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ALERTE Une nouvelle maladie sur le moringa au Niger
Au cours d’entretien avec les revendeurs des produits maraîchers du « petit marché » de Niamey en début décembre, ceux-ci ont expliqué que cette année le prix du moringa n’avait pas baissé après la fête du Ramadan car le moringa était « attaqué », ce qui entraine une baisse de la production. -
Effets environnementaux et socio-économiques de la plantation d'Acacia Sénégal dans la zone d'intervention du projet Biocarbone
L’acacia senegal est reconnu comme une espèce résistante aux risques climatiques comme la sécheresse, sa valeur économique (production de la gomme arabique et le crédit carbone) et sa capacité à récupérer et à fertiliser le sol. Cette espèce a été utilisée par le Projet Biocarbone dans le cadre de son programme de restauration et de récupération de terre dans 26 sites répartis dans l’ensemble du territoire Nigérien. Ces sites sont classés en quatre catégories des terres à savoir : les terres vacantes, les terres agricoles, les terres vacantes plus les terres agricoles et la forêt classée. La présente étude concerne quatre sites (un site sur chaque catégorie de terre), le choix de ces sites a été fait de manière aléatoire. C’est ainsi que les sites de Boukki (terre vacante) dans la région de Dosso, Chabaré (forêt classée), dans la région de Maradi, Lido (terre agricole) dans la région de Dosso et Cheri (terre agricole plus terre vacante) dans la région de Diffa ont été retenu pour l’étude. Malgré que Les principales activités sources de revenus que sont la gomme arabique et le crédit carbone ne sont pas encore exploités, l’intervention du projet dans ces localités a permis sur le plan environnemental et socio-économique de restaurer ces terres jadis dégradées, d’augmenter la fertilité du sol, d’augmenter la production agricole, un retour de la biodiversité tant animale que végétale et l’augmentation de revenus de la population à travers les travaux de récupérations des terres dégradées et les opportunités qu’offrent ces sites récupérés ainsi que le renforcement de la cohésion sociale jadis dégradée. Comme tout autre projet du développement ce projet a des impacts négatifs non moins importants que la population règle à l’amiable. -
Parasitisme des nématodes à galles des racines (Meloidogyne) à l'égard de différentes plantes au Niger
Les différentes rapports sur la situation nématodologique au Niger indiquent la présence de nombreux nématodes phytoparasites. Parmi ces phytonématodes, ceux du genre Méloidogyne, communément appelés nématodes à galles des racines, attaquent de nombreuses plantes d'importance économique. -
La lutte chimique contre les criquets au Sahel
Les criquets constituent souvent en régions chaudes la biomasse la plus importante de l’entomofaune des cultures, des friches, des jachères ainsi que des pâturages. On trouve couramment 10 à 15 espèces dans chaque type de biotope. Certaines années, l’explosion démographique de quelques-unes d’entre elles révèle leur caractère ravageur. Les pertes sont pour l’essentiel dues au prélèvement direct sur tous les organes aériens des plantes cultivées, ce qui réduit la photosynthèse, diminue l’espérance de récolte, quand ce ne sont pas les plants qui sont entièrement détruits. -
Criquets ravageurs du Niger : guide de l'agriculteur / haoussa
Adapté de l'ouvrage de Michel Lecoq « Les criquets du Sahel » (CIRAD, 1988) par Alana Burnham, Idrissa Maiga, Michel Lecoq et Arianne Cease, cette étude revient sur le criquet qui a toujours été parmi les plus grands ravageurs de plantes en Afrique. Ce travail, consiste à identifier, l'insecte dans les différentes régions du Niger et sa manière de s'attaquer sur les plantes. Enfin elle propose des méthodes de lutte efficace. -
Criquets ravageurs du Niger : guide de l'agriculteur / zarma
Adapté de l'ouvrage de Michel Lecoq « Les criquets du Sahel » (CIRAD, 1988) par Alana Burnham, Idrissa Maiga, Michel Lecoq et Arianne Cease, cette étude revient sur le criquet qui a toujours été parmi les plus grands ravageurs de plantes en Afrique. Ce travail, consiste à identifier, l'insecte dans les différentes régions du Niger et sa manière de s'attaquer sur les plantes. Enfin elle propose des méthodes de lutte efficace. -
Effet du système de riziculture intensive sur les émissions de gaz à effet de serre, la dynamique des populations des nématodes parasites, et la production du riz ( Oryza Sativa L.) sur le périmètre irrigué de Sébéri au Niger
Le riz a pris une place importante dans l’alimentation des pays du Sahel, et en particulier au Niger. Pourtant, la production nationale reste très faible, à cause des nombreuses contraintes liées aux effets du changement climatique, à la pauvreté des sols, aux mauvaises pratiques agricoles, aux ennemis des cultures, etc. Pour pallier ce problème, le système de riziculture intensive (SRI) apparait comme une alternative à la riziculture conventionnelle. L’objectif de cette étude est l’évaluation de l'efficacité du SRI en vue de l’amélioration de la résilience du système de riziculture du Niger. Cette pratique a été comparée à celle de la riziculture conventionnelle à travers un essai en station. L'expérimentation a été conduite sur le périmètre irrigué de Sébéri dans un dispositif en blocs de Fisher à 4 répétitions. Les traitements retenus sont : SRI avec 5 t/ha de compost, SRI avec 10 t/ha de compost, et la pratique conventionnelle (témoin). Les émissions de GES, les populations de nématodes parasites et libres du sol ainsi que les composantes du rendement ont été déterminées. Les résultats montrent une réduction des émissions de GES de -2,43t CO2eq de méthane sur le SRI, comparativement à la pratique conventionnelle dont les émissions ont augmenté de 2,66t CO2eq. L’apport de compost de 5t/ha et 10t/ha a permis une gestion efficace des nématodes parasites exophytes et endophytes, de 4 à 10 individus/250 cm3 et de 7 individus respectivement. Une augmentation de nématodes libres de 8 à 12 individus ; celle du nombre de talles de 85 à 115% ; ainsi qu'une augmentation significative (p≤ 0,05) des rendements paddy de l'ordre de 71,83% à 76,57%.