilibres écologiques et à la dégradation des terres. Cela a débouché sur une exploitation abusive des terres parfois au-delà des capacités réelles des écosystèmes avec pour conséquences une perte considérable de leur potentiel productif. Le maintien de ces équilibres fragiles est cependant indispensable pour la conduite de toutes les activités socio-économiques des populations rurales. L’économie rurale constitue le principal levier de la subsistance des populations rurales, à travers l’agriculture, l’élevage, la pêche et l’exploitation forestière. -
Gestion multi-usage, socialement et écologiquement durable des écosystèmes forestiers nigériens : Colloque international sur la« gestion des ressources forestières des territoires périurbains et changement climatique » Niamey (Niger) du 31 octobre au 2 novembre 2017
Les formations forestières du Niger sont soumises
à de nombreuses contraintes qui mettent en péril
leur pérennité. Les causes ont été identifiées de longue date, à savoir :
• les problèmes climatiques (sécheresses),
• les facteurs humains (les défrichements anarchiques de l’agriculture
• le surpâturage et les prélèvements incontrôlés du bois pour les besoins du milieu rural et urbain -
Bois-énergie domestique, démographie et urbanisation : situation après vingt-cinq années de gestion forestière des néo-communs au Sud-Niger
La politique forestière développée au Niger du début des années 1930 à 1990 a été marquée par le rôle prééminent de l’État colonial puis du Niger indépendant. A la fin des années 1980, il a été décidé d’associer, après près de 70 ans d’exclusion, les populations riveraines des massifs forestiers et d’aborder prioritairement la question de l’approvisionnement en bois de feu des centres urbains par l’aménagement forestier communautaire et de mettre en œuvre la Stratégie Energie Domestique, nouvelle politique forestière bois-énergie. -
Bois-énergie domestique, démographie et urbanisation : situation après vingt-cinq années de gestion forestière des néo-communs au Sud-Niger
Au Niger, les marchés ruraux de bois énergie, tels qu’initié par le décret n° 92-037 répondent à ces éléments : • «seuls les membres des structures locales de gestion (SLG) sont autorisés à exploiter le bois des forets villageoises, leurs «néo-communs» et que «ne peuvent y adhérer que les personnes bénéficiant du droit d’usage coutumier» (art. 10 et 11), droit exclusif d'exploiter, de percevoir des taxes (et d’en conserver de 30 à 50% et devoir de respecter les quotas annuels, mises en défens, etc.) , • un quota annuel de bois exploitable devait être fixé pour chaque marché rural , • la surveillance de la forêt villageoise concédée figure parmi les tâches de la SLG (art. 4). -
Le PPR : une contribution à l’aménagement et à la gestion concertés du potentiel naturel productif des régions de Tahoua et d’Agadez
Ce rapport s’inscrit dans le cadre du processus de capitalisation du Projet Pôles Ruraux (PPR) au Niger, réalisé entre février et juillet 2023. Cette capitalisation a été structurée autour de trois axes thématiques déterminés par les principales parties prenantes du projet : aménagements de l’espace, finance agricole et formation et insertion des jeunes. Une synthèse transversale reprend les grands enseignements issus de la capitalisation. Cette publication est réalisée par l’assistance technique au Projet Pôles Ruraux, le consortium IRAM–RAIL–ECO Consult–Interarchi. -
Le PPR : une contribution à l’aménagement et à la gestion concertés du potentiel naturel productif des régions de Tahoua et d’Agadez
Ce rapport s’inscrit dans le cadre du processus de capitalisation du Projet Pôles Ruraux (PPR) au Niger, réalisé entre février et juillet 2023. Cette capitalisation a été structurée autour de trois axes thématiques déterminés par les principales parties prenantes du projet : aménagements de l’espace, finance agricole et formation et insertion des jeunes. Une synthèse transversale reprend les grands enseignements issus de la capitalisation. -
Valoriser les produits pour mieux les conserver : structure et fonctionnement des filières gomme arabique au Niger
L’intervention du projet de gestion forestière communale et communautaire (GESFORCOM) vise à définir la stratégie de développement de la filière gomme dans le cadre de l’élaboration d’un schéma d’aménagement forestier (SAF) qui constitue l’une des bases contractuelles de ce projet. Le présent article s’attache à retracer l’organisation et le fonctionnement de la filière à Torodi, en vue de dégager les contraintes et opportunités pour un développement durable, capable d’impulser une nouvelle dynamique dans l’exploitation des ressources naturelles au Niger. -
Dynamique spatio-temporelle de écosystème du site Ramsar du moyen Niger 1 : cas de la mare de Albarkaïze
L’écosystème de la mare d’Albarkaïzé est localisé dans le sud Ouest de la République du Niger. Il couvre une superficie de 9856 ha. L’analyse de la dynamique de l’occupation des terres a nécessité l’interprétation des images de deux dates, notamment des photographies aériennes de 1975 et d’une image satellitale de 2002 actualisée avec des données de terrain de 2006. L’analyse diachronique montre une réduction des surfaces couvertes par les parcs agroforestiers de l’ordre de18,6% en passant de 3985,9 en 1975 à 2301,3 ha en 2006 et une extension des zones de cultures stricto sensu, de 2326,2 à 3126,5 ha, soit une augmentation de 6,2%. Ces changements ont un impact sur la structure des ligneux qui est très variable d’un faciès à l’autre. Dans les champs cultivés existent des parcs agroforestiers de physionomie et de densité variable. La diversité alpha est plus importante au sein des parcs à Borassus aethiopum Mart. et des prairies aquatiques. Aussi, Eichhornia crassipes (P.Beauv.) Solm Laub ou jacinthe d’eau est en train d’envahir les prairies aquatiques, ce qui a pour conséquence une perturbation des habitats aquatiques à travers la baisse de leur productivité et leur diversité floristique. Afin d’enrayer ces perturbations, des actions de restauration du milieu doivent être entreprises pour assurer une certaine durabilité dans l’exploitation de l’écosystème.