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PromAP - Formation des associations féminines sur la conservation et transformation de cinq spéculations maraîchères : l’oignon, la tomate, le chou, le Moringa et la pomme de terre dans la région d'Agadez
Dans le cadre de ses activités, le PromAP a décidé de soutenir les associations féminines des productrices à travers une session de formation sur les techniques de conservation/transformation des produits maraichers notamment l’oignon ; la pomme de terre ; la tomate ; le chou et le moringa.
Le présent rapport s’articule au tour des 5 principaux points suivants :
1-- Introduction
2 -- Rappel des objectifs et des résultats attendus
3 -- Organisation de la formation
4 -- Contenu et progression de la formation
5 -- Conclusion/Recommandations -
Utilisation des séchoirs solaires
Le séchoir solaire utilisé pour le séchage des produits maraichers a été repéré dans les régions d’Agadez et Tahoua par PromAP en 2016.
C‘est une innovation exogène adoptée par des groupements des femmes. En raison de son coût initial. Cette fiche présente le séchoir solaire, ses foncfions et les avantages qui en découlent. -
Production du niébé à double usage
Cette fiche traite du niébé, une plante herbacée annuelle cultivée pour ses graines mais aussi pour ses feuilles. Il est surtout produit en zone sèche (soudano-sahélienne). Cette technique fait la promotion des productions à double usages qui concerne la production des semences et du fourrage de niébé pour l’alimentation humaine et animale. Elle a été réalisée par M. Salou Oudou, natif de Tadjef, commune de Balleyara, région de Tillabéri. -
Moulin à grain : fiche d'innovation
La présente fiche décrit les étapes d'une session de formation des femmes en techniques de transformation des céréales à Toumgai, Agadez. le document présente un exemple de réussite d'un groupement féminin qui a réussi grâce à l'appui du PromAP. (Recettes de 330 000 FCFA générées de la gestion du moulin à grain obtenu de PromAP. achat et installation à Batarmatas un second moulin à 120 000 FCFA issus des recettes du moulin subventionné par PromAP) -
Hangar amélioré pour la conservation de la pomme de terre
Cette fiche présente les techniques de conservation de la pomme de terre dans un hangar amélioré appelée « Mallam Tanda » . C'est une innovation endogène initiée par Mr Issoufou Hamidou à Shett Fandou, Filingué, région de Tillabéri. on construit un hangar dans un endroit bien aéré et dégagé sur 7 m de longueur, 6 m de largeur et 2 m de hauteur soit un volume de 84 m3. Il utilise des tiges de mil ceinturé de sécko et soutenu par quatre poteaux en terre avec des traverses en bois... -
Irrigation par aspersion à Agadez
Cette fiche d'innovation traite de la technique d’irrigation par aspersion s’adapte à la plupart des types de sol. Elle est une bonne irrigation pour les sols sableux à taux d’infiltration assez fort. L’aspersion est une technique d’irrigation innovante exogène introduite par le GIE AÎR à Gofat Est, Agadez. L’eau est apportée aux plantes sous la forme d’une pluie artificielle. -
Conférence électronique - Entretien des infrastructures hydrauliques de petite irrigation - Étude de cas : périmètre de Tillakaina
Cette étude porte sur le périmètre de Tillakaïna, il est le plus petit (3438 ha), d’un ensemble de 4 périmètres réalisés pour la polyculture.
Ce périmètre, à l’instar des autres est confronté à plusieurs problèmes dont le mauvais entretien des différents réseaux d’irrigation, de drainage et de circulation. -
Arrondissement de Gaya : potentialités et contraintes au développement local
Ce document fait l'inventaire des potentialités et contraintes de l' Arrondissement de Gaya en matière de développement local, afin de dégager plus tard des programmes prioritaires de développement local. -
Diagnostic des acteurs et des systèmes d’innovation dans la petite irrigation au Niger
le présent document analyser les dynamiques institutionnelles et organisationnelles des systèmes d’innovation de la petite irrigation au Niger pour créer un environnement propice à l’identification, la validation et la diffusion des innovations de la petite irrigation . Il aborde les systèmes d’innovations dans la PI, dont :
- les rôles des acteurs
- les institutions concernées
- les contraintes, les défis;
- la caractérisation de la « culture d’entreprise des acteurs.
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Étude des effets et des impacts de la formation des brigadiers phytosanitaires dans la zone d'intervention de PromAP
La formation des brigadiers phytosanitaires constitue, une activité de haute importance pour la gestion des attaques récurrentes des ennemis des cultures sur les sites maraîchers. Des brigadiers ont été formés par le PromAP pour renforcer et améliorer le dispositif existant sur le terrain.
Cette étude a permis de disposer de données quantitatives et qualitatives tout en appréciant les effets et changements déjà produits. Ce qui a amené le PromAP à envisager la formation et l’équipement des brigadiers phytosanitaires dans sa zone d’intervention. -
Capitalisation des expériences dans le processus de développement des systèmes d’innovation de la petite irrigation dans les régions de Tillabéri, Tahoua et Agadez
La présente étude traite de la capitalisation des expériences en matière de réseautage des acteurs et de la promotion des innovations en PI . IL ABORDE : la mise en réseau des acteurs dans le cadre de la promotion des innovations ;
La facilitation de la mise en place des structures régionales d’échange pour la promotion des innovations et des plateformes locales.
le rapport analyse le Synopsis des cinq (05) principales contraintes selon les catégories d’acteurs et les régions. -
Diagnostic participatif rapide et planification des actions du périmètre de Daibéry : Région de Tillabéri - Niger
Cette étude a été initié par le projet USAID/ WAIPRO aborde quatre volets d'activités interconnectées :
- 1: Diagnostic comprenant étude générale, analyse participative des contraintes et des opportunités des systèmes irrigués existants.
- 2: élaboration des plans d'intervention, et les mettre en oeuvre sur des systèmes irrigués pilotes;
- 3: Renforcement des capacités, synthèse, communication et diffusion des leçons apprises;
- 4: Promotion de l'eau agricole et de l'irrigation à petite échelle . -
Enquête sur l'impact lié à la formation des réparateurs de motopompes dans la gestion de l'eau sur les sites de la zone d'intervention du PromAP à Agadez
Cette étude vise à apprécier les effets et les changements résultant de ces formations sur la conduite du maraîchage au niveau des sites d’intervention du PromAP /antenne d’Agadez. Le document traite des informations sur la qualité de la prestation, les pannes les plus fréquentes, l'impact sur la production, les effets de la sensibilisation sur les risques liés à l'utilisation des motopompes. -
Évaluation économique de la récupération des terres dégradées dans les communes rurales de Simiri et de Namaro au Niger
Le présent rapport est développé dans le cadre d’un tel processus national. Il vise à fournir aux décideurs politiques et aux administrateurs des informations scientifiques sur les conséquences économiques de la dégradation des terres et les voies alternatives pour réaliser une croissance économique en milieu rural. -
Bonnes pratiques villageoises dans les activités food for assets pour la résilience et la gestion durable des terres
La dégradation des terres réduit ou détruit la capacité des terres à produire (agriculture, foresterie, pastoralisme). Elle résulte d’activités humaines excessives ou inadaptées (surpâturage, mauvaise gestion des terres, prélèvement excessif de bois de feu et feu de brousse) entraînant ainsi l’érosion, la perte de fertilité et la salinisation des sols. La baisse de la productivité des sols en un mot.
Pour apporter une réponse au problème de la dégradation des ressources naturelles et améliorer leurs productions agro-sylvo-pastorales, les populations et les acteurs de développement estiment qu’il convient d’appliquer les techniques de récupération des terres à savoir :
• Les cordons pierreux;
• Les demi-lunes (agricoles et pastorales);
• Les banquettes (agricoles et pastorale)
• L’amendement à travers la fumure organique , les ordures ménagères; -
Analyse des impacts des investissements dans la gestion des ressources naturelles sur le secteur élevage dans les régions de Maradi, Tahoua et Tillabéry au Niger
L’étude est conduite au Niger par une équipe pluridisciplinaire composée d’experts nigériens sous la coordination scientifique du Centre Régional d’Enseignement Spécialisé en Agriculture (CRESA) de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Le fondement méthodologique le plus important de l’étude est de comparer la situation avec et sans intervention. A partir d’une comparaison de la situation avec et sans investissement, il faut, si possible, connaître la situation avant (baseline data) et après intervention. Il est important de calculer les impacts sur les sites où les investissements ont eu lieu, mais il faut aussi capturer les impacts hors site (on-site and off-site). Afin de pouvoir calculer les impacts économiques des investissements par des projets de gestion des ressources naturelles (GRN), il est important d’avoir une idée des effets cumulatifs.
Plusieurs thématiques de recherche ont été identifiées dont entre autres celle relative aux ressources pastorales.
La finalité de cette étude est de contribuer à la quantification des impacts des investissements dans la GRN dans les sites retenus afin d’aboutir à une évaluation économique. -
Manuel d’utilisation du système d’irrigation solaire à distribution goutte à goutte, Makalondi - Niger
La surface horticole de Makalondi se trouve à environ 8 km en direction Sud Est du centre du commun. En cette zone la nappe a une profondeur d’environ 10 mètres, en proximité d’une surface qui présente de l’eau libre en saison de pluies. L’area objet des installations est composée par deux parties séparées par une haie. La première partie est au Nord de la haie et a un périmètre irrégulier. La deuxième partie se trouve au Sud de la haie et a une forme semblable à celle d’un trapèze. -
Caractérisation des systèmes de production agricole dans la région de Tillabéri
Le Niger de par sa localisation est soumis à un climat de type sahélien dont les principales caractéristiques sont une pluviométrie faible, variable dans le temps et dans l’espace, des températures élevées et des vents violents, tendant à accentuer son aridité (PANA, 2005). Il fait partie des pays les plus vulnérables au monde en raison du contexte lié à son climat, ses institutions, ses sources de revenus, son économie et son environnement (Banque mondiale 2013). L’Agriculture nigérienne, mis à part les cultures de rente, est une agriculture vivrière de subsistance, essentiellement céréalière occupant 85% de la population. Elle contribue à 40% au PIB, mais repose sur des équilibres écologiques et sociaux de plus en plus fragiles (FAO 2012). La présente étude consiste à une analyse préliminaire de l’exposition et de la vulnérabilité à la sécheresse des systèmes de production en caractérisant les quatre cultures principales de chaque Caractérisation des systèmes de production agricole de la Région de Tillabéri département de la région de Tillabéri. -
Etude de la problématique oasienne au Niger
Le Niger, pays sahélien marqué par de très faibles précipitations pluviométriques, est totalement dépendant du secteur agricole qui occupe plus de 80% de sa population. Malheureusement, cette agriculture est tributaire des aléas climatiques. Mieux encore, notre pays a la triste réputation d’être le pays des crises alimentaires répétées et de la malnutrition permanente. Face au déficit chronique des produits vivriers notamment céréaliers, l’insécurité alimentaire devient de plus en plus inquiétante et la pauvreté gagne chaque jour du terrain dans le monde rural. Or le Niger dispose, sur une bonne partie de son territoire, des vastes oasis (ou palmeraies dattiers) dont les potentialités peuvent permettre d'améliorer la situation agricole (grâce à des actions ciblées), et de tendre vers l’autosuffisance alimentaire tant chantée depuis les années 70. Malheureusement, la plupart des oasis, en dehors de celles qui sont très connues grâce à la qualité de leurs dattes (In Gall, Timia, Iférouane, Dabaga, Bilma, Djado, Fachi, Wacha, Guidimouni, Doungou, Guidiguir), ou par des projets qui y ont été exécutés (Goudoumaria, Diffa, Agadez), ne sont pas judicieusement exploitées et bien mises en valeur. Pourtant, des gens se battent pour empêcher que ces oasis ne disparaissent comme ce fut le cas des populations d’In Gall à travers l’Association Almadeina pour la réhabilitation des palmeraies au Niger. -
Etude sur les possibilités de développer la culture du blé et du maïs dans la région d'Agadez - Communes de Tchirozérine, Dabaga et Agadez
Le défi du développement ou de l’intensification des cultures du blé et maïs dans le département de Tchirozérine pourrait être relevé à travers la mise en œuvre des priorités ci- après :
-Intensification de la production du blé et maïs à travers l’introduction des nouvelles variétés performantes,
-Structuration de la commercialisation du blé et du maïs par la création d’un pôle de commercialisation
-Soutien aux initiatives de transformation du blé et maïs -
Etude sur la sécurité semencière au Niger. Rapport d’étude pilote dans les communes rurales de Dantchiandou, Imanan et Kourthèye (région de Tillabéri)
Au Niger, le Gouvernement accorde une place importante à la sécurité et à la sécurisation semencière. En effet, conformément à son document de Politique Nationale Semencière (PSN) adopté en 2012, il fait une bonne place aux mesures de prévention et à un plan de secours d’urgence permettant de subvenir, dans les cas d’urgence déclarée, aux besoins des populations en semences adaptées aux conditions du pays. -
Les productrices maraîchères de la commune Rurale de Tondikiwindi (Niger) s’adaptent à l’adversité climatique
La campagne agricole 2011-2012 au niveau national en général et régional en particulier a été caractérisée par un déficit céréalier qui a conduit le gouvernement nigérien à élaborer un plan de soutien aux populations vulnérables et à demander l’appui des différents partenaires en vue d’y faire face. -
Ressources en eau dans la région de Tillabéri (Niger) - Potentiel de mise en valeur par l’agriculture irriguée
Le Sahel sub-saharien dispose de ressources en eau considérables, essentiellement portées par de grands systèmes aquifères régionaux (aquifères du Sénégal, de Taoudenni au Mali, des Iullemmeden au Niger, du Tchad. Larégion de Tillabéri au sud-ouest du Niger présente des caractéristiques favorables à l’irrigation : en eau de surface tout d’abord, avec des eaux de surface mobilisables le long des koris (ou vallées sableuses) et des affluents du fleuve Niger aux débits importants. -
Étude pour l’intégration de la problématique des changements climatiques dans la stratégie d’intervention du programme LUCOP. Volume 2 : contexte et impacts des changements climatiques au Niger et dans les zones d’intervention, Octobre 2008
Le Niger, faisant partie intégrante de l’Afrique de l’Ouest et Sahel, est donc touché par le même phénomène des CC. Les impacts se pose avec la même acuité que pour l’ensemble de la zone sahélienne. -
La conservation de la pomme de terre dans la zone de production de Bonkoukou
Cette note présente les techniques traditionnelles de conservation de la pomme de terre des producteurs de la commune d’Imanan, la «pomme de terre de Bonkoukou» comme appelée sur les marchés. Avant cela, les différentes infrastructures (modernes) ayant pour but de stocker la pomme de terre sont présentées. -
La production de pomme de terre et recompositions socio-économiques dans l’Imanan, Niger
L’Imanan est une commune rurale située dans la partie Sud du département de Filingué. Elle est limitée à l’Est par celle de Kourfeye centre, à l’Ouest et au Sud par la commune rurale de Tondikandia et au Nord par la commune urbaine de Filingué. commune rurale de l’Imanan est l’une des rares zones qui s’est très tôt attelée à la pratique de cultures de contre-saison. L’émergence de cette pratique dans cette zone géographique fait partie des éléments de l’évolution des paysanneries de ces régions. -
# Dossier photographique : oranges de Timia
Ensemble de photographies prises en janvier 2020 dans le cadre de la préparation du SAHEL -
Analyse des impacts socio-économiques des investissements dans la gestion des ressources naturelles : Etude de cas dans les régions de Maradi, Tahoua et Tillabéry au Niger
Le Niger avec l’appui financier de plusieurs bailleurs de fond a alors entamé une série de programmes de développement axés sur la protection et la sauvegarde de l’environnement. Après plus de 30 ans d’efforts dans certains cas, il est important d’évaluer ces interventions notamment sur les aspects de restauration de l’environnement. Cette étude vise à évaluer la rentabilité des investissements (ouvrages de GRN) dans la restauration de l’environnement est la valeur monétaire des revenus que les bénéficiaires tirent de ces ouvrages. -
Impacts des investissements dans la gestion des ressources naturelles sur les systèmes de production dans les régions de Maradi, Tahoua et Tillabéry au Niger
Depuis les années 80-90, pratiquement dans tout le pays, ont vu le jour des projets du type gestion de ressources naturelles avec parfois des spécificités selon l’agence d’exécution et les zones d’intervention. Ces projets dits de GRN ont eu chacun un objectif prioritaire, celui de l’amélioration de la productivité agricole et les revenus des populations à travers divers types actions. La présente étude analyse les impacts sur les systèmes de productions, en particulier les productions végétales. -
Équipement pour le fonçage manuel d’un forage
Ce poster présente l'équipement nécessaire pour le fonçage manuel d'un forage maraicher à la tarière. Ce type de forage se réalise à l’aide de tarières et de tiges métalliques extensibles (allonges), que l’on tourne manuellement. -
Fonçage à la tarière d’un forage maraîcher (étape 1)
Le forage maraîcher est un trou creusé dans le sol jusqu’à la nappe,
dont les parois sont stabilisées par un tuyau à diamètre variable. C’est un ouvrage de mobilisation de l’eau d’irrigation. -
Les étapes du fonçage manuel d’un forage maraîcher
Pré-tuber le forage (étape 2)Le pré-tubage est une opération obligatoire jusqu’au substratum avec un minimum de 4 mètres. Il peut être en acier ou en PVC. -
Les étapes du fonçage manuel d’un forage maraîcher
Équiper le forage maraîcher (étape 3)Ce poster présente l'étape 3 de fonçage manuel d'un forage maraicher . Elle montre comment équiper un forage -
Comment entretenir une pompe immergée?
Ce poster montre les différente étapes d'entretien ou de réparation d'une pompe immergée. -
Analyse du prix au poids vif de bovins de l'opération vente au poids : cas de marché à bétail pilote de Gothèye (Tillabéri) au Niger
L'étude sur l'analyse de la vente au poids de bovin : cas de marché à bétail pilote de Gothèye Tillabéri au Niger a pour objectif de déterminer et d'analyser le référentiel de prix de kg de poids vif de l’espèce bovine sous l'influence de certains facteurs -
Rapport d’évaluation des récoltes de la campagne agricole d'hivernage 2016
La campagne agricole d'hivernage 2016 a démarré à partir de la première décade du mois d'avril occasionnant des semis partiels de mil au niveau de 69 villages des régions de dosso et tillabéry -
Rapport de la quatrième réunion du comité de pilotage du PADA/ITA
La mise en œuvre du PADA/ITA s'inscrit dans une démarche participative . Cette approche sera sous tendue par un certain nombre de principe dont (a) la consolidation des acquis de la phase pilote, (b)le développement d'un partenariat stratégique et opérationnel s'appuyant sur la mobilisation sociale -
Diagnostic des systèmes agricoles irrigués dans la région de Tillabéri
Cette étude présente les résultats d'un diagnostic des sites/systèmes de culture/systèmes de production intégrant la petite irrigation dans la région de Tillabéri -
Diagnostic des systèmes agricoles irrigués dans la région de Tillabéri - Annexes
Ce document présente les annexes de l'étude diagnostic des sites/systèmes de culture/systèmes de production intégrant la petite irrigation dans la région de Tillabéri -
Diagnostic des systèmes agricoles irrigués dans la région d'Agadez
Cette étude présente les résultats d'un diagnostic des sites/systèmes de culture/systèmes de production intégrant la petite irrigation dans la région d'Agadez -
Diagnostic des systèmes agricoles irrigués dans la région d'Agadez - Annexes
Ce document présente les annexes de l'étude diagnostic des sites/systèmes de culture/systèmes de production intégrant la petite irrigation dans la région d'Agadez -
Restitution du diagnostic des systèmes agricoles irrigués dans la région d'Agadez
Ce diaporama restitue les résultats d'une étude-diagnostic des sites/systèmes de culture/systèmes de production intégrant la petite irrigation dans la région d'Agadez, conduite en 2019-2020 -
Restitution du diagnostic des systèmes agricoles irrigués dans la région de Tillabéri
Ce diaporama restitue les résultats d'une étude-diagnostic des sites/systèmes de culture/systèmes de production intégrant la petite irrigation dans la région de Tillabéri, conduite en 2019-2020 -
Multiplication de la variété de mil Chakti en irrigation par un semencier de Tagazar/Tillabéri
Chakti est la première variété précoce de mil biofortifié créée en Afrique par des sélectionneurs de l’Institut international de recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides (ICRISAT), avec la participation des chercheurs de l’INRAN du Niger et d’autres pays sahéliens. Cette variété a été mise au point par des techniques conventionnelles d’amélioration des plantes (ce n’est pas une plante OGM). Chakti a été homologué au Niger en 2018.
Chakti contient plus de 65 mg/kg de fer alors que les autres variétés des agriculteurs sont à environ 47 mg/kg. En plus la variété est précoce (68 jours). Elle est également tolérante aux fortes températures, ce qui fait de Chakti, une culture dite « climato-intelligente » adaptée aux zones arides et aux changements climatiques. -
Note technique : Haie vive à base Bauhinia rufescens dans la Région de Tillabéri
Cette note présente les résultats d’une série d’enquêtes qui a été conduite sur les haies vives à base de Bauhinia rufescens. Elle est conduite auprès des producteurs des localités de Bitinkodji, Namaro et Gothèye de la Région de Tillabéri.
La haie vive est une technique agroforestière. Elle est constituée par un ensemble de végétaux installés de manière à former une clôture vivante caractérisée par une faible largeur et une faible hauteur. C’est pourquoi, il est important de l’entretenir (couper, élaguer et/ou émonder) afin de limiter son développement. Elle est une formation dense et alignée d’espèces ligneuses (buissons, arbustes, arbrisseaux et/ou arbres) et/ou herbacées pérennes plantées de manière serrée dans le but de jouer les fonctions qui lui sont assignées. -
Repiquage de mil : stratégie d’adaptation aux incertitudes des saisons des pluies par les producteurs de Bitinkodji et de Torodi dans la Région de Tillabéri
Le repiquage de mil consiste à arracher le surplus des plants de mil des poquets ayant levé pour être repiqués dans les poquets ayant échoué ou dans un autre endroit préparé pour les recevoir dans un même champ ou dans un autre pendant la campagne pluviale. Le plus souvent après un semis direct (sans labour), le repiquage est fait au cours du premier sarclage couplé avec le démariage. Cette opération intervient au moins un mois après le semis. Cette pratique est faite par les producteurs des localités des communes de Torodi et de Bitinkodji de la Région de Tillabéri, depuis très longtemps. Elle est pratiquée pour le mil mais aussi pour d’autres cultures comme le sésame, le sorgho, l’oseille en saison des pluies. Le repiquage de mil est une pratique agricole véritablement « climato-intelligente » dans notre contexte sahélien et d’aléas climatique sans précédent. Les producteurs qui pratiquent le repiquage du mil atténuent les variabilités pluviométriques et s’adaptent aux changements climatiques. -
Les biopesticides ne s’utilisent pas comme les pesticides chimiques !
La Chambre Régionale d’Agriculture de Tillabéri a appuyé une démonstration de niébé en culture irriguée à Sarando Béné dans la commune de Bitinkodji (Région de Tillabéri). Lors d’une visite de suivi en février, le conseiller de la commune de Bitinkodji a constaté des attaques de pucerons (photo1). C’est une attaque très sévère et environ 80% des plants de niébé ont été attaqués par ce ravageur juste avant la floraison. Il a été utilisé un biopesticide pour protéger l’environnement mais cela n’a pas fonctionné. La note tire les enseignements de cet échec. -
Etat des lieux des biodigesteurs dans la Région de Tillabéri
Cette note d’information a été produite suite à des informations et des documents reçus de la FUGPN Mooriben, des visites de terrain et des appels téléphoniques des bénéficiaires des dispositifs de biodigesteur construits et installés par cette organisation dans 7 communes de la Région de Tillabéri suite à un appui financier de BRACED. De même, des visites de terrain ont été réalisées à l’endroit des producteurs bénéficiaires de la construction et l’installation du modèle de biodigesteur promu par le programme Wascal (West African Science Service Centre on Climate Change and Adapted Land Use) à Bonkoukou / Tillabéri / Niger. -
Production de semences améliorées dans la région de Tillabéri - Note de travail n°2
La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Tillabéri est engagée dans les activités prévues par le Projet d’Appui à l’Agriculture Sensible aux risques Climatiques (PASEC). Dans le cadre du PASEC, il est attendu que la CRA fournissent des informations aux producteurs et productrices. Afin de préparer une information précise, la CRA a regardé les disponibilités en semences pour la campagne 2018 dans la région de Tillabéri à partir des données de « l’Annuaire National 2018 de disponibilité en semences des variétés améliorées au Niger » élaboré par le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage. Cette note présente les structures qui ont produit des semences améliorées dans la région de Tillabéri et des informations sur les points de vente. -
Huile de balanites de l’union Zabéry de Téra - Prix du premier ministre au Sahel 2014
Le Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique et de l’Elevage du Niger, dénommé « SAHEL 2014 », s’est déroulé du 6 au 9 mars 2014 à Niamey et un concours général a été mis en place pour primer les meilleurs produits, innovations et équipements présentés. Le prix du Premier ministre a été attribué aux femmes de l’Union Zabéry de Téra pour la fabrication d’huile de Balanites aegyptiaca (garbey en Zarma ou adaoua en Haoussa) à l’aide d’un concasseur pour extraire l’amande du fruit. Le RECA a rencontré la présidente de l’Union. -
Approvisionner durablement Niamey en lait local par les petits éleveurs
Le projet fait suite à la mise en place du centre de collecte de lait d’Hamdallaye construit en 2008 par le projet PSEAU. Le projet Nariindu a démarré officiellement en janvier 2012 pour une durée de 3 ans, sur financement du Comité Français pour la Solidarité Internationale (CFSI) et de l’Agence Française de Développement (AFD).
L’objectif général est l’amélioration de l’approvisionnement en lait local des centres urbains en zone sahélienne, au profit des petits éleveurs périurbains.
Cette évaluation a été réalisée en juin/juillet 2015. La conclusion de l’évaluation est la suivante : Le projet Nariindu, de par ses innovations et la pertinence de son modèle, mériterait de voir son action soutenue et poursuivie, car l’ensemble des structures, de la gouvernance et des partenariats est encore faible, malgré des atouts forts et des partenaires convaincus. -
Analyse de l’évolution des systèmes d’élevage dans le bassin périurbain de Niamey (sous bassins laitiers de Kollo et Hamdallaye)
Avec environ 10 millions de têtes de bovins, le Niger a le plus grand cheptel de la zone UEMOA. Selon les statistiques nationales, la production laitière est de 1 milliard de litres par an dont 486 millions de litres de lait de bovins. Avec 63.8 litres par habitant et par an, le Niger a une culture de consommation de lait et produits laitiers. La consommation globale augmente donc au rythme de la croissance démographique, d’où le besoin d’importation.
Ce contexte peu favorable à l’émergence d’une filière lait local dynamique a connu l’apparition des premiers centres de collecte de lait au Niger, dans le bassin laitier périurbain de Niamey (Hamdallaye en 2008, Kollo en 2012, Koné Kaina en 2016).
Les réalités dans le bassin laitier périurbain de Niamey montrent que le goulot d’étranglement de la filière lait local a glissé de l’amont (améliorer la production laitière) vers l’aval (difficultés de commercialisation).
Cette étude dans la zone d’étude (Kollo, Hamdallaye) doit répondre à la question de recherche suivante : Quelle incidence a l’implantation des centres de collecte sur l’évolution des systèmes d’élevage ? -
Le marché hebdomadaire de Dabaga
De par sa situation géographique, Dabaga est le carrefour des routes de l’Aïr arrivant à Agadez : les pistes des deux principaux bassins de production (Timia et Tabelot) de l’Aïr profond se croisent à Dabaga. C’est par ces pistes que sont transportées les productions maraichères pour alimenter les comptoirs de commercialisation de la ville d’Agadez.
Dabaga est aussi un site de grande production des produits maraichers grâce à ses ressources en eau. De plus, plusieurs autres sites, et pas de moindres, gravitent autour de Dabaga parmi lesquels on peut citer Boghol, Indoudou, Assa, Tassalam-Salam, Intatat, Tédéné, Egandawel, Mardane.
Malgré cela, le marché de Dabaga, qui s’anime tous les samedis, ne draine pratiquement pas de produits maraichers en quantité. -
Le Centre de collecte d’oignon de Tchirozérine, construit depuis 2013, tarde à démarrer ses activités
Le centre de collecte de Tchirozérine a été construit en 2013 avec l’appui du projet PRODEX avec comme objectifs de collecter et commercialiser l’oignon produit au niveau des bassins de production de Tchiro, Tamazalak, Tidene, Egadawel, Sakafat, Tafadeck et Agrous. En effet, l’oignon produit au niveau de ces bassins passe par Tchiro en empruntant la route « Marraba-Agadez ». Mais le fonctionnement d’un centre de collecte ne dépend pas que des distances. Il est conditionné par le développement d’un partenariat financier, d’affaires et de confiance entre acteurs économiques : producteurs, collecteurs / intermédiaires et commerçants. -
Utilisation du gaz butane pour l’irrigation dans la Région d’Agadez
L’utilisation du gaz butane pour l’irrigation, à la place de l’essence, est une innovation qui avait été présentée par un inventeur nigérien au dernier SAHEL 2018. Cette technologie a commencé à se développer dans la Région d’Agadez au cours du premier semestre 2018. Elle est en train de prendre de l’ampleur au vu des avantages économiques par rapport à l’essence. La présente note présente les avantages de l’utilisation de cette technologie, les inconvénients et les mesures à prendre pour minimiser les risques. -
Stratégie de régulation de l’arrivage de l’oignon sur les comptoirs d’Agadez
L’élaboration et la mise en œuvre de cette stratégie par la Chambre Régionale d’Agriculture d’Agadez (CRA/AZ) a été guidée par les constats suivants :
• Saturation du marché et la mévente,
• Baisse drastique des prix de l’oignon sur les marchés,
• Manque à gagner pour les producteurs, transporteurs, les mairies et les faîtières (comptoirs) ;
La stratégie a consisté à identifier et appliquer des mesures visant non seulement à réguler l’entrée de l’oignon jusqu’à écoulement des stocks sur les comptoirs mais aussi à contrôler la desserte des marchés d’oignons d’Agadez. Ceci visait un double objectif : rehausser les prix dans un premier temps et les stabiliser par la suite. -
Note sur la botteleuse manuelle pour la culture fourragère de luzerne
Dans la région d'Agadez, la production des cultures fourragères irriguées semble bien adaptée. Elles constituent une nouvelle forme d’adaptation au déficit fourrager de plus en plus récurrent, et permet aussi de faire face à une demande sans cesse croissante des villes en aliments pour bétail.
C’est dans cette logique que le Projet d’Appui au Développement Agricole de l’Irhazer, du Tamesna et de l’Aïr (PADA/ITA) a donné une place de choix à la culture de la luzerne (Medicago sativa) sur les périmètres irrigués de sa zone d’intervention.
Cependant, les producteurs font face à des contraintes notamment, une perte importante des feuilles, qui constituent les parties les plus nutritives de la plante, après le séchage, une forte demande en main d’œuvre surtout pour la coupe et une faible densité des emballages traditionnellement utilisées, ce qui augmente le coût de transport. -
Atelier national de formation sur la biosécurité dans les élevages avicoles et dans les laboratoires ( Dosso,Maradi,Zinder)
Donner un aperçu de l'histoire naturelle de la GA, avec un accent particulier sur la souche hautement pathogène du virus H5N1 (GAHP) -
Étude diagnostique de la filière sésame au niveau de l’Union GarbeyKorou, membre de la FCMN-Niya, département de Gothèye
Le sésame est une filière dont la culture est en pleine expansion dans la zone de la Sirba. Une activité modeste existe pour transformer le sésame de la zone en huile, afin de faire bénéficier la région d’une plus grande plus-value.
Cette production concerne deux groupements d’une même union de la fédération FCMN-Niya, à savoir Wafakeye de Tallé et Sirba-Bonkaney de Garbey-Korou (Département de Gothèye). Cependant, la production actuelle est caractérisée par des faibles volumes de ventes et un manque de synergies émanant de l’action coopérative. Les équipements actuels, avec le changement de quelques pièces, suffisent pour augmenter sensiblement la production actuelle.
Cette étude pour relancer la chaine de valeur huile de sésame a été réalisée dans le cadre du projet « Trois Frontières » qui vise à contribuer à la stabilisation de la zone du Liptako Gourma, en appuyant son développement socio-économique, et en veillant à un renforcement de la cohésion sociale entre les communautés au Burkina Faso, Mali et Niger. Il est co-financé par l’Agence Française de Développement (AFD) et le Centre de Crise et de Soutien (CDCS) du Ministère Français de l’Europe et des Affaires Etrangères -
Perception du changement climatique des éleveurs et stratégies d’adaptation aux contraintes environnementales : cas de la commune de Filingué au Niger
Afin de déterminer, d’une part, la perception du changement climatique par les éleveurs et ses conséquences, d’autre part, leurs stratégies d’adaptation, 240 chefs de ménages ont été enquêtés, soit trente personnes dans chacun des huit villages sélectionnés. La méthodologie comprenait une étude exploratoire qui a permis la sélection des villages, une phase d’enquête approfondie avec l’administration des questionnaires auprès des pasteurs et agropasteurs, enfin des entretiens individuels et en groupe pour recueillir des informations complémentaires.Les résultats ont révélé que le changement climatique était perçu comme un phénomène qui affectait les pratiques d’élevage, très dépendantes de l’environnement. Les éleveurs ont noté une augmentation des températures, des épisodes de sécheresse plus longs et une fréquence plus élevée des vents violents. Ces facteurs impactaient négativement l’activité pastorale de la commune et la rendaient très vulnérable. Pour y faire face, et notamment pour atténuer les effets de la sécheresse, les stratégies adoptées par les éleveurs incluaient le recours à la transhumance, l’achat d’aliments pour le bétail, le déstockage des animaux, et le stockage du fourrage. Les éleveurs utilisaient également un mélange de son et de glumes de mil ou de carton en cas de soudure difficile. Ces stratégies endogènes nécessitent d’être soutenues afin de les rendre plus performantes. -
Formation professionnelle et installation des jeunes agriculteurs : à la découverte des jeunes formés par la CRA Agadez
Rhissa a quitté les bancs de l’école avec un niveau 3ème pour aller travailler dans une société minière à Arlit durant 3 ans. Après le départ de la société, il est parti à Niamey pendant 2 ans. De retour au village en 2016, il a décidé de mettre en valeur le jardin familial d’une superficie de 6 000 m². Ainsi en 2018-2019, il s’inscrit à la formation des jeunes agriculteurs d’Iferouane que la Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) avait mis en place sur financement du projet pôle ruraux. En mars 2020, lors d’une mission de suivi des sites de formation des jeunes agriculteurs (2019-2020), la CRA Agadez a rendu visite à Rhissa dans son jardin. Au moment où la plupart des producteurs de la zone font le blé, Rhissa a opté pour la diversification et l’assolement des cultures. -
Potentiel agrumicole de Timia
Au Niger, quatre régions produisent 95% de la production du pays en agrumes. Il s'agit de la région d'Agadez qui produit 41%, suivie de Zinder, de Maradi et Tillabéry 5% (MDA, 2008).
L’essentiel de la production d’agrume qui place la région d’Agadez première en agrumiculture provient essentiellement des communes de Timia, Tabelot, Dabaga et Tchirozerine.
C’est dans ce cadre que cette étude sur le potentiel de production de Timia et diagnostic de la filière agrumicole, a été initiée par l’ONG HED Tamat et exécuté conjointement par la Direction régionale de l’Agriculture (DRA) d’Agadez et le GIE Tagazt. Elle a pour objectif global de guider les acteurs locaux et nationaux pour la mise en œuvre de politiques efficaces et cohérentes de valorisation des productions d’agrumes de Timia. De façon spécifique, l’étude doit permettre une meilleure connaissance du potentiel productif de la commune et faire le diagnostic de la filière.
Le présent rapport est la synthèse des travaux de recherches documentaires et une enquête terrain réalisés dans les communes dans une dizaine de sites et dans 382 vergers d’agrumes. Il rappelle le contexte de l’étude, la méthodologie de travail et les résultats de l’étude. -
Fiche technico-économique pour la culture de la pomme de terre - Région de Tillabéri
Les éléments techniques et économiques suivants découlent du conseil de gestion aux exploitations familiales (CGEF) réalisé par la Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Tillabéri au niveau de 19 producteurs de pomme de terre issus de deux bassins de production dans la commune d’Imanan. Selon les résultats du conseil de gestion, dans la commune d’Imanan, les superficies exploitées sont comprises entre 150 et 10.100 m2 avec une moyenne par exploitation agricole (EA) de 1700 m2. Avec des charges opérationnelles de 370.000 F.CFA/EA, on obtient une production de 4.528 kg/EA. Ce qui permet d’avoir un produit brut de 1.130.000 F.CFA/EA pour une marge brute 760.000 F.CFA/EA. Pour une superficie de 1000 m2, la production de pomme de terre est de 2.664 kg (26,64T/ha). Ce qui permet de générer des produits bruts de 666.000 FCFA pour 216.500 de charges opérationnelles, soit une marge brute de 449.500 FCFA et un ratio (Produits/ charges opérationnelles) de 3,08. Autrement dit, chaque franc investi dans la production de pomme de terre permet de générer trois (3) francs. -
Manuel pour la promotion du maraîchage en saison sèche en utilisant les ressources en eau des mares naturelles
Cet ouvrage est le fruit de 3 ans de recherche effectuée en milieu paysan dans la commune rurale de Dantchandou, département de Kollo, région de Tillabéry. Il illustre les principaux facteurs contraignants du maraichage dans la zone et les mesures de soutien apportées pour une conduite efficace du maraichage.
Les résultats de l’étude nous renseignent de la faisabilité et de la réussite du maraichage en utilisant les ressources en eau des mares naturelles disponibles au Niger. Le manuel guide qui en résulte constitue la contribution de JIRCAS à la lutte contre l’insécurité alimentaire au Niger par le développement des techniques de maraichage. -
Le sésame au Niger : d’une culture de case à une culture de rente
L’appui aux femmes membres de l’Union Sirba Bonkaney, mené par la Fédération des coopératives maraîchères du Niger et ses partenaires, leur a permis d’être mieux structurées et de renforcer leurs capacités organisationnelles et techniques en matière de transformation du sésame. L’initiative a apporté une augmentation significative des rendements du sésame et des revenus des transformatrices. -
Rapport de campagne flore et végétation 2013
L’objectif principal de ce travail se résume à l’évaluation de l’impact des travaux de récupération des terres dégradées dans l’observatoire de Tahoua-Keita et Nord Tillabéry sur la dynamique des communautés végétales, de préciser, par la combinaison d'études théoriques les mécanismes écologiques qui sous-tendent l'installation et la réponse fonctionnelle des espèces végétales en milieu hétérogène dans l’observatoire. Enfin de mettre à la disposition des décideurs, des informations scientifiques de base pour une gestion durable des ressources naturelles prenant en compte les intérêts socio-économiques de la population locale. -
Rapport de mission « état de surface » sur l’observatoire Tahoua-Keita-nord Tillabéry
Cette mission, appelée mission « Etat de surface » avait donc pour objectif de faire la typologie locale des surfaces élémentaires (états de surface) rencontrées sur l’ensemble de l’observatoire de Tahoua-Keita-Tillabéri-Nord. Elle s’est exécutée en deux activités principales. La première est l’identification et la description des différents états de surface actuels au niveau des différents sites de l’observatoire, ainsi que la prise de leurs coordonnées géographiques pour un éventuel géoréférencement. La deuxième est relative à l’administration d’un questionnaire dans l’optique de relever la perception des populations des changements intervenus. -
Fiche technico-économique pour la culture de l’oignon en hivernage / Région d’Agadez
L’oignon est l’une des principales cultures maraichères pratiquées dans la région d’Agadez. Il est produit deux fois dans l’année. Toutefois, dans la région d’Agadez, la grande production est réalisée pendant la saison d’hivernage.
Il ressort des résultats issus du suivi des producteurs en conseil de gestion à l’exploitation familiale (CGEF) par la CRA dans les communes de Dabaga, Tabélot et Tchirozérine pendant les trois campagnes d’hivernage 2018, 2019 et 2020, que les superficies exploitées variant entre 500 m² et 21 000 m² par producteur avec une moyenne cultivée de 3 370 m2 par exploitation agricole (EA) pour une production moyenne de 140 sacs /EA. A l’issue de ces trois années de suivi CGEF, le rendement moyen est évalué à près de 21T/ha pour la région d’Agadez. Ainsi, pour une superficie de 2.500 m², on obtient une production de 113 sacs (5 200 kg, soit 5,2 tonnes). Cette production correspond à un produit de 1 380 000 F.CFA pour 576 800 F.CFA de charges opérationnelles, soit une marge brute de 779 000 F.CFA. -
Rapport d’activités de suivi des sites restaures de l’observatoire et des sites du projet Badaguichiri
Aux termes de ces travaux, il se dégage que les sites restaurés de Projet de Badaguiri et de l’observatoire ont produit des données intéressantes cette année aussi bien en termes de diversité floristique que d’un point de vue de la production de biomasse. En effet, Dans l’ensemble des relevés effectués un total de 156 espèces été recensé dont 122 espèces sur les sites du projet Badaguichiri et 118 espèces sur l’observatoire. Les familles les plus représentées sont les Poaceae et les Fabaceae pour l’ensemble des sites. Les espèces dominantes sont Pennisetum pedicelatum, Schoenefeldia gracilis et Cymbopogon giganteus sur l’ensemble de l’observatoire et Pennisetum pedicelatum, Panicum laetumet Schoenefeldia gracilis sur les sites du Badaguichiri. La biomasse moyenne produite sur l’observatoire est de 1,28tMS/ha et sur les sites du projet Badaguichiri la biomasse moyenne produite est de 1,80 tMS/ha dont une moyenne de 3,18tMS/ha sur les nouveaux sites de Badaguichiri. -
Auto-évaluation du programme d’appui au secteur de l’élevage (PASEL - Phase 6 : 2010-2013)
La présente auto évaluation, située à six mois de la clôture du programme PASEL-phase 6 se déroulant de 2010 à 2013-, sur financement de la Coopération Suisse, a permis de recueillir les avis et les appréciations des différents acteurs sur les actions développées dans les régions de Dosso, Tillabéry (Filingué) et Maradi (Centre-Ouest du Niger).
L’exercice a consisté à solliciter les débats aux échelles locales, communales, régionales et centrales sur les effets directs et induits des actions de développement promues par le programme. Sur ce constat, couplé à diverses observations d’expertise, la mission a formulé des pistes d’orientations pour une éventuelle perspective de poursuite de la coopération entre la Suisse (DDC) et le Niger. -
Note d’information - La production de tomate sur billon
En décembre 2017, la Chambre Régionale d’Agriculture avait écrit une note sur les tomates de Téra : « Des tomates, de belles tomates en quantité au bord du barrage de Téra. »
Le chef d’exploitation de ces parcelles était Burkinabé. Cela avait fait des remous… Certains avaient parlé « d’accaparement des terres ». Si ces producteurs du Burkina Faso avaient lancé la production de tomate à Téra, ils avaient simplement loué des terres pour la saison de culture (pas d’achats). La main d’œuvre pour la culture, l’arrosage et la récolte, était locale, donc une initiative créatrice d’emplois. D’après l’animateur de la Fédération Mooriben, cette expérience commençait d’ailleurs à être imitée. Le côté intéressant de l’initiative était un possible « transfert de technologies ».
C’est bien ce qui s’est passé et des producteurs locaux (principalement d’anciens exodants) ont adopté les techniques des producteurs burkinabé, notamment la « culture sur billon ». Cette technique de production a la particularité de permettre aux producteurs de se passer de tuteurs. En culture tuteurée, avec une densité de 50 cm entre les plants, une parcelle de 500 m2 de tomate nécessite 2 000 tuteurs soit 40 000 tuteurs par ha. C’est une quantité difficile à trouver dans un pays sahélien et pour plusieurs dizaines d’hectares les prélèvements de bois provoqueraient une déforestation importante. L’achat de ces tuteurs représenterait également des charges élevées. -
Inventaire des variétés, des méthodes locales de stockage et de protection contre les ravageurs de la patate douce (Ipomea batatas L.) dans la bande Ouest du Niger
La patate douce (Ipomoea batatas Lam.) est une culture de subsistance par excellence en Afrique.
Comme aliment de soudure, elle joue un rôle majeur dans plusieurs ménages tant urbains que ruraux et sa consommation par habitant est d’environ 84 kg/an. A cet effet, la valorisation de cette culture représente une des meilleures alternatives pour assurer la sécurité alimentaire d’une population en constante croissance et également face à la baisse de la production des cultures vivrières comme le mil, sorgho ou le blé. Pour atteindre cet objectif, une meilleure connaissance de la diversité génétique et la maîtrise des problèmes phytosanitaires s’avère plus que primordiales. Pour cela, des enquêtes ont été menées auprès des producteurs des principales zones de culture en vue d’inventorier les variétés couramment utilisées et les connaissances locales en matière de stockage et de maîtrise des problèmes phytosanitaires de cette plante. Les résultats obtenus ont permis de montrer qu’une diversité de variétés de patate douce est cultivée au Niger. Cependant, le nombre de variétés locales utilisées dépend de la zone d’étude. C’est ainsi que dans la zone d’Ayorou, huit (8) variétés de patate douce ont été recensées contre douze (12) à Balleyara et seize (16) dans la zone de Bengou. Pour lutter contre les ennemis de la culture, les producteurs pratiquent la méthode chimique avec une utilisation abusive de pesticides chimiques qui représentent un danger pour l’environnement. Plusieurs méthodes locales de stockage sont aussi utilisées pour la conservation des tubercules de patate douce (Stockage à l’ombre des arbres, la conservation sur pied, conservation dans de grenier) mais avec des résultats non satisfaisants car les pertes liées au stockage des tubercules restent très élevées. -
Documents introductif à l'atelier de révision des programmes de formation à l'IPDR de Kollo
L'Institut Pratique de Développement Rural (IPDR/Kollo), unique école de formation des cadres moyens de développement rural, est un établissement d'enseignement professionnel technique de l’État doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière. -
Rapport socio-économique de l’observatoire de Tahoua-Keita-Nord Tillabéry
Dans le cadre de la mise en oeuvre du Projet d’aménagement et de Gestion du Bassin Versant de Badaguichiri (PGBV/B), le Centre National de Surveillance Ecologique et Environnementale (CNSEE) a organisé du 23 Octobre au 4 Novembre 2013, une mission de collecte de données socio-économiques dans l’observatoire Tahoua-Keita Tillabéri Nord. En effet, ces données permettent de renseigner les indicateurs sur les activités socio-économiques des populations, surtout les impacts des différents projets et les ONG ayant intervenu dans l’observatoire.
Cette étude s’inscrit dans le cadre des activités de la composante surveillance environnementale du plan d’action dudit projet et fait suite au rapport sur l’état de référence de l’Observatoire Tahoua-Keita -Tillabéry Nord élaboré en 2012. Elle a concerné 449 ménages repartis sur un ensemble de sept (7) villages à savoir : le village de Simiri (commune rurale de Simiri), le village de Sorbon Haoussa (commune rurale de Sansani Haoussa), le village de Tinkirana (commune rurale d’Ibohamane), le village de Sakolé (commune rurale de Tamaské), le village de Kalfou rahi (commune rurale de Kalfou), le village Kolloma Dabagui (arrondissement communal Tahoua I) et le village de Mafari (commune rurale de Bambaye). -
Étude pédologique de l’aménagement hydro-agricole de Tillakaina
A l a demande de l'Office des Amenagements Hydro-Agricoles (ONAHA) , la section cartographie et classification de l'INRAN/Projet PNUD/FAO NER/75/009 a exécuté une prospection pédologique du périmètre de Tillakaina. Un contrat d'exécution ( EP-1/81) a été signé entre les deux parties. -
Caractérisation morpho-biométrique du zébu Djelli du Niger
Le zébu peul (zébu Djelli) est l’une des races bovines qui constitue les cinq groupes (5) du cheptel bovin du Niger. Il est très apprécié de par ses aptitudes zootechniques, mais son élevage est plus localisé dans les départements et communes riveraines du fleuve Niger, notamment dans la région de Tillabéry. Ce travail vise l’étude des caractères phénotypiques de cette race du fait que dans le contexte nigérien, le zébu peul a bénéficié de peu d’étude à l’image des autres races du pays. A cet effet, des données morphobiométriques ont été collectées en 2017 dans quatre (4) départements de la région de Tillabéry et dans la zone péri-urbaine de Niamey sur 289 bovins adultes (254 femelles et 35 mâles) âgés de 3 à 19 ans. -
Perceptions et usages socioéconomiques du tamarinier (Tamarindus indica L.) dans le Sud-Ouest du Niger : Implications pour une domestication et une conservation durable
Elle a pour objectif de montrer l’importance ethnobotanique de Tamarindus indica L. à travers l’usage socioéconomique de ses différents organes en vue de contribuer à une meilleure gestion durable de sa population au Niger. La présente étude a été menée dans le département de Torodi, situé dans la région de Tillabéry.
Les résultats de cette étude ont montré que le tamarinier (Tamarindus indica L.) est une espèce forestière à haute valeur socioéconomique. Les différents usages (alimentaires, thérapeutiques, économiques etc.) tant prouvés par les populations doivent susciter une prise en compte de cette espèce dans les différents programmes ou stratégies de conservation et d’amélioration génétique durable des ressources phytogénétiques au Niger. -
Etude des possibilités d’amélioration des systèmes de production à base de légumineuses alimentaires (niébé-arachide) dans la zone agro-écologique du Fakara, Sud-ouest du Niger
Cette étude est réalisée afin de mieux appréhender la problématique générale des systèmes de production au niveau des organisations paysannes du Fakara. Pour aborder ce thème la méthodologie adaptée consiste en l’analyse des données issues d’une étude réalisée dans la zone en 2005 sur les systèmes de production d’agriculture et élevage au sein desquels le niébé et l’arachide prennent une part non négligeable. Ensuite nous avons complété nos informations via d’autres bases de données, notamment la bibliothèque de la Fusagx et l’internet. -
Faisabilité du projet d’appui au développement d’activités rurales et de financement de filières agricoles dans les régions d’Agadez et de Tahoua
La présente Étude succède à une pré-identification réalisée par l’AFD avec le concours des partenaires nigériens lors d’une mission réalisée au Niger début février 2014. Le Comité d’Identification de l’AFD, dans sa session du 20 juin 2014, a confirmé la pertinence des activités proposées et a demandé que soit lancée l’instruction de leur financement en vue d’une présentation aux instances de décision en 2015.
Les termes de référence de la présente Étude ont fait l’objet d’une réunion de travail, organisée le jeudi 13 novembre 2014, ayant impliqué les différentes institutions directement concernées par le projet (Haut-Commissariat à l’Initiative 3N, Ministère de l’Agriculture, Ministère du Commerce et de la Promotion du secteur Privé, Ministère des Finances, Ministère de l’Elevage, Ministère du Plan, de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, RECA).
L’Étude a pour objectif de réaliser une faisabilité pour le projet d’appui au développement d’activités rurales et au financement de filières agricoles/agro-pastorales afin de sécuriser la production (dans la région d’Agadez) et de développer des pôles d’activités rurales autour des marchés de regroupement et de collecte de deux régions (Agadez et Tahoua). Cela implique de prolonger l’appui à la production par une action coordonnée en aval de la production, à la fois en termes de possibilités de débouchés pour écouler les produits destinés à la commercialisation, à travers la construction et la réhabilitation d’infrastructures de desserte, de stockage/conservation et de marchés, mais aussi par rapport à l’accès de ces possibilités aux populations rurales vulnérables. -
Mission de complément de faisabilité du projet CNE 1168 - Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES)
L'étude a été chargée d’élaborer un cadre de gestion environnementale et sociale (CGES) par opposition à une évaluation d'impacts sur l'environnement, parce que les détails précis des activités à financer (en termes de localisation exacte, de matériaux requis, de communautés principales, etc.) à financer dans le cadre de la composante 1 du Projet d’appui au développement d’activités rurales et de financement de filières agricoles dans les régions d’Agadez et de Tahoua ne sont pas encore connus et donc, les impacts négatifs environnementaux et sociaux potentiels ne peuvent pas être évalués.
Le Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES) est conçu comme étant un mécanisme de tri (processus de sélection) pour les impacts environnementaux et sociaux des activités du Projet. En outre, le CGES définira le cadre de suivi et de surveillance ainsi que les dispositions institutionnelles à mettre en place durant la mise en œuvre du projet et la réalisation des activités du « projet d’appui au développement d’activités rurales et de financement de filières agricoles dans les régions d’Agadez et de Tahoua » pour atténuer les impacts environnementaux et sociaux défavorables, les supprimer ou les réduire à des niveaux acceptables. -
Rapport annuel 2018 des activités de la CRA/AZ dans le cadre du partenariat avec le Projet Pôles ruraux (PPR)
Le présent rapport annuel 2018 retrace les activités réalisées par la CRA d’Agadez dans le cadre de la convention de partenariat qui lie le Réseau des Chambres d’Agriculture (RECA) et les Chambres Régionales d’Agriculture (CRA) d’Agadez et Tahoua avec le Projet Pôles Ruraux. Pour rappel, la convention a pour objectif de définir les modalités techniques, logistiques et financières de la contribution du RECA/CRA à la mise en oeuvre des activités du Projet Pôles Ruraux (PPR) et, plus précisément les activités portant sur l’amélioration des services non financiers en faveur des acteurs des filières agricoles (Composante 3 : Résultats 9) dans les régions d’Agadez et de Tahoua. -
Impact du climat et des activités anthropiques sur les écosystèmes dans le nord-ouest de la région de Tillabéri au Niger
Les communes de Tondikiwindi et de Ouallam, appartiennent au département de Ouallam, région de Tillabéri, nord-ouest du Niger. Cette zone, comme le reste du sahel, a été le théâtre d’importantes variabilités climatiques et d’autres aléas liés au climat, depuis la décennie 1970. L’objectif principal de cette thèse est de contribuer à une meilleure connaissance des impacts du climat, conjugués aux activités anthropiques sur les différentes unités de l’occupation des sols dans les communes de Tondikiwindi et Ouallam. L’analyse de certains paramètres hydro-climatiques (pluviométrie, températures, séquences sèches, Etp, vents), de la station synoptique de Tillabéry et des stations pluviométriques proches de celle-ci et des données des enquêtes menées auprès des populations ont permis d’aboutir à des résultats intéressants et de proposer une stratégie de développement durable, permettant d’inverser les tendances. -
Rapport d’analyse des données de l’enquête de la situation référence - RED-SAACC
Le projet de recherche-développement pour la sécurité alimentaire et l’adaptation climatique des systèmes ruraux de production au Niger (RED/SAACC-Niger) a pour objectif d’améliorer d’ici fin 2021, les revenus, la sécurité alimentaire et nutritionnelle de 15.000 exploitations agricoles familiales fragiles à faible résilience, dans 15 communes des régions de Maradi, Tahoua et Tillabéri.
Le mécanisme de la mise en oeuvre du projet s’articule autour de 6 composantes dont les actions contribueront à l’atteinte de l’objectif global du projet. L’objectif de la composante 5 est de mettre en place un dispositif de gestion des connaissances efficace permettant de capitaliser et de partager les bonnes pratiques.
Pour atteindre cet objectif des d’activités ont été planifiées dont la première est la réalisation d’une étude de référence pour établir la situation de départ des indicateurs clés dans la zone d’intervention du projet, par rapport à laquelle seront mesurés les progrès vers l’atteinte des objectifs du projet RED/SAACC-Niger. -
Projet RED-SAACC - Rapport de la revue interne
L’objectif stratégique du projet REDSAACC vise à appuyer les efforts du gouvernement dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en contribuant à mettre les populations Nigériennes à l’abri de la famine et à leur garantir les conditions d’une pleine participation à la production nationale et à l’amélioration de leurs revenus.
L’objectif global est qu’en fin 2020, la sécurité alimentaire et nutritionnelle (ainsi que les revenus) de 15.000 exploitations agricoles familiales fragiles à faible résilience est accrue de manière significative, dans 15 communes des régions de Maradi, Tahoua et Tillabéry.
L’objectif global de cette revue interne est de montrer et mesurer les changements opérés du fait des actions du projet REDSAACC à travers l’évaluation des effets/impacts de la mise en œuvre de l’approche du projet dans le transfert des technologies et le partage des innovations locales pour une adaptation des systèmes de production agricole aux changements climatiques. -
Tendances du reverdissement et de la dégradation du sol dans l’Ouest du Niger
Ce travail a étudié les évolutions simultanées du reverdissement et de la dégradation des sols dans l’Ouest du Niger entre 1998 et 2017. Il s’est appuyé sur des observations in situ et cartographiques pour analyser les indices de la végétation et de dégradation des sols en milieu cultivé et en zone classée (dépourvue d’actions anthropiques). En zone classée, les résultats montrent une tendance au reverdissement avec une progression d’au moins 500 % d’indice de la végétation. Dans les zones cultivées en revanche, les observations localisées dégagent deux tendances, l’une cohérente montrant le reverdissement et la baisse de la dégradation et l’autre paradoxale montrant le reverdissement et l’extension des sols dégradés. Cette dernière peut s’expliquer par l’effet mémoire des sécheresses des années 1970-1990 mais aussi par les modes de gestion des ressources. Globalement, on conclut sur la tendance au reverdissement et qui met en évidence la résilience des écosystèmes étudiés au choc climatique. -
Réduction de ruissellement par augmentation des surfaces aménagées
Au Sahel, de nombreuses techniques de conservation des eaux et des sols ont été mises en œuvre sur des sols dégradés afin de réduire leur aptitude au ruissellement. Mais peu ou prou sont les travaux qui ont analysé les relations entre les dimensions des aires aménagées et l'importance de la baisse des ruissellements engendrée. Ce travail s’inscrit dans cette perspective. Il est effectué sur le bassin versant expérimental de Tondi Kiboro (17,7 ha) qui est un bassin représentatif des conditions hydro-environnementales de l’Ouest du Niger.
En 2007 et 2008, le coefficient d’écoulement initial du bassin (sans aménagement) a été déterminé à l’aide d’une station hydrométrique. En 2010, 3 % de la zone contributive du bassin (plateau latéritique) a été aménagé par des banquettes. Cette proportion a, ensuite, été progressivement augmentée pour atteindre 9 % en 2016. Cette approche a ainsi permis de suivre les évolutions concomitantes des surfaces aménagées et du coefficient de ruissellement. Les résultats montrent que les banquettes jouent un rôle important sur la rétention d’eau et la limitation des écoulements. Entre 2010 et 2016, le coefficient de ruissellement est passé de 43 % à 10 % pour une surface totale aménagée de moins de 10 %. Depuis 2012, le coefficient du ruissellement s’est plus ou moins stabilisé autour de 10 % (± 2 %). Il est ainsi remarquable que la baisse du ruissellement est non proportionnelle à la dimension de l’aire aménagée. Grâce à ce travail, il est ainsi possible de déterminer une aire optimale d’aménagement pouvant permettre de réduire significativement les ruissellements. -
Plan d'action de réinstallation (PAR) dans le cadre de la réalisation d'une station de traitement d'eau potable à Tillabéri
Le Projet Eau et Assainissement en Milieu Urbain (PEAMU) s’inscrit dans le cadre du Programme National d’Alimentation en Eau Potable et de l’Assainissement (PNAEPA) qui constitue l'instrument par lequel le Gouvernement du Niger, conformément à sa Stratégie de Développement accéléré et de Réduction de la Pauvreté (SDRP), compte atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) en matière d'eau potable et d'assainissement dans la zone d’intervention. -
Programme d'aménagement de la cuvette de Kirtachi dans la Région de Tillabéri
L'aménagement de la cuvette de Kirtachi va permettre de promouvoir, l’intensification des cultures irriguées et l'amélioration des conditions de vie des populations concernées. En effet, sa mise en valeur permettra d'accroitre le rendement du riz paddy à cinq (5) tonnes par ha contre deux (2) par ha dans les parcelles traditionnelles. -
Rapport de mission du Ministère Chargé des Relations avec les Institutions : Pré-évaluation de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique dans la région d'Agadez
Dans le cadre de la mission de pré-évaluation de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique 2016, le Ministère Chargé des Relations avec les Institutions Monsieur Issouf Barkai, a entrepris du 15 au 24 novembre 2016, une mission de travail dans la région d'Agadez. -
Le « Tassa » : une technique de conservation des eaux et des sols bien adaptée aux conditions physiques et socio-économiques des glacis des régions semiarides (Niger)
Les régions semi-arides ont de fortes contraintes d'ordre physique et socioéconomique. La productivité des sols est très faible du fait de leur dégradation. A partir de mesures de ruissellement, d'érosion et de productivité des sols encroûtés sur deux sites situés dans l'ouest nigérien et à partir d'enquêtes faites dans quelques localités de la zone de cultures pluviales du Niger, l'étude permet de démontrer que dans un tel contexte de contraintes, les « tassa » (poches ou cuvettes d'eau) sont des techniques bien adaptées qui permettent de réduire le ruissellement, donc d'économiser de l'eau, et d'éviter les pertes en terres et d'assurer une bonne production agricole. Par rapport à la technique traditionnelle, le ruissellement et l'érosion sont réduits de 10 fois ; la production en grains passe de 420 kg/ha sur le témoin à 1 149 kg/ha sur le « tassa ». Ceci a conduit à son adoption par les agriculteurs et les projets de développement. -
La culture du moringa oleifera, un outil de développement local : cas de la Commune rurale de Liboré/Niger
La culture du moringa peut-elle contribuer au développement ? Cette question de recherche est secondée par l’hypothèse selon laquelle le moringa est un moyen d’intégration sociale pour les exploitants. L’objectif de cet article est de démontrer l’importance du moringa dans le développement de la commune de Liboré. L’étude a été réalisée sur trois sites de la commune (Yaboni, Galbal et Gonzaré). L’enquête s’est effectuée entre juillet et octobre 2016. Elle a étudié 72 acteurs dont, 42 producteurs et 30 ouvriers. La collecte des données a été facilitée par un guide d’entretien qui est adressé aux différents sujets étudiés. Cette a également été suivie par une recherche documentaire dans les bibliothèques de l’Institut de recherche en sciences humaines (IRSH) de Niamey et du ministère de l’agriculture et de l’élevage du Niger. -
Quantification des flux d'érosion éolienne au cours d'une transition champ-jachère au Sahel (Banizoumbou, Niger)
Au Sahel, sous 500 mm de pluie annuelle, l'érosion éolienne constitue un facteur important de la dégradation de l'environnement. Elle cause des pertes en terre et réduit la productivité des sols. Ce travail, conduit dans le Sud-Ouest du Niger, vise à quantifier les flux d'érosion éolienne à l'aide de pièges à sable de type BSNE. L'étude a été menée de 2006 à 2014, sur une parcelle d'abord en culture, puis mise en jachère. Il ressort que les surfaces cultivées sont très sensibles à l'érosion, particulièrement au début de la saison des pluies (mai-juillet), où plus de 90 % des flux sont enregistrés. Une fois la parcelle en jachère, la densification progressive du couvert végétal a provoqué une forte réduction des flux. Par rapport aux résultats obtenus sur le champ en culture, ils ont diminué de 28 % dès la première année de mise en jachère et de 94 % lors de la cinquième année. -
Perception locale sur l’état des espèces ligneuses alimentaires spontanées et leur rôle : cas des communes rurales de Tamou et Simiri au Niger
La satisfaction des besoins en nourriture des populations est une problématique majeure à laquelle est confrontée la plupart des pays du Sahel. La promotion des Espèces Ligneuses Alimentaires (ELA) reste une bonne alternative. Pour ce faire la gestion durable de ces ressources naturelles doit passer par la prise en compte des connaissances endogènes. D’où l’intérêt de cette étude qui vise à identifier le savoir local de la population sur les usages et la conservation des ELA en vue de leur valorisation et de gestion durable. Pour ce faire, des enquêtes ethnobotaniques ont été conduites dans 20 villages repartis entre les communes rurales de Tamou et de Simiri. Ainsi, 200 personnes, choisies de façon aléatoire ont été interviewées. L’étude révèle l’utilisation de 36 ELA dans la zone d’étude dont 30 dans la zone sahélo-soudanienne (Tamou) et 21 dans la zone sahélienne (Simiri). Les 4 espèces ligneuses alimentaires prioritaires sont Adansonia digitata L., Balanites aegyptiaca (L.) Del, Ziziphus mauritiana Lam. et Hyphaene thebaica (L.) Mart à Tamou et Balanites aegyptia ca, Ziziphus mauritiana, Boscia senegalensis (Pers.) Lam. ex Poir et Piliostigma reticulatum (DC.) Hochst à Simiri. Les prélèvements anarchiques des organes et la sécheresse constituent les principales menaces. Face à ces menaces, la principale stratégie locale de gestion est la régénération naturelle assistée. Les résultats de cette étude contribueraient à orienter des programmes de conservation et de valorisation des ELA dans ces localités. -
Analyse de la Rentabilité Économique du Maraîchage d’hivernage dans les Communes d’Imanan et de Tagazar au Niger
Dans leur quête de sécurité monétaire, les ménages s’adonnent au maraîchage d’hivernage qui de nos jours, représente une véritable alternative de diversification de revenu. La présente étude analyse aussi bien la rentabilité économique des exploitations maraîchères d’hivernage que les facteurs socioéconomiques et techniques influençant cette rentabilité dans les communes d’Imanan et de Tagazar au Niger. Les données primaires ont été obtenues au moyen d’enquêtes individuelles et des focus groups. Au total, 102 maraîchers, choisis de façon aléatoire, ont été enquêtés. L’analyse des données basée sur l’approche budgétaire, a permis d’évaluer les éléments comptables des exploitations. Une fonction stochastique de type Cobb-Douglass a été estimée à l’aide du logiciel STATA 14.1. Les résultats montrent que le modèle est hautement significatif (p< 0,001) avec un coefficient de détermination multiple ajusté R² de 0,79. Il résulte que les exploitations maraîchères d’hivernage étudiées sont rentables, étant donné qu’un franc investi rapporte 3,47 FCFA. En ce qui concerne les déterminants, les résultats montrent que l’expérience des maraîchers, la superficie cultivée et la vente individuelle au marché ont un effet positif significatif sur la marge nette dégagée. Pendant que la vente groupée bord parcelle l’influence négativement. Le maraîchage d’hivernage doit être davantage promu au Niger tout en mettant l’accent sur la vente individuelle au marché. -
Evolution de l’occupation des sols dans la partie Nord du Dallol Bosso, départements de Filingué et Balleyara, région de Tillabéri-Niger
Les départements de Filingué et Balleyara, zone de l’étude, sont localisés dans la partie Nord du Dallol Bosso, région de Tillabéri à l’Ouest du Niger. Les effets de la variabilité et des changements climatiques survenus dans la région à partir des années 1970 ont eu des impacts sur les écosystèmes.
Tenant cela en compte, l’objectif principal de ce travail est d’analyser la dynamique de l’occupation des terres et l’utilisation des sols dans ladite zone. La méthodologie basée sur l’interprétation des imageries satellitaires de 1972, 1987 et 2016, a permis d’aboutir à des résultats importants. Ainsi, on observe une régression notable des superficies occupées par les formations végétales naturelles (brousse tigrée et steppe). En effet, celles-ci passent de 28,79% en 1972 à 12,15% en 2016 de la surface totale de la zone d’étude. Au contraire, les terres agricoles sont passées de 164 772 ha en 1972 à 200 697 ha, soit un accroissement de 22%. Par ailleurs, les espaces nus qui étaient seulement de 666 ha en 1972 sont passés à 4189 ha, soit une hausse de plus de 500%. Enfin, le nombre de mares semi permanentes est passé de 219 à 833 de 1972 à 2016, tandis que celui des Koris est passé dans la même période de 280 à 1573 soit une hausse de plus de 400%. Il semble nécessaire de prendre des mesures urgentes pour sauvegarder les écosystèmes de la région afin de permettre un développement plus équilibré de la zone. -
Recettes alimentaires à base des graines de Boscia senegalensis au Niger : Cas des communes de Bambeye et Banibangou
L’insécurité alimentaire est une réalité presque permanente au Niger du fait des aléas climatiques. La présente étude est une contribution à la capitalisation et la valorisation du savoir-faire communautaire dans l’exploitation des ressources naturelles et aborde la place des aliments spontanés d’origine végétale dans la recherche de diversité et l’équilibre alimentaire, de manière spécifique, les potentialités de Boscia senegalensis. Il s’agit d’une espèce dont les différentes parties servent des nombreux usages au Niger. Les différentes recettes à base des graines immatures traitées dans deux départements du Niger, Banibangou et Bambèye sont répertoriées. A cet effet, un questionnaire a été adressé à 128 femmes à Bambèye et 114 à Banibangou. Les recettes identifiées sont celles mises en œuvre par les femmes de ces différentes communautés. Au total 7 recettes ainsi que leurs ingrédients et modes de préparations ont été recensés. Une est confectionnée à base des graines uniquement. Trois (3) recettes sont préparées en association avec le mil, le niébé, les feuilles de Gynandropsis gynandra et Maerua crassifola. Pour deux (2) recettes, les graines sont reprises avec du lait. Enfin, une (1) recette faisant intervenir les écorces de Boscia senegalensis et des feuilles de Guéra senegalensis est utilisée chez les femmes en post-partum.
Aux vues de ces résultats il serait important de créer les conditions de maintien, de leur exploitation durable, de leurs prises en compte dans les statistiques agricoles et alimentaires et la vulgarisation de ces recettes dans les autres régions. -
Situation alimentaire, nutritionnelle et socio-éducative du Département de Ouallam
Dans le Département de Ouallam, l'installation de la campagne agricole d'hivernage 2011-2012 a démarré à la deuxième décade de Juin 2011 et s'est poursuivi jusqu'à la troisième décade de Juillet où 100% des villages ont effectué les semis humides. Deux périodes de sécheresses ont été enregistrées; la première s'est étalée de la 3em décade de Juin à la 2em décade de Juillet et la seconde, de la 3em décade d'Aout à la 3em décade de Septembre. -
Dynamique hydro-érosive actuelle des bassins versants endoréiques de la Région de Niamey (Sud-Ouest du Niger)
La généralisation du ravinement et la baisse de la productivité des terres sont quelques-unes des principales contraintes qui assaillent l’utilisation des sols au Sahel. Pour gérer efficacement ces sols, une évaluation des processus hydro-érosifs est nécessaire. Ce travail a ainsi pour objectif d’analyser la dynamique hydro-érosive sur un site expérimental installé depuis 2004 dans la région de Niamey (Niger). Sur ce site, le dispositif de mesure est composé de huit parcelles de mesures de ruissellement et d’érosion, des stations hydrométriques à l’exutoire des deux bassins versants endoréiques et de plusieurs piquets destinés aux suivis morpho-dynamiques des ravines. Après une décennie d’observation, les ruissellements mesurés sur les parcelles se caractérisent par une dynamique saisonnière croissante sur les surfaces encroûtées (croûtes biologique et d’érosion) et décroissante sur les surfaces cultivées.
Le coefficient de ruissellement varie de 5 % sur la surface cultivée à 58 % sur la croûte d’érosion. Au cours des 10 années de mesure, ce coefficient a connu une forte croissance en particulier sur la jachère (+ 80 %) et sur la surface cultivée (+ 300 %), traduisant ainsi la dégradation des sols. A l’échelle des bassins versants, l’augmentation du coefficient de ruissellement s’accompagne d’une érosion aréolaire qui décape le sol à une vitesse moyenne de 5 mm/an et d’une érosion linéaire active, de l’ordre de 4 m3/an au niveau des ravines suivies. Les transferts sédimentaires qui en résultent agissent sur le fonctionnement morpho-sédimentaire des cours d’eau. Des aménagements antiérosifs sont nécessaires pour dissiper les processus hydro-érosifs et préserver les services écosystémiques des sols des bassins. -
Diagnostic des risques d'inondation et de sécheresse dans les villages administratifs de Garbey Kourou et de Tallé, Commune de Gotheye, Niger
Le diagnostic des risque inondation et sécheresse dans les villages administratifs de Garbey Kourou et Tallé, Commune de Gothèye (Niger) succédant à l’analyse du risque à l’échelle communale conduite par le Projet Anadia-Niger dans la région Tillabéri. Un diagnostic similaire à été développée pour quatre villages de la commune d’Ouro Gueladjio et pour celle de Imanan. Le diagnostic a été développé par une équipe mixte italo-nigérienne composé par fonctionnaires de la commune de Gothèye, de la DMN, chercheurs de l’Ibimet-CNR et du DIST-Politecnico et Université de Turin avec la participation des agriculteurs des deux villages. Garbey Kourou et Tallé sont deux gros villages de la commune (4.600 et 2.600 habitants en 2012) étalées sur la rive gauche de la rivière Sirba prés de sa confluence avec le fleuve Niger. Les deux villages sont ainsi exposés au débordement de la rivière, à inondation pluviale et à sécheresse. -
PAIS-Plan d'Adaptation aux Inondations et à la Sécheresse Villages administratifs de Garbey Kourou et Tallé, Commune de Gothèye, Niger
Le Diagnostic des risques d’inondation et de sécheresse dans les villages administratifs de Garbey Kourou et de Tallé, Commune de Gothèye (Braccio et al. 2015) a identifié l’inondation pluviale comme risque principal à Garbey Kourou et le risque sécheresse en premier place à Tallé étant le risque débordement de la rivière est moins important. Bien que les récepteurs exposés soient bien plus importants en zone de débordement de la rivière Sirba, l’haute probabilité d’une pluie intense en 2015 amène en première place le risque inondation pluviale à Garbey Kourou. L’étendue des cultures exposées à la sécheresse et le 13% de probabilité d’avoir une séquence sèche en 2015 amène en la deuxième place le risque sécheresse (en première place à Tallé). Enfin la moyenne probabilité (2%) d’avoir un débordement catastrophique en 2015 place ce risque en dernière place. -
Structure de la population de Boscia senegalensis (Pers) Lam. Ex Poir suivant la toposéquense dans la commune de Simiri (Niger)
Au Sahel, la végétation spontanée constitue la principale source de revenus et de complément alimentaire pour les populations locales. Parmi les espèces végétales utiles recensées, B o s c i a s e n e g a l e n s i s (Pers) Lam. présente une très large distribution géographique en zone sahélienne, et en particulier au Niger, grâce à ses structures anatomiques lui permettant une grande résistance à la sécheresse et aux hautes températures et sa grande capacité de survie sur sols pauvres à très dégradés. Le but principal de la présente étude vise à caractériser les peuplements de Boscia senegalensis dans la localité de Simiri (Ouallam) au Niger. Trois parcelles de 1 ha (100 x100 m) chacune, ont été délimitées sur un transect suivant la toposéquence corrélée avec le gradient de perturbation, une parcelle sur le plateau, une autre sur le versant et une dernière dans le basfond. L’analyse de la structure en diamètre révèle que B . s e n e g a l e n s i s est en pleine régénération. L’analyse de la régénération révèle que le meilleur préférendum écologique de B. senegalensis est bas fond. La reconnaissance de la nature intrinsèque endogène et la dynamique des structures anatomiques de cette espèce devraient stimuler l’expérimentation et le suivi temporel et spatial, de dresser la carte génétique en vue de caractériser la diversité génétique au sein de l’espèce. -
Bio-indicateurs de la fertilité des sols et la perception paysanne à l'Ouest du Niger
La production agricole constitue la principale source d’activité économique en Afrique Subsaharienne (FAO, 2003). Cependant la dégradation des agrosystèmes constitue une contrainte majeur pour cette production dans la zone semi-aride de l’Afrique de l’Ouest (Pontanier et al., 1995). Les facteurs majeurs de cette dégradation sont : la faible fertilité intrinsèque des sols et les pluies peu abondantes et intense désagrégeant les sols en surface en les rendant sensibles à l’érosion (Bationo et Buerkert, 2001 ; Casenave et Valentin, 1989). En conséquence, les rendements sont relativement faibles et affectent négativement la sécurité alimentaire des populations au Sahel en général et au Niger en particulier. A l’Ouest du Niger, la faible fertilité potentiel de ces sols, combinée aux péjorations climatiques se traduit par une diminution de la productivité des terres. -
Caractérisation de la végétation ligneuse et des organisations pelliculaires de surface des agroécosystèmes à différents stades de dégradation de la Commune rurale de Simiri (Niger)
Cette étude a été réalisée en zone sahélienne dans la Commune rurale de Simiri au Niger. Elle visait à identifier les stades de dégradation des agroécosystèmes à travers une caractérisation dendrométrique de leurs peuplements ligneux et une description des organisations pelliculaires de surface orientant leur fonctionnement hydrique. Les données dendrométriques et celles relatives aux organisations pelliculaires de surface ont été collectées sur des placettes de 2500 m² (50 m × 50 m) le long de quatre transects radiaires à partir du village. Deux stades de dégradation (non dégradé et très dégradé) ont été identifiés dans les agrosystèmes et dans les systèmes sylvopastoraux. Les résultats montrent que pour les deux types d’utilisation des sols (agricole et sylvopastorale), la dégradation se caractérise par, d’une part des faibles valeurs de surface terrière (0,27±0,3 m²/ha), de hauteur moyenne de Lorey (2,01 à 2,40 m), de taux de recouvrement des espèces ligneuses (3,01 à 6,18%) et, d’autre part de fréquences élevées en surface productrice de ruissellement (51,3 à 90,54%). La structure en diamètre des peuplements ligneux des agroécosystèmes dégradés se caractérise par une distribution en « J renversé » avec le paramètre de forme (c) de valeur inférieure à 1. Ces résultats montrent l’ampleur de la dégradation de ces agroécosystèmes et la nécessité de les restaurer à l’aide des techniques appropriées afin de maîtriser le ruissellement et améliorer l’infiltration des eaux de pluies. -
Caractérisation climatique de la région de Tillabéri
Le Niger est un Pays sahélien et enclavé, dont le point le plus proche de la mer se trouve à environ 600 km.lil couvre une superficie de 1.267.000 km2 et se situe entre les longitudes 0° 16’ et 16° Est, et les latitudes 11°1’ et 23°17’ Nord. Les 3/4 du pays sont occupés par des déserts dont celui du Ténéré qui compte parmi les déserts les plus célèbres du monde. Le climat du pays est de type tropical aride et semi aride. Le Niger se situe en effet dans l’une des zones les plus chaudes du globe. Il est caractérisé par quatre types de saisons : Une saison dite froide (mi-décembre à mi-février) Une saison sèche et chaude (mars-mai). Une saison de pluie (juin-septembre) Une saison chaude sans pluie (octobre à mi-décembre -
Diagnostic des sites/systèmes de culture/systèmes de production intégrant la petite irrigation dans les régions d’Agadez, Tahoua et Tillabéri/ Rapport du diagnostic agricole dans la région de Tillabéri
Après deux phases successives de mise en œuvre de la valorisation des pratiques innovantes endogènes, de démonstration de technologies importées, et d’évaluation des performances et des potentialités des innovations dans ses régions d’intervention, le PromAP a perçu la nécessité, dans le cadre de sa composante 3, de réaliser une analyse approfondie des Systèmes de culture/Systèmes de Production mobilisant la PI en vue notamment de déterminer « les marges de manœuvre techniques mobilisables aux différents stades des itinéraires techniques pour contribuer à améliorer leurs performances agronomiques, économiques, et environnementales ». -
Guide pratique de formation de brigadiers phytosanitaires sur la gestion intégrée des ennemis des cultures
Dans la région de Tillabéri, beaucoup de brigadiers phytosanitaires ont reçu dans les années antérieures des formations. Ces brigadiers phytosanitaires exercent leur métier dans des conditions dangereuses souvent ne disposant pas d’équipements nécessaires pour mener à bien les activités de traitements phytosanitaires et ils ne maitrisent pas tous les paramètres de traitement. Ils ont très peu de connaissances sur les ravageurs et maladies des cultures maraîchères (identification, stades critiques, différenciation des symptômes sur les plantes etc.) et aussi sur les produits homologués et leur utilisation. -
Une femme transformatrice au parcours exemplaire
Au Niger, la transformation de produits locaux est une activité dominée par des femmes et Niamey est le plus grand centre de commercialisation des produits transformés. Les céréales représentent la base des produits les plus transformés. L’histoire de Madame Keffi Fatoumata est originale. Elle est l’une des femmes transformatrices de produits céréaliers. Elle est la promotrice de l’unité de transformation (entreprise de transformation des produits céréaliers) FANTA HOUSE. Après avoir travaillé dans une pâtisserie de la place, dans une banque et une institution de micro finance, notre promotrice, dans la crainte de perdre régulièrement son emploi, décide de se lancer dans ses propres affaires. -
Caractérisation de la population de Balanites aegyptiaca (L.) Del et la perception de son potentiel socioéconomique dans la partie Sud-Ouest du Niger
Dans les pays sahéliens les espèces agroforestières telles que Balanites aegyptiaca (L.) Del jouent un rôle de premier plan dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle des paysans grâce aux produits forestiers non ligneux et à la production de bois ; (Pascal, 2000, Dramé Yayé et Berti, 2008 Larwanou, 2008). Balanites aegyptiaca est un arbre à usages multiples, répandu en Afrique tropicale sèche (Boffa, 2000). Selon Arbonnier (2000), on la retrouve presque partout au Niger et toutes ses parties sont pleinement utilisées dans la pharmacopée traditionnelle. Les feuilles, les fleurs et les jeunes rameaux sont prisés dans la cuisson. La pulpe des fruits à goût doux-amer, est sucée comme bonbon. Ses drupes commercialisées par les femmes sont aussi macérées dans de l’eau et remplacent le sucre dans la bouillie. -
La production du mil hors saison
Dans ce document sonore, vous entendrez le témoignage d'un producteur agricole sur la culture du mil hors saison dans la région de Tillabéri. -
Production de Pennisetum purpureum Schumach, étude phénologique et effets de coupes : Cas de la Commune urbaine de Kollo
L’herbe à éléphant est une graminée vivace robuste, rhizomateuse et touffue. Elle a un système racinaire vigoureux, se développant à partir des noeuds de ses stolons rampants. Les chaumes sont grossiers, pérennes et peuvent atteindre 4 à 7 m de hauteur, ramifiés au-dessus. L’herbe à éléphant forme des touffes denses et épaisses, jusqu’à 1cm de diamètre. Les feuilles sont plates, linéaire, poilues à la base, atteignant 100-120 cm de long et 1-5 cm de large, avec une couleur vert bleuâtre. Le bord de la feuille est finement denté et le limbe a une nervure médiane proéminente. L’inflorescence est un épi terminal raide et hérissé, mesurant jusqu’à 15-20 cm de long, de couleur jaune-brun à violacé. Les épillets sont disposés autour d’un axe velu et tombent à maturité. Les épillets mesurent 4 à 6 mm de long et sont entourés de soies plumeuses de 2 cm de long. -
Projet de développement de l'élevage dans la zone du Liptako Gourma -
Analyse diagnostique et situation de référence - composante C : commercialisationL'aménagement des marchés à bétail est un élément important pour la maitrise et la revalorisation de l'apport du secteur de l'élevage à l'économie de la région et du pays tout entier. Le commerce traditionnel du bétail sur pieds doit aujourd'hui évoluer et devenir plus formel. -
Projet de développement de l'élevage dans la zone du Liptako Gourma - Analyse diagnostique et situation de référence. Composante D : Pistes rurales
Le présent rapport constitue pour la phase 1, une 1er étape (préliminaire), rédaction des questions d'aménagement issues de l'exploitation des données d'observations et discussions lors des sur le terrain et des documents consultés pour la réalisation de cette étude; elle devrait permettre aux promoteurs de se fixer sur l'opportunité du projet en son volet pistes rurales. -
Code de financement du projet de lutte contre l'insécurité alimentaire dans la région de Tillabéri
Le Gouvernement a approuvé depuis novembre 2003 la Stratégie de Développement Rural (SDR). Ce document de référence qui lui meme est une émanation de la Stratégie de Réduction de la Pauvreté (SRP) est, la conséquence de ce que le secteur rural est d'une importance capitale dans l'économie du pays. Nonobstant ce role de premier plan que devrait jouer ce secteur, des enjeux réels existent subsistent dont entre autre : i) La faiblesse des systèmes de production ; ii) L'accroissement de la compétitivité pour l'accès aux ressources naturelles ; iii) L'exploitation minière des ressources naturelles ; iv) La croissance de la production céréalière (2,5%) par an inférieur à celle de la population 3.1 %. -
Convention de collaboration entre le Projet d'Intensification des Productions Agricoles pour la Sécurité Alimentaire (PIPA/SA) dans les régions de Tahoua et Tillabéri et la Direction des Etudes et de la Programmation (DEP/MAG)
Le Projet d'Intensification des Productions Agricoles pour la Sécurité Alimentaire (PIPA/SA) dans les régions de Tahoua et Tillabéri s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie de Développement accéléré et de Réduction de la Pauvreté (SDRP) qui elle-même à intégré l'Initiative ''3N'' les Nigériens Nourrissent les Nigériens. -
Construction des routes rurales PGTF II
Dans le cadre de la mise en oeuvre de cette politique, le Gouvernement a décidé avec le concours de ses partenaires d'accorder une priorité aux infrastructures de transport rurales. Le Gouvernement de la République Française par le biais de l'Agence Française de Développement (AFD), compte appuyer la République du Niger pour le financement des routes rurales dans l'arrondissement de Filingué dans le cadre du Programme de gestion des Terroirs de Filingué Phase II (PGTF II). -
Projet de gestion des terroirs filingué : étude de faisabilité des routes rurales PGTF II
Dans le cadre de la mise en oeuvre de cette politique, le gouvernement a décidé avec le concours de ses partenaires d'accorder une priorité aux infrastructures de transport rurales. Le gouvernement de la République française par le biais de l'Agence Française de Développement (AFD), compte appuyer la République du Niger pour le financement de route rurales dans l'arrondissement de Filingué dans le cadre du programme de Gestion des Terroirs de Filingué Phase II ( PGTF II). -
Projet de gestion des terroirs Filingué : étude de faisabilité des routes rurales PGTF II. Rapport Mensuel N°5
Ce rapport couvre la période allant du quinze (15) avril au quinze (15) mai 2003. Il fait le point des différentes réunions de chantier, l'exécution financière, explicite et justifie toutes les décisions importantes prises au cours de cette période durant l'exécution technique des travaux. -
Projet de gestion des terroirs Filingué : travaux de construction des routes rurales PGTF II
Ce rapport couvre la période allant du quinze (15) mai 2003 au quinze (15) juin 2003. Il fait le point des différence réunions le chantier, l'exécution financière, il est explicite et justifie toutes les décisions importantes prises au cours de cette période durant l'exécution technique des travaux. -
Étude de faisabilité du projet d'aménagement et de mise en valeur des périmètres irrigués dans la vallée de l'Irhazer et la paline du Tamesna : étude de marché des produits agricoles
Ce Projet prévoit d'aménager et mettre en oeuvre environ 4.000 hectares dans la vallée de l'Irhazer et 1.000 hectares dans la plaine de Tamesna. Il est en parfaite harmonie avec les objectifs de l'Initiative 3N << Les Nigériens Nourrissent les Nigériens >> qui vise à transformer radicalement les systèmes de production agricoles au Niger afin de mettre les populations rurales à l'abri des affres de la famine et leur garantir les conditions d'une pleine participation à la production nationale globale et à la répartition des revenus. -
Étude de faisabilité du projet d'aménagement et de mise en valeur des périmètres irrigués dans la vallée de l'Irhazer et la plaine du Tamesna : étude de marché des filières de commercialisation des produits animaux dans la région (version définitive)
Le Niger a adopté en novembre 2003 une Stratégie de Développement Rural (SDR) qui constitue le cadre de référence national en matière de développement rural et d'environnement. La SDR compte quatorze (14) programmes, dont dix (10) programmes structurants et quatre (4) programmes prioritaires. -
Etude de faisabilité du projet d'aménagement et de mise en valeur des périmètres irrigués dans la vallée de l'Irhazer et la plaine de Tamesna : étude d'impact environnementale et social (EIES)
L'objectif général du projet est de contribuer est de contribuer à la lutte contre l'insécurité alimentaire et à la valorisation des exportations agricoles, à travers l'aménagement et la mise en valeur des périmètres irrigués localisés dans la vallée de l'Irhazer et la plaine du Tamesna. -
Note de Présentation de l'Equipe d'Arrondissement, PGRN/Say : 7èm édition conjointe de supervision Gouvernement du Niger, Banque Mondaile
L'arrondissement de Say est une zone agricole qui connait de forte pression démographique due l'affluence des populations qui sont à la recherche des meilleures terres de cultures. Ce peuplement inquiète les populations autochtones qui souvent vendent leur terre sans informer les populations allochtones qui les mettent en valeur. Ceci est l'une des causes principales de la baisse drastique de la fertilité des sols dans l'arrondissement. -
Rapport d'activités annuel 2015 du projet d'intensification des productions agricoles pour la sécurité alimentaire dans les régions de Tahoua et Tillabéri
Le projet s'inscrit dans le processus de la mise en oeuvre du Programme Spécial de Sécurité Alimentaire de la Banque Ouest Africain de Développement (BOAD), initié pour venir en appui aux actions entreprises par les États membres de l'UEMOA dans le cadre de la crise alimentaire. Il s'inscrit aussi dans l'axe 3 << sécurité alimentaire et développement agricole durable >> du plan de Développement Économique et Social (PDES) 2012-2015. -
Préparation des consultations sur le secteur du développement rural : département d'Agadez
La présente étude s'inscrit dans le cadre de la préparation des consultations sur le secteur du développement rural. A cet effet, des équipes ont séjourné dans les départements du 15 Octobre au 7 novembre 1987 pour rassembler les informations nécessaires permettant de préparer un dossier par région. -
Projet intégré de production laitière et culture fourragère
Le projet a pour objectif général de contribuer à lutter contre le chomage, la pauvreté et l'insécurité alimentaire à travers la reproduction bovine pour la production de lait par une augmentation de l'offre en lait local et en viande de boucherie afin de répondre à la demande de la clientèle des villages et villes. -
Etudes de marché des filières de commercialisation de produits et sous-produits animaux, de la volaille et du poisson dans la région d'Agadez
Le Niger a adopté en novembre 2003 une Stratégie de Développement Rural (SDR) qui constitue le cadre de référence national en matière de développement rural et d'environnement. La SDR comporte quatorze (14) programmes, dont dix (la) programmes structurants et quatre (4) programmes prioritaires.
Le Programme de Lutte contre l'Insécurité Alimentaire par le Développement de l'Irrigation (PLIADI) est l'un des programmes prioritaires. Son objectif est de contribuer à la sécurité alimentaire par le développement de l'irrigation. Le PLIADI prévoit d'aménager au plan national près de 80 000 hectares, dont 10.000 hectares dans la région d'Agadez. Suite au Protocole d'accord signé le 1er décembre 2006, le Gouvernement a obtenu l'appui du Groupe AREVA, d'un montant de 11,4 milliards de francs CFA, pour financer le Projet d'Aménagement et de Mise en Valeur de Périmètres Irrigués dans la vallée de l'Irhazer et la plaine du Tamesna. Ce Projet prévoit d'aménager et de mettre en valeur environ 4.000 hectares dans la vallée de l'Irhazer et 1.000 hectares dans la plaine du Tamesna. Il est en parfaite harmonie avec les objectifs de l'Initiative 3N« Les Nigériens Nourrissent les Nigériens» qui vise à transformer radicalement les systèmes de production agricoles au Niger afin de mettre les populations rurales à l'abri des affres de la famine et leur garantir les conditions d'une pleine participation à la production nationale globale et à la répartition des revenus. Une étude de faisabilité a été décidée de commun accord pour définir toutes les composantes nécessaires à la réalisation de ce projet, à travers des études thématiques sur les ressources en eau, les sols, le marché des produits végétaux et animaux, le foncier, les sources d'énergie et des travaux topographiques. Ces travaux et études devront déboucher sur des propositions d'aménagement
agricole et pastoral et permettre de définir un projet pilote.
Le présent rapport s'inscrit dans le cadre de cette étude de faisabilité. Il présente les résultats de l'étude sur les marchés des produits animaux. Son objectif spécifique est d'identifier les filières porteuses que le projet pourra promouvoir dans sa zone d'intervention, pour: accroître la disponibilité et l'accessibilité alimentaire au plan régional et national; accroître le volume d'exportation spéculations à hautes valeurs ajoutées marchandes et alimentaires; contribuer à l'émergence d'une nouvelle génération d'exploitations animales modernes autour des aménagements envisageables dans l'lrhazer et le Tamesna. -
Étude de faisabilité des périmètres irrigués dans la vallée de l’Irhazher et la Plaine du Tamesna (PAMPI/VI-PT)
Le Projet de développement du palmier dattier associé aux cultures céréalières et fourragères dans l'Aïr et l'Irhazer rentre dans le cadre du Programme Général de Développement de l'Agriculture dans l''Aïr et l'Irhazer. Il prévoit, en cinq années, d'aménager et de mettre en valeur 2000 hectares, principalement en cultures dattières, céréalières et fourragères. -
Evaluation du projet d'intensification des productions agricoles pour la sécurité alimentaire dans les régions de Tahoua et Tillaberi
Le Projet d'Intensification des Productions Agricoles pour la Sécurité Alimentaire (PIPA/SA) a été soumis au financement de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) par lettre N°000784/ME/F/CCD/DGPS en date du 06 mai 2010 du Ministre de l'Économie et des Finances. La signature de l'accord de financement est intervenue le 18 janvier 2011. Le financement de ce projet s'inscrit dans le processus de la mise en œuvre du Programme Spécial de Sécurité Alimentaire de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), initié pour venir en appui aux actions entreprises par les États membres de l'UEMOA dans le cadre de la crise alimentaire 2009-2010. Le PIPA/SA s'intègre dans le Programme Stratégique (PS1) «Accroissement et diversification des productions agro-sylvo-pastorales et halieutiques» de l'initiative 3N "les Nigériens Nourrissent les Nigériens» du programme de renaissance 1 de la Vuème République. Il trouve sa justification en ce qu'il doit: i) contribuer à la sécurité alimentaire; ii) contribuer à la réduction de la pauvreté; li) contribuer à la rentabilisation des investissements et iv) lutter contre l'ensablement et la sécurisation de l'espace sylvo-agro-pastoral. L'objectif global du PIPA/SA est de contribuer à l'accroissement de la production agricole nationale tout en améliorant les conditions et niveaux de vie des populations de la zone d'intervention du projet (ZIP). Cette intensification de la production agricole se fera à travers principalement la réalisation des aménagements hydro-agricoles, la restauration des terres dégradées, la formation des producteurs, le transfert de technologies approuvées par la recherche pour une amélioration de la production et la facilitation à l'acquisition des intrants et équipements agricoles par les producteurs. -
Études et modélisation hydrologique du bassin versant du Dargol
Le bassin versant du Dargol est situé à l’extrême Ouest du Niger et couvre une superficie d’environ 7 330 km². Il fournit une part importante des apports internes du Niger et est responsable avec le Goroual et la Sirba, des inondations récurrentes qui surviennent à Niamey ces dernières années. L’étude morphométrique du bassin à l’aide d’outils SIG et de données Aster GDEM apermis d’estimer les caractéristiques physiques et hydrographiques du bassin. L’analyse de la dynamique d’occupation de sol entre 1972 et 2014 fait ressortir une augmentation de la surface dénudée au détriment de la végétation. -
Études et Modélisation Hydrologiques du Bassin Versant de la Sirba
La Sirba est l’un des affluents les plus importants du Fleuve au Niger. Son bassin versant d’une superficie de 39 091 km² draine environ 4 milliards de m3 par an à Garbé Kourou, entre les mois de juin à octobre. Le réseau hydrographique est constitué de deux (02) affluents principaux que sont le Faga, et le Yéli dont la confluence près de la frontière Niger-Burkina forme la Sirba. La Sirba est confronté ces dernières décennies au phénomène de l’ensablement des lits, la pression démographique et l’extension des terres cultivées au détriment du paysage naturel. -
Études et Modélisation Hydrologiques du Bassin Versant du Goroual
Le bassin versant du Gorouol (53660 km2) est un bassin frontalier partagé entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Dans un premier temps il a été d’abord cherché à déterminer les caractéristiques physiques, géologiques et climatiques du bassin versant. En suite une étude hydrologique basée sur le traitement des données pluviométriques 25 ans pour le polygon de Thiessen et 82 ans pour la station de Tillabéry) et hydrométrique relative à une période de 55ans ont été utilisées. La dernière partie de ce travail consiste à l’élaboration des modèles pouvant rendre compte de la relation pluie-débit. Nous avons également utilisé le modèle RCP4.5 pour reconstituer le climat aux horizons futurs (horizon2050s, horizon2080s et horizon2100s). L’objectif de l’étude est de contribuer à une compréhension du comportement hydrologique du bassin versant du Gorouol à travers un modèle de type pluie-débit. -
Connaissances ethnovétérinaires des pathologies camélines dominantes chez les Touaregs de la région d’Agadez (Niger)
Depuis des générations, les éleveurs nomades ont appris à gérer la santé de leurs troupeaux, et particulièrement de leurs dromadaires du fait de la grande valeur financière de ceux-ci et du capital qu’ils représentent. Ils ont ainsi acquis une connaissance très fine des signes de maladies dans cette espèce, qu’ils classent et nomment selon des systèmes spécifiques. La présente étude s’intéresse à ces connaissances ethnovétérinaires par le biais d’une enquête réalisée auprès d’éleveurs Touaregs du Niger vivant dans les alentours d’Agadez et vise à en rechercher la correspondance avec les connaissances scientifiques actuelles. Les dominantes pathologiques ainsi signalées par les éleveurs comme les plus préoccupantes à leur sens sont les verminoses gastro-intestinales (izni), la diarrhée du chamelon (efay), les infestations par les tiques chez le chamelon (igardan), la variole (erk echik), la gale sarcoptique (ajoud) et les broncho-pneumonies (toza). La présence d’entités mal identifiées est également signalée. -
Dynamique de la nappe alluviale et évaluation des potentiels en eau pour la petite irrigation dans la partie nord du Dallol Bosso : départements de Balayara et Filingué (Région de Tillabéry).
La présente étude porte sur la dynamique de la nappe alluviale du Dallol Bosso et évaluation du potentiel en eau pour la petite irrigation dans la partie nord du Dallol Bosso (départements de Filingué et de Balayara). Les départements de Filingué et de Balayara, zone de l’étude, sont localisés dans la partie Nord du Dallol Bosso, région de Tillabéry à l’Ouest du Niger. Cette zone d’étude est circonscrite entre13°30’et 14°40’ de latitude Nord et 2°55’ et 3°15’ de longitude Est.Au Niger, le développement de l’irrigation est plus que jamais indispensable pour garantir la sécurité alimentaire. Les ressources en eaux souterraines en particulier celles de la nappe alluviale du Dallol Bosso Paléo-affluent de la rive droite du fleuve, est fortement sollicitées pour l’approvisionnement en eau potable de la population, l’abreuvement des animaux, et surtout l’agriculture. -
Évaluation des potentialités des ressources en eau de la nappe alluviale du Dallol Bosso et de leurs évolutions dans le degré carré de Filingué (Région de Tillabéry au Niger)
Les départements de Filingué et Balleyara, zone de l’étude, sont localisées dans la partie Nord du Dallol Bosso, région de Tillabéri à l’Ouest du Niger. Cette zone d’étude est circonscrite entre 13°35’ et 14°40’ de latitudes Nord et 2°50’ et 3°30’ de longitude Est. Les eaux souterraines en particulier celles de la nappe alluviale du Dallol Bosso, sont fortement sollicitées pour l’alimentation en eau de la population, l’abreuvement des animaux, et surtout l’agriculture. En effet, cette ressource facilement mobilisable compte tenu de sa faible profondeur, les importantes potentialités en terres irrigables de la zone, contribuent au développement important de l’irrigation. Ces différents éléments associés aux effets de la variabilité et des changements climatiques survenus dans la région à partir des années 1970, ont eu aussi des impacts sur les écosystèmes locaux. Ainsi, l’objectif principal de cette étude est d’améliorer les connaissances sur les eaux de la nappe alluviale afin de contribuer à assurer une adéquation entre cette ressource et les multiples usages qui en sont faits. La méthodologie utilisée basée sur : i) l’analyse de la répartition spatiotemporelle des paramètres climatiques, ii) la réalisation de sondages géophysiques, iii) la détermination des caractéristiques hydrodynamiques, physicochimiques, bactériologiques, isotopiques de la nappe, iv) la connaissance de l’aptitude des eaux aux différents usages, iv) l'estimation de la réserve en eau de la nappe et sa recharge potentielle. -
Aghallachem, la plante miracle de la pharmacopée traditionnelle de l’Aïr (Niger)
Solenostemma argel est une plante très utile pour nos communautés (plante médicinale, bio pesticide, bio fertilisant, source de revenu). Vue cette importance, il serait intéressant d’entreprendre des recherches sur sa bio-écologie, les aspects agronomiques (fertilisation, densité de semis, sarclage, récolte, etc.) ainsi que la transformation en vue de sa domestication. -
Etude d'identification et de formulation des projets de développement des mini fermes d'élevage dans cinq (5) régions
«Les Sahéliens peuvent nourrir le Sahel ». Tel était le slogan d'une Organisation Non Gouvernementale (ONG) convaincue que la sécurité alimentaire dans cette zone du monde peut être largement améliorée par la production locale. Aussi, pour contribuer à la réalisation de cette sécurité alimentaire a-t-elle entrepris des actions de formation, de structuration et d'organisation des acteurs de la commercialisation des céréales locales. Les nigériens aussi peuvent nourrir le Niger. Tel semble être l'écho de l'Etat nigérien qui s'est doté, en 2002, d'une « Stratégie de Réduction de la Pauvreté» qui proclame sa vision du développement du pays: « Malgré la gravité de la situation (de pauvreté) qui vient d'être décrite, notre conviction demeure
que la pauvreté n'est pas une fatalité ». Le développement est donc possible. Mieux, il sera basé sur le développement des secteurs productifs dont la finalité sera d'assurer la sécurité alimentaire par le
développement intégré des ressources naturelles. Aussi, l'essentiel de la croissance sera tiré du secteur agro-pastoral et du secteur privé.
Pour matérialiser cette vision dans le secteur de l'élevage, le Ministère des Ressources, à travers son « Document Cadre de Relance du Secteur de l'Elevage au Niger », laisse filtrer, dans la clarté de ses
programmes prioritaires, que l'élevage est un élément moteur de la sécurité alimentaire et du développement durable. Ce n'est pas le Fonds des Nations Unies (FAO) qui réfuterait cette perception,
lui qui a lancé déjà au milieu des années 90 un programmes prioritaire, le Programme Spécial de production alimentaire à l'appui de la sécurité alimentaire dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV,
communément connu sous la dénomination de Programme Spécial de Sécurité Alimentaire (PSSA), qui place l'élevage comme un élément central dans la recherche de la sécurité alimentaire. -
Profil de référence de l'économie des ménages ruraux de la zone de moyens d'existence NEO4/ Zone Agropastorale (Niger) Ouallam
La présente étude a été commanditée par Save the Children en collaboration avec la cellule de coordination du système d’alerte précoce et des préventions des catastrophes et vise la réactualisation du profil de base réalisé en 2011 couvrant le département d’Ouallam dans la zone de moyens d’existence agropastorale NE04. En plus de couvre le département de Ouallam, cette étude couvre tous les départements situés dans la bande agropastorale de la région de Tillabéry que sont Abala, Ayerou, Banibangou, Bankilare. Filingue, Kollo et Tillabéry. -
Typologie des exploitations agricoles productrices du mil et niébé pluvial dans la commune rurale de Karma
Principale activité des ruraux nigériens, l’agriculture fait face à des problèmes récurrents de baisse de rendements conduisant à la paupérisation et à l’insécurité alimentaire des ménages qui l’exercent. Cette étude conduite à Karma vise la caractérisation des systèmes de production du mil et de niébé pluvial en vue de connaître leurs fonctionnements et leurs diverses interactions dans un contexte de changement climatique. Pour cela, une enquête a été conduite sur un échantillon de 90 ménages d’exploitants du mil et niébé pluvial. L’étude a montré que les systèmes de production sont regroupés en trois types selon la méthode d’Analyse en Composantes Principales couplée à la classification de Nuées dynamiques. Il s’agit du système de production agricole pure (Type A), du système agroforesterie (Type B) et du système agropastoral (Type C). Le type (A) occupe une superficie moyenne de 1,5 hectares. Il est scindé en système de cultures sèches simple et système de cultures sèches associé au maraîchage. Le type (B) s’effectue sur 2,18 hectares et le type (C) sur une superficie moyenne de 3,25 hectares. Ainsi, le type (C) est plus performant que le type (B) qui l’est plus que le type (A). -
Etude de cas pour la validation du standard CCB (Volet Communautés)
La présente étude réalisée sur un échantillon de 4 grappes (Chabaré dans la région de Maradi, commune rurale de Maïjirgui, Chéri dans la région de Diffa, commune urbaine de Maïné Soroa, Lido dans la région de Dosso, commune rurale de Guéchémé et Tchida dans la région de Tillabéry, Commune rural de Dantchiandou) a été commanditée pour évaluer l'évolution du bien-être économique et social des communautés et comparer le scénario "avec projet" à celui "sans projet" en vue d’élaborer un document d'informations sur les avantages du projet, en conformité avec les standards CCB. Pour l’exécution de la tâche, des outils d'enquête ont été au préalable élaboré puis, validés par l’Unité de Gestion du Projet. Ces outils, composés de quatre guides d'entretien, étaient destinés aux : (i) Membres de la grappe ; (ii) Pépiniéristes ; (iii) Charretiers et (iv) autres bénéficiaires. La mission terrain pour la collecte d’informations s'est déroulée avec l'assistance d'enquêteurs pluridisciplinaires recrutés pour la circonstance. -
Étude de marchés pour la conservation, la transformation et la commercialisation des agrumes, pomme de terre et oignon dans la région d’Agadez
La présente étude commanditée par le projet Pôles Ruraux « étude de marché pour la conservation, la transformation et la commercialisation des principales productions agricoles de la région d’Agadez, notamment les agrumes, l’oignon et la pomme de terre ». Elle a pour objectif de faire une analyse détaillée sur les opportunités de marchés relatives aux principales filières agricoles tout en mettant l’accent sur les potentialités, les différents acteurs impliqués, les forces, les faiblesses et les contraintes des systèmes de production des agrumes, l’oignon et la pomme de terre. Elle s’accorde dans une parfaite harmonie avec les politiques et stratégies de développement mis en place par l’État du Niger. -
Impacts d’une technique de restauration de terre
dégradée sur la survie et la croissance des plants de
quatre espèces de Combretaceae en zone Sahélienne du Nigerbanquettes sylvopastorales constituent l’une des techniques les plus utilisées au Niger pour restaurer les terres dégradées de plateaux. La présente expérimentation a été réalisée sur un plateau dégradé de Simiri dans l’Ouest nigérien où des banquettes sylvopastorales ont été installées. L’objectif est d’évaluer la survie et la croissance des plants de quatre essences locales de Combretaceae, Combretum glutinosum, Combretum micranthum, Combretum nigricans et Guiera senegalensis. Les méthodes utilisées ont consisté d’abord à délimiter un espace sur le plateau dégradé où 40 banquettes sont confectionnées et un autre espace sans banquette pour servir de témoin. Dans les banquettes, 200 plants de chaque espèce ont été plantés à raison de 20 plants/banquette. -
Panorama of Onion Production in Tillabéri, A Region of the Far West of Niger
The objective of this study was to evaluate onion production systems in four municipalities along the Niger River. A cross-sectional survey was carried out among seventy-five onion producers distributed over ten perimeters. The results obtained reveal that onion is mainly grown by women (95%). 70% of the farmers own the farmed land, 20% rent and 10% borrow. The cultivation takes place between September and March. The cultivated varieties are ‘Galmi violet’ and ‘Gothèye white’, Onions are essentially transformed into Gabou, a traditional condiment. The areas exploited are generally less than half a hectare. Irrigation relies mainly on the gravity system. NPK fertilizer and urea in combination with manure are the most commonly used. For phytosanitary treatments, producers use pesticides and/or natural products based on aqueous extract. At harvest time, the price per 100 kg bag varies from 8 000 to 15 000 FCFA (12 to 23 €) and from 40 000 to 50 000 FCFA (61 to 76 €) after four months of storage. The average production cost per hectare is 1 208 564 FCFA (1844 €) and that of the net margins 551 857 FCFA (840 €). -
Incidence de la bactérie Xhantomonas oryzae pv oryzae sur la production du riz (Oriza sativa L.) au Niger
Le flétrissement bactérien dû à Xhantomonas oryzae pv. oryzae, est l’une des maladies qui causent des dégâts économiques sur le riz au Niger. Des enquêtes et des prospections ont été menées au niveau des périmètres situés dans les deux grands bassins de production de riz (le long du fleuve Niger et de la Komadougou yobé) afin d’y évaluer son importance. Il ressort de cette étude que le flétrissement bactérien est présent sur l’ensemble des périmètres irrigués avec un taux de prévalence allant de 10 à 75% et des pertes de production de 19 à 63% qui se chiffrent de 200.000 à plus de 500.000 FCFA/ha. -
Assurance qualité pour l'élaboration du livre blanc du schéma d'aménagement foncier dans la région de Tillabéri
Cette consultation d'assurance qualité avait pour objectif d'appuyer les autorités nationales dans l'élaboration du livre blanc du SAF de Tillabéri -
Analyse et élaboration des plans d'action devant permettre la sauvegarde et la restauration des palmiers dattiers d'Ingall et du Kawar (région d'Agadez)
Les palmeraies d’Ingall et du Kawar, situées dans la région d’Agadez, ont pendant longtemps servi de pivot à l’économie des phoeniciculteurs. Cependant, depuis quelques décennies, la palmeraie d’Ingall est en régression suite à la rareté de l’eau d’irrigation et au manque de maîtrise de certaines techniques culturales. Tandis qu’au Kawar, les rendements sont de plus en plus faibles et la production est de basse qualité liée aux attaques généralisées des acariens et à l’absence d’irrigation. La conséquence de tout cela est que les palmeraies ne jouent plus le rôle important d’antan. Pour relancer l’économie liée à la production de dattes dans les palmeraies, il y a des actions à conduire à court termes, notamment la formation en techniques de production, l’accès à l’eau et aux moyens d’irrigation, l’appui à la commercialisation et l’appui à la transformation des dattes. Au-delà de ces actions, il va falloir mettre en place un programme ambitieux de développement des palmeraies et de valorisation des dattes. Un tel programme doit permettre de restructurer le secteur dattier par des actions qui se traduisent en amont par la modification du profil variétal (introduction variétés internationales et autres), la modernisation des techniques de production qui permettra de doubler les rendements et d’améliorer la qualité des dattes. En particulier à Ingall, il est important de pérenniser l’accès des producteurs à la ressource eau, de procéder au remplacement des vieux dattiers et à l’extension des superficies consacrées à la production des dattes et de mettre en place un appui-conseil durable. -
Rapport provisoire sur la caractérisation des dynamiques sociales / géographiques et le diagnostic des performances actuelles des palmeraies du Kawar et d'Ingall
Ce rapport a été élaboré dans le cadre d'une consultation visant à élaborer un plan d'action pour la sauvegarde et la régénération des palmiers dattiers d'Ingall et du Kawar -
Rapport Provisoire / Aspects agro-économiques pour l'élaboration d'un plan d'action pour la sauvegarde et la régénération des palmiers dattiers d'Ingall et du Kawar
Ce rapport a été élaboré dans le cadre d'une consultation visant à élaborer un plan d'action pour la sauvegarde et la régénération des palmiers dattiers d'Ingall et du Kawar