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La race de mouton Koundoum au Niger : étude morpho biométrique et description du système de production
La diffusion des races très productives entre les pays en développement va de pair avec une négligence des races locales, qui sont bien adaptés à leur milieu, mais souvent montrent de faibles rendements. Ainsi, au Niger, le troupeau de moutons Koundoum diminue rapidement. Le Koundoum est l'un des rares races de moutons de laine d'Afrique et montre d’importantes qualités d'adaptation à son milieu d’origine, à savoir les pâturages humides sur les rives du fleuve Niger. -
Recueil de quatorze fiches techniques du domaine Agro-Sylvo-Pastoral
Le présent recueil comprend quatorze (14) fiches techniques :
- Production du fourrage de Medicago sativa (Luzerne) au Niger
- Production d’Echinochloa stagnina (Bourgou) au Niger
- Amélioration de la disponibilité du fourrage par la culture de Dolichos lablab (dolique)
- Amélioration de l’aviculture familiale au Niger
- Mise au point des rations alimentaires pour les ruminants à base des ressources locales au Niger
- Contrôle et valorisation de Sida cordifolia au Niger
- Production de l’oignon d’hivernage : conduite d’une pépinière en saison de pluie avec le Violet de Galmi
- Techniques de production de bulbilles d’oignon Violet de Galmi
- Production de bulbes d’oignon de conservation au Niger
- Production de riz hors aménagement au Niger
- Banque alimentaire à base de Moringa par semis direct au Niger
- Banque alimentaire à base de Adansonia digitata (Baobab) au Niger
- Banque alimentaire à base de jujubier amélioré au Niger
- Conduite de la Régénération Naturelle Assistée (RNA) au Niger
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Evaluation socio-économique du potentiel de diffusion du zébu Azawak sélectionné au Niger
Le zébu Azawak est en sélection à la station de Toukounous depuis 1954, la multiplication étant assurée dans les centres secondaires de multiplication de bétail de Fako et Ibécétane. Actuellement, cette sélection a obtenu des progrès génétiques substantiels, cette race présente de très bonnes aptitudes laitières (10 litres de lait par jour en station) et bouchères (550 kg en station). Depuis quelques années, l’amélioration des autres races bovines locales privilégie le croisement avec le zébu Azawak par l’insémination artificielle ou la monte naturelle.
La présente thèse contribue à l’évaluation du potentiel de diffusion du zébu Azawak dans les systèmes d’élevage traditionnels au Niger par l’étude (1) des motifs d’élevage et critères en usage pour la sélection des reproducteurs de zébu Azawak dans les systèmes d’élevage traditionnels (correspondant à une caractérisation du contexte de l’amélioration), (2) des préférences des éleveurs et de leurs dispositions à payer pour les qualités recherchées (correspondant à une caractérisation de la demande en amélioration génétique), (3) des gains attendus de la sélection et de la diffusion (correspondant à une caractérisation de l’offre en amélioration génétique) et (4) de la perception, parmi les bénéficiaires-cibles et les autres acteurs du système d’innovation, des priorités, voies et moyens de l’amélioration génétique bovine au Niger (correspondant à une rencontre entre l’offre et la demande). -
Référentiel d'étude de la dynamique de la composition floristique d'un parcours au cours du temps
La composition floristique est l'ensemble des espèces végétales présentes en un site donné. Dans le cadre des études écologiques, elle peut être appréciée en établissant la liste de toutes les espèces présentes sur l'ensemble du parcours à évaluer (ROSELT/OSS, 2003). -
Référentiel d'étude du recouvrement de la végétation des parcours
Le recouvrement d'une espèce est défini comme le pourcentage de la surface du sol qui est recouverte par la projection verticale des organes aériens de cette espèce. Mais le recouvrement de la végétation correspond au recouvrement total de l'ensemble des espèces végétales présentes en une formation, un parcours ou un site donné (ROSELT/OSS, 2003). -
Potentiel de régénération naturelle de Neocarya macrophylla (Sabine) Prance et de Vitellaria paradoxa C.F. Gaertn dans le sud-ouest du Niger, Afrique de l’Ouest
La présente étude a pour objectif de déterminer le potentiel de régénération naturelle de V itellaria paradoxa et de Neocarya macrophylla , deux espèces oléagineuses des parcs agroforestiers. La population de V. parado xa présente une densité de 7 pieds adultes pour un pied juvénile à l’hectare. L’ensemble des plants juvéniles inventoriés sont situés sous houppiers et dans des touffes des arbres. Le taux de renouvellement observé est de 8,45 %. Les individus adultes représentent 91,54 % de la population et se répartissent exclusivement dans les classes de diamètre supérieures à 40 cm. La population de N. macrophylla a une densité de 25 pieds adultes et 1118 plantules à l’hectare. La majorité des plantules (87 %) sont situées sous les houppiers des arbres. Le taux de renouvellement est de 97,78 %. La population adulte représente 2,22 % de l’ensemble des populations d’arbres. -
Caractéristiques floristiques, diversité et structure de la végétation ligneuse dans le Sud-Centre du Niger : cas du complexe des forets classées de Dan-kada Dodo-Dan Gado
Les forêts classées de Dan kada Dodo et Dan Gado, constituant le complexe forestier d'une superficie 11630 ha, sont situées dans la région de Maradi au centre-sud du Niger. La présente étude vise à caractériser la végétation ligneuse de ce complexe forestier sur le plan de sa composition floristique et de sa structure. Les données ont été collectées au moyen des relevés floristiques, de mesure du diamètre à 1,30 m pour les arbres et par le comptage des individus à diamètre < 5 cm dans 288 placettes de 20 x 20 m. Les indices de diversité ont été calculés sur la base des fréquences spécifiques. L'analyse a mis en évidence une faible richesse floristique avec 31 espèces ligneuses appartenant à 15 familles dont les plus dominantes sont les Mimosaceae (24,24%) et Combretaceae (15,15%). Les microphanérophytes sont plus abondants (94,24%), marquant le caractère arbustif de la végétation du complexe forestier. La chorologie de la flore est caractérisée par des espèces à distribution Soudano-Zambézienne (59,5%) suivies des Soudaniennes (31,8%). La faible densité des ligneux (425,19± 08 individus/ha) serait due entre autres aux conditions climatiques précaires et à la pression des populations riveraines. La structure diamétrique s'ajuste à la distribution de Weibull et montre une prédominance des individus jeunes. -
Facteurs de pression sur les parcs agroforestiers à Vitellaria paradoxa et à neocarya macrophylla dans le Sud-ouest du Niger (Afrique de l'Ouest)
Dans le Département de Birni N9Gaouré, au Sud-ouest du Niger, les ressources ligneuses sont exploitées quotidiennement par les populations rurales à qui elles procurent des produits destinés à l9autoconsommation et/ou la vente. L9objectif de la présente étude est de répertorier et d9analyser les facteurs de pression sur les peuplements ligneux des parcs à Vitellaria paradoxa et à Neocarya macrophylla. Méthodologie et Résultat : L9étude repose sur des enquêtes individuelles conduites en saison de pluies d9août à septembre 2014 et en saison sèche de mars à avril 2015. Plusieurs essences forestières à usages multiples subissent une dynamique régressive sous l9influence des facteurs climatiques, anthropiques et biotiques. Les facteurs déclarés et leurs effets sont variables selon les sites. Il s9agit de l9exploitation pastorale, l9exploitation apicole, le prélèvement du bois de service, l9écorçage pour le cordage, le prélèvement du combustible ligneux, le prélèvement des organes à des fins thérapeutiques, l9exploitation agricole, la sécheresse et l9insuffisance des pluies, les vents et les attaques des épiphytes. Ces facteurs interagissent pour modifier non seulement la place de l9arbre dans le paysage mais aussi dans les systèmes de production. -
Impacts de la demi-lune sylvopastorale sur la re-végétalisation des plateaux dans le département de Ouallam (Niger)
Depuis des années, les terres dégradées dans l’ouest nigérien subissent une récupération sans précédent. La présente étude conduite dans le terroir de Satara dans la commune rurale de Simiri (Ouest du Niger) a pour objectif de caractériser la végétation de 3 sites traités avec des ouvrages de demi-lunes sylvopastorales réalisées en 2015, 2016 et 2018 et ensemencées avec des espèces herbacées suivi d’une plantation avec l’espèce Eucalyptus camaldulensis. Les méthodes des points quadrats alignés et d’abondance dominance ont été utilisées dans l’étude de la diversité des herbacées. La biomasse herbacée de l’ouvrage a été estimée à travers la coupe à ras du sol et la pesée, après séchage, de toute la biomasse aérienne. Un inventaire et des mesures dendrométriques des ligneux ont été aussi réalisés. Les résultats ont relevé la présence de 64 espèces d’herbacées réparties en 20 familles dominées par celle des Poaceae. Le taux élevé de recouvrement le plus des herbacées (28,54%) a été obtenu sur le site de trois ans (2018). -
Régénération naturelle assistée au Niger: l’état des connaissances
Face à la dégradation de l’environnement et à la forte pression foncière, les agriculteurs des zones densément peuplées, et notamment du centre-sud du Niger, ont intensifié leurs systèmes de production agricole. Ils l’ont fait en augmentant le nombre d’arbres et d’arbustes dans leurs champs, créant ainsi de nouveaux parcs agroforestiers dont l’échelle dans les régions de Zinder, Maradi et Tahoua est d’environ 5 millions d’hectares (Cotillon et al., 2021). Ce reverdissement n’est pas basé sur la plantation d’arbres. Depuis le milieu des années 1980, les agriculteurs protègent et gèrent la régénération naturelle des arbres et des arbustes sur leurs terres cultivées. De nombreuses études montrent que la régénération naturelle gérée par les agriculteurs a permis d’augmenter les rendements des cultures de 31 à 350 kg/ha et d’assurer la sécurité alimentaire des familles, même pendant les années de sécheresse. Mais les rendements céréaliers restent faibles et ne suffiront pas à nourrir une population en croissance rapide. -
Perception paysanne des indicateurs édaphobiologiques et facteurs de dégradation des aires de pâturages naturels du Centre Ouest du Niger, Afrique de l’Ouest Sahélienne
L’objectif de cette étude est d’analyser la perception paysanne des indicateurs édapho-biologiques et les facteurs de dégradation des aires de pâturages naturelsdu centre ouest du Niger. Des investigations ont été menées auprès de cent cinquante (150) pasteurs et agropasteurs disposant d’au moins 15 ans d’expériences dans l’exploitation des pâturages naturels dans trois zones éco-climatiques à travers un échantillonnage aléatoire simple. Il s’agit de la zone agricole du Boboye (secteur de Fabidji et Birni N’Gaouré), la zone de transition ou zone agropastorale dans le secteur de Dan Kassari-Alléla et la zone pastorale du secteur de Tebarram-Bambaye. Les résultats montrent que la diversité des herbacées fourragères spontanées dépend de l’état de dégradation du pâturage et de la zone éco-climatique. Aussi, les herbacées fourragères spontanées appétées par le bétail assurent plusieurs fonctions écologiques aux pâturages naturels. Les éleveurs pasteurs et agropasteurs apprécient le niveau de dégradation des pâturages en fonction de l’abondance et de l’appétibilité des herbacées. Cette étude a montré que la population locale dispose des connaissances empiriques sur les phénomènes de dégradation des aires de pâturages. -
La croissance du bovin Azawak au Niger : influence de facteurs de variation non génétiques et estimation des paramètres génétiques
L’étude porte sur les zébus Azawak de la station de Toukounous qui constituent le noyau améliorateur à partir duquel le progrès génétique est diffusé dans les troupeau villageois. L’effectif du cheptel de la station s’élève à 700 têtes de bovins. Pour ce qui est de la production de viande, la sélection s’opère sur les caractères de croissance, poids et gain sur la base d’un testage sur la descendance. -
Perception des impacts du changement climatique des agropasteurs et adoption des innovations au Niger
L’objectif de cet article est de déterminer l’importance des stratégies introduites auprès des agropasteurs dans le cadre de la résilience climatique en vue d’évaluer l’incidence de certains facteurs sur l’adoption des technologies. Pour atteindre cet objectif, une enquête est conduite auprès de 239 agropasteurs dans la zone périurbaine de Tahoua. Les données collectées ont été analysées avec la méthode Maximum Différence. Concernant les principaux paramètres climatiques et anthropiques affectant la production de biomasse des parcours, la majorité des producteurs a indiqué que c’était le retard et la fin précoce des pluies (42%), la mortalité prématurée des espèces annuelles (30%) et le ramassage de la paille (46%). Les stratégies d’adaptation les plus importantes étaient : ensemencement des aires des pâturages (1,00), culture fourragère à double usage (0,88) et banques d’intrants zootechniques (0,72). Les mesures les moins préférées sont résidus de ménage (0,32), blocs multi-nutritionnels (0,33) et traitement de la paille à l’urée (0,39). Les contraintes freinant l’adoption des stratégies etaient la disparition espèces végétales des sites ensemencées, la faiblesse du respect des règles des cadres de concertations villageoises et le déficit de l’approvisionnement en aliments bétail. Ces résultats constituent des pistes pour l'évaluation des obstacles à l'adoption des stratégies afin d’accroitre l’efficacité de la vulgarisation des innovations en Afrique.