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Fiche technique de production des plants de Guiera senegalensis J.F. Gmel.
Guiera senegalensis (GS) est une espèce soudano-zambézienne sempervirente au port arbustif ou buissonnant rencontrée sur les latérites et les sols sableux. La floraison a lieu de mai-juin à aout, la fructification s’étale d’aout à décembre. -
Flore et végétation des parcours naturels de la région de Maradi, Niger
Cette étude analyse la flore, la végétation et la relation entre la végétation et les variables environnementales des pâturages naturels de la région de Maradi. Les relevés de végétation ont été effectués dans 150 placettes de 1000 m² suivant l’approche sigmatiste de Braun-Blanquet. En plus des échantillons composites de sol prélevés pour des analyses pédologiques au laboratoire, les coordonnées GPS, la géomorphologie et la texture du sol ont été relevées dans les mêmes placettes. Au total 156 espèces végétales dont 22 espèces ligneuses soit 14,1 % et 134 espèces herbacées soit 85,9 % ont été recensées. Ces espèces sont reparties dans 37 familles botaniques dont la plus importante est celle des Poaceae suivie par les Leguminosea-Papilionoideae, les Convolvulaceae et les Leguminosae-Caesalpinoideae. L’analyse des types biologiques et phytogéographiques révèle respectivement une prédominance des Thérophytes et des espèces à large distribution telles que les Paléotropicales et les Pantropicales. L’AFCD et la CHA ont permis de distinguer 10 groupements végétaux repartis suivant le gradient climatique de la zone d’étude. L’ACC et le test de Monte-Carlo ont permis de mettre en relation ces groupements végétaux et les variables environnementales. Les variables environnementales qui ont un effet significatif sur la distribution des espèces et la structuration de la végétation sont, outre la pluviométrie, la texture du sol (taux de sable) et le pH. -
Étude diagnostique des principales contraintes de la culture du niébé (Vigna unguiculata L. Walp) dans les régions de Maradi et Zinder au Niger
Le niébé (Vigna unguiculata L. Walp) est une culture alimentaire importante au Sahel. Son rendement est bas par rapport au potentiel de la plante. Pour identifier les principaux facteurs responsables de la baisse de rendement, une enquête a été conduite au niveau de 22 villages des régions de Maradi et Zinder. La pression parasitaire a été évoquée par 31,6 % des répondants, la sécheresse de fin de cycle par 31,6 %, la pauvreté des sols par 30,2 %, l’utilisation des matériels agricoles rudimentaires par 1,8 %, le conflit foncier par 1,6 % et le manque de variétés améliorées par 3,5 %. -
Les espèces végétales indicatrices de la fertilité des sols dans la commune urbaine d'Aguie, au Niger
Etude sur quelques plantes indicatrices de la fertilité des sols -
Etude des paramètres de reproduction et de développement de Clavigralla tomentosicollis Stål, 1855 (Hemiptera : Coreidae) et son incidence sur le rendement du niébé dans la région de Maradi au Niger
Le niébé, Vigna unguiculata (L.) Walp (Fabaceae) est une importante culture alimentaire en Afrique de l’Ouest. Sa production fait face à plusieurs contraintes dont les insectes ravageurs. La punaise brune Clavigralla tomentosicollis Stål, 1855 est l’un des ravageurs les plus importants. Cette étude a été initiée pour déterminer les paramètres biologiques de l’espèce et évaluer les pertes de production occasionnées à la culture. Les observations effectuées en champ au cours des saisons agricoles 2014 à 2016 ont permis d’établir que C. tomentosicollis infeste la légumineuse au cours de sa phase de fructification et développe au moins trois générations occasionnant des pertes de rendement en graines de 17,5 à 26,5%. -
Diversité, productivité et qualité des pâturages des écosystèmes dunaires du Département de Gouré (Niger)
Une étude phytosociologique a été menée sur la végétation herbacée pour mettre en évidence les facteurs déterminants de la diversité, de la productivité et de la qualité des pâturages des parcours transhumants dans le Département de Gouré à l’Est du Niger. Au total, 69 relevés de végétation ont été réalisés suivant la méthode sigmatiste de Braun Blanquet et des plateaux de biomasse ont été récoltés. La matrice de données a été soumise à une « Detrended Correspondence Analysis » pour la typologie des pâturages. Ensuite, des tests de comparaison ont permis d’apprécier la significativité des différences entre les pâturages par rapport à leurs productivités et leurs qualités. -
Diversité Inter Décennale de la végétation de la vallée De Goulbi N’Kaba
La présente étude est conduite dans la zone sylvo-pastorale (ZSP) et la zone agricole (champs sur les terrasses adjacentes) de de la vallée de Goulbi N’Kaba, au centre sud du Niger. L’objectif de l’étude est d’évaluer la biodiversité végétale interdécennale (2004-2014). Ainsi,les relevés phytosociologues (Daget et Poissonet, 1971) ont été effectués dans des placettes de 2500 m², le long des transects de 6,5 km suivant l’échantillonnage stratifié. Une classification hiérarchique ascendante, suivie d’une ordination par Nonmetric Multidimensional Scaling (NMS) ont permis d’identifier les groupements végétaux. La diversité de chaque groupement a été évaluée. Les résultats montrent que les familles des Poaceae et des Fabaceae sont les plus abondantes en 2004 (15,58% et 11,69%) et en 2014 (18,75% et 7,29%). -
Impacts des banquettes et demi-lunes forestières sur les caractéristiques physico-chimiques du sol et la diversité végétale spontanée dans l’Ouest nigérien
Les techniques de banquettes et demi-lunes forestières associées aux plantations d’espèces ligneuses sont couramment utilisées au Niger pour restaurer les terres dégradées. Pour évaluer les impacts de ces ouvrages antiérosifs sur les caractéristiques physico-chimiques du sol et la diversité végétale, une étude expérimentale a été conduite dans la commune rurale de Simiri sur un site de plateau aménagé avec des banquettes forestières et un site de glacis avec des demi-lunes forestières. Une zone témoin non aménagée a été considérée pour chaque site en restauration. L’humidité du sol au niveau des ouvrages a été régulièrement enregistrée durant 30 mois. Des échantillons de sols sous houppier des plants plantés ont été prélevés puis analysés au laboratoire. Un inventaire floristique des espèces spontanées a été réalisé sur les sites en restauration et les zones témoins. Enfin, la biomasse herbacée a été évaluée. Il ressort de cette expérimentation que les banquettes et demi-lunes forestières améliorent significativement l’humidité et la texture du sol ainsi que le carbone organique sous houppier des plants plantés. Ces conditions ont permis le développement d’une diversité végétale spontanée. Ces résultats mettent en évidence l’efficacité des banquettes et demi-lunes forestières dans la restauration des terres dégradées de plateaux et de glacis. -
Essai comparatif de l’utilisation des extraits du Neem et du virus entomopathogène MaviNPV dans la gestion des insectes ravageurs du niébé en milieu paysan au Niger
Le niébé (Vigna unguiculata (L.) Walp (Fabaceae) est une culture importante dont le rendement est faible en raison de fortes attaques des insectes ravageurs. Cette étude a été entreprise pour comparer l’efficacité de cinq biocides sur la gestion des principaux insectes ravageurs dans la région de Zinder au niveau de quatre villages en 2014 et vingt-cinq villages en 2015. Un dispositif en blocs de Fischer à deux répétitions et six traitements a été mis en place avec trois producteurs par village. Pour les deux années, le pesticide chimique de synthèse et les extraits aqueux de Neem ont été les plus performants avec 6,1 à 17,1% des gousses présentant des dégâts de Clavigralla tomentosicollis Stål, 3,3 à 7,0% affectées par Maruca vitrata Fabricius et des rendements en graines variant de 811 à 1233 kg/ha. Les traitements à l’huile de Neem, au mélange TopBio + Virus et au Virus ont connu plus d’infestation que les traitements précédents avec 23,8 à 65,9% des gousses attaquées par C.tomentosicollis, 17,6 à 25,6% affectées par M. vitrata et un rendement de 389 à 616 kg/ha. Les résultats obtenus encouragent l’utilisation des extraits aqueux de graines de Neem en milieu paysan comme solution de lutte alternative contre les principaux insectes ravageurs du niébé. -
Impacts d’une technique de restauration de terre
dégradée sur la survie et la croissance des plants de
quatre espèces de Combretaceae en zone Sahélienne du Nigerbanquettes sylvopastorales constituent l’une des techniques les plus utilisées au Niger pour restaurer les terres dégradées de plateaux. La présente expérimentation a été réalisée sur un plateau dégradé de Simiri dans l’Ouest nigérien où des banquettes sylvopastorales ont été installées. L’objectif est d’évaluer la survie et la croissance des plants de quatre essences locales de Combretaceae, Combretum glutinosum, Combretum micranthum, Combretum nigricans et Guiera senegalensis. Les méthodes utilisées ont consisté d’abord à délimiter un espace sur le plateau dégradé où 40 banquettes sont confectionnées et un autre espace sans banquette pour servir de témoin. Dans les banquettes, 200 plants de chaque espèce ont été plantés à raison de 20 plants/banquette. -
Variabilité climatique au Niger : Impacts potentiels sur la distribution de la végétation
Dans le Sahel ouest-africain et au Niger en particulier, les systèmes d’élevage notamment celui de tradition pastorale, traversent une crise sans précédent. Située dans l’extrême sud-ouest du pays, la région de Dosso est une zone agropastorale où la problématique de la mobilité pastorale se pose avec acuité. C’est ainsi que cette étude se propose d’identifier les différentes formes de contraintes liées à la mobilité pastorale afin de dégager quelques pistes d’actions qui contribueront à sécuriser davantage cette pratique et à atténuer les risques de conflits. L’approche méthodologique intègre à la fois la combinaison des états des connaissances existantes, des enquêtes socioéconomiques à travers un questionnaire, un guide d’entretien et la cartographie.
Depuis 2003, les sites du dispositif national de surveillance environnementale (DNSE) du Niger mis en place par le Réseau d’Observatoire et de Surveillance Écologique à Long Terme (ROSELT) avec l’appui de l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) ont permis de collecter et de traiter les données écologiques selon des méthodologies harmonisées favorisant ainsi les comparaisons spatio-temporelles. Les données floristiques et phytoécologiques ont été relevées suivant la méthode phytosociologique de Braun-Blanquet. Les attributs vitaux analysés se rapportent à la diversité spécifique, la diversité alpha, l’équirépartition, les types biologiques et phytogéographiques et la phytomasse herbacée. À l’échelle du dispositif, l’analyse a montré que la diversité spécifique, la diversité alpha et la phytomasse sont plus importantes dans les biotopes peu perturbés des bioclimats nord soudanien et sud sahélien marqués par une pluviométrie relativement favorable. Dans les bioclimats nord sahélien et saharien, la topographie peut jouer localement un rôle prépondérant dans la redistribution de cette phytodiversité. Sur l’ensemble du dispositif, la distribution des types biologiques montre une dominance des thérophytes dans tous les bioclimats (56,8±11%). Les espèces pérennes viennent en seconde position et déterminent 26,5±7,3%, avec des valeurs supérieures pour les biotopes du bioclimat nord soudanien.