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Fiche technique de production des plants de Combretum glutinosum Perrot. Ex Dc
Combretum glutinosum (CG) est une espèce soudano-sahélienne sempervirente au port arborescent rencontrée sur les latérites et les sols sableux. Elle fleurit à partir de janvier. La fructification et la maturation des fruits s’étendent de février à avril. -
Fiche technique de production des plants de Combretum micranthum G.Don.
Combretum micranthum (CM) est une espèce soudano-sahélienne caducifoliée au port arbustif, sarmenteux ou buissonnant. Elle affectionne les sols latéritiques. La floraison a lieu en fin de saison sèche et début de saison des pluies de juin. La fructification se déroule en juillet – aout et la maturation des fruits intervient en fin septembre début octobre. -
Fiche technique de production des plants de Combretum nigricans Lepr. Ex Guill. Et Perr.
Combretum nigricans (CM) est une espèce soudano-sahélienne sempervirente au port arborescent rencontrée sur les laterites et les sols sableux. La floraison débute en mai et la maturation des fruits a lieu en octobre –novembre. -
Fiche technique de production des plants de Guiera senegalensis J.F. Gmel.
Guiera senegalensis (GS) est une espèce soudano-zambézienne sempervirente au port arbustif ou buissonnant rencontrée sur les latérites et les sols sableux. La floraison a lieu de mai-juin à aout, la fructification s’étale d’aout à décembre. -
Taxonomie locale et analyse des critères des paysans pour caractériser les différents écotypes d'oignons (Allium cepa L.) du Niger
L’oignon est une production maraıîchère bien ancrée au Niger qui a acquis depuis longtemps une réputation de qualité. Au Niger, de nombreuses études ont porté sur la production et la filière de l’oignon. En revanche, très peu de recherches ont été consacrées à la diversité nommée des écotypes d’oignons. Ce travail a pour but d’inventorier les différents types d’oignons cultivés au Niger. Ainsi, 11 sites situés dans les principales zones
de production d’oignon au Niger ont été visités. -
Diversité et structure des peuplements ligneux issus de la régénération naturelle assistée (RNA) suivant un gradient agro-écologique au centre sud du Niger
La régénération naturelle assistée (RNA) joue un rôle important dans l’amélioration de la fertilité des sols et la production agricole. La présente étude s’inscrit dans cette logique dont l’objectif principal est d’analyser l’influence du gradient agro-écologique sur les caractéristiques des peuplements ligneux au centre sud du Niger. Cette étude a été conduite dans quinze (15) villages pratiquant la RNA répartis dans trois (3) zones en l’occurrence la zone sahélienne stricte, sahélo-soudanienne et nord-soudanienne soient 5 villages par zone; -
Rapport de mission de l’état de référence du Bassin Versant de Badaguichiri - Flore et végétation
Cette étude vise à accélérer la finalisation du document de la situation de référence de la zone d’intervention du PGBV/B à travers la collecte et l’analyse des données plus précisément, il s’agit de : collecter les données relatives au taux de recouvrement des espèces ligneuses, la biomasse, la diversité biologique (l’abondance et fréquence des herbacées) et, analyser et consolider les données collectées eu vue d’établir une situation de référence.
La zone d’étude correspond à au bassin versant de Badaguichiri apparaissant de fait comme une extension de l’observatoire de Tahoua-Keita-Tillabéri Nord. -
Rapport de campagne flore et végétation 2013
L’objectif principal de ce travail se résume à l’évaluation de l’impact des travaux de récupération des terres dégradées dans l’observatoire de Tahoua-Keita et Nord Tillabéry sur la dynamique des communautés végétales, de préciser, par la combinaison d'études théoriques les mécanismes écologiques qui sous-tendent l'installation et la réponse fonctionnelle des espèces végétales en milieu hétérogène dans l’observatoire. Enfin de mettre à la disposition des décideurs, des informations scientifiques de base pour une gestion durable des ressources naturelles prenant en compte les intérêts socio-économiques de la population locale. -
Plantes alimentaires spontanées au Niger
Alors qu’une quarantaine d’espèces végétales sont aujourd’hui cultivées au Niger, près d’une centaine de la flore autochtone spontanée offrent feuilles, fruits, fleurs, racines et tubercules régulièrement recherchés, récoltés et consommés frais, ou cuits et même vendus. Présentés sur les marchés ruraux et urbains, ces organes constituent ainsi une source non négligeable pour les femmes et les jeunes filles. -
Boscia Senegalensis (Pers.) Lam. ex Poir., une espèce ligneuse à fortes potentialités ethnobotaniques et bien adaptée à la sécheresse au Sahel : Synthèse Bibliographique
L’exploitation des ressources végétales notamment ligneuses constitue l’une des stratégies paysannes adoptées pour faire face aux déficits alimentaires surtout pour les ménages vulnérables. Cette synthèse bibliographique dresse l’état des lieux de quelques contributions scientifiques et techniques relatives à l’importance socio-économique et environnementale ainsi que quelques caractéristiques écologiques de Boscia senegalensis (Pers.) Lam. ex Poir.. L’exploitation minutieuse de documents scientifiques en ligne notamment des articles scientifiques et des thèses ainsi que les documents fournis par Sahara Sahel Food a servi à la réalisation de cette étude. Il ressort de l’analyse bibliographique que cette ressource revêt une importance capitale pour les communautés sahéliennes. Il s’agit de son importance dans l’alimentation humaine (surtout en période de soudure), son usage dans la pharmacopée traditionnelle, son importance dans le stockage traditionnel du niébé ainsi que son rôle dans l’alimentation du bétail. La grande particularité de l’espèce réside aussi dans sa forte capacité de résilience. -
Biodiversity and Structure of Woody Plants of Sahelian Rangelands of Baban Rafi, Niger
The present study investigates the importance of harvesting regimes and natural disturbances on the diversity, the population structure and the regeneration trends of the woody plant species of Sahelian rangelands and their implication for sustainable browsing management. Woody plants data was collected in 42 plots established in the interval of 500 m, along transects distant of 500 m, in the direction South-west and North-east of the study area. In each plot,height and diameter at breast height of each individual mature tree and shrub (diameter < 4 cm), and the number of seedlings (diameter > 4 cm) were recorded. A total number of 21 plants species were recorded, with low values of the Shannon-Weaver (H’) index and the evenness of Piélou (E) indicating very low diversity of rangelands. Analysis of size classes distribution of diameters and heights of the whole vegetation and the three dominants species revealed high density of juveniles, relating to stable populations. -
Succession des communautés végétales des jachères protégées en zone sahélienne: cas de Banizoumbou (Niger). [2017]
L'importance de la perturbation (en durée ou en intensité) semble décisive pour determiner l'état de la végétation et la dynamique successionnelle. L'objectif de la présente étude est d'examiner les variations des paramètres écologiques des champs et des jachères protégés de Banizoumbou. Les relevés phyto-sociologiques ont été réalises selon la méthode sigmatiste de Brau-Blanquet (1932). -
État de dégradation de l'habitat de la girafe (giraffa camalopardalis peralta Linneaeus, 1758) au Niger
Cette étude fait le point sur l'état de l'habitat de la girafe afin de dégager les principales tendances évolutives. La population de girafes est passée de 62 à 175 individus de 1998 à 2007. Pour atteindre cet objectif de connaissance de l'état de dégradation de l'habitat, une évaluation de l'impact de l'occupation des sols (notamment de ceux occupés par la brousse tigrée, habitat principal de la girafe) par analyse diachronique fondée sur l'interprétation des images satelitales Landsat de 1986 et 2003 a été réalisée à l'aide du logiciel Arc View 3.2. -
Impact de l’installation des camps des réfugiés, retournés et déplacés sur l’exploitation des ressources ligneuses dans la région de Diffa
La région de Diffa située dans la vallée du Bassin du Lac Tchad à l’extrême Est de l a République du Niger, fait face à la persécution de la secte Boko Haram. Les populations frontalières avec la République fédérale du Nigéria,principales victimes fuyant l a guerre sont contraints de se réfugier vers la région de Diffa. L’installation des camps des réfugiés a occasionné des profondes modifications au niveau du paysage déjà affecté par la désertification. La présente étude dont l’objectif est d’analyser l’impact de l’installation des camps de réfugiés sur l es ressources ligneuses et la dynamique paysagère a été conduite au niveau des camps des réfugiés des communes de Gueskérou et Chétimari . Des placettes de 2500m ont été délimitées sur des transects radiaires au niveau des camps de réfugiés et des villages autochtones. Dans chaque placette,les mesures dendrométriques ont été réalisées sur les espèces ligneuses. -
Influence de la géomorphologie sur la distribution spatiale des peuplements de boscia senegalensis (Pers.) Lam. Ex Poir. dans la commune rurale de Simiri (Ouest Niger)
B.senegalensis est une espèce à très large distribution géographique en zone sahélienne, et en particulier au Niger, grâce à ses structures anatomiques particulière lui permettant de résister à la sécheresse, aux hautes températures et aux sols pauvres. Elle présente une répartition très hétérogène dans l’espace suivant les niveaux topographiques, caractéristiques de la partie ouest Nigérienne. La présente contribution vise à évaluer,par la méthode de Ripley, la distribution de B. senegalensis et de ses relations avec les autres espèces ligneuses à travers la description de la distribution spatiale par processus ponctuel de ces peuplements suivant les toposéquences. L’étude a permis de mettre en évidence la distribution grégaire de B. senegalensis et aussi de mettre en évidence les relations d’affinité entre B.senegalensis et les autres espèces. -
Structure de la population de Boscia senegalensis (Pers) Lam. Ex Poir suivant la toposéquense dans la commune de Simiri (Niger)
Au Sahel, la végétation spontanée constitue la principale source de revenus et de complément alimentaire pour les populations locales. Parmi les espèces végétales utiles recensées, B o s c i a s e n e g a l e n s i s (Pers) Lam. présente une très large distribution géographique en zone sahélienne, et en particulier au Niger, grâce à ses structures anatomiques lui permettant une grande résistance à la sécheresse et aux hautes températures et sa grande capacité de survie sur sols pauvres à très dégradés. Le but principal de la présente étude vise à caractériser les peuplements de Boscia senegalensis dans la localité de Simiri (Ouallam) au Niger. Trois parcelles de 1 ha (100 x100 m) chacune, ont été délimitées sur un transect suivant la toposéquence corrélée avec le gradient de perturbation, une parcelle sur le plateau, une autre sur le versant et une dernière dans le basfond. L’analyse de la structure en diamètre révèle que B . s e n e g a l e n s i s est en pleine régénération. L’analyse de la régénération révèle que le meilleur préférendum écologique de B. senegalensis est bas fond. La reconnaissance de la nature intrinsèque endogène et la dynamique des structures anatomiques de cette espèce devraient stimuler l’expérimentation et le suivi temporel et spatial, de dresser la carte génétique en vue de caractériser la diversité génétique au sein de l’espèce. -
Structure démographique et répartition spatiale des populations de Sclerocarya birrea (A. Rich.) Hochst. du secteur sahélien du Niger
Cette étude a pour objectif principal d’analyser la structure démographique et la distribution spatiale des populations de Sclerocarya birrea dans les forêts classées de Dan Kada Dodo et de Dan Gado, et dans leurs zones périphériques. La connaissance de ces paramètres constitue une étape indispensable à leur gestion durable. Un échantillonnage stratifié aléatoire sur la base des trois unités d’occupation du sol identifiées (steppe arborée, parc agroforestier, zones agricoles riveraines) a permis la mise en place de placettes d’inventaire de 50 x 20 m. Le diamètre à 1,30 m du sol, la hauteur totale et les deux diamètres perpendiculaires du houppier des individus de S. birrea ont été mesurés. Pour préciser la répartition spatiale des individus de S. birrea, les données ont été collectées par cartographie des individus sur deux parcelles de 1,96 ha chacune (140 x 140 m) dans les unités « steppe arborée » et « parc agroforestier ». -
Bio-indicateurs de la fertilité des sols et la perception paysanne à l'Ouest du Niger
La production agricole constitue la principale source d’activité économique en Afrique Subsaharienne (FAO, 2003). Cependant la dégradation des agrosystèmes constitue une contrainte majeur pour cette production dans la zone semi-aride de l’Afrique de l’Ouest (Pontanier et al., 1995). Les facteurs majeurs de cette dégradation sont : la faible fertilité intrinsèque des sols et les pluies peu abondantes et intense désagrégeant les sols en surface en les rendant sensibles à l’érosion (Bationo et Buerkert, 2001 ; Casenave et Valentin, 1989). En conséquence, les rendements sont relativement faibles et affectent négativement la sécurité alimentaire des populations au Sahel en général et au Niger en particulier. A l’Ouest du Niger, la faible fertilité potentiel de ces sols, combinée aux péjorations climatiques se traduit par une diminution de la productivité des terres. -
Diversité floristique et structure de la végétation dans la zone dunaire du sud-est du Niger : Cas de Mainé soroa
L’étude a été conduite dans le département de Maïné Soroa situé la Région de Diffa, à l’extrême sud-est du Niger dans l’optique d’un plan aménagement avec des travaux de fixation des dunes et de reboisement. L’objectif de celle-ci est de caractériser la composition floristique et la structure de la végétation de la zone. Les méthodes de collecte des données utilisées ont été celles des relevés phytosociologiques de Braun-Blanquet, de la phytomasse épigée et de mesures dendrométriques. Cette collecte a été réalisée sur 108 placettes de 1000 m². Les familles, les types biologiques et phytogéographiques des espèces ont été analysés à l’aide des spectres bruts et/ou pondérés. Méthodologie et résultats : L’analyse des résultats a relevé une faible diversité de 38 espèces végétales reparties en 17 familles et 32 genres. Les familles les plus représentées sont les Poaceae (26,31%), les Mimosaceae et les Cyperaceae (10,52% chacune). -
Régénération Naturelle Assistée (RNA) : outil d'adaptation et résilience des ménages ruraux d'Aguié au Niger
Cette étude a été conduite au niveau des cinq villages de la grappe de Dan Saga dans la commune d’Aguié où l’agriculture et l’élevage, principales activités socio-économiques des populations sont confrontées à une dégradation sans cesse croissante des ressources naturelles. Pour y faire face, la Régénération Naturelle Assistée (RNA) était l’une des techniques utilisées par les producteurs. Les données de l'étude ont été obtenues en recueillant des informations quantitatives et qualitatives sur la perception de la communauté. L’objectif visé à travers cette étude est d’évaluer la contribution de la RNA dans l’économie des ménages vulnérables. L’enquête a concerné 99 chefs de ménage agricoles tirés de l’ensemble des villages. Les critères de choix des enquêtés est la pratique de la RNA dans leurs champs et le statut de vulnérabilité de l’exploitant issu de la catégorisation sociale. -
Caractérisation des ressources herbagères de l’enclave pastorale de Dadaria (Mainé-Soroa, Diffa) au Niger
Cette étude a consisté à caractériser les pâturages de l’enclave pastorale de Dadaria en termes de diversité floristique, valeur pastorale, productivité et capacité de charge. Un inventaire floristique de la végétation herbacée a été réalisé sur 53 placettes du sud au nord. Les résultats ont montré que le site comportait 93 espèces dont 83 herbacées réparties dans 30 familles et 63 genres. La flore était largement dominée par les Poaceae, et le type biologique le plus abon dant et le plus dominant était celui des thérophytes. Le spectre fourrager a montré que la valeur pastorale a varié de 60 % dans le groupement 1 (G1) à 70 % dans G3. L’indice global de qualité des herbages a suivi la même tendance et a fluctué de 58 % dans G1 à 64 % dans G4. Cinq espèces (Spermacoce chaeto cephala DC. Hepper., Alysicarpus ovalifolius Schum. & Thonn., Zornia glochi diata Reich. ex DC., Digitaria argillacea (Hitch. & Chase) Fern., et Chloris prieurii Kunth.) déterminaient 75 % des contributions spécifiques des espèces. La pro duction de phytomasse herbacée globale a été estimée à 3,4 tonnes de matière sèche (MS) par hectare et a varié selon le groupement. L’analyse du spectre de la production fourragère par espèce herbacée a indiqué que S. chaetocephala(68 kg MS/ha), A. ovalifolius (20 kg MS/ha), C. prieurii (15 kg MS/ha) et Z. glochidiata (9 kg MS/ha) étaient les plus productives. S. chaetocephala a été la plus contributive et la plus productive mais avec une faible valeur pastorale. La disparition progressive des graminées annuelles (Cenchrus biflorus Roxb. et la tribu des Aristideae), qui présentent un très bon fourrage sec sur pied pour le bétail durant la saison sèche au profit des légumineuses fourragères qui disparaissent juste après la saison pluvieuse en laissant l’enclave nue, constitue une dynamique régressive du tapis herbacé de cet écosystème pastoral sahélien. -
Plantes alimentaires spontanées au Niger
Si l’agriculture, qui « consiste à obtenir une production d’une série de plantes et d’animaux, sur une certaine surface et au sein d’un milieu naturel donné, donc à travers des contraintes, en mettant en œuvre des facteurs de production » (Seblhotte, 1974) a constitué une véritable révolution multidimensionnelle dans l’organisation sociale de l’exploitation des sols et des ressources naturelles renouvelables, notamment végétales, elle n’a valorisé qu’une infime partie de ces dernières, au point que dans les pays en développement, des centaines d’espèces végétales «sauvages» continuent encore de fournir un appoint alimentaire non négligeable. Il en est ainsi au Niger où les organes de nombreuses plantes spontanées sont quotidiennement consommés aussi bien par les populations rurales qu’urbaines -
Composition Floristique et Structure des Forêts Urbaines des Villes Sahéliennes: Cas de Niamey et Maradi, Niger
Les villes jouent un rôle majeur dans la conservation de la biodiversité ligneuse. Néanmoins, il y a peu de données sur la composition floristique ligneuse et la structure des forêts urbaines au Sahel. L'objectif de cette étude est de déterminer la liste floristique ligneuse et les caractéristiques structurales des forêts urbaines dans les villes de Niamey et Maradi en fonction des types d’'utilisation et d’occupation des terres. L’inventaire forestier basé sur l’échantillonnage aléatoire stratifié a été réalisé sur 363 placettes de 2500 m2. -
Perception paysanne de l’utilisation de Diospyros mespiliformis Hochst. ex A. Rich Au Niger
Diospyros mespiliformis est une espèce en régression du fait de sa surexploitation au Niger. En dépit des fonctions et des services fournis, D. mespiliformis ne fait pas l’objet d’une protection particulière même si les ruraux tentent tant bien que mal de le faire. Ce travail contribue à une prise de décision pour freiner l’érosion génétique de cette espèce. -
Impact de l’installation des camps des réfugiés, retournés et déplacés sur l’exploitation des ressources ligneuses dans la région de Diffa
La région de Diffa située dans la vallée du Bassin du Lac Tchad à l’extrême Est de la République du Niger, fait face à la persécution de la secte Boko Haram. Les populations frontalières avec la République fédérale du Nigéria, principales victimes fuyant la guerre sont contraintes de se réfugier vers la région de Diffa. L’installation des camps des réfugiés a occasionné des profondes modifications au niveau du paysage déjà affecté par la désertification. La présente étude dont l’objectif est d’analyser l’impact de l’installation des camps de réfugiés sur les ressources ligneuses et la dynamique paysagère a été conduite au niveau des camps des réfugiés des communes de Gueskérou et Chétimari. Des placettes de 2500 m2 ont été délimitées sur des transects radiaires au niveau des camps de réfugiés et des villages autochtones. Dans chaque placette, les mesures dendrométriques ont été réaliséés sur les espèces ligneuses. Les facteurs de pression tels que la coupe, l’émondage et l’écorçage ont été relevés sur tous les arbres. Des enquêtes sur l’utilisation des ressources ligneuses ont été effectuées. Les données satellitaires (Landsat) ont été collectées afin d’analyser la dynamique paysagère avant et après l’installation des camps. L’analyse des résultats montre que les espèces ligneuses, les plus écologiquement importantes sont Balanites aegyptiaca, Acacia tortilis, Boscia senegalensis, Acacia senegal et Leptadenia pyrotechnica. -
Caractérisation des peuplements ligneux des parcs agroforestiers à Diospyros mespiliformis dans le centre du Niger
L’objectif de cette étude est de connaître l’état du peuplement ligneux des parcs à D. mespiliformis le long de Goulbi N’kaba et Goulbi Maradi. Ainsi, des relevés floristiques ont été réalisés dans des placettes rectangulaires de 1000 m2. Ces placettes sontplacées le long des transects perpendiculaires aux cours d’eau. Au total 140 relevés ont été effectués et ont donné respectivement 42 espèces le long de Goulbi N’kaba et 51 espèces sur le Goulbi Maradi. La diversité alpha est moyenne (3,78 bits) à Goulbi N’kaba et élevée (4,48 bits) à Goubi Maradi. La diversité bêta est de 0,56 montrant la dominance de D. mespuiliformis dans les deux sites. L’indice de valeur d’importance est dominé par cette espèce et est plus élevé à Goulbi N’Kaba (103,64) qu’à Goulbi Maradi (85,06). La structure démographique est irrégulière révélatrice d’un peuplement instable avec une surface terrière variant entre 8,81 et 8,85 m2/ Ha. Les densités de peuplement ligneux et de D. mespiliformis sont de 238,0 et 170,6 ; 27,84et 21,96 respectivement à Goubi N’Kaba et Goubi Maradi. Ces faibles densités sont les signes d’une surexploitation du parc. Les paramètres dendrométriques (hauteurs, diamètres et densités) présentent une différence significative dans ces sites. -
Évaluation de stocks de semence de diospyros mespiliformis Hochst. ex A. Rich. (Ebenaceae): Une éspèce en forte régression au Niger
Les graines sont les éléments indispensables dans la dispersion et le renouvellement des individus d’une espèce. De la qualité et surtout de la quantité de ses graines dépendent la dynamique d’une population surtout ligneuse. L'objectif est d'évaluer les stocks des semences de D.mespiliformisdans les sols afin de contribuer à la maîtrise des contraintes liées à sa régénération naturelleAinsi un échantillon de 265 arbres adultes dans les zones de présence de l’espèce a été pris pour cette étude le long de quatre cours d’eau du Niger (Dargol, Goulbi N’kaba, Goulbi Maradi, Gouroubi). -
Évaluation de la flore et de la végétation dans certains sites traités et non traités des régions de Tahoua, Maradi et Tillaberi
Une étude sur l’évaluation de la flore et de la végétation sur des sites traités et non traités a été conduite dans 16 terroirs villageois des régions de Maradi, Tahoua et Tillabérie. Parmi ces sites, 10 ont fait l’objet d’une étude approfondie, 2 avec une étude légère et 4 comme témoin. L’objectif de cette étude était de déterminer l’état actuel de la végétation et de la flore en termes de diversité et de biomasse afin de pouvoir dégager les aspects quantitatifs et qualitatifs qui pourraient être traduits en termes monétaires pour vérifier les impacts des investissements / interventions. Un inventaire de la végétation était fait pendant la saison des pluies suivant les transects radiaires dans les différents sites. Cet inventaire était couplé des enquêtes auprès des populations afin de collecter les informations sur l’évolution de la végétation. -
Influence de l’occupation des terres sur la dynamique des communautés végétales en zone Sahélienne : cas de la commune rurale de Dantchandou (Niger)
La commune de Dantchandou est l’une des principales sources d’approvisionnement en bois de l’Ouest du Niger, ce qui engendre du coup une désorganisation de la structure et de la composition de paysage. L’objectif de la présente étude est d’évaluer l’impact de mise en culture, des pâturages, des jachères et l’influence des villages sur la dynamique des communautés végétales de la commune de Dantchandou. Les données ont été collectées dans les différentes unités d’occupations des terres (replat, versant, dépression et piedmont des plateaux) dans lesquelles sont délimitées des placettes de 1000 m² en tenant compte de l’homogénéité de la végétation à fin d’éviter l’effet de lisière. Ainsi pour la caractérisation de la végétation trois transects ont été retenus. -
Dynamique spatio-temporelle de écosystème du site Ramsar du moyen Niger 1 : cas de la mare de Albarkaïze
L’écosystème de la mare d’Albarkaïzé est localisé dans le sud Ouest de la République du Niger. Il couvre une superficie de 9856 ha. L’analyse de la dynamique de l’occupation des terres a nécessité l’interprétation des images de deux dates, notamment des photographies aériennes de 1975 et d’une image satellitale de 2002 actualisée avec des données de terrain de 2006. L’analyse diachronique montre une réduction des surfaces couvertes par les parcs agroforestiers de l’ordre de18,6% en passant de 3985,9 en 1975 à 2301,3 ha en 2006 et une extension des zones de cultures stricto sensu, de 2326,2 à 3126,5 ha, soit une augmentation de 6,2%. Ces changements ont un impact sur la structure des ligneux qui est très variable d’un faciès à l’autre. Dans les champs cultivés existent des parcs agroforestiers de physionomie et de densité variable. La diversité alpha est plus importante au sein des parcs à Borassus aethiopum Mart. et des prairies aquatiques. Aussi, Eichhornia crassipes (P.Beauv.) Solm Laub ou jacinthe d’eau est en train d’envahir les prairies aquatiques, ce qui a pour conséquence une perturbation des habitats aquatiques à travers la baisse de leur productivité et leur diversité floristique. Afin d’enrayer ces perturbations, des actions de restauration du milieu doivent être entreprises pour assurer une certaine durabilité dans l’exploitation de l’écosystème.