Expérimenté au cours des années 1990, le Plan d’occupation et d’affectation des sols (POAS) se généralise dans la vallée du fleuve Sénégal sans qu’une évaluation critique et objective de son apport à la gestion concertée du foncier et des ressources naturelles ne soit engagée. Pour faire du POAS un outil efficace d’aide à la décision pour les conseils ruraux, l’opérateur devrait réussir à répondre aux besoins de régulation locale plutôt qu’à se conformer à une démarche standardisée. Cette note se fonde sur les conclusions de l’étude de cas sur le POAS, réalisée dans la Communauté rurale de Ndiébène Gandiole et les actions correctives entreprises par les partenaires Negos-GRN et la Société sénégalaise d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal et des vallées du Sénégal et de la Falémé (SAED).