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Conférence internationale de l'AFD sur le développement 12èm édition
La politique forestière développée au Niger du début des années 1930 à 1990 a été marquée par le rôle prééminent de l’État colonial puis du Niger indépendant. A la fin des années 1980, il a été décidé d’associer, après près de 70 ans d’exclusion, les populations riveraines des massifs forestier d’aborder prioritairement la question de l’approvisionnement en bois de feu des centres urbains par l’aménagement forestier communautaire et de mettre en œuvre la Stratégie Énergie Domestique, nouvelle politique forestière bois-énergie. Cette politique était soutenue et initiée par la mise en place d’un cadre légal (le décret 92-037) qui réformait la règlementation forestière et fiscale en donnant la possibilité aux populations rurales de percevoir des taxes sur le commerce du bois-énergie à la source et autorisait la création de marchés ruraux de bois, lieux villageois de vente aux commerçants-transporteurs. L’enjeu était de permettre une réelle appropriation des ressources par les populations riveraines et d’assurer un transfert financier de l’aval (les bûcherons urbains) vers l’amont des filières (les bûcherons de ces marchés ruraux). -
Schéma d'aménagement forestier de la commune rurale de Torodi
Le schéma est un outil de planification qui vise à gérer et utiliser durablement les ressources forestières de la commune rurale de Torodi. Il s’agit en particulier : D’enrayer l’exploitation minière de ces ressources en ajustant les quantités exploitées aux possibilités forestières et en y favorisant une gestion concertée; de faire en sorte que l’exploitation des produits forestiers devienne un facteur de développement rural et de lutte contre la pauvreté ,de promouvoir une bonne gouvernance des ressources forestières, décentralisée vers les communautés locales. Les enjeux sont d’importance et concernent : Près de 335 000 hectares de formations forestières, soumises à une forte pression de défriche;plus 8 millions de stères de bois sur pied, menacés par la surexploitation agricole, forestière et pastorale, une production annuelle exploitable de 435 000 stères, un chiffre d’affaires de près de 500 millions de FCFA (HT) pour le bois énergie,plus de 50 millions de taxes forestières perçues en 2007;62 marchés ruraux de bois; Et plusieurs milliers d’acteurs concernés : bûcherons, transporteurs, commerçants, cueilleurs de gomme et d’autres produits forestiers non ligneux (PFNL). -
Les jachères dans le bassin d'approvisionnement en bois de la ville de Niamey
Les formations arbustives des plateaux de l’ouest nigérien sont, depuis de nombreuses années, la principale source d’approvisionnement en bois-énergie des populations rurales et urbaines. Niamey consomme près de150 000 t de bois par an (PROJET ÉNERGIE II, 1996). Le principal facteur de dégradation des peuplements ligneux n’est pas seulement dû à ce prélèvement mais aussi à l’extension des défrichements agricoles destinés couvrir les besoins alimentaires d’une population sans cesse croissante. -
La gestion des forets naturelles et l'approvisionnement durable en bois-énergie des villes du Sahel : Schéma Directeur d’Approvisionnement en Combustibles Domestiques de Niamey
Ce rapport intègre le résultat de l’atelier de restitution organisé à Niamey le 28 avril 2016 en présence des représentants de l’administration forestière (DGEF), de la DRE de Niamey, de la DRE de Tillabery, des DDE de Say et Torodi, des administrations civiles de la région de Tillabery, de trois représentants des communes rurales de Makalondi, Ouro Gueladio et Say, pressenties pour être ciblées par le projet FONABES, ainsi que des représentants de l'Agence Française de Développement (AFD). Les partenaires BEIE et Debout Niger du projet FONABES ont assuré la présentation de ces résultats. 38 personnes ont pris connaissance de la méthodologie d’élaboration du SDACD de Niamey, des principaux résultats et recommandations faites par l’équipe du projet. Cet atelier de restitution a permis de retenir les communes cibles des interventions prévues au titre des composantes 1b (élaboration des SDA communaux) et 2 (développement des marchés ruraux). La cérémonie d’ouverture était présidée par Ministre de l'Energie et du Pétrole assisté par le Directeur de Cabinet du Ministre de L'Environnement en présence du Directeur Général des Eaux et forêts (DGEF) et du Directeur National de l'Aménagement du Territoire (DNAT). -
Bois-énergie domestique, démographie et urbanisation : situation après vingt-cinq années de gestion forestière des néo-communs au Sud-Niger
La politique forestière développée au Niger du début des années 1930 à 1990 a été marquée par le rôle prééminent de l’État colonial puis du Niger indépendant. A la fin des années 1980, il a été décidé d’associer, après près de 70 ans d’exclusion, les populations riveraines des massifs forestiers et d’aborder prioritairement la question de l’approvisionnement en bois de feu des centres urbains par l’aménagement forestier communautaire et de mettre en œuvre la Stratégie Energie Domestique, nouvelle politique forestière bois-énergie. -
Bois-énergie domestique, démographie et urbanisation : situation après vingt-cinq années de gestion forestière des néo-communs au Sud-Niger
Au Niger, les marchés ruraux de bois énergie, tels qu’initié par le décret n° 92-037 répondent à ces éléments : • «seuls les membres des structures locales de gestion (SLG) sont autorisés à exploiter le bois des forets villageoises, leurs «néo-communs» et que «ne peuvent y adhérer que les personnes bénéficiant du droit d’usage coutumier» (art. 10 et 11), droit exclusif d'exploiter, de percevoir des taxes (et d’en conserver de 30 à 50% et devoir de respecter les quotas annuels, mises en défens, etc.) , • un quota annuel de bois exploitable devait être fixé pour chaque marché rural , • la surveillance de la forêt villageoise concédée figure parmi les tâches de la SLG (art. 4). -
Valoriser les produits pour mieux les conserver : structure et fonctionnement des filières gomme arabique au Niger
L’intervention du projet de gestion forestière communale et communautaire (GESFORCOM) vise à définir la stratégie de développement de la filière gomme dans le cadre de l’élaboration d’un schéma d’aménagement forestier (SAF) qui constitue l’une des bases contractuelles de ce projet. Le présent article s’attache à retracer l’organisation et le fonctionnement de la filière à Torodi, en vue de dégager les contraintes et opportunités pour un développement durable, capable d’impulser une nouvelle dynamique dans l’exploitation des ressources naturelles au Niger.