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Enquête socio-économique et foncière du site de Angoual Mandé - Dioundiou
Ce document de Projet PIDM de Angoual Madé (canton de Zabori), situé à 149 Km au Nord de Gaya,visait à: « Réaliser dans le dallol maouri cinq (5) aménagement hydro-agricoles », qui seront consacrés à la polyculture vivrière, la culture de canne à sucre et aux cultures maraîchères. -
Enquête socio-économique et foncière du site de Dioundou
Ce document constitue le rapport d'une enquête socio-économique et foncière sur le site de Dioundou (Gaya) but visé: « réaliser dans le dallol maouri cinq (5) aménagements hydro-agricoles », qui seront consacrés à la polyculture vivrière, la culture de canne à sucre et aux cultures maraîchères. -
Etude socio-économique des mares permanentes dans l’arrondissement de Gaya
Ce projet de recherche, a pour objectif d’analyser les conflits liés à l’exploitation de l’eau et les potentialités dans l’arrondissement de Gaya, au sud du Niger. Le présent rapport est le fruit d’un séjour de trois mois, entre novembre 2002 et février 2003 au Niger. -
Schéma directeur d'aménagement hydraulique du Dallol Bosso
Cette étude sur le scéma directeur d'aménagement hydrolique du Dallol Bosso traite de la la géographie, du cadre hydrogéologique, du schéma géologique d'ensemble, de la climatologie de la pédologie et aptitude des sols, de la végétation etc; -
Etude diagnostique sur la qualité de l'eau dans le département de Gaya
Ce document traite de l'accès à l'eau potable pour la population dans le département de Gaya. il concentre la problématique de la qualité de l'eau et de son suivi dans ce département. -
Système d'information sur la petite irrigation
Le système d’information développé dans les régions de Maradi et Dosso dans le cadre du programme UNIL-PAPI a pour but de fournir une base de données et un ensemble d’analyses permettant d’adapter les modes d’action du PAPI aux réalités très diverses des zones d’interventions.
Globalement les données dont nous disposons confortent l’intérêt pour la petite irrigation -
Fiche technico-économique pour la culture de la canne à sucre
La canne à sucre est une plante cultivée principalement pour ses tiges qui contiennent un jus sucré d’où on tire le sucre. Elle appartient à la famille des graminées comme le mil, le sorgho ou le maïs. Au Niger, elle est surtout utilisée en consommation directe, comme canne de bouche. La canne à sucre est cultivée comme plante annuelle avec une récolte 8 à 10 mois après la plantation. -
Le poivron rouge de Diffa
Le poivron rouge de Diffa, communément appelé « Tatassaye », est cultivé en irrigué dans la vallée de la rivière Komadougou Yobé et le bassin du Lac Tchad. Il est principalement commercialisé séché et sert d’épices pour la préparation de différents plats. Il est en grande partie commercialisé au Nigeria. C’est la production irriguée majeure de la vallée de la Komadougou. Avant 2014, les surfaces en poivron étaient estimées à 8.000 ha pour une production de poivron sec de 8.000 à 10.000 tonnes et une valeur de 7 à 10 milliards de F.CFA. Le poivron est la culture « locomotive » de la vallée de la Koumadougou avec environ 6.000 producteurs. -
Etude des chaines de valeur de la filière lait dans les régions de Tahoua et Dosso
Selon les statistiques de la CEDEAO, la production régionale de lait est estimée à quelques 5 millions de tonnes en 2013. Cette production est assurée à plus de 70% par l’élevage pastoral qui est le système dominant ; le reste est assuré par les systèmes agropastoraux et les systèmes intensifs. Les plus grands producteurs de lait dans la région sont par ordre d’importance le Nigeria (environ 32%) le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Sénégal. La valeur des importations de lait de la région sont passées de 371 millions de dollars 2001-2003 à 968 millions en 2012-2014. Une attention particulière est accordée aux produits animaux (lait et viande) qui sont considérés comme des produits stratégiques pour la sécurité et la souveraineté alimentaire. Pour ces deux catégories de produits, la politique agricole prescrit des actions fortes, des initiatives décisives pour réduire la dépendance de la région vis-à-vis des importations extrarégionales. Pour le cas du Niger, la production nationale reste insuffisante face à la demande d’une population en forte croissance qui s’urbanise rapidement et le recours aux importations massives de la poudre du lait contribuant à accentuer le déficit de la balance commerciale constitue le véritable enjeu du développement de l’Elevage au Niger. -
Conseiller en maraîchage / des cas pratiques (2)
Cette note est un cas pratique de visite sur un site maraîcher. Elle est destinée aux conseillers et animateurs maraîchers (OP, services techniques, GSC, GIE, projets …). Il s’agit d’une ferme installée dans le dallol Bosso à l’entrée de Birni Ngaouré (Région de Dosso), avec un système d’irrigation goutte à goutte pour les cultures de tomate, poivron, piment et melon principalement. Le 6 février, date de la visite, il y avait des parcelles de tomates en production et des parcelles de poivron en floraison. -
Évaluation du risque multi-aléa dans les communes de la Région de Dosso au Niger
Entre 2010 et 2016, en Afrique de l’Ouest, 715 projets de réduction du risque hydro-climatique, d’adaptation et de résilience au changement climatique (CC) ont été lancés pour un montant de 7,3 milliards de dollars américains (OECD). Avec le terme « risque » nous nous référons à la « probabilité d’occurrence de tendances ou d’événements dangereux que viennent amplifier les conséquences de tels phénomènes lorsqu’ils se produisent » (GIEC 2013). -
Suivi des jeunes formés et appuyés par la Chambre Régionale d’Agriculture de Diffa -Départements de Maïné Soroa et Goudoumaria
Du 31 mai au 05juin, le Président et l’Assistant Technique de la Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Diffa ont effectué une mission pour apprécier l’utilisation des équipements mis à la disposition des 169 jeunes formés par la CRA de Diffa, ainsi que leurs productions. Cette mission a concerné les 10 sites de formation mis en place en 2019. Les jeunes ont été rencontrés individuellement et en focus groupe. Cette note présente les cas spécifiques de 7 jeunes ayant produit lors de cette première campagne de saison sèche 2019–2020. -
Promouvoir la gestion durable des terres dans les zones sujettes à la migration en Afrique de l’ouest à travers les mécanismes de financement innovant: Proposition de micro-projet pour la région de Dosso
L'objectif général du projet est : Contribuer à la prévention de la dégradation des terres ainsi qu’à la restauration des terres agro-sylvo-pastorales dégradées par l'augmentation des investissements de GDT1 à travers l'utilisation de mécanismes de financement novateurs fondés sur l’utilisation de la maitrise d’ouvrage de la collectivité locale et la promotion des partenariats public-privés pour soutenir les champs école paysans dans la commune urbaine de Loga. -
Rapport d’évaluation des récoltes de la campagne agricole d'hivernage 2016
La campagne agricole d'hivernage 2016 a démarré à partir de la première décade du mois d'avril occasionnant des semis partiels de mil au niveau de 69 villages des régions de dosso et tillabéry -
Programme d'appui au développement agricole durale dans la région de Dosso: phase II
Mettre les populations Nigériennes à l'abri des famines récurrentes lui garantir les conditions d'une grande participation à la production nation et améliorer son revenu -
Rapport d'évaluation de la campagne agricole d'hivernage 2019 et perspectives alimentaires 2019-2020
La campagne agricole d'hivernage 2019 a démarré à partir de la troisième décade du mois d'avril avec des semis partiels de mil au niveau de trois (3) villages du département de boboye dans la région de dosso -
Élaboration du schéma d’aménagement des cuvettes et terrasse de Tanda Koullou et étude APS/APD/EIES/DAO d’aménagement hydroagricole de 150 HA dans la cuvette de Koullou région de Dosso
Le Niger est un pays à vocation essentiellement agro-sylvo-pastorale. Ainsi, le secteur
primaire représente la principale source d’activité économique du pays, ils occupent plus de
80 % de la population active. La contribution du secteur primaire à l’économie nationale est
estimée1 en moyenne à 42,30% du PIB en 2014. Sur la période 2011-2015, les valeurs
ajoutées de ces secteurs ont progressé2 en moyenne de 11,9% pour l’agriculture, 3,60% pour
l’élevage, 2,90% pour le secteur forestier et 3,10% pour la pêche. Cette prééminence du
secteur rural résulte de son importance dans l’économie nationale. Selon les données de la
Banque Mondiale, en 2012, sur les 17 millions d’habitants que compte le pays, 83 % sont des
ruraux, avec comme activités principales l’agriculture, l’élevage et l’exploitation des forêts -
Etude APS/APD/EIES/DAO pour la construction des petits périmètres irrigués dans les pôles de développement économique de Chétimari et de Diffa
Rapport provisoire d'avant projet détaillé
Le Niger a sollicité et obtenu de ses partenaires techniques et financiers sous le leadership du Fonds International de Développement Agricole (FIDA), le financement du Programme de Développement de l’Agriculture Familiale (ProDAF) dans quatre (4) régions dont la région de Diffa -
Projet de construction des petits périmètres irrigués dans les pôles de développement économique de Chétimari et de Diffa.
Rapport de l'étude d'impact environnemental et social
Version provisoire
La région de Diffa renferme d’importantes ressources en eau souterraine qui sont valorisables à travers plusieurs activités de production agro-sylvo-pastorales et halieutiques à condition d’agir de manière optimale sur les autres facteurs limitant la production et la commercialisation des produits agricoles. -
Rapport final de l'atelier de programmation des activités INRAN/PADER
Le programme INRAN/PADER prévoit chaque année un atelier au cours du quel des contraintes et potentialités de production des producteurs sont examinées par la recherche en présence des bénéficiaire et services de vulgarisation -
Rapport d'étude d'impact environnementale et social du sous projet intégré communal AGRICULUTRE intelligente face au climat (SPIC AIIC) de Soucoucoutane
La commune de Soucocucoutane couvre une superficie de 1429km2 au seine du département de Dogandoutchi. Elle compte 29 villages administratif et d'une centaine de hameaux -
Rapport de mission de surveillance et de confirmation des zones d'infestation de la mineuse de l'épi du mil. Campagne agricole d'hivernage 2015-2016
Le mil est l'aliment de base de la population du Niger. Sa culture est confronté à plusieurs contrainte parmi lesquelles la pression parasitaire qui affecte très souvent la production finale -
Rapport d'étude d'impact environnemental et social du sous projet intégrée pour l'agriculture intelligente face aux risques climatiques (SPIC-AIC) de kiota
La commune rurale de kiota est située dans la longitude de 2°53 ' et 3°00 et entre les latitudes de 13°12' et 13°23 dans le centre du département de boboye -
Fiche technique pour la culture du moringa
Le moringa aime les sols bien drainés. Le sol ne doit pas s’engorger car le moringa est sensible à une présence de l’eau au niveau des racines. On pense que l’excès d’eau favorise le développement de maladies du moringa.
Il faut utiliser une matière organique bien décomposée, obtenue par un compostage à chaud. -
Note de capitalisation des activités d’ingénierie sociale conduites par la CRA autour du Marché à bétail de N’guelkolo réhabilité avec l’appui financier du PECEA
Le village de N’guelkolo est situé dans la commune de Chétimari à environ 30 km au Nord-Ouest de la ville de Diffa. Le marché à bétail de N’guelkolo fait partie des plus grands marchés de la Région de Diffa.
Le diagnostic des acteurs du marché à bétail de N’guelkolo fait ressortir 13 catégories d’acteurs en fonction des activités menées : les éleveurs, les « Dillali » ou intermédiaires, les « kap-kap », les « varandama » ou (revendeurs), les grossistes, les « djoaés » ou (transporteurs sur pied), les vendeurs de cordes, les restaurateurs, transporteurs / convoyeurs, les dockers, les vendeurs de paille, les bouchers et les vendeurs d’eau.
La Chambre Régionale d’Agriculture de Diffa a organisé plusieurs rencontres avec les acteurs bénéficiaires du marché à bétail de N’guelkolo dans le cadre du diagnostic du marché et des activités de l’ingénierie sociale. Ces rencontres ont permis d’aboutir à la mise en place d’un cadre de concertation multi-acteurs dénommée Hadin Gwiwa autour du marché à bétail de N’guelkolo. -
Suivi du marché de poivron rouge de Diffa : Evolution et perspectives de l’or rouge du Manga
La région de Diffa est située à l’extrême Est du Niger, à 1360 km de Niamey. Le poivron rouge, appelé « tatassaye », est cultivé en irrigué dans la vallée de la rivière Komadougou et le bassin du Lac Tchad. La production est principalement commercialisée séchée et sert d’épices pour la préparation de différents plats. Il est en grande partie commercialisé au Nigeria et, dans une moindre mesure, vers les grandes villes du Niger. Cette épice est appelée « paprika » dans d’autres pays. Avant 2014, les surfaces en poivron étaient estimées à 8.000 ha pour une production de poivron sec de 10.000 à 11.000 tonnes et une valeur de 7 à 10 milliards de F.CFA. Le poivron est la culture « locomotive » de la vallée de la Koumadougou avec environ 6.000 producteurs. Depuis cette date, la production et la commercialisation du poivron de Diffa ont été impactées directement par les problèmes sécuritaires dont la région est victime. -
Les femmes dans la formation professionnelle des jeunes agriculteurs/trices dans la région de Diffa
A travers cette note, nous allons vous présenter 6 jeunes femmes engagées dans le maraichage. Ces femmes font partie des 332 jeunes formés et appuyés par la Chambre Régionales d’Agriculture (CRA) de Diffa entre 2019 et 2020 dans les départements de Maïné Soroa et Goudoumaria dans le cadre du Programme de Promotion de l’Emploi et de la Croissance Economique dans l’Agriculture (PECEA), financé par la Coopération danoise et l’Etat du Niger. Pour la première formation, à l’issue de quatre (4) mois de formation et suite à l’évaluation finale conduite par une équipe régionale composée de la CRA, de la Direction Régionale de la Formation Professionnelle, du Conseil Régional et des Services Techniques, 169 jeunes ont été reconnus aptes pour recevoir leurs attestions sur les 198 initialement inscrits. Pour leur installation, chaque jeune a reçu un appui comprenant un forage, une motopompe, une dotation en fonds de roulement intrants (semences, plants fruitiers, carburant, …) d’un montant de 50.000 F.CFA. Cette formule du kit d’installation a été choisie compte tenu de l’impossibilité de mettre en place une subvention adossée au crédit agricole, comme dans les autres régions, car les institutions de financement sont en veille dans la région de Diffa. -
La vente des poissons frais ou autonomisation de la femme Kanouri
La pêche est une activité économique très importante dans la région de Diffa. C’est pourquoi la Chambre Régionale d’Agriculture de Diffa s’intéresse et travaille avec les pêcheurs de cette région, afin d’augmenter la valeur ajoutée du produit. Pour contribuer à cela, les acteurs de la filière pêche ont prévu la construction d’un marché de demis gros à Diffa dont le financement est prévu conjointement par le Programme de développement de l’agriculture familiale dans la région de Diffa (ProDAF Diffa) et le Programme de réhabilitation et de renforcement de la résilience des systèmes socio-écologiques au Tchad.
La majeure partie du produit de la pêche est transformées par les pêcheurs sur place en poissons fumés. Ces poissons fumés sont ensuite expédiés vers les marchés du Nigeria et les autres régions du Niger. Une petite quantité est vendue en frais à des femmes et hommes qui les transportent pour la plupart vers la ville de Diffa pour les vendre (essentiellement les femmes) ou les faire griller pour la restauration (essentiellement les hommes). Les pêcheurs eux-mêmes peuvent aussi choisir d’aller à Diffa pour faire de la vente directe. -
Observations sur les pratiques des producteurs en matière de protection phytosanitaire du poivron
Cette note rassemble les observations ponctuelles, effectuées par les techniciens et des élus de la Chambre d’Agriculture de Diffa au cours de visites des parcelles de poivron et d’entretiens avec des producteurs. Il ne s’agit donc pas d’une enquête exhaustive. Le contenu de cette note devra être confirmé et complété. Le poivron doit représenter 80% des cultures irriguées de la vallée de la Komadougou qui traverse 5 communes de la région de Diffa. La situation des producteurs de poivron est inquiétante. Les pertes enregistrées pour la campagne 2011 – 2012, à cause des ravageurs et maladies, sont très importantes : des producteurs réalisent une seule récolte, et un grand nombre s’arrête à trois alors qu’ils devraient avoir 5 à 6 récoltes. Ces pertes semblent en augmentation et les traitements phytosanitaires peu efficaces, malgré le nombre élevé de traitements que réalisent certains producteurs. -
Etude sur la Dynamique de l’Ensablement dans le Département de Maïné-Soroa
Le Projet d’Appui à la Gestion des Ressources Naturelles (PAGRN) a entrepris de réaliser, dans le cadre de la mise en œuvre de ses activités, une étude sur la dynamique de l’ensablement dans le département de Maïné-Soroa. Cela a été possible grâce au partenariat traditionnel qui existe entre l’Association Française des Volontaires du Progrès (AFVP) et l’ONG KARKARA.
L’étude couvre plus précisément la partie sud des cantons de Maïné-Soroa et Goudoumaria sur une superficie de 5764 km2 soit 38,43% de la superficie du département de Maïné-soroa.
Cette étude consiste principalement à établir des produits cartographiques sur l’occupation des sols et de l’ensablement à partir des données spatiales multidates (1975, 1986, et 2003) afin d’analyser la dynamique de l’ensablement des unités paysagères et de déterminer les zones à risque. -
Résultats du Conseil de Gestion à l’Exploitation Familiale pour la culture du riz hors aménagement / Campagne 2016 Partie (2)
Cette note est la suite d’une première note qui présente le dispositif mis en place pour le conseil de gestion puis les résultats concernant les surfaces, les rendements et les charges opérationnelles.
Cette seconde partie présente une analyse des coûts de revient et des marges brutes des producteurs pour leur culture de poivron. -
Projet d'appui au développement du secteur rural dans les régions de Dosso et Zinder : PASDR Dosso
Dans le cadre de la coopération entre la République du Niger et l'Union européenne, le projet d'appui au développement du secteur rural dans les régions de Dosso et Zinder a été signé par les deux parties . -
Pratiques d’élevage et indicateurs morphométriques de performance laitière chez les éleveurs de bovins Kouri au Niger
Dans la région de Diffa au Niger, une enquête a été conduite dans 140 exploitations, afin d’analyser les pratiques d’élevage et les performances laitières des bovins de race Kouri. Par ailleurs, les traits morphométriques indicateurs de performance laitière chez les éleveurs ont été documentés. Les éleveurs étaient des sédentaires et les troupeaux de taille moyenne pour la majorité (36 ± 30 têtes par exploitation). Chez les vaches ayant eu les plus récentes lactations complètes, la production laitière par vache a été en moyenne de 2,7 ± 1,4 litres par jour pour une durée moyenne de lactation de 7,2 ± 2,8 mois. Chez les vaches considérées comme les meilleures laitières, la production de lait par vache a été de 4,2 ± 1,5 litres par jour pour une durée moyenne de lactation de 8,9 ± 2,7 mois. -
De la dune fixée à la cuvette retrouvée
La cuvette oasienne peut se définir comme une unité géomorphologique spécifique, dépressionnaire, inter dunaire, de taille réduite (quelques ares à quelques hectares), à sols argileux. Elle présente une nappe d’eau provenant du lac Tchad, pratiquement affleurante ou proche et un écosystème caractérisé par deux à trois étages de végétation (dattiers, autres fruitiers et cultures annuelles par endroit). La présence de natron en son centre reste plus ou moins variable mais sans être systématique. Enfin on peut distinguer les cuvettes principalement agricoles et fruitières, les cuvettes pastorales et sylvicoles et les cuvettes de natron (présence de sol salé). Ces cuvettes sont menacées par l’ensablement. L’ensablement est un phénomène lourd de conséquences au Sahel : menace sur l’habitation et sur le maintien de la vie rurale, réduction de la capacité de production, contraintes fortes sur l’économie domestique, exode rural, etc. Ce document présente les réponses opérationnelles et sociales face à l’ensablement et les enseignements des activités de l’ONG Karkara à l’Est du Niger. -
Rapport d'activités dans le cadre du devis programme de démarrage allant du 1er novembre 2012 au 30 avril 2013
Dans le cadre de la coopération entre la république du Niger et l'Union Européenne, la convention de financement du projet d'appui au développement du secteur rural dans les régions de Dosso et Zinder a été signé par les deux parties en date du 08 Mars 2012 -
Faidherbia albida (Delile) Tree Dieback Effects on Crop Production in the Parkland Agroforests of Southwestern Niger
Faidherbia albida is an agroforestry tree species playing important agroecological and socioeconomic roles in arid and semiarid zones in Africa. For many years, anthropogenic and abiotic stresses were considered as the main threats for the species in West African parkland agroforests. Considerable dieback has recently occurred in F. albida trees of parkland agroforests in central southwestern Niger, and the causes are unknown. The e objectives of this study are to (i) investigate the magnitude of dieback of F. albida trees and (ii) assess local community perceptions of the effects of F. albida dieback on crop production. The health status and phenology of 213 F. albida trees were observed in the area where the dieback is occurring. Similarly, a sample of 144 people, 86% of which were farmers, was surveyed. Dieback incidence of F. albida trees was 19%, with mortality of 6%. Large-diameter trees had greater dieback than small-diameter trees. The most affected parts of the tree were the branches at 54% and the trunks at 39%. The populations noted a 33–55% reduction in the yields of major crops. This dieback of F. albida trees poses a serious threat to the survival of rural communities. Further studies can be conducted to identify the cause or cause of the dieback to guide the suitable agroforestry parkland management strategies. -
Rapport d’étude technique pour le développement du maraîchage dans la commune de Dogondoutchi
Les résultats obtenus de la présente étude sont le fruit de réflexions et d’expertise d’une équipe pluridisciplinaire, composée de cadres des services techniques étatiques et de l’ONG RAIL-Niger, appuyés par les autorités locales et des acteurs locaux (y compris les bénéficiaires) de la Commune de DOGONDOUTCHI.
Les principaux objectifs de cette étude sont de développer la pratique du maraichage dans la commune de DOGONDOUTCHI en augmentant les superficies cultivables et en créant les conditions de disponibilité et d’accessibilité à la ressource eau, et de protéger la ville contre les inondations, par le traitement des différents koris provenant des bassins-versants. -
Des semences du passé adaptées au présent et à l’avenir - Le petit mil noir et l’oignon blanc, deux semences paysannes qui font leur retour au Niger
Au Niger, le changement climatique et les facteurs économiques pèsent sur les conditions de vie des producteurs agricoles. Faussés par la promesse de meilleurs rendements, bon nombre de producteurs nigériens ont abandonné leurs pratiques agricoles et les variétés paysannes pour adopter des nouvelles pratiques parfois inappropriées. Ce cas traite du mil noir et de l’oignon blanc, deux variétés paysannes que tentent de préserver des organisations paysannes avec l’appui de certains acteurs. Et ce dans un contexte où les politiques sont plus favorables à un système semencier certifi é. Il fait état de l’engagement des petits producteurs à restaurer les variétés paysannes pour résoudre les problèmes socio-anthropologiques et de productivité agricole. -
Fiche Technique : Sel de Babul
Le babul, ou Salvadora persica, est un arbre connu en français comme l'arbre à curedents ou en anglais comme saltbush ou toothbrush bush. Depuis l’antiquité, cet arbre s’utilise pour faire des brosses à dent, mais l’arbre est aussi une ancienne source de sel pour l’alimentation humaine. En effet, étant une halophyte, cette plante est capable de pousser dans des sols salés, et aspire ainsi du sel du sol qu’elle stock dans ses feuilles. Ce sel peut ensuite être extrait, mais gardera une saveur piquante propre à la plante. -
Projet « Doutchi Climat » au Niger - Renforcer la résilience au changement climatique et lutte contre la désertification en Aréwa - Rapport Intermédiaire
Le projet est mis en œuvre dans 6 communes de la région de Dosso au Niger : Dogondoutchi, Dankassari, Dogonkiria, Kieché, Matankari et Soucoucoutane. Les résultats attendus sont les suivant : Résultat 1 – Les leaders locaux prennent conscience du changement climatique et de ses effets et promeuvent localement les solutions d’adaptation ; Résultat 2 – Les producteurs mettent en œuvre des mesures d’adaptation pour la production agro-sylvo-pastorales pour faire face au changement climatique ; Résultat 3 – Les projets économiques communautaires renforcent et diversifient les revenus dans les ménages ; Résultat 4 – Le processus participatif d’adaptation locale au changement et risques climatiques est capitalisé et diffusé. -
Facilitation d’une auto-évaluation à mi-parcours du programme d’appui à la petite irrigation (PAPI)
Le Programme d’Appui à la Petite Irrigation (PAPI) vise à développer le secteur horticole en donnant aux producteurs et productrices l’opportunité de vivre décemment de leur activité, et en offrant des opportunités d’emploi et d’auto-emploi pour les jeunes et les femmes. Le PAPI est implanté dans les régions de Dosso et Maradi.
Ce programme financé par la Coopération Suisse couvre une période allant de mars 2015 à décembre 2018 et dispose d’un budget de 9'850'000 CHF. Il est mis en oeuvre sous la responsabilité du Haut-Commissariat à l’initiative 3 N (HCi3N) et Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MAG/EL). Il et est porté par le Réseau National des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA) accompagné par les CRA et les collectivités territoriales.
Au terme des deux premières années du PAPI, le processus d’auto-évaluation devait amener les différentes parties prenantes à poser un regard critique sur sa mise en oeuvre, apprécier les processus, les rôles des parties prenantes, apprécier les résultats du programme et les principales leçons tirées. -
Auto-évaluation du programme d’appui au secteur de l’élevage (PASEL - Phase 6 : 2010-2013)
La présente auto évaluation, située à six mois de la clôture du programme PASEL-phase 6 se déroulant de 2010 à 2013-, sur financement de la Coopération Suisse, a permis de recueillir les avis et les appréciations des différents acteurs sur les actions développées dans les régions de Dosso, Tillabéry (Filingué) et Maradi (Centre-Ouest du Niger).
L’exercice a consisté à solliciter les débats aux échelles locales, communales, régionales et centrales sur les effets directs et induits des actions de développement promues par le programme. Sur ce constat, couplé à diverses observations d’expertise, la mission a formulé des pistes d’orientations pour une éventuelle perspective de poursuite de la coopération entre la Suisse (DDC) et le Niger. -
Rapport d’activités annuel 2017 - Programme d’appui à la petite irrigation (PAPI)
Le Programme d’Appui à la Petite Irrigation (PAPI), soutenu par la Coopération Suisse vise à développer le secteur horticole en donnant aux producteurs et productrices l’opportunité de vivre décemment de leurs activités. Le présent rapport présente donc les activités menées au cours de l’année 2017, par le RECA et les CRA. -
Inventaire des variétés, des méthodes locales de stockage et de protection contre les ravageurs de la patate douce (Ipomea batatas L.) dans la bande Ouest du Niger
La patate douce (Ipomoea batatas Lam.) est une culture de subsistance par excellence en Afrique.
Comme aliment de soudure, elle joue un rôle majeur dans plusieurs ménages tant urbains que ruraux et sa consommation par habitant est d’environ 84 kg/an. A cet effet, la valorisation de cette culture représente une des meilleures alternatives pour assurer la sécurité alimentaire d’une population en constante croissance et également face à la baisse de la production des cultures vivrières comme le mil, sorgho ou le blé. Pour atteindre cet objectif, une meilleure connaissance de la diversité génétique et la maîtrise des problèmes phytosanitaires s’avère plus que primordiales. Pour cela, des enquêtes ont été menées auprès des producteurs des principales zones de culture en vue d’inventorier les variétés couramment utilisées et les connaissances locales en matière de stockage et de maîtrise des problèmes phytosanitaires de cette plante. Les résultats obtenus ont permis de montrer qu’une diversité de variétés de patate douce est cultivée au Niger. Cependant, le nombre de variétés locales utilisées dépend de la zone d’étude. C’est ainsi que dans la zone d’Ayorou, huit (8) variétés de patate douce ont été recensées contre douze (12) à Balleyara et seize (16) dans la zone de Bengou. Pour lutter contre les ennemis de la culture, les producteurs pratiquent la méthode chimique avec une utilisation abusive de pesticides chimiques qui représentent un danger pour l’environnement. Plusieurs méthodes locales de stockage sont aussi utilisées pour la conservation des tubercules de patate douce (Stockage à l’ombre des arbres, la conservation sur pied, conservation dans de grenier) mais avec des résultats non satisfaisants car les pertes liées au stockage des tubercules restent très élevées. -
Perception paysanne des ligneux à houppier fermé dans les agrosystèmes de Gaya : cas du terroir villageois de Tanda (République du Niger)
Cette étude vise à établir un diagnostic sur la perception paysanne des ligneux à houppier fermé et les pratiques de gestion dans l’agrosystème de Tanda dans la zone nord-soudanienne au Niger Méthode et résultats : La démarche méthodologique est basée sur une approche systémique prenant en compte la notion d’agrosystème villageois et celle de pratique agroforestière. Ainsi, celles-ci ont été appréhendées à travers des enquêtes auprès de 74 chefs d’exploitation détenteurs d’au moins un champ dans le terroir et des mesures dendrométriques sur les ligneux (hauteur ; diamètre du tronc à 1,3m ; couronne) au niveau de 73 placettes de 2500m² chacune.
Dans cet agrosystème, les producteurs distinguent bien les avantages et les inconvénients des espèces ligneuses à houppier fermé. Les espèces qui fournissent des produits forestiers non ligneux à haute valeur marchande comme Vitellaria paradoxa, Adansonia digitata, Parkia biglobosa et Mangifera indica, sont vivement souhaitées et entretenues dans les champs. Par contre, les espèces ligneuses non désirées dans un champ sont les épineuses, celles servant de dortoirs aux oiseaux et celles à effet d’ombrage sur les cultures. -
Évaluation à mi-parcours de la campagne agricole au 31 Juillet 2007
Le rapport fait état de la campagne agricole de la région de Dosso durant la période de Juillet 2007. -
Projet d'appui au développement local dans la région de Diffa (PADL-DIFFA)
Ce projet, centré sur la protection et la valorisation des bases productives, a été établi en référence aux principales contraintes et axes de développement discutés consensuellement tout au long de l’étude préparatoire financée par la Banque. La structuration du projet s’inscrit dans le cadre des réformes en cours ; il constituera, pour les communautés de base, un renforcement au processus de la décentralisation. En termes physiques, il permettra la réhabilitation ou la réalisation d’aménagements hydro-agricoles (périmètres irrigués, cuvettes oasiennes, mares, bas-fonds), et la préservation du milieu naturel (fixation de dunes, récupération de terres de glacis, protection des berges de la Komadougou, couloirs de passage). -
Programme d'appui au développement agricole durable dans la région de Dosso - Phase II
Le programme s'inscrit dans un des secteurs de concentration du Programme indicatif de Coopération III (2016-2020) à savoir le développement rural. L'objectif global du NIG/025 est celui de l'Initiative 3N (I3N) qui vise à mettre les populations nigériennes à l'abri des famines récurrentes, lui garantir les conditions d'une pleine participation à la productivité nationale et améliorer son niveau. -
Programme d'appui au développement agricole durable dans la région de Dosso
Au Niger, le secteur primaire dominé par les activités agropastorales, joue un rôle des essentiel dans la croissance économique, en particulier, le sous-secteur agricole qui demeure la source la source presque exclusive des aliments et nutriments consommés par les nigériens. Malheureusement, la forte sensibilité des activités agropastoraux aux risques multiples fait que le pays n'assure pas une alimentation saine et suffisante à l'ensemble de la population. -
Programme d'appui au développement agricole durable dans la région de Dosso
Au Niger, le secteur primaire dominé par les activités agropastorales, joue un rôle des essentiel dans la croissance économique, en particulier, le sous-secteur agricole qui demeure la source la source presque exclusive des aliments et nutriments consommés par les nigériens. Malheureusement, la forte sensibilité des activités agropastoraux aux risques multiples fait que le pays n'assure pas une alimentation saine et suffisante à l'ensemble de la population. -
Programme de développement de l'agriculture familiale dans la région de Diffa (ProDAF Diffa)
Sur la base des conclusions et mesures convenues entre le Niger et le FIDA dans le rapport d'évaluation à mi-parcours des résultats du COSOP 2013 – 2018, le Gouvernement du Niger a sollicité le concours du FIDA pour le financement et l'extension du Programme de Développement de l’Agriculture Familiale (ProDAF) dans la région de Diffa, permettant la transposition des acquis des projets antérieurs et ceux en cours dans la région de Diffa qui est contiguë à la zone actuelle des actions du FIDA. Cette extension utilisera le reliquat de l’allocation budgétaire 2016-2018 du FIDA de 12,5 millions d'USD (50% en prêt et 50% en don). -
Projet d'aménagement de la cuvette de Gatawani Dolé dans la région de Dosso
L'aménagement de la cuvette de Gatawani Dolé va permettre de promouvoir, l’intensification des cultures irriguées et l'amélioration des conditions de vie des populations concernées. En effet, sa mise en valeur permettra d'accroitre le rendement du riz paddy à plus de cinq (5) tonnes par ha contre deux (2) tonnes par ha dans les parcelles traditionnelles. -
Projet de réhabilitation de la pépinière fruitière régionale de Birnin N'Gaouré
L'économie nigérienne et le bien être de la population sont très sensibles aux fluctuations pluviométrique en terme de quantité, de répartition dans l'espace et dans le temps. En effet, le secteur prédominant demeure celui de l'agriculture qui représente plus de 50% du produit intérieur brut du pays de 1960 jusqu'au 1974 et 39% en 1996. -
Rapport d'exécution du devis programme n°1 de croisière : Période 14 juillet 2013 au 14 juillet 2014
Dans le cadre de la coopération entre la République du Niger et l'Union Européenne, la convention de financement N° NE/FED/023-065 au Développement du Secteur Rural dans les régions de Dosso et Zinder (PADSR) a été signée par les deux parties en date du 8 mars 2012. -
Rapport de mission de mission des activités du PTBA 2015 et d'appui à l'élaboration des micros projets dans six communes de la région de Diffa
Du 13 Avril au 09 Mai 2015, la Direction des Études et de la Programmation du Ministère de l'Agriculture, a effectué une mission de supervision des activités du PAC 3 au titre du PTBA 2015. Cette mission a concerné l'ensemble de huit cellules de coordination du PAC 3. -
Mission d’évaluation finale du PLECO (Rapport final)
La mission de terrain de l’évaluation finale du Projet de Lutte contre l’Ensablement des Cuvettes oasiennes dans les Départements de Gouré (Zinder) et Maïné-Soroa (Diffa) - PLECO - a été conduite du 11 Novembre au 05 Décembre 2015. Elle a consisté à (i) analyser le cadre de financement et de mise en oeuvre du projet, (ii) organiser des visites et des entretiens avec les populations des sites d’intervention du projet, (iii) collecter des données, (iv) évaluer les performances et les résultats obtenus par rapport aux objectifs fixés et indicateurs de vérification et (v) formuler les recommandations subséquentes.
Afin de faire face aux conséquences désastreuses de ces changements climatiques et la sécheresse récurrente qui sévit sur l’ensemble du pays, dans la poursuite des actions initiées depuis le début des années 90s, le Gouvernement du Niger avec l’appui du FEM et le PNUD, a initié le PLECO pour apporter une réponse stratégique et pratique à l’ensablement dans les deux régions les plus menacées de Diffa et de Zinder.
Le PLECO poursuit trois objectifs spécifiques qui répondent aux attentes des stratégies et des politiques du Gouvernement du Niger et des programmes opérationnels du FEM visant à faire face aux défis environnementaux et de développement socioéconomique durable du pays : Composante 1: Amélioration des pratiques locales de gestion des terres et des écosystèmes ; Composante 2 : Renforcement des capacités des institutions et des communautés locales pour la GDT; Composante 3: Système de suivi des phénomènes d’ensablement et de dégradation des terres. -
Rapport d'évaluation de la campagne pastorale 2005
Au cours du mois d'Octobre 2005, une mission de la Direction Régionale des Ressources Animales de Dosso a sillonné la Région pour évaluer la situation pastorale. La mission s'est surtout appesantie sur les points suivants : La pluviométrie; la situation des paturages et l'alimentation du betail; la sitution des points d'eau et l'abreuvement du cheptel; la situation sanitaire du cheptel; les mouvements et concentration des animaux; la commercialisation du bétail; la production de la biomasse herbacée; l'appréciation de la production fourragère. -
La culture du riz hors aménagement dans le département de Gaya au Niger : innovation et appropriation des techniques d’une riziculture intensive
Au Niger, les besoins annuels nationaux en riz sont estimés à 266 710 tonnes de riz blanc. La production nationale ne couvrant que le tiers de ces besoins le pays est obligé, pour combler ce déficit, d’importer chaque année entre 200 à 300 000 tonnes de riz blanc (Faivre Dupaigre et al., 2006). En dehors du riz produit dans les aménagements hydro-agricoles sous encadrement technique, les autres types de rizicultures, malgré leurs importances, ne sont pas bien connus non seulement du point de vue des quantités produites mais aussi dans leurs pratiques. Pourtant le riz produit en dehors des aménagements hydro-agricoles fournit une bonne partie de la production rizicole nationale (Salifou et al., 2006. Le présent document est une contribution à la connaissance de la pratique du riz produit hors aménagement en saison des pluies dans le département de Gaya au Niger qualifié comme étant un Pôle de développement rizicole de riz pluvial, riz pluvial et irrigué et riz irrigué. -
Aviculture : 5 microprojets innovants en difficulté
Les commissions départementales de sélection des microprojets sur Fonds d’Appui régional (FAR/PASR) de Diffa et Mainé ont sélectionné en novembre 2011 cinq (5) dossiers de microprojets aviculture. Il s’agit d’élevage de poules pondeuses en bâtiments avec apport de l’alimentation.
Aucun des bâtiments proposés et démarrés ne pourra donner satisfaction pour l’élevage des volailles. Des modifications sont possibles pour les bâtiments en dur. Une reprise complète doit être envisagée pour les bâtiments en banco. Les budgets de ces MP ont été trop réduits sans tenir compte des besoins.
Les porteurs n’ont pas été informés ou ne se sont pas appropriés des charges auxquelles ils devront faire face pour l’alimentation et le soin de leur cheptel. -
Lutte biologique contre Sida cordifolia par Hibiscus sabdariffa au niveau des espaces agropastoraux des cinq communes de la région de Dosso (Douméga, Zabori, Dioundiou, Kara-Kara et Falwel)
La présente étude expérimentale sur la lutte Biologique contre Sida cordifolia par Hibiscus sabdadiriffa a été initiée, après deux essais, afin de libérer les aires de pâturage de cette plante envahissante à travers des expérimentations au niveau de cinq (5) communes échantillons de la Région de Dosso (Douméga, Zabori, Dioundiou, Kara-Kara et Falwel).
Cette expérimentation est cofinancée par le Programme d’Appui au Secteur de l’Elevage Phase 7 (PASEL 7) et la Coopération Luxembourgeoise (NIG 025) avec la collaboration du Conseil Régional, des mairies, la supervision technique de l’Université de Dosso, de la Direction Régionale de l’Elevage et de la Coordination Régionale I3N.
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Fiche technique de lutte biologique contre Sida cordifolia par Hibiscus sabdariffa au niveau des espaces agropastoraux
Accords sociaux, préparation du terrain, semences, traitement -
Formation des techniciens et services techniques sur la stratégie de récupération des terres - Compte rendu de l’atelier 4-6 décembre 2018
Cette formation a réuni du 4 au 6 décembre 2018 des techniciens des ONG et OP qui ont été présélectionnées pour accompagner des organisations de producteurs sur la récupération de terres afin d’installer des jeunes agriculteurs et agricultrices pour des productions agricoles dans le cadre du Programme d’Appui au Développement Agricole Durable (PADAD) dans la région de Dosso.
Cette formation s’est déroulée du 4 au 6 décembre 2018 dans la salle du Secrétariat Permanent du Code Rural à Dosso. Elle a été assurée par le RECA et s’est déroulée en 3 temps : Un jour de présentation des expériences de récupération et de mises en valeur des terres récupérées au Niger, et des difficultés qui peuvent être rencontrées ; Un jour sur les questions qui se posent à la lecture des dossiers proposés au PADAD ; Une visite de terrain sur un site de récupération des terres à vocation sylvo-pastorale. -
Comment réussir la triple culture de riz dans le département de Gaya au Niger
Au Niger les statistiques agricoles montrent que le riz constitue, après le mil et le sorgho, la troisième céréale cultivée (République du Niger, 2013). Dans les aménagements hydro-agricoles, la superficie cultivée en riz est estimée à 14.662 ha avec une production totale de 89.951 tonnes. Dans les sites non aménagés, les superficies sont estimées à 29.000 ha et les productions y afférents à 62.030 t. -
La culture du riz hors aménagement dans le département de Gaya au Niger : innovation et appropriation des techniques d'une culture intensive
Au Niger, les besoins annuels nationaux en riz sont estimés à 266.710 tonnes de riz blanc. La production nationale ne couvrant que le tiers de ces besoins, le pays est obligé, pour combler ce déficit, d'importer chaque année entre 200 à 300.000 de riz blanc ( Faivre Dupaigre et al. 2006). En dehors du riz produit dans les aménagements hydro-agricoles sou encadrement technique, les autres types de rizicultures, malgré leurs importance, ne sont pas bien connus, non seulement du point de vue des qualités produites mais aussi dans leurs pratiques. -
Le broyeur de fourrages
La présente fiche technique fait état des machines à vocation de broyer les fourrages et les différents avantages qu'elles comportent le développement du monde rural en général et des producteurs agricoles en particulier. -
Étude socio-économique des espaces riverains du Lac Tchad : Cas de Mamuri au Niger
D'importantes mutations socio-économiques et culturelles ont été engendré par le déséquilibre écologique en zone sahélienne. L'approche de toutes ces mutations n'est pas chose aisée. Néanmoins elle reste la seule voie de salut pour cerner et comprendre la problématique du développement rural en zone sahélienne. Dans le bassin du Lac Tchad, la dégradation de l'écosystème de ces dernières années a eu assez d'impact sur la modification des activités économiques et du mode de vie des populations riveraines. Il est difficile de se prononcer avec précision sur la durée des flux et reflux du Lac Tchad, mais depuis quelques années et dans un horizon à court terme ils influent directement sur les activités économiques et l'organisation de la structure villageoise. -
Système d'Aménagement Foncier porté par les acteurs : Cas du Schéma d'Aménagement Foncier (SAF) de le région de Dosso au Niger
Document de gestion des ressources rurales de base (terres et biens naturels), le SAF a connu, pour son élaboration, un véritable portage populaire dans la région de Dosso au Niger à travers les foras communautaires tenus par commune (43 communes). Ces assemblées locales ont vu la participation et l'implication effectives des représentants des usagers des ressources. -
Une coopérative de production sur un site irrigué communautaire qui marche bien
Dans le cadre de la mise en place du nouveau dispositif du Centre d’Information et d’Accompagnement des Promoteurs Agricoles (CIAPA) dans les régions d’intervention du PromAP, l’approche « visite terrain » a été privilégiée, afin de permettre l’adéquation des services fournis avec les réalités du terrain. Des visites ont réalisé dans la région de Dosso pour élargir les références sur des exploitations / fermes souvent qualifiées de « type agrobusiness » qui ne sont pas des exploitations agricoles familiales classiques.Ces exploitations se caractérisent, en général, par des investissements importants en équipement et matériel et sont dirigées par des personnes ayant ou ayant eu une autre activité que l’activité agricole. Ces visites ont pour but de mettre en lumière les expériences existantes au Niger en matière d’irrigation et de techniques de production innovantes, mais également les besoins pouvant être exprimés par ces exploitants afin de mieux cerner leurs attentes. -
Note sur les visites des fermes / exploitations agricoles Investissement réduit, main d’œuvre locale et cultures pluviales
Dans le cadre de la mise en place du nouveau dispositif du Centre d’Information et d’Accompagnement des Promoteurs Agricoles (CIAPA) dans les régions d’intervention du PromAP, l’approche « visite terrain » a été privilégiée, afin de permettre l’adéquation des services fournis avec les réalités du terrain. Des visites ont réalisé dans la région de Dosso pour élargir les références sur des exploitations / fermes souvent qualifiées de « type agrobusiness » qui ne sont pas des exploitations agricoles familiales classiques. Ces exploitations se caractérisent, en général, par des investissements importants en équipement et matériel et sont dirigées par des personnes ayant ou ayant eu une autre activité que l’activité agricole. -
Culture du fonio dans le Dallol Maouri (Région de Dosso) Fiche technico-économique
Le fonio est une petite céréale herbacée annuelle pouvant mesurer de 30 à 80 cm de hauteur. Appelé ‘’Intaya ‘’ en Haoussa, le fonio est une culture ancestrale du Dallol Maouri pratiquée sur des sols dunaires (pauvres). Avec un peu plus de 6.000 tonnes (MAG/EL 2018), il représente 0,7% de la production de céréales de la région de Dosso en 2018, loin derrière le mil et le sorgho mais juste devant le riz. En Afrique de l’Ouest, la Guinée est de loin le premier producteur suivi du Nigeria et du Mali. -
Fiche technico-économique pour la culture de la patate douce en saison sèche-froide
La patate douce (Ipomoea batatas), « dankali » en Haoussa ou encore « koudakou » en Zarma est une plante tropicale, cultivée pour ses tubercules qui ont une chaire sucrée ou encore pour ses feuilles servant de légume feuille dans la sauce et de fourrage pour l’alimentation des animaux. Elle peut être cultivée toute l’année. Toutefois, pour une bonne tubérisation, la période recommandée est la saison sèche. Dans la Région de Dosso, la patate douce est principalement cultivée dans les dallols Maouri (Département de Gaya) et Bosso (Harikanassou, Falmèye et Ngonga).Pour 2.500m2, une production de 7.200 kg permet de dégager un produit de 450.000 F.CFA pour 172.600 F.CFA de charges opérationnelles et donc une marge brute de 277.400 F.CFA. -
Evaluation des risques multi-aléa dans les communes de la Région de Dosso au Niger, 2011-2016
Entre 2010 et 2016, en Afrique de l’Ouest, 715 projets d’adaptation et de resilience au changement climatique (CC) ont été financés par l’aide au développement (OECD). Cependant, la connaissance du risque n’est pas avancée dans la même mesure. L’analyse du risque a été développée sur certaines grandes villes, bassins fluviaux ou régions mais rarement à l’échelle municipale. L'accent est mis sur le risque d’inondation, malgré le Cadre de Sendai et les ODD (2015) recommandant une vision globale des risques. Pourtant, la connaissance du niveau de risque serait utile pour les projets locaux et les politiques visant la résilience et l’adaptation au CC. Les cartes du risque pour les zones d’intervention des projets pourraient permettre d’adresser les actions où le risque est plus élevé. La variation du niveau de risque au fil du temps aiderait à évaluer les impacts des plans et des projets. -
La culture du riz hors aménagement dans le département de Gaya au Niger : l’appropriation des techniques d’une riziculture intensive
Cette étude est une contribution à la connaissance de la riziculture de bas fonds hors aménagement hydro-agricoles au Niger dans le département de Gaya. Méthodologie et résultats : Le travail s’est basé sur des questionnaires administrés à des producteurs de riz ainsi que sur des mesures aux champs. Il en ressort que dans le département de Gaya, le riz peut se faire en trois campagnes au cours de l’année et que certains producteurs se donnent les moyens pour le pratiquer effectivement. Dans la mise en place de la culture du riz ; de la préparation du sol jusqu’au repiquage, les producteurs tentent, plus ou moins, de respecter les normes prescrites dans les périmètres irrigués où les producteurs bénéficient d’un encadrement rapproché. Pour l’entretien des cultures, la lutte contre les adventices est manuelle mais aussi chimique avec l’utilisation d’herbicide ce qui dénote l’évolution des pratiques dans ce système de riziculture. L’alimentation en eau est pluviale mais complétée par l’eau de forage pompée grâce à des petits groupe-motopompes. -
Analyse des conflits liés à la transhumance dans la région de Diffa
Située dans la partie orientale de la République du Niger, la région de Diffa est constituée d’une très vaste étendue semi-aride dont les potentialités sont valorisées en majeure partie par des systèmes agraires composites qui coexistent dans l’espace. Pendant longtemps, le fonctionnement de ces systèmes a reposé sur la valorisation de la complémentarité entre les zones pastorales, agropastorales et agricoles. L’abondance relative des ressources pastorales, qui permettait d’assurer correctement l’alimentation du bétail dans les années 1960, a fait place, au cours de la période récente, à des campagnes pastorales de plus en plus aléatoires. Actuellement, on constate un accroissement de la vulnérabilité des systèmes d’élevage pastoral qui résulte des effets combinés de deux facteurs principaux, à savoir: (i) le grignotage des terres des parcours, qui sont progressivement annexées par les champs; et (ii) le surpâturage qui entraîne une régression de la diversité floristique et un appauvrissement des pâturages. Par conséquent, les équilibres anciens entre les activités agricoles et pastorales sont bouleversés par de nouvelles concurrences pour l’accès aux ressources naturelles qui s’expriment de manière accrue entre les agriculteurs et les éleveurs, mais aussi entre les éleveurs autochtones et les pasteurs transhumants.
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Etude de l’amélioration de l’aviculture villageoise : bilan critique des interventions du projet APELDA dans la région de Dosso.
Ce mémoire de fin de cycle de Licence porte sur le thème «Amélioration de l’aviculture villageoise: Bilan critique des interventions du projet APELDA dans la région de Dosso». L’accent est mis sur l’indentification des différents obstacles à la pérennisation des actions menées par le projet APELDA en aviculture villageoise. -
Un fonctionnaire qui prépare sa retraite en investissant dans l’agriculture
Installé il y a de cela 5 ans, le jardin Kallon Mota « Ataymatchi Al Oumma » est l'œuvre d’un fonctionnaire. Le jardin est situé à 15 km de Doutchi sur la route goudronnée allant vers Dosso, non loin de la Commune de Kiéché. Il couvre une superficie de 3,5 ha, clôturée en matériaux définitifs. Le jardin est placé sous la responsabilité de son frère (un agriculteur traditionnel) assisté par deux employés permanents (ouvriers sans formation spécifique), résidant sur le site, et deux employés semi-permanents. En dépit de la présence des cultures commercialisables comme le moringa, le manioc, la tomate, le poivron, le piment, la pomme de terre, le jardin continue à être financé exclusivement par le « Propriétaire Entrepreneur » pour les dépenses liées aux salaires des employés, à l’achat des intrants (semences/plants, coque d’arachide, fumier, etc.). -
La décentralisation et la mobilisation des stocks d'aliments du bétail dans la zone du Niger oriental pour s'adapter aux exigences des systèmes d'élevage mobile
Située à l’Est du Niger, la région de Diffa se caractérise par la cohabitation de plusieurs communautés de pasteurs qui s’y sont implantées à une période relativement ancienne pour certains et plus récemment pour d’autres. L’histoire de cette zone est marquée par des vagues successives de migrations qui ont donné lieu à une composition sociale hétérogène comprenant cinq groupes ethniques principaux (Peul, Boudouma, Toubou Kanouri et Arabes) dont certains se répartissent en plusieurs sous-groupes. Les flux migratoires ont varié en intensité suivant le caractère pacifique ou violent des périodes concernées : exodes massifs de populations à la recherche de nouvelles aires d’implantation à certaines périodes et diffusion lente à d’autres moments, avec l’arrivée en ordre dispersée de petits groupes de migrants qui ont fini par se fixer en fonction des opportunités. -
Usages de l'eau à Gaya (Niger) : entre fortes potentialités et contraintes majeures
Le département de Gaya, cadre de notre étude, est situé au sud-ouest de la république du Niger. Il dispose d‘un important potentiel hydrique composé des eaux de surface (une centaine de mares permanentes, le fleuve Niger sur 106 km) et de sept aquifères superposés comprenant des nappes de subsurface (affleurantes par endroit) et des nappes artésiennes. L’étude sur les usages de l’eau à Gaya a été menée à travers plusieurs axes centrés sur l’estimation et la répartition spatiale des ressources en eau, le cadre juridique et institutionnel régulant leur mise en valeur, les différents secteurs d’utilisation de l’eau ainsi que les contraintes affectant cette utilisation. L’usage de la cartographie à travers les SIG dans le traitement et l’analyse des données, couplée à notre expérience d’une dizaine d’année de
travaux dans la région, a permis de dresser des synthèses richement illustrées permettant de mieux comprendre tous les enjeux liés à la problématique des usages de l’eau dans cette partie du Niger. Contrairement à la vision que l’on a traditionnellement du Sahel où le manque d’eau constitue une des contraintes majeures au développement, ici des conditions locales particulières contredisent ce cliché et transposent le débat sur un autre plan. Il s’agit de la maîtrise de l’eau au niveau local à travers l’élaboration d’une politique appropriée qui tienne compte non seulement des spécificités locales de la ressource, mais aussi des différents types d’usages. La politique de l’eau au Niger, définie selon le Schéma directeur de mise en valeur et de gestion des ressources en eau, à travers la mise en place d’un important arsenal juridique et institutionnel, a eu le mérite de tracer un canevas sur la question, mais a montré ses limites au niveau pratique après dix ans d’essai. En effet au niveau de Gaya, ni l’Etat ni les partenaires au développement (bailleurs de fonds extérieurs) n’ont tenu compte des caractéristiques locales de la ressource ou du contexte socioéconomique particulier de la région. Ce qui a entraîné la réalisation d’infrastructures inadaptées aux réalités hydrogéologiques locales ainsi que des choix inappropriés au niveau de certains aménagements.
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Importance Ethnobotanique Et Des Menaces Sur Le Délice Du Boboye, Neocarya Macrophylla (Sabine) aPrance, (Chrysobalanaceae) Dans La Vallée Fossile
La présente étude, conduite dans la vallée fossile du Dallol Bosso, vise à connaitre la perception locale du niveau de menace sur l’espèce Neocarya macrophylla en vue de fournir des indicateurs de gestion durable du peuplement naturel. Pour ce faire, des enquêtes ont été menées dans deux zones agroécologiques. La collecte des informations a été effectuée à travers un questionnaire simple articulé autour du peuplement ligneux, les sources d’approvisionnement et les organes prélevés des espèces ligneuses alimentaires ainsi que les menaces qu’elles subissent et leurs causes. Il ressort que l’espèce la plus dominante est Neocarya macrophylla. Cette espèce est à usages multiples dont entre autres l’usage alimentaire, l’usage médicinal et l’usage énergétique. -
Rapport de la mission exploratoire de collecte d’informations pour le développement de la chaîne de valeur lait dans les régions de Dosso, Maradi et Tahoua Sud
L’offre de production laitière est assurée par un cheptel composé de bovins, ovins, caprins et camelins ; sur la base de la projection des effectifs 2009, les trois régions totalisent 4 133 853 bovins, 4772 654 Ovins, 5 755 133 Caprins et 801 901 Camelins, soit respectivement 45, 45, 44 et 48% des effectifs totaux du pays. L’importance de ce cheptel place les trois régions au centre de la question de production laitière au Niger, et ce pour toutes les espèces confondues. L’offre potentielle globale serait de 200 millions de tonnes par an. Malgré ce potentiel la production laitière du bétail dans les systèmes d’élevage pastoraux reste faible et se situe respectivement pour les vaches et les chamelles autour de 2 à 3 litres et 3 à 6 litres. -
Appui et suivi apportés au projet "mise en valeur des cuvettes oasiennes de Goudoumaria"
A la suite des sécheresses de 73-74 et de 84 la stratégie anti-aléatoire des exploitants de la zone (en particulier au Nord de Goudoumaria) a consisté à déplacer progressivement leurs zones de cultures pluviales des bas fonds (sols relativement lourds, fertilité acceptable, apport de fumure animale mais risque élevé en cas de pluviométrie insuffisante ou mal reparti) vers les plateaux adjacents et les dunes (sols sableux profonds, fertilité extrêmement faible, pas de fumure mais résultat moins désastreux les mauvaises années). -
Projet d'Appui au Développement du Secteur Rural dans les régions de Dosso et Zinder : PASDR Zinder
Le présent devis programme de démarrage est élaboré dans le cadre de mise en œuvre du << Projet d'appui au développement rural dans les régions de Dosso et Zinder>>. L'objectif général du projet est de contribuer à assurer la sécurité alimentaire en favorisant un développement agricole durable et en améliorant l'accès des populations rurales aux opportunités. -
Étude de marché et de débouchés pour les produits dont les filières seront appuyées dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet P2RS
Le présent document présente les activités agro-pastorales des communes d'Aderbissinat et Mainé Soroa. -
Étude de faisabilité d'un projet de développement agro - pastoral dans le département de Diffa
Le département de Diffa au même titre que les autres régions du Sahel est confronté année après année à l'avancée du de la désertification et au phénomène d’semblablement. Il en résulte un déséquilibre écologique qui fragilise. Dans le cadre de l'étude de faisabilité d'un projet de développement agro-pastoral dans le département de Diffa, il est donc impératif de poser un diagnostic de la situation actuelle du volet foret / environnement. Le diagnostic environnemental a été réalisé sur la base de la documentation existante et complété à l'aide de visites sur le terrain et d'entretiens avec les intervenants. -
Evaluation finale et identification d'une deuxième phase du Projet d'Appui au Développement Local dans la Région de Diffa (PADL/Da)
De manière, ce rapport relève des activités que le Projet d'Appui au Développement Local dans la Région de Diffa a mené plusieurs activités entrant dans le cadre du développement Agricole de la région. -
Évaluation finale et identification d'une deuxième phase du Projet d'Appui au Développement Local dans la Région de Diffa (PADL/DA)
Au terme de huit années de mise en œuvre et la fin de la première phase, le PADL-Diffa a assez largement atteint les objectifs qui lui avaient été assignés. Le projet est pertinent par rapport aux politiques et stratégies du Niger au moment de sa formulation et il a été mis en œuvre de manière efficace. -
Programme d'activités 2013
Le Projet de valorisation des eaux dans les régions de Dosso et de Tillabéri (PVDT) a pour objectif de contribuer à la sécurité alimentaire des populations concernées en valorisant leur potentiel en eaux mais aussi en restaurant les sols et les ressources agro-sylvo-pastorales. Il s'agira notamment de valoriser l'eau disponible (micro barrage, seuils d'épandage....) en réalisant de nouveaux aménagement hydro agricoles, ii) mobiliser les eaux et réhabiliter les ouvrages existants; en organisant leurs gestion et la vulgarisation -
Plan de travail et de budget annuel (PTBA) 2021 de l'unité régionale de gestion du programme (URGP) de Diffa
Le ProDAF-Diffa va porter ses interventions dans la zone des cuvettes oasiennes, les parties ouest et centre de la vallée de la Komadougou, la zone agropastorale centre et la partie pastorale nord-ouest e la région. Les réalisations se concentreront autours de ces cinq poles de développement économique (PDE) et des activités et produits issus de l'agriculture irriguée et pluviale et de l'élevage. Au plan thématique, le programme ciblera les activités de production agropastorales et les métiers connexes en aval et en amont des filières retenues. -
Projet de transformation de lait cru local à travers une mini-laiterie moderne dans la commune rurale de Bana/Gaya
Malgré le potentiel laitier mobilisable sur l'ensemble du cheptel Nigérien et les nombreuses politiques et stratégies en faveur de la promotion de la filière laitière, le pays reste toujours un gros importateur de produit laitier pour satisfaire les besoins se consommation. Le potentiel laitier était estimé en 2005 à 825 millions de litres (rapport annuel statistique 2005 DESP/PA/MRA). Cela correspond à une consommation de 30 litres par an et par habitant alors que la norme recommandée par les Nations Unies et de 91 litres par personnes et par an. -
Faisabilité d’un projet de développement des filières élevages dans les régions de Zinder et Diffa dans un contexte de changements climatiques Bounkassa Kiwo : Région de Diffa
Cette note constitue le compte rendu des échanges de l’atelier consacré à la région de Diffa qui a réuni une soixantaine d’acteurs du développement pastoral de la région de Diffa au cours de la phase 2 de l’étude de faisabilité du projet Bounkassa Kiwo impliquant le HC3N, le MAGEL, le MESUDD, le MHA et l’AFD. -
Une contribution à la compréhension de l'élevage mobile dans les régions de Zinder et Diffa - Niger
Ce Programme ZFD vise la promotion de l'élevage pastoral de taille familiale car il concerne non seulement une portion importante de la population nigérienne mais aussi revêt une importance capitale dans l'économie locale (lait, viande etc.). Dans ce cadre la promotion de la mobilité est un des axes forts sur lequel nous avons voulu orienter une grande partie de nos actions. -
Fiche technico-économique pour la culture du Moringa en saison sèche : Région de Dosso
Le Moringa est la 5 e culture irriguée pratiquée dans la région de Dosso avec 2 700 ha de superficie (MAG / Direction des Statistiques 2021). Appelé localement (« TAMAKA » ou encore « ITCHE MAI ALBARKA » en Haoussa ou « WINDI BOUNDOU » en Zarma, il est cultivé aussi bien en campagne sèche qu’en hivernage au niveau de tous les bassins de production de la région. -
Étude de base - baseline du programme d'appui au développement de l'élevage dans les régions de Tahoua et Dosso : rapport final
L'étude est justifiée par l'existence d'un dispositif de suivi-évaluation et ses indicateurs de mesure des effets et impacts. L'objectif global est d'établir une situation de référence détaillée en proposant des valeurs de référence pour les indicateurs d'impact, d'effets et de résultats conformément au cadre de résultat du projet. L'étude vise deux objectifs spécifiques, à savoir : (i) mettre à la disposition du projet toutes informations utiles contribuant à l'appréciation/analyse de la performance du projet (population, ménages et le cheptel par tête et en UBT des régions, départements et communes d'intervention, etc.) ; (ii) Etablir les valeurs de référence et proposer des valeurs cibles finales et intermédiaires. 2-La mission s'est déroulée dans la zone d'intervention (Tahoua et Dosso) de PRADEL et à Niamey, du 03 avril au 18 mai 2019, sous la supervision de l'équipe du Projet. -
Etude sur l'approfondissement du diagnostic et l'analyse des systèmes de production agrosylvopastoraux dans le cadre de la mise en oeuvre de la stratégie de développement rural
Le présent rapport est le résultat de la consultation pour l'approfondissement du diagnostic du secteur rural et pour l'analyse des systèmes agro-sylvo-pastoraux au niveau de la région de Diffa.
Le rapport est établi sur la base des informations fournies par les différents cadres régionaux. La collecte de données a été effectuée suivant des fiches établies conformément aux besoins d'information dans chaque volet du secteur rural. Le consultant n'a pas eu toutes les informations voulues et ce malgré les entretiens qu'il a organisés avec chacun des responsables des services concernés en vue de repréciser certaines questions et d'obtenir des informations qui ne sont pas
consignées sur papier. Ce rapport qui est issu de l'exploitation des fiches et de la compilation des données recueillies lors des entretiens comprend six parties essentielles. Le chapitre 1 est descriptif. Il donne la position géographique de la région et sa superficie. Il donne également le découpage administratif, le zonage agro-écologique, les infrastructures rurales et les aspects démographiques de la région.
Dans le second chapitre il est décrit les principaux systèmes de production et les activités y afférentes, allant de la production jusqu'à la commercialisation. Il spécifie pour chaque système les unités de production, les filières, les différents marchés, les acteurs et leurs stratégies ainsi que les contraintes et potentialités de développement.
La troisième partie du document traite des productions spécifiques à la région. Elle est présentée sous fonne d'encadré. Quant à la quatrième partie, elle aborde les autres activités rurales qui ne sont pas des domaines de l'agriculture, de l'élevage et de l'environnement. Le chapitre 5 est lui consacré aux conditions de vie et de production du monde rural dans la région. Il précise les sources de revenu, la vulnérabilité, les conflits fonciers, l'organisation des acteurs ruraux, la disponibilité et la circulation de l'information. La dernière partie donne les perspectives de développement de la région. Il y est aussi rappelé les problèmes majeurs que connaît la région sur la base desquels les propositions d'orientations stratégiques ont été formulées. -
Compte rendu de mission au Niger : étude en vue d'une relance de la culture cotonnière autour de Gaya
La production cotonnière s'est développée au Niger à partir de 1956 dans les départements de Tahoua et Maradi et s'est étendue en 1964 à Gaya dans la région de Dosso. Le coton y est cultivé en décrue, irrigué et en pluvial. -
Le pommier de Cayor, espèce emblématique du Dallol Bosso (Niger)
Le pommier de Cayor (Neocarya macrophylla (Sabine) Prance) est une espèce oléagineuse appréciée dans le Dallol Bosso. L’objectif de la présente étude est d’analyser les divers usages, le mode de gestion ainsi que les intérêts et contraintes de cet arbre dans les systèmes de production. La méthode de collecte des données s’est basée sur des enquêtes ethnobotaniques et l’analyse de la période de production et de récolte des fruits. Les données des enquêtes ont révélé que le pommier de Cayor est une espèce spontanée. Il produit des fruits consommés par la population locale et d’autres contrées. La plante produit deux fois par an, la saison sèche et la saison des pluies. L’usage alimentaire le plus répandu est la consommation crue de la pulpe des fruits frais. -
Systèmes de cultures dans le polder de Boultoungour et impacts sur la sécurité alimentaire des populations (Lac Tchad, Est Niger)
Le polder de Boultoungour est une immense cuvette d‟environ 600 ha situé à l‟intérieur de la partie nigérienne du Lac Tchad. Le polder est l‟ensemble des terres libérées, situées au niveau de la zone de balancement des eaux entre la crue et les basses eaux. Les emblavures sont sans apport d‟eau ni engrais, effectuées par les villageois voisins, des migrants nigériens et étrangers (Nigéria, Cameroun et Tchad). -
Études pour la réalisation des travaux d'aménagement de polders et réalisation des pistes de desserte de polders dans la zone du PADL/Diffa / Phase I Diagnostic
L’étude pour la réalisation des travaux d’aménagement de polders et de pistes de desserte s’effectue dans le cadre du Projet d’appui au développement local dans la région de Diffa (PADL Diffa). En effet, le projet d’aménagement de polders en bordure du lac Tchad pour cultures de décrue, objet de la présente étude, est une activité de la composante A du Projet d’Appui au Développement Local de Diffa (PADL - Diffa) et a été conçu à titre de projet pilote visant à valoriser de manière durable l’immense potentiel que constituent les terres fertiles des abords du lac Tchad. -
Cartographie thématique des cuvettes oasiennes de Mainé-Soroa et de Goudoumari
L’objectif de l’étude est de cartographier les cuvettes oasiennes dans les cantons de Mainé Soroa et de Goudoumaria. L’étude est basée principalement sur l’exploitation de données satellitales haute résolution, complétée par des observations de terrain. Le recours à l’imagerie satellitaire pour la réalisation de cartes thématiques implique, des choix méthodologiques par essence, robustes, opérationnels et reproductibles, afin de constituer un tissu
cohérent d'informations spatialisées ou statistiques. -
Études pour la réalisation des travaux d'aménagement de polders et réalisation des pistes de desserte de polders dans la zone du PADL/Diffa / Phase II : avant projet détaillé
L’étude pour la réalisation des travaux d’aménagement de polders et de pistes de desserte s’effectue dans le cadre du Projet d’appui au développement local dans la région de Diffa (PADL Diffa). En effet, le projet d’aménagement de polders en bordure du lac Tchad pour cultures de décrue, objet de la présente étude, est une activité de la composante A du Projet d’Appui au Développement Local de Diffa (PADL - Diffa) et a été conçu à titre de projet pilote visant à valoriser de manière durable l’immense potentiel que constituent les terres fertiles des abords du lac Tchad. -
Rapport de synthèse de l'analyse diagnostique transfrontalière : partie nigérienne du Bassin du Lac Tchad
Ce document sur les ressources en eau de la portion nigérienne du bassin du Lac Tchad doit contribuer à l’élaboration de la partie consacrée aux Données de Base dans le Bassin Conventionnel, tel que décrit dans les grandes lignes de l’ADT. L’élaboration de l’ADT est un processus participatif impliquant les acteurs locaux, nationaux et régionaux. Aussi, ce rapport a-t-il servi de base de discussions à l’atelier national ADT/PAS auquel ont pris part les membres du Comité National Inter-Ministériel de Pilotage tenu les 28 et 29 juin 2006. -
Projet de relance et de développement de la région du Lac Tchad (PROLAC) : cadre de politique de réinstallation (CPR)
La région du Lac Tchad fait partie des zones d’Afrique les plus troublées où sévit une insécurité chronique et une dégradation des conditions de vie des populations. Jadis, considéré comme un exportateur net de produits alimentaires et un pourvoyeur d’emplois saisonniers, le bassin du lac Tchad est aujourd’hui confronté à des problèmes de pauvreté, d’insécurité physique et alimentaire. Si la région du Lac représentait un centre de production alimentaire, c’est parce qu’elle offrait tout au long de l’année une source relativement sûre d’eau, de fourrage et de terres fertiles. De plus, ses systèmes agricoles et halieutiques principalement familiaux correspondaient à des activités à forte intensité de main-d’œuvre et généraient un nombre important d’emplois (transformation, commerce, artisanat et transport). -
Etat d'avancement de la mise en œuvre du plan d'activités
La mise en œuvre du Programme d'Appui au Développement de l’Elevage. PRADEL, « Kiyo Arziki» a démarré officiellement ses activités le 24 janvier 2018, date de la session du comité de pilotage d'ouverture. Conformément au dossier technique et financier, une session du COPIL est prévue chaque semestre pour faire le point des activités. Le Présent rapport s'inscrit dans cette logique et concerne le bilan de l'exécution du PRADEL pour la période allant du 1er janvier au 30 septembre 2019. Il est un rapport d'activités. Il ne fait pas le point de l'évolution des indicateurs des objectifs et des résultats qui est la vocation du rapport annuel de résultats prévus pour début 2020. Il fait le point des activités dans un premier temps, avant de préciser l'exécution financière dans un second temps. Les difficultés majeures et les perspectives sont ensuite présentées succinctement. -
Etude d'identification et de formulation des projets de développement des mini fermes d'élevage dans cinq (5) régions
«Les Sahéliens peuvent nourrir le Sahel ». Tel était le slogan d'une Organisation Non Gouvernementale (ONG) convaincue que la sécurité alimentaire dans cette zone du monde peut être largement améliorée par la production locale. Aussi, pour contribuer à la réalisation de cette sécurité alimentaire a-t-elle entrepris des actions de formation, de structuration et d'organisation des acteurs de la commercialisation des céréales locales. Les nigériens aussi peuvent nourrir le Niger. Tel semble être l'écho de l'Etat nigérien qui s'est doté, en 2002, d'une « Stratégie de Réduction de la Pauvreté» qui proclame sa vision du développement du pays: « Malgré la gravité de la situation (de pauvreté) qui vient d'être décrite, notre conviction demeure
que la pauvreté n'est pas une fatalité ». Le développement est donc possible. Mieux, il sera basé sur le développement des secteurs productifs dont la finalité sera d'assurer la sécurité alimentaire par le
développement intégré des ressources naturelles. Aussi, l'essentiel de la croissance sera tiré du secteur agro-pastoral et du secteur privé.
Pour matérialiser cette vision dans le secteur de l'élevage, le Ministère des Ressources, à travers son « Document Cadre de Relance du Secteur de l'Elevage au Niger », laisse filtrer, dans la clarté de ses
programmes prioritaires, que l'élevage est un élément moteur de la sécurité alimentaire et du développement durable. Ce n'est pas le Fonds des Nations Unies (FAO) qui réfuterait cette perception,
lui qui a lancé déjà au milieu des années 90 un programmes prioritaire, le Programme Spécial de production alimentaire à l'appui de la sécurité alimentaire dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV,
communément connu sous la dénomination de Programme Spécial de Sécurité Alimentaire (PSSA), qui place l'élevage comme un élément central dans la recherche de la sécurité alimentaire. -
Stratégie de mise en œuvre de l'insertion des jeunes
La présente fiche décrit la stratégie développée par le programme NIG/025 pour l’insertion des jeunes en milieu rural dans la région de Dosso. Elle vise à documenter l’opérationnalisation de cette stratégie, à des fins de capitalisation et de partage des bonnes pratiques. -
Pastoral and agropastoral household economy in the region of Diffa (Niger): between poverty and vulnerability
L'élevage est la principale activité économique de la région de Diffa. Il emploie 95% de la communauté et contribue à hauteur de 55% dans le Produit Intérieur Brut (PIB) pour la région. Cet article a pour but d'analyser l'économie des communautés pastorale et agropastorale dans la région de Diffa en tenant compte des aléas environnementaux. -
Les cuvettes du Manga, un écosystème unique en milieu semi-aride objet d’une recherche interdisciplinaire et pluri-institutionnelle
Depuis un peu plus de trois décennies, le sud-est du Niger et plus particulièrement les Départements de Gouré, Goudoumaria et de Mainé-Soroa sont confrontés à un processus de désertification dû aux variations climatiques et aux activités anthropiques. Dans cette zone, l’une des formes les plus visibles du phénomène est la remobilisation des sables des dunes autrefois fixés par la végétation. Dans leur progression, ces sables menacent d’ensevelir les villages, les infrastructures socio-économiques, les espaces agro-pastoraux, mais aussi et surtout les cuvettes oasiennes qui constituent de véritables sources de productions agricoles et de revenus pour les populations. Le système oasien du Manga constitue un écosystème particulier qui renferme un potentiel de production agricole et des ressources environnementales à nul autre pareil dans ce milieu semi-aride. Pour aider à faire face au défi de la dégradation des systèmes oasiens du sud-est du Niger, la Commission Universitaire pour le Développement (CUD) a financé une première phase d’un programme interuniversitaire ciblé (PIC) intitulé « Envahissement des cuvettes du sud-est nigérien par apports éoliens : processus, impacts et moyens de lutte » qui a opté pour une démarche interdisciplinaire pour rechercher des solutions à ce problème d’ensablement des cuvettes dans le sud-est nigérien. -
Analyse de mise en place d'une unité économique de pomme de terre pour le Réseau des producteurs de Doutchi/ Niger
Ce travail se propose d'analyser la mise en place d’une unité économique de pomme de terre pilotée par la FCMN-Niya tout en mettant en lumière les facteurs qui influencent la qualité, notamment les conditions de production et de conservation. Mais aussi une analyse de la rentabilité. L’étude s’est appuyée sur deux groupes de producteurs, ceux impliqués dans le warrantage et ceux n’en faisant pas partie. Pour ce faire, nous avons conduit des enquêtes auprès de 95 producteurs sur les sites de Matankari et Doutchi dont 59 pratiquant la conservation et 36 ne pratiquant pas. Les commerçants grossistes(5) et détaillants (5) sont aussi interviewés. -
Impact des pratiques de gestion de la fertilité sur les
rendements en mil dans le Fakara (Niger)
En vue de promouvoir l’utilisation par les agriculteurs de pratiques améliorées de gestion de la fertilité des sols, il est essentiel de pouvoir établir préalablement l’impact en conditions réelles de ces pratiques sur les rendements. C’est dans cet objectif qu’un essai en milieu paysan a été mis en place pour une durée de 3 ans dans 3 villages de la région du Fakara, au sud-ouest du pays. L’essai vise principalement la validation de la technique de placement d’engrais au poquet et la caractérisation de l’impact de pratiques indigènes de gestion de la fertilité. Il combine 3 variétés de mil (locale, ICMV IS 89305 et Zatib), 3 niveaux d’application d’engrais (témoin, DAP : phosphate diammonique et DAP + urée) et plusieurs pratiques de gestion des amendements organiques (transport de fumier et parcage) ainsi que leurs effets résiduels (un et deux ans après application). -
Profil de référence de l’économie des ménages ruraux de la
Zone Dallol - canne à sucre / NigerDans le cadre du projet régional phase VII, financé par OFDA sur une durée de 11 mois, intitulé « Renforcement des capacités institutionnelles pour améliorer la gouvernance des systèmes d'alerte précoce et d'intervention en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle afin d'accroître la résilience de la population vulnérable », Save The Children a disponibilisé des financements pour la réalisation de profils de moyens d’existence dans les pays d’intervention dont le Niger entres autres activités. Cette phase fait suite à des phases précédentes dont la première avait démarré depuis 2010. Cependant, le projet est renforcé par d’autres instruments financier tel que ECOAGRIS via le SAP dont le financement est piloté par le centre AGRHYMET. -
Profil de référence de l'économie des ménages ruraux de la zone de moyens d'existence NEO4/ Zone Agropastorale (Niger)
La présente étude a été commanditée par Save the Children en collaboration avec la cellule de coordination du système d’alerte précoce et des préventions des catastrophes et vise une réactualisation du profil de base réalisé en 2011 couvrant le département de Maine Soroa dans la zone de moyens d’existence agropastorale NE04. En plus de couvrir le département de Maine Soroa, cette étude couvre tous les départements situés dans la bande agropastorale de la région de Diffa que sont Bosso, Diffa, Goudumaria, dans la région de Zinder le département de Gouré. -
Perceptions communautaires, usages socioéconomiques et importance agroécologique des peuplements de Acacia senegal (L.) Willd. dans le Sud-Ouest du Niger: Cas du site gommier de la grappe de Lido dans la commune de Guechémé
La présente étude conduite dans la commune rurale de Guéchémé a pour objectif de déterminer les perceptions et les usages socioéconomiques des peuplements de Acacia senegal. La collecte des données s’est basée sur des enquêtes ethnobotaniques semi-structurées par interviews individuels dans cinq villages qui constituent la grappe dont relève le site gommier du village de Lido. Au total, 88 personnes constituées d’hommes et de femmes ont été enquêtées. L’évaluation de la connaissance des populations sur les usages socioéconomiques de l’espèce a été faite sur la base des indices des valeurs d’usages. Les usages fourragers (PPV = 42,89%), alimentaires (PPV = 20,26%) et thérapeutiques (PPV =13,94%), sont les plus rapportés par les enquêtés. Les parties de la plante les plus utilisées sont le bois (PPV= 21,56%), la gomme (PPV=18,06%), les feuilles (PPV =17,25) et les fruits (PPV = 12,40%). La connaissance sur l’usage de l’espèce ne varie pas selon le sexe, l’âge et la religion, mais varie selon la profession des enquêtés. Cet arbuste revêt un intérêt économique capital du fait de l’excellente qualité de sa gomme arabique, un produit forestier non ligneux (PFNL). Il regorge non seulement un intérêt économique mais aussi écologique, car elle est aujourd’hui l’espèce qui est utilisée dans le processus de la lutte contre la désertification au sahel. Dans les soucis du bien être des générations futures, cette espèce doit être prise en compte dans les programmes de conservation et de valorisation durable des ressources phytogénétiques d’intérêt socioéconomique au Niger. -
Etude de cas pour la validation du standard CCB (Volet Communautés)
La présente étude réalisée sur un échantillon de 4 grappes (Chabaré dans la région de Maradi, commune rurale de Maïjirgui, Chéri dans la région de Diffa, commune urbaine de Maïné Soroa, Lido dans la région de Dosso, commune rurale de Guéchémé et Tchida dans la région de Tillabéry, Commune rural de Dantchiandou) a été commanditée pour évaluer l'évolution du bien-être économique et social des communautés et comparer le scénario "avec projet" à celui "sans projet" en vue d’élaborer un document d'informations sur les avantages du projet, en conformité avec les standards CCB. Pour l’exécution de la tâche, des outils d'enquête ont été au préalable élaboré puis, validés par l’Unité de Gestion du Projet. Ces outils, composés de quatre guides d'entretien, étaient destinés aux : (i) Membres de la grappe ; (ii) Pépiniéristes ; (iii) Charretiers et (iv) autres bénéficiaires. La mission terrain pour la collecte d’informations s'est déroulée avec l'assistance d'enquêteurs pluridisciplinaires recrutés pour la circonstance. -
Écologie de l'espèce Acacia senegal et conséquences sur la productivité en gomme dans diverses conditions stationnelles des gommeraies naturelles de Kodjimeri et Nguel Kolo (Région de Diffa, République du Niger)
Le présent travail porte sur l'écologie de l'espèce Acacia senegal dans diverses conditions stationneIles des gommeraies naturelles de Kodjimeri et Nguel Kolo et ses conséquences sur la productivité en gomme. Cette étude est conduite dans deux zones climatiques différentes suivant le gradient pluviométrique. L'étude a pour objectifs d'une part de caractériser les deux peuplements du point de vue état, organisation et d'autre part, de caractériser les paramètres édaphiques et climatiques prévalant dans ces deux zones pour enfin dégager leur influence sur la productivité en gomme. -
Fiche technico-économique pour la culture de riz en hors aménagement de la campagne sèche : région de Dosso
Le riz est la première culture irriguée dans la région de Dosso avec une superficie estimée à 7 500 hectares (MAG, résultat cultures irriguées 2020-2021). La riziculture se pratique dans les aménagements hydro-agricoles (AHA) ou individuellement hors aménagement. Les producteurs de la région de Dosso font deux cycles de production de riz, en saison sèche (saison sèche froide et saison sèche chaude). -
Communication participative dans les champs école paysans pour l’amélioration des systèmes de cultures pluviales dans le Département de Diffa au Niger
La présente étude a pour objectif d’évaluer l’efficacité et le rôle de la communication participative dans les champs école paysans (CEP) mis en œuvre par la Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Diffa (Niger). La méthodologie utilisée s’est appuyée sur la recherche documentaire, l’observation directe, les enquêtes de terrain auprès des apprenants, des responsables des CEP et des encadreurs (CRA). Au total, 112 personnes, réparties en 96 apprenants, 12 responsables de CEP et 4 encadreurs de CRA, ont été enquêtées sur six sites d’intervention du CRA/Diffa dont trois sites dans la commune urbaine de Diffa, deux sites dans la commune rurale de Gueskerou et un site dans la commune rurale de Chetimari. L’analyse des données a été faite au moyen du logiciel Sphinx V5. Les résultats de l’étude ont montré des taux de l’ordre de 80% à 100% pour le degré de participation au CEP des apprenants, un niveau de connaissance de 100% du thème principal. -
Incidence de la bactérie Xhantomonas oryzae pv oryzae sur la production du riz (Oriza sativa L.) au Niger
Le flétrissement bactérien dû à Xhantomonas oryzae pv. oryzae, est l’une des maladies qui causent des dégâts économiques sur le riz au Niger. Des enquêtes et des prospections ont été menées au niveau des périmètres situés dans les deux grands bassins de production de riz (le long du fleuve Niger et de la Komadougou yobé) afin d’y évaluer son importance. Il ressort de cette étude que le flétrissement bactérien est présent sur l’ensemble des périmètres irrigués avec un taux de prévalence allant de 10 à 75% et des pertes de production de 19 à 63% qui se chiffrent de 200.000 à plus de 500.000 FCFA/ha. -
Système régional de conseil Agricole SRCA-Diffa : Diagnostic et planification
Ce document élaboré de façon participative et inclusive comprend un diagnostic et une planification. Le diagnostic repose sur une analyse croisée des demandes et/ou besoins de conseil Agricole et de l’offre de conseil Agricole. D’une part les principaux systèmes de production sont identifiés, une carte est produite et les besoins de conseil prioritaires sont identifiés pour chaque système / chaque grande zone. D’autre part un inventaire des dispositifs de conseil de terrain est effectué qui identifie les ressources disponibles de chaque dispositif (humaines et logistiques) ainsi que les avantages comparatifs de chaque dispositif. On apprécie alors dans quelle mesure l’offre actuelle répond aux besoins de productreur(trices). Les acteurs régionaux intervenant sur les fonctions transversales (ou fonctions support) sont également été identifiés.
La planification est effectuée pour 3 ans (2019, 2020, 2021) et repose sur l’identification de projets de conseil agricoles prioritaires qui répondent aux besoins différenciés de conseil, tout en valorisant les avantages comparatifs des dispositifs en place. Enfin ces projets de conseil ont été budgétés. -
Système régional de conseil Agricole SRCA-Dosso : Diagnostic et planification
Ce document élaboré de façon participative et inclusive comprend un diagnostic et une planification. Le diagnostic repose sur une analyse croisée des demandes et/ou besoins de conseil Agricole et de l’offre de conseil Agricole. D’une part les principaux systèmes de production sont identifiés, une carte est produite et les besoins de conseil prioritaires sont identifiés pour chaque système / chaque grande zone. D’autre part un inventaire des dispositifs de conseil de terrain est effectué qui identifie les ressources disponibles de chaque dispositif (humaines et logistiques) ainsi que les avantages comparatifs de chaque dispositif. On apprécie alors dans quelle mesure l’offre actuelle répond aux besoins de productreur(trices). Les acteurs régionaux intervenant sur les fonctions transversales (ou fonctions support) sont également été identifiés.
La planification est effectuée pour 3 ans (2019, 2020, 2021) et repose sur l’identification de projets de conseil agricoles prioritaires qui répondent aux besoins différenciés de conseil, tout en valorisant les avantages comparatifs des dispositifs en place. Enfin ces projets de conseil ont été budgétés. -
Caractérisation des ressources herbagères de l’enclave pastorale de Dadaria (Mainé-Soroa, Diffa) au Niger
Cette étude a consisté à caractériser les pâturages de l’enclave pastorale de Dadaria en termes de diversité floristique, valeur pastorale, productivité et capacité de charge. Un inventaire floristique de la végétation herbacée a été réalisé sur 53 placettes du sud au nord. Les résultats ont montré que le site comportait 93 espèces dont 83 herbacées réparties dans 30 familles et 63 genres. La flore était largement dominée par les Poaceae, et le type biologique le plus abon dant et le plus dominant était celui des thérophytes. Le spectre fourrager a montré que la valeur pastorale a varié de 60 % dans le groupement 1 (G1) à 70 % dans G3. L’indice global de qualité des herbages a suivi la même tendance et a fluctué de 58 % dans G1 à 64 % dans G4. Cinq espèces (Spermacoce chaeto cephala DC. Hepper., Alysicarpus ovalifolius Schum. & Thonn., Zornia glochi diata Reich. ex DC., Digitaria argillacea (Hitch. & Chase) Fern., et Chloris prieurii Kunth.) déterminaient 75 % des contributions spécifiques des espèces. La pro duction de phytomasse herbacée globale a été estimée à 3,4 tonnes de matière sèche (MS) par hectare et a varié selon le groupement. L’analyse du spectre de la production fourragère par espèce herbacée a indiqué que S. chaetocephala(68 kg MS/ha), A. ovalifolius (20 kg MS/ha), C. prieurii (15 kg MS/ha) et Z. glochidiata (9 kg MS/ha) étaient les plus productives. S. chaetocephala a été la plus contributive et la plus productive mais avec une faible valeur pastorale. La disparition progressive des graminées annuelles (Cenchrus biflorus Roxb. et la tribu des Aristideae), qui présentent un très bon fourrage sec sur pied pour le bétail durant la saison sèche au profit des légumineuses fourragères qui disparaissent juste après la saison pluvieuse en laissant l’enclave nue, constitue une dynamique régressive du tapis herbacé de cet écosystème pastoral sahélien. -
Impacts de la crise sécuritaire et de l’inondation sur la production du poivron dans la Commune Urbaine de Diffa
Cette présente étude porte sur les impacts de la crise sécuritaire et de l’inondation sur la production du poivron dans la Commune Urbaine de Diffa. Les effets de la crise sécuritaire constituent de véritables drames pour les populations en générale et les producteurs en particulier. Les dégâts et les dommages qu’elles génèrent sont considérables sur l’économie de la région. L’objectif global de l’étude est de montrer les impacts de la crise sécuritaire et de l’inondation sur la production du poivron dans la Commune Urbaine de Diffa. Les outils méthodologiques utilisés sont constitués de la recherche documentaire, de l’observation directe du terrain, de la collecte des données à travers des enquêtes quantitative et qualitative et enfin du traitement et analyse des données recueillies. Les résultats obtenus montrent que la crise sécuritaire et les récurrentes inondations ont eu des impacts négatifs sur la filière poivron dans la commune urbaine de Diffa. Tout d’abord, 45% des producteurs enquêtés ont arrêté la production du poivron à cause de l’insécurité Boko Haram et 32% ont abandonné leurs terres de production à cause des inondations répétitives. -
Usines de production du sucre TCD 2500 & de cogénération 12,0 MW & d'éthanol klpd 30 à Gaya (région de Dosso)
Le rapport est préparé selon les conseils du Ministère de l'agriculture et du Ministère de l'industrie de la République du Niger, en Afrique. Il s'agit du rapport détaillé du projet (RDP) de l'usine de production de sucre 2500TCD proposée et de l'usine de cogénération de 12,0 MW, ainsi que de l'usine d'éthanol 30 KLPD au Niger, en Afrique. Actuellement, le Niger importe le sucre d'autres pays principalement du Brésil et de Cuba. La consommation de sucre augmente constamment et le coût des importations à plusieurs fois augmenté. Le gouvernement du Niger est confronté à une crise économique rigoureuse qui s'est aggravée en raison de l'importation de sucre. C'est évidemment une étape appréciée du gouvernement du Niger pour prendre l'initiative de la croissance de la canne à sucre et mettre en place une usine de sucre pour rendre la nation autonome dans le sucre. Après un sondage intensif sur le site dans plusieurs régions, un lieu situé à environ 10 km de Gaya, l'un des principaux centres commerciaux du Niger, a été choisi comme le site de projet le plus approprié et approprié. Gaya est situé à 245 km du sud-est de la capitale, Niamey. La superficie d'environ 7000 hectares de terres de culture a été identifiée près de la rive du fleuve Niger. L'étude a été réalisée conjointement par le ministère de l'Agriculture et le Ministère de l'Industrie du Gouvernement du Niger et des Représentants principaux des hauts représentants de Dimension Engineering Consultants (DECPL). La zone identifiée a été témoignée par de haut rang des fonctionnaires du ministère qui ont approuvé la mise à disposition des terres et la ressource en eau sur ce site. -
Appui aux chaines de valeurs agricoles dans les régions de Zinder et Diffa
La stratégie « le droit à une vie meilleure », adoptée par le Parlement danois en mai 2012, place la croissance verte comme l’une des quatre priorités de l'engagement international du Danemark. En adéquation avec cette stratégie et les politiques nationales Nigériennes, le nouveau programme (Programme de Promotion de l’Emploi et de la Croissance Economique basé sur l’Agriculture, PECEA, 2014-2019) se propose d’aller davantage vers la stimulation du secteur privé impliqué dans la transformation / commercialisation des produits Agricoles. Les initiatives et les capacités des acteurs des chaînes de valeurs (CdV) seront renforcées pour développer la production de valeur ajoutée créatrice de croissance et d’emplois. Cette phase de formulation du PECEA succède à une phase préparatoire d’études dites préalables1. Le présent document concerne la composante « Appui aux chaînes de valeur ». Son élaboration a privilégié une forte participation des acteurs clefs du secteur privé agricole ainsi que des PTF. Cette approche a été concrétisée par des ateliers (avril et juin 2013) permettant le partage des documents. -
Fiche technico-économique pour la culture de courge en saison sèche chaude
La courge, « KABEWA » en Haoussa ou « LABTENDA » en Zarma, est une spéculation que l’on cultive principalement dans les bassins de production des départements de Doutchi (Matankari, Makera II, et Kolifo)) et de Falmey (Boumba Bossia, Karey Kopto, Birgamba, Talan Tégou). La courge peut être cultivée toute l’année, mais cette fiche concerne la culture de la courge en saison sèche chaude dans la région de Dosso. -
Programme d'Appui au Développement de l’Élevage « Kiyo Arziki » Niger
Le contexte général et les problématiques majeures de développement de l’élevage n’ont pas évolué en 2018 (santé, alimentation, emplois, revenus, etc.). Le PRADEL tant dans sa conception et que dans sa mise en œuvre reste pertinent par rapport aux besoins du groupe cible. En effet, l’approche chaine de valeur vise surtout la compétitivité des chaines de valeur et la création de revenus et d’emplois décents, surtout pour les femmes et les jeunes. Il en est de même de la sécurisation de l’accès aux ressources pastorales et de l’amélioration de la gouvernance du secteur de l’élevage. Par ailleurs, il est clair que le PRADEL reste fortement aligné sur les politiques nationales et la stratégie belge. En outre, sa logique d'intervention a fait l’objet de réflexion dans le cadre de la Baseline et est suffisamment claire et bien structurée, avec des risques et hypothèses clairement identifiés et gérés. -
Étude floristique des formations naturelles à Vachellia tortilis subsp. raddiana en zone sahélienne du Niger
La présente étude a été conduite dans les départements de Maine-Sorao et Goudoumaria situés dans la région de Diffa, à l’extrême sud-est du Niger. L’objectif de l’étude est d’analyser les indicateurs écologique et floristique des formations naturelles à Vachellia tortilis subsp. raddiana. Les données phyto-sociologiques ont été collectées à l’aide de la méthode sigmatiste de Braun-Blanquet et celle de point quadrat de Daget et Poissonet. Au total, 80 placettes ont été délimitées. Les données collectées sont relatives au recouvrement des espèces végétales et les variables environnementales. Les spectres des types biologiques et phyto-géographiques ont été calculés. La classification hiérarchique ascendante (CHA), l’Analyse Canonique Detendancée (DCA) et l’Analyse Canonique des Correspondances (CCA) ont été utilisées pour déterminer les groupements végétaux et leurs caractéristiques écologique et floristique. Les résultats ont révélé une richesse spécifique totale de 61 espèces végétales reparties en 25 familles et 51 genres. Les familles les plus représentées sont les Poaceae (19,7%) et les Leguminosae-Mimosoideae (11,5 %). Les Thérophytes constituent le type biologique le plus représenté (59,0 %). -
Le sésame au Niger : diagnostique
La relance des cultures de rente en particulier celle du sésame est l'une des priorités du gouvernement du Niger pour la promotion du secteur de l'agriculture. L'Institut de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a donc été saisi pour engager des activités de recherche sur cette culture afin que très rapidement les services de vulgarisation puissent disposer de technologies à transmettre aux agriculteurs. Cependant, avant d'engager toute activité de recherche, il est indispensable de connaître les contraintes et les potentialités liées à la production et à la commercialisation de cette culture au Niger. -
Pratique pastorales et biodiversité des parcours dans le Canton de Dantchandou (Fakara)
Cette étude consiste à identifier et comprendre le fonctionnement des pratiques pastorales pour garantir la durabilité de la production. Plus précisément, il s’agit d’analyser l’état de la biodiversité et des stratégies mises en œuvre par les agro-éleveurs dans les pratiques d’alimentation du bétail. Ce qui nous a conduit à évaluer la composition floristique, le potentiel fourrager, les différentes pratiques pastorales liées à l’alimentation des animaux. -
Perception paysanne et pratiques agro-écologiques dans le Boboye au Niger
Cette étude a été conduite dans le Boboye au niveau des sites de Kankandi, Gobéri Goubey et Yeni. Elle a pour objectif de promouvoir les pratiques agro-écologiques pour un changement de paradigme agricole. La méthodologie utilisée est un questionnaire à travers un guide d’entretien semi-structuré. La taille de l’échantillon est de 75 producteurs choisis sur la base de l’expérience des producteurs dans la conduite des pratiques agro-écologiques. Les résultats ont montré une grande diversité des pratiques agro-écologiques mises en œuvre dans la zone mais aussi des contraintes d’adoption à grande échelle de ces pratiques. Les pratiques agro-écologiques identifiées dans la gestion de la fertilité des sols sont l’utilisation des biofertilisants à savoir le Biochar, le Bokashi et le Compost. Pour la lutte biologique, les pratiques identifiées sont les bio pesticides, les couloirs biologiques et l’association des cultures. Les résultats ont aussi montré que 57 % des répondants considèrent l’agroécologie comme un ensemble de techniques de productions écologiques contre 29 % et 14 % des répondants qui perçoivent l’agroécologie comme une technique de production durable et une approche combinant l’agronomie et l’écologie. Ce travail offre la perspective d’une synergie entre les savoirs faire empiriques des producteurs et les innovations technologiques au profit d’une amélioration significative de la production agricole. -
Fiche technico-économique pour la culture de laitue en hivernage
La laitue ou « salati » en langues locales (Haoussa et Zarma) est l’une des principales cultures irriguées dela région de Dosso. Elle se pratique toute l’année aussi bien en campagnes sèches froide et chaude qu’en hivernage. Les principaux bassins de production en hivernage sont : bassin de Doutchi (sites de Tapkin Sow et Takoidawa) et bassin de Gaya (sites de Kokore et Lamgoro). -
Les cuvettes oasiennes du Manga, Sud-Est Niger : un patrimoine à forte productivité agricole menacé d’ensablement, protégé par la fixation des dunes
L’objectif de cette étude est de montrer l’intérêt des cuvettes oasiennes du Manga et la nécessité de les protège en fixant les dunes qui les entourent. Pour réaliser cette Étude, des données socio-environnementales ont été collectées à travers des enquêtes et l’efficacité de la fixation des dunes dans la protection des cuvettes a été évalué sur des anciens sites fixés et ‡ travers un dispositif expérimental placé sur des dunes vives. Les résultats montrent que les cuvettes oasiennes sont des lieux sacrés (1 %), des points D’eau (5,5 %), des usines d’exploitation de natron (5,2 %) et le sièges de plusieurs autres activités connexes (prélèvement du bois de chauffe et de service, confection des briques, etc.) (7,3 %). -
Réelle menace sur l'habitat et sur le maintient de la vie rurale
Le Mangari (territoire du groupe manga) est véritablement pris d’assaut depuis au moins trois décennies par un spectaculaire ensablement qui va jusqu’à encercler progressivement, voire engloutir certains villages. Il est vrai que le positionnement de l’habitat traditionnel manga répondait à un ordre établi, dicté notamment par une activité agro pastorale et artisanale dominante. Cette activité imposait une localisation singulière des villages en bordure directe des cuvettes. La surveillance de ces cuvettes, véritables creusets de vie et de richesse, était possible grâce au positionne ment traditionnel des villages sur les dunes environnantes. Cette localisation de l’habitat rural, singulière mais logique, et une surexploitation du sol et de la végétation (champs dunaires, concentration d’animaux, exploitation du bois…) dans la périphérie des villages ont rendu certaines cuvettes particulière ment sensibles au phénomène d’ensablement. -
Projet de mise en valeur des cuvettes oasiennes à Goudoumaria (MEVCO)
La politique nationale de développement au Niger vise l'amélioration des conditions de vie et de revenus en milieu rural par une stratégie reposant sur la participation accrue des producteurs et la redéfinition du rôle de L'Etat. Les orientations de cette politique s'accordent aux préoccupations de l'Aide française en la matière ; elle présente un cadre favorable pour la réalisation des projets de développement local, dont le projet MEVCO, objet du présent rapport. -
Suivi de l'ensablement et de la dégradation des terres : composante 3
Le Projet de Lutte contre l'Ensablement des Cuvettes Oasiennes dans les départements de Gouré et de Mainé-soroa (PLECO) est financé par le Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) dans le cadre du Programme Opérationnel du GEF intitulé "PO 15 Gestion Durables des Sols". -
Détection des cuvettes oasiennes du Centre-Est du Niger par classifications d’images-satellite SPOT5-THX
Situées en zone semi-aride, les cuvettes oasiennes du centre-est du Niger sont des agro-écosystèmes à haute potentialité. Cependant, elles sont souvent peu connues par ces acteurs du développement à cause de leur extrême diversité et de leur nombre. Cette étude évalue les performances de trois méthodes de classification d’images dans la détection des cuvettes oasiennes (analyse pixellaire, analyse texturale et analyse par objet) à partir des images SPOT5-THX de 2,5 m de résolution spatiale. L’évaluation des résultats montre que l’approche par objet (indice critique de succès égal à 0,94) est beaucoup plus performante que celle utilisant la texture (indice critique de succès égal à 0,78) et l’analyse par pixel (indice critique de succès égal à 0,69). L’étude fournit une première information originale, à savoir le nombre (11 300 cuvettes oasiennes détectées avec une erreur de plus ou moins 6%), la position et la surface de l’ensemble des cuvettes sur la zone d’étude. -
Étude de développement des oasis sahéliennes en République du Niger
Le présent rapport d'avancement (1) fait ressortir les résultats de la première étude sur place effectuée au Niger de novembre 2005 à mars 2006 dont une grande partie du temps a été consacrée à la collecte et au traitement des informations. -
Le sésame au Niger : étude diagnostique
Le sésame est une pédaliacée comprenant une quinzaine de genres dont 60 espèces annuelles ou pérennes vivant en zones tropicales ou subtropicales. L'espèce cultivée (Sesamum indicum L.) est une plante annuelle dont la tige à section carrée peut atteindre 0.60 à 2 m. Les racines pivotantes, munies de peu de radicelles, pénètrent jusqu'à 1 mètre dans le sol. Les feuilles sont de forme variable et un même plant présente normalement des feuilles de types différents. Les fleurs, de couleur blanche ou souvent légèrement violacée ou lie de vin (violet foncé), se forment à l'aisselle des feuilles supérieures sessiles. Le fruit est une capsule allongée, de section carrée, à 4,6 ou 8 loges, contenant une soixantaine de petites graines oléagineuses. -
Le rônier au Dallol Maouri, Niger
Bien que le Ronier ( Borassus, aethiopum Mart.) soit repandu dans toute l'Afrique tropicale, il est encore peu étudié. Cet article présentera quelques observations nouvelles sur ce palmier. Nous nous bornons à une région limitée, le Dallol Maouri en République du Niger, ou nous avons eu, grace à la bienveillance du Centre Technique Forestier Tropical du Niger, l'occasion d'étudier les rôniers pendant six mois. -
La gestion locales des rôneraies : des incertitudes à l'espoir
Le plus important peuplement de rôniers en Afrique de l’Ouest se trouve dans les départements de Gaya et Dosso (République du Niger) avec une superficie estimée à plus de trente mille hectares. C’est une importante richesse naturelle qui fait le bonheur et la fierté de toute une région de par le rôle prépondérant que jouent les rôneraies dans la vie socio-économique des populations locales. -
Impact de l’installation des camps des réfugiés, retournés et déplacés sur l’exploitation des ressources ligneuses dans la région de Diffa
La région de Diffa située dans la vallée du Bassin du Lac Tchad à l’extrême Est de la République du Niger, fait face à la persécution de la secte Boko Haram. Les populations frontalières avec la République fédérale du Nigéria, principales victimes fuyant la guerre sont contraintes de se réfugier vers la région de Diffa. L’installation des camps des réfugiés a occasionné des profondes modifications au niveau du paysage déjà affecté par la désertification. La présente étude dont l’objectif est d’analyser l’impact de l’installation des camps de réfugiés sur les ressources ligneuses et la dynamique paysagère a été conduite au niveau des camps des réfugiés des communes de Gueskérou et Chétimari. Des placettes de 2500 m2 ont été délimitées sur des transects radiaires au niveau des camps de réfugiés et des villages autochtones. Dans chaque placette, les mesures dendrométriques ont été réaliséés sur les espèces ligneuses. Les facteurs de pression tels que la coupe, l’émondage et l’écorçage ont été relevés sur tous les arbres. Des enquêtes sur l’utilisation des ressources ligneuses ont été effectuées. Les données satellitaires (Landsat) ont été collectées afin d’analyser la dynamique paysagère avant et après l’installation des camps. L’analyse des résultats montre que les espèces ligneuses, les plus écologiquement importantes sont Balanites aegyptiaca, Acacia tortilis, Boscia senegalensis, Acacia senegal et Leptadenia pyrotechnica. -
Facteurs de pression sur les parcs agroforestiers à Vitellaria paradoxa et à neocarya macrophylla dans le Sud-ouest du Niger (Afrique de l'Ouest)
Dans le Département de Birni N9Gaouré, au Sud-ouest du Niger, les ressources ligneuses sont exploitées quotidiennement par les populations rurales à qui elles procurent des produits destinés à l9autoconsommation et/ou la vente. L9objectif de la présente étude est de répertorier et d9analyser les facteurs de pression sur les peuplements ligneux des parcs à Vitellaria paradoxa et à Neocarya macrophylla. Méthodologie et Résultat : L9étude repose sur des enquêtes individuelles conduites en saison de pluies d9août à septembre 2014 et en saison sèche de mars à avril 2015. Plusieurs essences forestières à usages multiples subissent une dynamique régressive sous l9influence des facteurs climatiques, anthropiques et biotiques. Les facteurs déclarés et leurs effets sont variables selon les sites. Il s9agit de l9exploitation pastorale, l9exploitation apicole, le prélèvement du bois de service, l9écorçage pour le cordage, le prélèvement du combustible ligneux, le prélèvement des organes à des fins thérapeutiques, l9exploitation agricole, la sécheresse et l9insuffisance des pluies, les vents et les attaques des épiphytes. Ces facteurs interagissent pour modifier non seulement la place de l9arbre dans le paysage mais aussi dans les systèmes de production. -
Fiche descriptive sur les zones humides Ramsar (FDR)
Le site du Dallol Maouri concerné par la présente proposition de classement comme site RAMSAR, est situé dans l’extrême Sud-Ouest du Niger, à côté de la frontière de la République Fédérale du Nigeria et du Bénin. Situé à environ 20 km au Sud de Gaya (chef-lieu de Département), le Dallol Maouri occupe une position Nord-Sud. La population du Département de Gaya était estimée à 351 359 habitants en 2001 sur la base du taux d’accroissement naturel de 3,8 % (recensement général de la population 1988). -
Mutations foncières et recomposition spatiale dans la commune urbaine de Dogondoucthi
Cet article examine les différentes transformations foncières et la recomposition spatiale qu’elles impliquent dans le contrôle de l’espace dans la commune urbaine de Dogondoutchi. Dans cette commune, le foncier connaît des mutations surtout autour du centre urbain où l’interaction entre la ville et le milieu rural est très sensible et introduit des changements concrets. -
Programme d'aménagement pastoral et de sécurisation des systèmes pastoraux
Cette mission a pour objectif général d'appuyer la Coopération Technique Belge et le Ministère de l'Agriculture et de l'Elevage à mettre en place les conditions administratives et techniques du démarrage effectif du Programme d'Appui à l'Aménagement Pastoral et à la Sécurisation des Systèmes Pastoraux dans ses trois (3) régions d'intervention (Dosso, Maradi et Tahoua). -
Etude APD d'aménagement des cuvettes oasiennes de Mainé Soroa et de Goudoumaria
La région de Diffa au sud-est du pays est l’une des zones qui ont le plus souffert des cycles de sécheresses, caractérisés notamment par l’assèchement du lac Tchad, la formation et l’avancée des dunes, un accroissement de l’ensablement dans les zones agricoles et pastorales, et une dégradation constante du milieu naturel toujours davantage sollicité. C’est dans le souci de préserver et de mieux organiser les activités agricoles et pastorales de la région de Diffa que les autorités nigériennes ont sollicité l’appui de la Banque Africaine de Développement (BAD) pour préparer et réaliser le Projet d’Appui au Développement Local dans la région de Diffa (PADL Diffa). -
Comment vais-je faire pour mieux valoriser ma production de lait ?
Le présent dossier est un guide à l'intention des animateurs appliquant l'approche participa tive. Il permet aux bénéficiaires de parfaire leurs connaissances sur les techniques de fabrication du fromage «Cuku». Le dossier élaboré après identification du problème dont l'action à mener constitue la solu tion. Il nécessite l’utilisation : - d'outils didactiques qui permettent la compréhension et la maîtrise du contenu ; - de matériel pour l'exécution. Le dossier de sensibilisation ne constitue pas un élément isolé de la démarche participative. Il s'insère dans le cheminement pédagogique qui constitue un des outils fondamentaux de l'application de la méthode. -
Guide méthodologique : formation en vie associative adaptée aux membres consulaires de la chambre régionale d'agriculture de Diffa
Une formation en vie associative des membres consulaires de la Chambre Régionale d'Agriculture de la Région de Diffa permettra à ces derniers de mieux se situer à l'intérieur des dispositifs qui régissent la vie associative au Niger et plus précisément de comprendre les missions de leur institution et leurs rôles en tant que membres consulaires. De manière spécifique, trois thèmes seront développés en huit leçons. Pour chaque leçon, un guide pédagogique permet de définir l'objectif de la leçon, son déroulement et les méthodes pédagogiques à utiliser. Ce guide est suivi d'un support pédagogique contenant les informations dans le détail. -
La vaccination et la péripneumonie contagieuse bovine
Le présent dossier est un guide à l'intention des agents, animateurs, animatrices appliquant l'approche participative. Il permet aux bénéficiaires de parfaire leurs connaissances sur l'intérêt de la vaccination dans la prévention de la péripneumonie contagieuse bovine. Le dossier est élaboré après identification du problème dont l'action à mener constitue la solution. Il nécessite l’utilisation : - d'outils didactiques qui permettent la compréhension et la maîtrise du contenu ; - de matériel pour l'exécution. Le dossier technique de vulgarisation ne constitue pas un élément isolé de la démarche participative. Il s'insère dans le cheminement méthodologique et demeure un des outils fonda mentaux de l'application de l'approche. -
Étude sur les filières et les systèmes de production de la Komadougou
Le cadre de cette mission se situe en début d’exécution du Projet d’Appui aux Producteurs de la Komadougou (PAPAK), défini comme sous projet du Projet d’Appui Danois au développement Rural dans les régions de Zinder et de Diffa (ADDR, phase II, 2003-2007), financé par la Coopération Danoise. La présente étude est essentiellement à finalité d’appui méthodologique à l’équipe du PAPAK, en conformité aux termes de référence : L’objectif principal du volet de l’étude relatif aux filières de commercialisation et d’approvisionnement est recentré sur l’appui méthodologique que la mission apportera à l’équipe projet. Il a été reformulé dans les termes suivant : Avoir créé toutes les conditions (démarche et outils) de la maîtrise par l’équipe du projet, sur la base d’une pratique de l’analyse économique et organisationnelle concertée avec les acteurs, appliquée à un nombre limité de filières. L’objectif du volet de l’étude des systèmes de production a été reformulé dans les termes suivants : Avoir défini avec l’équipe du projet une approche méthodologique centrée sur l’analyse et le conseil en gestion des exploitations.