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Schéma de développement et d'aménagement du département de Keïta : Bilan diagnostic
Keita est un des 8 départements composant la Région de Tahoua. En 2001 il comptait 218 337 habitants dispersés en quatre communes sur une superficie totale de plus de 4 962 km2. Département enclavé, soit par rapport au chef lieu régional, soit par rapport à la RN 1, Keita souffre de cette condition surtout pour déboucher ses productions de rente, notamment l’oignon et la tomate. Par rapport aux autres départements de la région, Keita se caractérise par le relief accidenté, qui rend les 38 % du territoire tout à fait inapte à l’utilisation agro-sylvo-pastorale. Les aléas de faible ou irrégulière des précipitations jettent plusieurs villages du Département en condition de déficit céréalier. A ce propos la distribution des pluies est très importante. Souvent les « évènements intenses », qui apportent en moyenne 57% de l’eau, sont concentrés dans une période trop brève pour le développement optimal des cultures. Dans ce cadre l’exode marque sensiblement Keita, en particulier lors de la sécheresse du 1984, et continue aujourd’hui, à caractériser le Département comme une des zones à plus faible croissance démographique du Niger. -
Diagnostic des risques d'inondation et de sécheresse dans les villages administratifs de Garbey Kourou et de Tallé, Commune de Gotheye, Niger
Le diagnostic des risque inondation et sécheresse dans les villages administratifs de Garbey Kourou et Tallé, Commune de Gothèye (Niger) succédant à l’analyse du risque à l’échelle communale conduite par le Projet Anadia-Niger dans la région Tillabéri. Un diagnostic similaire à été développée pour quatre villages de la commune d’Ouro Gueladjio et pour celle de Imanan. Le diagnostic a été développé par une équipe mixte italo-nigérienne composé par fonctionnaires de la commune de Gothèye, de la DMN, chercheurs de l’Ibimet-CNR et du DIST-Politecnico et Université de Turin avec la participation des agriculteurs des deux villages. Garbey Kourou et Tallé sont deux gros villages de la commune (4.600 et 2.600 habitants en 2012) étalées sur la rive gauche de la rivière Sirba prés de sa confluence avec le fleuve Niger. Les deux villages sont ainsi exposés au débordement de la rivière, à inondation pluviale et à sécheresse. -
PAIS-Plan d'Adaptation aux Inondations et à la Sécheresse Villages administratifs de Garbey Kourou et Tallé, Commune de Gothèye, Niger
Le Diagnostic des risques d’inondation et de sécheresse dans les villages administratifs de Garbey Kourou et de Tallé, Commune de Gothèye (Braccio et al. 2015) a identifié l’inondation pluviale comme risque principal à Garbey Kourou et le risque sécheresse en premier place à Tallé étant le risque débordement de la rivière est moins important. Bien que les récepteurs exposés soient bien plus importants en zone de débordement de la rivière Sirba, l’haute probabilité d’une pluie intense en 2015 amène en première place le risque inondation pluviale à Garbey Kourou. L’étendue des cultures exposées à la sécheresse et le 13% de probabilité d’avoir une séquence sèche en 2015 amène en la deuxième place le risque sécheresse (en première place à Tallé). Enfin la moyenne probabilité (2%) d’avoir un débordement catastrophique en 2015 place ce risque en dernière place. -
SLAPIS : Système d'Alerte Précoce contre les Inondations de la Sirba
SLAPIS est un système intégré qui a l’objectif de promouvoir des changements décisionnels et comportementaux de l’attitude réactive à celle proactive à plusieurs niveaux, de la communauté à l’administration, pour la réduction du risque d’inondation dans les Communes de la Sirba (principal affluent du Fleuve Niger et cause des principales inondations dans la région). -
Les inondations au Niger 1998-2020
Au Niger, l'augmentation des inondations a été démontrée à l'échelle du pays par Fiorillo et al. (2018) analysant les données officielles collectées par le gouvernement sur les dommages de 1998 à 2017. Concernant les impacts régionaux et sous-régionaux des inondations, les zones Sud-Ouest du pays se sont révélées être les plus exposées aux risques d'inondation. Au cours des 20 dernières années, la littérature scientifique s'est principalement concentrée sur les changements de l'ampleur des inondations du fleuve Niger en essayant de comprendre à la fois les changements en cours dans les caractéristiques hydrologiques et les principaux facteurs déclenchant l'augmentation des inondations dans la région. Cependant, Tiepolo et al. (2016; 2018) ont démontré que le fleuve Niger n'est que une des causes du risque d'inondation, et que la plupart des évènements ne sont pas liés à une dynamique fluviale.