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Manuel d’irrigation goutte à goutte dans la Région de Zinder
Le présent manuel présente les techniques d'irrigation aux goutte à goutte appliquées aux spécificités de la région de Zinder -
Rentabilité de la fixation des dunes au Niger
Le présent rapport est développé dans le cadre d’un tel processus national. Il vise à fournir aux décideurs politiques et aux administrateurs des informations scientifiques sur les conséquences économiques de la dégradation des terres et les voies alternatives pour réaliser une croissance économique en milieu rural. -
Pratique des haies vives dans la Région de Zinder - Note n°1
Déjà handicapés par une pression foncière croissante et une dégradation continue des terres, les producteurs nigériens font face à un défi supplémentaire : adapter leurs pratiques aux changements climatiques. Pour cela, un ensemble de techniques dites « AIC » (adaptation aux changements climatiques) est préconisé dans de nombreux rapports et documents. Parmi ces techniques, une large place est donnée aux techniques agroforestières comme la régénération naturelle assistée, la mise en place de bandes enherbées, de brise-vents et de haies vives. Ces techniques ont différents buts dont celui de réduire les effets de l'érosion causée par le vent ou les fortes pluies, en introduisant des barrières physiques dans les champs. -
Pratique des haies vives dans la Région de Zinder : Note n°2
Les haies vives sont des techniques agro-forestières et d’agriculture intelligente face au climat (AIC), mises en œuvre par les producteurs pour la délimitation foncière, la protection des cultures contre le vent et les animaux ou pour la production (bois, fourrage, etc.). La CRA a rédigée cette note sur ces techniques pour permettre une meilleure connaissance des pratiques locales existantes. Les haies vives qui ont fait l’objet de cette note ont été retrouvées sur les sites maraichers des communes de Droum, Dogo et Gouna. Les espèces ligneuses principalement utilisées pour leur installation sont Euphorbia balsamifera, Jatropha curcas, Commiphora africana, Prosopis juliflora et Acacia ataxacantha. -
Note sur les travaux d’aménagement des terres du village de Makaouraci dans la commune rurale de Wacha (Zinder)
Le Projet d’Appui à l’Agriculture Sensible au Climat (PASEC) vise à accroître la résilience de la communauté face aux risques climatiques et à améliorer la productivité agricole. Pour les travaux d’aménagement des terres, le PASEC cible pour ses interventions les populations vulnérables afin d’améliorer leurs revenus et leur sécurité alimentaire en périodes de soudure1. En 2018, ce projet a financé ces travaux dans le village de Makaouraci (commune de Wacha) à travers le Sous Projet Intégré Communautaire d’Agriculture Intelligente face au Climat (SPIC-AIC) élaboré par la commune et mis en oeuvre avec l’appui des services techniques de la région. -
Fiche technico-économique pour la culture du niébé
Le niébé communément appelé en haoussa waké est l’une des principales cultures de rente de la région de Zinder. Les principales zones de production de niébé sont les départements de Tanout, Gouré, Kantché et Magaria. Il est cultivé sur des sols sableux pauvres en matière organique, le plus souvent en association avec plusieurs autres cultures (mil, sorgho, sésame, arachide). La production de niébé de la région de Zinder est estimée à plus de 400.000 tonnes en 2015 avec un rendement moyen de l’ordre de 375 kg/ha selon les résultats de la campagne agricole 2015. La majeure partie de cette production est commercialisée sous forme de niébé grain vers le Nigeria et dans une moindre mesure transformée en beignet, galettes, dan-waké pour la consommation locale. -
Fiche technico-économique pour la culture de laitue
La laitue en Houassa Salati, est une culture de courte durée qui se cultive sur tous les sites de production maraîchère de la région de Zinder. Sur les sites de Tiss et Middick en périphérie de la ville de Zinder, la laitue se cultive toute l’année, tandis que sur les autres sites elle reste encore une culture de saison sèche froide. Les superficies exploitées varient de 250 à 2500 m2 en saison sèche froide. -
Conseiller en maraîchage - Visite site de Gafati
Gafati est une commune rurale située à 15 km à l’Est de la ville de Zinder. Ce 12 février 2016, les producteurs de Gafati signalent des attaques fortes des plants de piment, jeunes et adultes, se traduisant par des déformations, des décolorations ou chlorose des feuilles (principalement des jeunes feuilles mais aussi des feuilles adultes) et un rabougrissement des plants. On dénombre 40 à 50% de plants attaqués alors que la production n’a pas encore commencé. -
Fiche technico-économique pour la culture de chou
Cette fiche aborde plusieurs sujets : comment cultiver le chou, choisir les semences, entretenir une culture de chou, et le commercialiser -
Étude diagnostique des principales contraintes de la culture du niébé (Vigna unguiculata L. Walp) dans les régions de Maradi et Zinder au Niger
Le niébé (Vigna unguiculata L. Walp) est une culture alimentaire importante au Sahel. Son rendement est bas par rapport au potentiel de la plante. Pour identifier les principaux facteurs responsables de la baisse de rendement, une enquête a été conduite au niveau de 22 villages des régions de Maradi et Zinder. La pression parasitaire a été évoquée par 31,6 % des répondants, la sécheresse de fin de cycle par 31,6 %, la pauvreté des sols par 30,2 %, l’utilisation des matériels agricoles rudimentaires par 1,8 %, le conflit foncier par 1,6 % et le manque de variétés améliorées par 3,5 %. -
Note d’information semestrielle sur les flux et prix des produits agricoles au niveau des centres de collectes rédigée par la CRA Zinder avec l’accompagnement de l’URGP- ProDAF Zinder
La Chambre Régionale d’Agriculture de Zinder accompagne les cadres de concertation dénommés « Hadin Gwiwa » (HG) au niveau des marchés de Zermou, de Gassafa et de Baban Ruwa dans le suivi des flux et des produits à travers l’identification au niveau de chaque marché d’un collecteur membre du HG qui assure la collecte des produits phares à chaque jour du marché.
Le travail de collecte (suivi, estimation, calcul, archivage) se fait à travers la transmission de fiches de collecte au niveau de chaque marché à la fin de chaque mois. Puis les fiches remplies sont remontées par les conseillers agricoles de la CRA pour analyse. Voici l’analyse des données sur les 3 centres de collectes pour le semestre 1 de l’année 2020. -
Etude de la régénération naturelle assistée dans la région de Zinder (Niger)
L'étude vise à explorer l’échelle de la régénération naturelle assistée (RNA) dans les 3M (les départements de Magaria, Matameye et Mirriah), ses impacts sur les conditions de vie de la population et d’identifier ce qui a motivé les paysans à protéger et à gérer les arbres. -
Quatrième session du comité de pilotage
L'an deux mil dix-neuf et six février,s'est tenue à zinder dans la salle de réunion du programme de développement de l'agriculture familiale,la quatrième session du comité de pilotage du programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle au sahel.cette réunion a pour objet de faire l'état de mise en oeuvre du PTBA 2018 et d'approuver la programmation 2019 -
Étude d’avant projet et detaillé ( APD ) et élaboration du dossier d'appel d'offres (DOA) dans les régions de Maradi Zinder et Tahoua
Suite à une procédure de pré-qualification, la Direction Générale du Génie Rural relevant du Ministère
de l’Agriculture du Niger, représentée par le Projet de mobilisation des eaux pour le renforcement de
la sécurité alimentaire dans les régions de Maradi, Tahoua et Zinder (PMERZA-MTZ, désigné ci-après
par "Client"), a invité, le 07/02/2012, STUDI International à lui soumettre une proposition technique et
financière pour une " Etude d'Avant-Projet Détaillé (APD) et élaboration du Dossier d'Appel d'Offres
(DAO) dans les régions de Maradi, Tahoua et Zinder ", financé par GAFSP - FAD. Pour cet appel
d'offres restreint, six Consultants ou groupements de Consultants ont été invités. -
Étude d'avant projet détaillé (APD) et élaboration du dossier d'appel d'offre dans les régions de Maradi Tahoua et Zinder
Suite à une procédure de pré-qualification, la Direction Générale du Génie Rural relevant du Ministère de l’Agriculture du Niger, représentée par le Projet de mobilisation des eaux pour le renforcement de la sécurité alimentaire dans les régions de Maradi, Tahoua et Zinder (PMERZA-MTZ, désigné ci-après par "Client"), a invité, le 07/02/2012, STUDI International à lui soumettre une proposition technique et financière pour une " Etude d'Avant-Projet Détaillé (APD) et élaboration du Dossier d'Appel d'Offres (DAO) dans les régions de Maradi, Tahoua et Zinder ", financé par GAFSP - FAD. Pour cet appel d'offres restreint, six Consultants ou groupements de Consultants ont été invités. -
Étude d'avant projet détaillé (APD) et élaboration du dossier d'appel d'offre (DAO) dans les régions de Maradi, Tahoua et Zinder:Phase 2: Etudes APD /DAO
Volume 3 – APD/DAO du programme prioritaire de Zinder
Rapport APDSuite à une procédure de pré-qualification, la Direction Générale du Génie Rural relevant du Ministère de l’Agriculture du Niger, représentée par le Projet de mobilisation des eaux pour le renforcement de la sécurité alimentaire dans les régions de Maradi, Tahoua et Zinder (PMERZA-MTZ, désigné ci-après par "Client"), a invité, le 07/02/2012, STUDI International à lui soumettre une proposition technique et financière pour une " Etude d'Avant-Projet Détaillé (APD) et élaboration du Dossier d'Appel d'Offres(DAO) dans les régions de Maradi, Tahoua et Zinder ", financé par GAFSP - FAD. Pour cet appel d'offres restreint, six Consultants ou groupements de Consultants ont été invités. -
Réalisation des études techniques (APS/APD) et d'impact environnemental social (EIES) et élaboration d'un dossier d'appel d'offres (DAO) pour les travaux de construction et d'aménagement d'un marché de demi-agros de produits agricoles à Gayi dans la région de Zinder
Le Niger, le FIDA et leurs partenaires techniques et financière ont conçu le programme de développement de l'agriculture familiale (PRoDAF) dans les régions de Maradi Tahoua et Zinder en vue d'améliorer les conditions techniques et la sécurité alimentaire des populations nigériennes et aussi d'augmenter durablement les revenus des entreprises agricoles familiales -
Rapport financier
L'actuel DP 1997 a été prouvé en date du 13 décembre 1996 et l'exécution des actions programmées n'a pu commencer qu'en février 1997. L'avance démarrage a été encaissé le 17 février et le montant approuvé définitivement à la somme de 225.701.185fcfa -
Fiche technique de mise en place de haies vives avec avec Euphorbia balsamifera (Kaguwa)
Euphorbia balsamifera appelée en haoussa ‘’Kaguwa’’ est un arbuste qui peut atteindre 2 à 5 m de hauteur, très utilisée dans la région de Zinder pour les haies vives. Cette espèce est plantée par bouturage en saison sèche, lorsque le sol ne présente aucune humidité. Les écartements des boutures varient de 5 à 30 cm. Avec ces écartements il faut 1 300 à 8 000 boutures pour délimiter 1 ha.
Les haies vives d’Euphorbia balsamifera protègent les terres de culture contre la divagation des animaux et l’érosion hydrique et éolienne. Les plants, qui meurent au niveau des haies vives, sont coupés et utilisés pour le bois de chauffe. Ces haies vives jouent leur rôle de protection contre le vent et les animaux dès la première année de mise en place et demande peu des travaux d’entretien.
L’installation de la haie vive avec cette espèce ne nécessite pas obligatoirement des dépenses financières car les boutures peuvent être obtenues gratuitement et la plantation peut se faire avec de la main d’œuvre familiale. -
Fiche technico-économique pour la culture de chou / Région de Zinder
Le chou se cultive sur tous les sites de production maraîchère de la région de Zinder. Il est produit sur les sites de Ichirnaoua, Guidimouni, Wacha, Falki, Fotoro, Doungou, sur le long de la Korama et sur le site de Tiss. Il est le plus souvent cultivé en saison sèche froide sur des superficies comprises entre 500 à 2 500 m2.
Sur une superficie de 2 500 m2, il est produit en moyenne 9 tonnes de chou et ce qui permet de générer des produits de 660.000 F.CFA pour 87.000 F de charges opérationnelles soit une marge brute de 573.000 F et un ratio (produits / charges opérationnelles) supérieur à 7.
La main-d’œuvre et la fertilisation (fumures organique et minérale cumulées) sont les principales charges opérationnelles. Ensuite suivent le carburant/entretien GMP et achat des semences, également non moins importants. Les besoins en trésorerie sont surtout concentrés sur le 2ème mois de culture en novembre (voir D. Calendrier). Les coûts de main d’œuvre représentent 28% des charges opérationnelles. Au sein de ces coûts de main d’œuvre, ceux liés au transport (50%), sont les plus importants. -
Note de capitalisation des activités d’ingénierie sociale conduites par la CRA autour du comptoir de commercialisation du niébé de Magaria (financement PECEA)
Le niébé, appelé en haoussa waké, est l’une des principales cultures de rente de la région de Zinder. Les principales zones de production de niébé sont les départements de Mirriah, Magaria, Gouré, Kantché, Doungass et Tanout.
La production de niébé de la région de Zinder est estimée à 525 000 tonnes sur une production totale de 2 380 000 tonnes au Niger (MAGEL), soit 22%. La région de Zinder est, avec Tillabéri, la région de plus forte production.
Le comptoir de commercialisation du niébé de Magaria a été construit sur financement du Programme de Promotion de l’Emploi et de la Croissance Economique dans l’Agriculture (PECEA), financé par la Coopération Danoise et l’Etat du Niger en 2020. La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Zinder a réalisé un diagnostic sur la chaine de valeur niébé qui a permis de distinguer différents bassins de production. Lors de ce diagnostic, les acteurs de cette chaine de valeur ont exprimé la demande de construction d’un comptoir de commercialisation à Magaria compte tenu de l’importance de cette culture dans le département. -
Ficus platyphylla menace les arbres fruitiers dans la région de Zinder
Ficus platyphylla, appelé en haoussa « gamji » est un arbre qui peut atteindre 20 m de hauteur, 2 m de diamètre de tronc, trapu à la base et à cime étalée et assez dense. On le retrouve à l’état naturel (sans être planté) au niveau des sites maraichers et des champs de culture pluviale. Il est planté dans les villages et les villes à cause de l’ombrage.
Ficus platyphylla est un arbre hémiépiphyte, c’est-à-dire qui vit sur un arbre hôte (en épiphyte) pendant une partie de son cycle biologique. Il émet des racines qui se développent progressivement jusqu’au sol. Il finit par tuer l’arbre hôte durant son développement et poursuit sa vie tout seul. Selon les observations menées dans les zones de Wacha, Angoual Gao (Dogo), Dazga (Matamèye), Satoumaoua (Magaria) et Mai Gamji (Gouna) dans la région de Zinder, Ficus platyphylla pousse essentiellement sur les palmiers dattiers, les rôniers et les palmiers doums. Il constitue une menace pour ses arbres hôtes (dattier, doum et même rônier) qui sont parfois de plus grande valeur socio-économique pour la population. Ficus platyphylla est en train de se multiplier dans les zones visitées d’après les informations recueillies. -
Rapport annuel des activités de la CRA de Zinder dans le cadre du partenariat avec le PASEC
Ce rapport présente les activités menées par la CRA de Zinder du mois de mars au mois de décembre 2018 dans le cadre de son partenariat avec le Projet d’Appui à l’Agriculture sensible aux risques Climatiques (PASEC).
Il est composé des points suivants : situation des semences améliorées, diffusion des émissions radios, conseils aux producteurs sur les traitements phytosanitaires, enrôlement des producteurs, situation du Centre d’appels sur le financement, participation au CRAP / Ateliers / missions, autres activités (production du bourgou, inventaire motopompes, suivi des sites de récupération des terres, capitalisation des pratiques de haies vives, publications Facebook et notes rédigées). -
Note sur les parcs à baobab dans la région de Zinder
Le baobab est d’une importance capitale dans le domaine de l’agroforesterie. Il procure des produits (feuilles, fruits, etc.) qui font l’objet de diverses utilisations dans les ménages. On peut citer entre autres l’alimentation humaine et la pharmacopée. Ces produits constituent également une source de revenus aux producteurs, parce qu’ils sont commercialisés sur les marchés. La CRA a rédigé cette note sur les parcs à baobabs des communes de Mirriah et Dogo, région de Zinder, pour mieux connaitre les intérêts socio-économiques de cette espèce agro-forestière pour la population : vente des feuilles, des fruits mais aussi des plants et… des arbres. -
Compte rendu de la formation des producteurs de la culture fourragère bourgou à Wacha et Dan Barto sur la coupe et le stockage
Cultures fourragères, des avancées par petites étapes, rappel de l’épisode précédent : En mai 2018, la Chambre Régionale d’Agriculture de Zinder (CRA) et le Collectif des Associations Pastorales du Niger (CAPAN) de Zinder ont réalisé une émission sur les productions fourragères et notamment la possibilité d’essayer la culture du bourgou dans les sites inondables. Si des producteurs étaient intéressés, il était proposé qu’ils contactent la CRA. Ce sont 5 producteurs, 3 producteurs de la commune de Wacha et 2 producteurs de la commune de Dan Barto qui se sont portés volontaires pour l’expérimentation de cette culture.
Ils ont reçu une formation pour la préparation du terrain et l’implantation de la culture. Le repiquage a eu lieu début juin. La culture a pu s’implanter juste avant les inondations de leurs parcelles en juillet. Les parcelles font entre 300 et 600 m2 selon les producteurs.
Une nouvelle étape : En octobre, les producteurs viennent de suivre une seconde formation pour la coupe et le séchage du bourgou. Là où l’eau s’est retirée les producteurs ont commencé leur première coupe. -
Fiche technique n°001 : culture de la plante fourragère bourgou (Echinochloa stagnina)
La plante Bourgou (Echinochloa stagnina) connue sous le nom de ` « Chégoune Tchadi » en Haoussa est une plante fourragère à haute valeur nutritive pour le bétail (0,53 à 0,69 UF/kg MS). La plante contient de la matière azotée digestible allant de 37g/kg MS à 86 g/kg MS autorisant une croissance moyenne de 260 g/jour variable selon les saisons. D’après les études réalisées au Niger et Mali, le Bourgou est produit avec un rendement moyen de 10 à 25 tonnes/ha. La plante appartient à la famille des Graminées, et est généralement produite sur les sols de vallées (lourds et fertiles). Le Bourgou est repiqué à la manière du riz avec des boutures taillées sur des tiges vigoureuses de 40 cm avec trois à quatre entre-nœuds. Le Bourgou peut aussi être cultivé par semis des graines en ligne ou à la volée avec une norme de 3 kg de graines mélangés avec 10 kg de sable pour un ha. La plante Bourgou a une consommation voisine de celle du riz avec une consommation de 20 000 m3/ha/an et l’irrigation peut se faire d’une manière gravitaire avec une lame d’eau de 15 à 20 cm d’eau une fois par mois en période pluviale/froide et deux fois par mois en période sèche. -
Note sur la visite des parcs d’élevage « Garké » de la ville de Zinder
La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) et le Collectif des Associations Pastorales du Niger (CAPAN) de Zinder ont effectué les 25 et 26 juillet 2018, la visite de 5 Garké dans la commune urbaine de Zinder (carte ci-dessous) afin de comprendre leur mode de fonctionnement et d’évaluer leur disponible en lait cru en vue d’une mise en relation avec la laiterie Darido qui va démarrer ses activités. Les Garké, ou parcs, sont des espaces mis à la disposition des associations d’éleveurs des quartiers de Zinder par la mairie pour y abriter les bovins des riverains notamment les vaches laitières. Les animaux sont surveillés, conduits aux pâturages et traits par quelques éleveurs couramment appelés « Makiyayi ». Les Makiyayi sont rémunérés selon des modalités bien définies avec les propriétaires d’animaux du parc. La mairie, quant à elle, ne perçoit aucune taxe au niveau des Garké. -
Note sur le groupement de femmes transformatrices d’arachide en huile et tourteaux de Godo (Kantché)
Cette note présente le « process » de transformation de l’arachide en huile et tourteaux des transformatrices du groupement Tatali de Godo et une approche de leurs résultats économiques. La localité de Godo fait partie des bassins de production d’arachide de la région de Zinder et la majorité des femmes y exerce la transformation d’arachide en huile et tourteaux comme activité génératrice de revenu (AGR). Le groupement Tatali a bénéficié d’une subvention en 2012 pour s’équiper avec des presses manuelles, décortiqueuses, broyeurs, bruloirs, un moulin et son abri. Après ce financement, la Chambre Régionale d’Agriculture de Zinder a appuyé le groupement à travers des visites de suivi et une formation en comptabilité simplifiée. D’une vingtaine de membres en 2012, le groupement est passé à 50 membres en 2017. -
A quoi sert une association d’usagers de l’eau (AUE) ? Exemple de l’AUE Hadin Kaï autour de la mare de Falki
La mare de Falki se situe dans le département de Mirriah à 4 km au sud de cette localité. Elle a une surface de plus de 100 ha dans sa plus forte extension. Cette mare est utilisée par les populations riveraines pour l’irrigation d’environ 300 ha de cultures maraîchères en saison sèche, pour l’abreuvement des animaux, la pêche mais aussi des usages domestiques (lessive, fabrication de briques, etc.). Toutes ces activités peuvent avoir des répercussions sur la ressource en eau et nécessitent une gestion concertée, de plus en plus indispensable compte tenu des changements climatiques et de l’augmentation des besoins des différentes familles d’usagers. Pour lancer la concertation de tous les usagers sur la gestion de cette ressource, les programmes du FIDA et la Chambre Régionale d’Agriculture de Zinder ont lancé une concertation avec les populations des villages autour de la mare de Falki. A la suite de cette concertation, les populations ont choisi de se réunir en association d’usagers de l’eau (AUE). Cette association réunit les différentes familles d’usagers de l’eau qui ont été identifiées dans des réunions préalables : les maraîchers, les pêcheurs, les éleveurs, les usagers domestiques. -
Le riz une culture de plus en plus pratiquée dans les vallées de la Korama
Avant dans la région de Zinder, la production rizicole était quasi inexistante mais, ces dernières années, il a été constaté dans la bande sud de la région de Zinder (départements de Mirriah, Magaria, Dungass et Kantché avec Dan Borto) de plus en plus de producteurs qui s’engagent dans la production du riz (hors AHA). Cette production n’est pas très bien connue, les données sur la production de la Direction régionale de l’Agriculture lors de l’évaluation de la campagne agricole d’hivernage 2019 estiment à 4 169 tonnes la production de riz dans la région de Zinder en 2019. Cette production ne prend pas en compte le département de Kantché avec le bassin de production de Dan Borto qui compte entre 200 et 300 producteurs (Source : entretien avec les producteurs et autorités locales / Mairie). -
Note de pré visite des groupements de Wacha demandeur du crédit agricole auprès de la BAGRI - Un constat de surfacturation des devis
Six groupements maraîchers de Wacha (82 personnes) ont introduit à l’agence BAGRI de Magaria, une demande de crédit agricole pour accéder aux fonds à coûts partagés proposés dans la région de Zinder par le Programme de Promotion de l’Emploi et de la Croissance Economique dans l’Agriculture (PECEA) et le Programme de Développement de l’Agriculture Familiale (ProDAF). Ces fonds permettent aux producteurs dont les dossiers ont été validés par la BAGRI de bénéficier de 40% de subvention sur le montant de leurs investissements (matériels et équipements). La demande de crédit de ces groupements comprend un « devis estimatif / facture proforma » présentant le contenu de la demande et les montants des différents matériels et équipements.
Ces devis ont été mis à la disposition de la CRA de Zinder par la BAGRI de Magaria. Une lecture de ces devis indique une uniformité du choix du fournisseur, des besoins (motopompe, forage, charrette, réseau, bœuf, engrais) et des prix pour les six groupements. Ils ont tous été établis par la même entreprise (fournisseur). -
Rapport d'activités dans le cadre du devis programme de démarrage allant du 1er novembre 2012 au 30 avril 2013
Dans le cadre de la coopération entre la république du Niger et l'Union Européenne, la convention de financement du projet d'appui au développement du secteur rural dans les régions de Dosso et Zinder a été signé par les deux parties en date du 08 Mars 2012 -
Boccage à Abdellah, faim zéro !
Dans le terroir de Abdallah (commune de Droum, région de Zinder), les terres agricoles sont infertiles et très morcelées (moins d’un ½ hectare par producteur). A cela s’ajoute, la forte démographie de la population. Dans ce contexte, pour augmenter la production et renforcer la résilience des communautés, la mise en valeur des terres dégradées est l’une des solutions promues par le programme DryDev. En 2016, après un voyage d’échange organisé par ICRAF sur le boccage au Burkina (Ouahigouya) avec des représentants de la communauté, l’idée de faire du bocage sur les sols des glacis a germé.
Le village d’ABDALLAH est le 1er de la commune de Droum a adopté le bocage en 2017 sur 9 ha par 9 chefs d’exploitations. Les résultats très encourageants enregistrés en 2017 (rendement accru de 300%) ont permis de passer à 100 hectares en 2018. Le bocage est passé d’un moyen sur de sécurisation des ménages, à un moyen d’enrichissement avec l’adoption de paquets technologiques, une plus grande diversification des cultures. -
Note de travail sur les systèmes de production agricole dans la
commune de Doungou (Matameye)Cette note a été rédigée à la suite de deux missions courtes réalisées par la Chambre régionale d’Agriculture du Zinder en juillet et août 2009. Elle a pour but de lancer la réflexion sur les systèmes de productions des communes concernées par la PASR afin de travailler sur les scénarios d’améliorations possibles. Elle n’a de sens que si les différents acteurs concernés apportent leurs observations et contributions. Elle concerne les systèmes de production en culture pluviale sur dunes principalement.
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Groupement GIE aaaa de Zinder : acquis et limites d’un exemple reconnu dans la transformation des produits agroalimentaires au Niger
Pour cette étude de cas, ce n’est pas le groupement qui nous intéresse mais son fonctionnement de manière générale. Aussi, nous avons enlevé son nom pour le rendre anonyme. Après une description des activités du groupement cette note débouche sur plusieurs questions sur la nature économique ou entrepreneuriale de ce groupement. -
Faisabilité d’un projet de développement des filières élevages dans les régions de Zinder et Diffa dans un contexte de changements climatiques Bounkassa Kiwo - Synthèse des analyses de vulnérabilités/adaptations par les acteurs du développement pastoral de la région de Zinder
Cette note constitue le compte rendu des échanges de l’atelier de Zinder qui a réuni une soixantaines d’acteurs du développement pastoral de la région de Zinder au cours de la phase 2 de l’étude de faisabilité du projet Bounkassa Kiwo impliquant le HC3N, le MAGEL, le MESUDD, le MHA et l’AFD.
Cette Phase 2 de la faisabilité correspond à l’identification du projet à proprement parler. Elle comprendra le diagnostic/ analyse des vulnérabilités, la cartographie des acteurs et l’identification des activités et les zones d’intervention potentielles du projet sur les deux régions.
Il s’agit notamment d’analyser les impacts attendus du changement climatique sur les régions de Zinder et Diffa pour les activités d’élevage, avec des propositions de mesures d’adaptation pour que le projet soit notamment construit comme une réponse à ces enjeux en considérant plusieurs scénarii d’évolution du climat. -
Étude de faisabilité du projet de développement rural
Ce document présente une étude de faisabilité du projet de développement rural; basse vallée du Tarka et Sud Zinder. -
Rapport des études de référence sur des Champs Ecole Paysans pluviaux et Maraichers (CEP/CEPM) dans les trois Unités Régionales de Gestion du Programme (URGP)
Financé par le FIDA (Fonds International de Développement Agricole et l’Etat du Niger, Le Programme de Développement de l’Agriculture Familiale (ProDAF), intervient dans trois régions du Niger à savoir Maradi, Zinder et Tahoua. La zone d’intervention du ProDAF est répartie dans 21 Pôles de Développement Economique (PDE), qui est l’unité géographique et échelle d’intervention du programme.
La mise à la l’échelle des bonnes pratiques des projets précédents financés par le FIDA (PASADEM et PPI Ruwanmu) dans le cadre du ProDAF passe par l’intensification des champs école paysans (pluvial et maraîcher) qui permettront d’accroitre le nombre de paysans formés à cet effet et à même de diffuser les meilleures pratiques auprès de leurs pairs.
Ainsi pour le passage à l’échelle du dispositif de vulgarisation agricole à travers les Champs Ecole Paysan, une étude pour l’établissement d’une situation de référence a été conduite au niveau des trois URGP Maradi, Tahoua et Zinder pour capitaliser les acquis des anciens CEP et CEPM.
Le présent rapport consolidé donne le déroulement de l’étude et les principaux résultats obtenus. -
Rapport de l’étude sur la contribution des activités du ProDAF dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle
La présente étude intitulé « contribution des activités du ProDAF dans l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle » est réalisée dans le cadre de la préparation méthodologique de la revue à mi-parcours du ProDAF prévue en début du mois de juin 2019. Les informations contenues dans le rapport découlent des éléments de la revue documentaire (études de référence, document de conception du ProDAF, documents d’évaluation de la campagne agricole, document d’évaluation de la nutrition, rapport d’étude thématique similaire par l’institut national des statistiques, des notes d’informations et bilans d’exécutions des activités du programme etc.) et aussi des données issues de l’enquête sur le terrain au niveau des trois régions d’intervention du ProDAF (Maradi Tahoua et Zinder).
Le fil conducteur qui a guidé cette étude c’est la confrontation des indicateurs du cadre logique du ProDAF et ceux de l’i3N de la situation de référence « sans projet » à la situation actuelle « avec projet » pour déterminer la contribution du ProDAF dans l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la zone d’intervention. -
Caractérisation de la végétation des dunes dégradées du sud-est du Niger
La dégradation de la végétation en milieu dunaire du sud-est du Niger, source de prolifération de dunes dégradées, constitue l’une des principales contraintes qui place la zone dans des conditions défavorables de production. Ce travail de caractérisation de la végétation des édifices dégradés a pour objectif d’inventorier les différentes formes de dégradation des dunes afin d’adopter un plan spécifique et simplifié de restauration lors des opérations de fixation des dunes. L’étude a décelé quatre principaux types de dunes dont les dunes isolées partiellement fixées, les dunes isolées vives, les champs de dunes partiellement fixées et les champs de dunes vives. Au total, 27 espèces herbacées reparties en 13 familles avaient été recensées sur tous les types de dunes confondus de ce milieu perturbé.
La famille dominante étant celle des Poacées représentant 43,4% des espèces contre 11,32% des espèces pour la seconde famille (Cyperaceaes et Papilionacceaes) en termes d’abondance. Prises individuellement, ce sont les espèces Bulbostylis barbata et Cenchrus biflorus qui ont des fréquences dominantes. Les fréquences moyennes de toutes les espèces confondues et le recouvrement herbacé de la position topographique « Front » sont respectivement 4,58 et 4,63 fois plus importants que ceux de la position topographique « Crête », le « Bas » étant nu. Par conséquent, le taux de sol nu du Bas est de 100% contre 99,9% pour la Crête et 99,6% pour le Front. -
Rapport de pré-évaluation de la campagne agricole d'hivernage : 2005/2006
La campagne agricole d'hivernage 2005 a connu un démarrage précoce par rapport à l'année précédente. les premières précipitations utiles ont été enregistrées entre les 2 et 3 Mai soit une avance de deux (2) semaines par rapport à l'année 2004. Les premières semis ont concerné environ 662 villages (25% des villages agricoles). -
Mission d’évaluation finale du PLECO (Rapport final)
La mission de terrain de l’évaluation finale du Projet de Lutte contre l’Ensablement des Cuvettes oasiennes dans les Départements de Gouré (Zinder) et Maïné-Soroa (Diffa) - PLECO - a été conduite du 11 Novembre au 05 Décembre 2015. Elle a consisté à (i) analyser le cadre de financement et de mise en oeuvre du projet, (ii) organiser des visites et des entretiens avec les populations des sites d’intervention du projet, (iii) collecter des données, (iv) évaluer les performances et les résultats obtenus par rapport aux objectifs fixés et indicateurs de vérification et (v) formuler les recommandations subséquentes.
Afin de faire face aux conséquences désastreuses de ces changements climatiques et la sécheresse récurrente qui sévit sur l’ensemble du pays, dans la poursuite des actions initiées depuis le début des années 90s, le Gouvernement du Niger avec l’appui du FEM et le PNUD, a initié le PLECO pour apporter une réponse stratégique et pratique à l’ensablement dans les deux régions les plus menacées de Diffa et de Zinder.
Le PLECO poursuit trois objectifs spécifiques qui répondent aux attentes des stratégies et des politiques du Gouvernement du Niger et des programmes opérationnels du FEM visant à faire face aux défis environnementaux et de développement socioéconomique durable du pays : Composante 1: Amélioration des pratiques locales de gestion des terres et des écosystèmes ; Composante 2 : Renforcement des capacités des institutions et des communautés locales pour la GDT; Composante 3: Système de suivi des phénomènes d’ensablement et de dégradation des terres. -
L’élevage mobile dans la région de Zinder : une recherche socio-anthropologique - Rapport de synthèse
L’élevage mobile dans la région de Zinder : une recherche socio-anthropologique - Rapport de synthèse
Etudes et travaux du LASDEL N°112 : Le programme de recherche du Laboratoire d’études et de recherches sur les dynamiques sociales et le développement local (LASDEL) sur l’élevage mobile dans la région de Zinder concernait deux axes largement imbriqués :
- Les pratiques et stratégies des éleveurs mobiles, concernant leurs activités pastorales au premier chef, mais aussi leurs relations avec les autres éleveurs et les agriculteurs, leurs rapports avec les communes, les services de l’Etat et les projets, ainsi que leurs capacités d’action collective (cf. le « dangol », autrement dit le boycott des marchés par les éleveurs peuls) - Les modes d’interventions institutionnels dans le domaine de l’élevage et les différentes formes de « politique locale de l’élevage », quel que soient les intervenants (communes, services techniques, administration de commandement, commissions foncières et code rural, projets – dont le PSSP bien sûr - et associations d’appui au secteur pastoral).
Un enjeu central est évidemment apparu au sein de ces deux axes : l’accès à l’eau et aux pâturages. Il a été abondamment traité dans les travaux de l’équipe. -
Rapport d'étude d'impact environnemental et social (EIES) des travaux d'aménagement de 70 ha de petits périmètres irrigués dans la commune rurale de Bandé (Région de Zinder)
La présente étude d’impact environnementale et social rentre dans le cadre de la mise en œuvre des travaux d’aménagement de 70 ha de petits périmètres irrigués maraichers dans la commune de Bandé avec l’appui du Projet d’appui à l’Agriculture Sensible aux risques Climatiques (PASEC) au Niger. Ce projet vise à contribuer à l’atteinte des objectifs du gouvernement Nigérien en matière d’agriculture tels que déclinés dans la politique et les axes d’intervention I3N. Sa stratégie repose sur le principe d’intervention à la demande des communes ou à celles des paysans ou de leurs organisations. -
Caractérisation morphologique des cuvettes oasiennes du Centre-Est du Niger
Situées en zone semi-aride à aride du Niger, les cuvettes oasiennes du département de Gouré sont actuellement menacées d'ensablement en raison de la dégradation du couvert végétal et d'un accroissement de l'efficacité érosive des vents. Afin de comprendre les processus d'ensablement autour de ces cuvettes, une caractérisation de leurs formes et orientations a été entreprise. Le coefficient de compacité de GRAVELIUS a permis de mettre en évidence des cuvettes circulaires (8,5 %), ovales (46,8 %), amiboïdes (10,9 %), étirées (17,6 %) et très étirées à tendance amiboïde (16,1 %). Les cuvettes oasiennes de forme circulaire ou ovale renvoient à des drains partiellement comblés par les apports éoliens. Les formes étirées et très étirées sont liées à un morcèlement du réseau hydrographique par des édifices dunaires. Enfin, la mesure de l'orientation a permis d'apprécier la distribution entre quatre secteurs majeurs : E-O (22,8 %), N-S (21,4 %), NE-SO (21,6%) et SE-NO (34,3 %). Les cuvettes orientées E-O et NE-SO sont associées à des dunes longitudinales et celles orientées N-S et SE-NO à des dunes transversales. -
Lutte contre l'ensablement des terres de cultures dans les départements de Zinder et Diffa : La conduite d'une pépinière
C'est l'espace réservé a l'élevage des plants pour satisfaire les besoins de reboisement programmé. Cet espace doit être choisi suivant l es normes et caractéristiques suivantes : sur terrain plat ou très légèrement incliné, bien propre, bien nivelé, sans cailloux et sans racines disposer de l'eau en quantité et en qualité suffisantes ; sur sols perméables pour faciliter l’infiltration des eaux de pluies (éviter les sols très argileux et des plafonds qui peuvent retenir l'eau de pluie longtemps, ce qui peut noyer les plants) ; situation la plus proche des lieux de plantations. -
Projet réhabilitation de Gouré
Ce document concerne la période du mois de Juillet au mois de Décembre 1990. En outre, il contient un résumé des activités de chaque domaine d'intervention du projet depuis que celui-ci a été lancé. Le projet est financé par l'U.S.A.I.D. ainsi que-par le gouvernement du Niger; le montant total de la première tranche annuelle de financement s'élevait à 295.700.288 FCFA. -
Rapport d’Étude d’Impact Environnemental et Social du Sous-Projet Intégré Communal-Agriculture Intelligente face au Climat de la vallée de la Korama (Commune de Wacha) dans le cadre du PASEC
Le dernier Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGP/H) de 2012, la population de la Commune Rurale de Wacha est estimée à 93 492 habitants, dont 46 642 hommes (49,88%) et 46 850 (50,12%) femmes. En 2015, elle est estimée à 101 093 habitants, selon les projections de l’INS dont 51 117 de sexe masculin et 49 976 de sexe féminin. Les jeunes âgés de 20 à 34 ans est de 17 126 sur la base des résultats définitifs du RGP/H de 2012, soit 18,31% des effectifs démographiques de la commune. Son relief est marqué par la diversité de ses unités morphologiques dont les principales sont :les buttes, les glacis, les dunes, les cuvettes et bas-fonds.Le climat est de type sahélien marqué par deux (2) grandes saisons : - une saison des pluies dont la durée est d’environ quatre (4) mois qui couvre la période allant de juin à septembre ; - une longue saison sèche qui s’étale sur tout le reste de l’année, allant d’octobre à mai. Les principaux types des sols distingués dans la Commune Rurale de Wacha sont : Les vertisols occupant l’Est et le centre de la commune ; les sols peu évolués rencontrés dans la partie Ouest et Nord - Ouest de la commune ; les sols minéraux bruts localisés au centre-ouest de la commune ;les sols ferrugineux tropicaux occupant des poches à l’intérieur des sols peu évolués et des sols minéraux bruts. -
Quel avenir pour les cuvettes oasiennes dans le Niger oriental ?
La Région de Zinder, située dans le sud-est du Niger, abrite une population extrêmement pauvre dont les activités sont quasi exclusivement agro-pastorales. La zone d’étude se présente comme un vaste plateau, constellé de dépressions appelées « cuvettes » et utilisées à des fins agricoles et/ou pastorales grâce à la présence, à faible profondeur, d’une nappe phréatique. Sans ces cuvettes, cette zone située en bordure du Sahara serait quasi inhabitée, parcourue seulement par les troupeaux et les populations nomades. Elle est caractérisée par un climat de type sahélien sensu stricto avec une pluviosité annuelle moyenne comprise entre 300 et 400 mm et répartie sur 2 à 3 mois (OZER et al., 2005, 2009). On considère qu’en deçà de 300 mm/an, l’agriculture pluviale devient extrêmement aléatoire voire impossible (OZER, 2000). -
Impact de la pratique de la régénération naturelle assistée (RNA) à Magaria et Dantchiao (Sud-Zinder, Niger)
Dans la zone du centre sud du Niger les paysans utilisent la pratique de la régénération naturelle assistée pour faire face aux effets du changement climatique sur la dégradation des ressources naturelles. C’est ainsi que les paysans des villages de Angoal Gamdji, Angoal Anné et Bangaya situés dans les communes de Magaria et Dantchiao s’activent pour protéger et gérer les arbres dans leurs champs. La gestion des ressources naturelles est tournée vers une agroforesterie assimilée à la résilience des populations. En effet, la dégradation du couvert végétal fait partie des conséquences du changement climatique, des sécheresses et aussi de la croissance démographique. Pour y faire face les paysans s’adaptent en développant cette pratique paysanne qui est la RNA. La régénération naturelle assistée a permis aux paysans ruraux de développer l’agroforesterie. Les impacts de la RNA sont divers et variés dans la zone d’étude. La vente du bois issue de la RNA rapporte en moyenne 10250 F CFA par an aux producteurs. Cette pratique a également permis de reverdir les terres de culture, de fertiliser les sols et d’augmenter le rendement agricole. La production agricole est souvent déficitaire dans cette zone d’où la nécessité d’accompagner la production agricole par l’usage de la Régénération Naturelle Assistée (RNA) ce qui permettra très certainement de combler le déficit de la production agricole. -
Etude de référence sur la filière niébé dans la région de Zinder (SNV Zinder)
Le niébé, Vigna unguiculata (L.) Walp., est une plante morphologiquement proche du haricot, et appartient comme celui-ci à la famille des légumineuses. C’est une plante annuelle à port variable buissonnant, érigé, prostré, rampant, voire volubile et à croissance déterminée ou indéterminée. Sa hauteur atteint 30 à 60 cm avec une tige pouvant être à section circulaire, grêles, parfois légèrement cannelées, glabre. Les feuilles sont trifoliolées et les inflorescences en grappes axillaires, souvent une seule paire donne des gousses. Les fleurs peuvent être de couleur blanche, jaunâtre, bleu pâle, rose, violet. Les gousses du niébé sont dressées par paire, formant un V, non déhiscentes de dimension allant de 8,5-30 cm x 0,5-1,2 cm selon les variétés. Les graines de tégument blanc, blanc-rosé, brun, rosé sont au nombre de 8 à 20 par gousse (Maisonneuve et Larose, 1989). -
Niger (Région de Zinder) : le retour des hommes à la culture du sésame
Aujourd’hui, le sésame occupe une place importante dans l’économie rurale de cette localité nigérienne frontalière du Nigéria. M. Babacar raconte : « les acheteurs viennent du Nigeria. Ils parcourent les villages environnants pour acheter le produit. Mais moi je préfère amener mon produit chez eux au Nigeria pour vendre car c’est plus rentable ». Après avoir soustrait l’argent qu’il a investi dans la culture du sésame, M. Babacar fait environ 800.000 F.CFA comme bénéfices. Il ajoute : « Depuis trois ans, après chaque vente, j’achète de petits ruminants. Pour moi, c’est une sorte d’épargne». -
Analyse-diagnostic de la chaine de valeurs : lait de vache et produits laitiers dans la région de Zinder
La base productive laitière de la région est constituée d’un effectif de 8 788 286 de têtes de bétail en 2012, dont 24,09% d’espèces bovines réparties comme suit : - Bovins de race Azzawak 41,8% ; - Bovin de races Borroro 46,64% ; - Autres espèces 11,4%. Les zones de concentration du cheptel laitier sont respectivement : le département de Magaria ( 45%), département de Gouré (29,40%), département de Mirriah (25, 08%) et Tanout 12,76%). C’est effectivement dans ces 03 départements et celui de Kantché qu’intervient le projet. Dans la région de Zinder, le cheptel laitier aurait produit en 2012 environ 230, 0 millions de litres de lait, dont :
- 46% lait de vache
- 14% lait de brebis
- 35% lait de chèvre
- 5,97% lait de chamelle
Pour une population régionale estimée à 3 500 000 habitants selon les résultats du dernier Recensement Général (RGP) de 2012, les besoins en lait s’élèveraient à environ 325 500 000 de litres calculés sur la base de la ration des Nations Unions fixée à 93 litres par an et par habitant. -
Projet d'Appui au Développement du Secteur Rural dans les régions de Dosso et Zinder : PASDR Zinder
Le présent devis programme de démarrage est élaboré dans le cadre de mise en œuvre du << Projet d'appui au développement rural dans les régions de Dosso et Zinder>>. L'objectif général du projet est de contribuer à assurer la sécurité alimentaire en favorisant un développement agricole durable et en améliorant l'accès des populations rurales aux opportunités. -
Germination et croissance des plantules d’une espèce fruitière indigène au Niger : Balanites aegyptiaca (L.) Del.
Cette étude conduite au Centre Régional de Recherche Agronomique de Zinder, vise à étudier la germination et l’évolution des plantules de cette espèce. Les essais de germination ont été effectués dans des planches rectangulaires sur six types de traitements pendant 3 mois et le suivi de croissance des plantules dans des pots plastiques enfouis dans le sol pendant 6 mois. L’étude a montré que l’ingestion des fruits de Balanites aegyptiaca par les chèvres réduit significativement la dormance tégumentaire. Les graines extraites des noyaux qui ont transité par le tractus digestif des chèvres ont le taux de germination le plus élevé (76,87%) et le taux de germination le plus faible a été obtenu avec les fruits entiers (38,12%). Après 6 mois de suivi, la croissance du pivot racinaire des plantules (78,59±9,04 cm) est plus importante que celle de la partie aérienne (61,8±6,2 cm). Cette étude permet d’envisager la production des plants de Balanites aegyptiaca en vue de sa conservation durable.
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Faisabilité d’un projet de développement des filières élevages dans les régions de Zinder et Diffa dans un contexte de changements climatiques Bounkassa Kiwo : Région de Zinder
Cette note constitue le compte rendu des échanges de l’atelier de Zinder qui a réuni une soixantaine d’acteurs du développement pastoral de la région de Zinder au cours de la phase 2 de l’étude de faisabilité du projet Bounkassa Kiwo impliquant le HC3N, le MAGEL, le MESUDD, le MHA et l’AFD. -
Une contribution à la compréhension de l'élevage mobile dans les régions de Zinder et Diffa - Niger
Ce Programme ZFD vise la promotion de l'élevage pastoral de taille familiale car il concerne non seulement une portion importante de la population nigérienne mais aussi revêt une importance capitale dans l'économie locale (lait, viande etc.). Dans ce cadre la promotion de la mobilité est un des axes forts sur lequel nous avons voulu orienter une grande partie de nos actions. -
Le guano, fertilisant organique naturel alternatif au fumier, testé sur la production de la laitue verte (lactuca sativa L.) dans l’oasis de Balla (département de Gouré), Zinder, Niger
Au Niger Est, la faible disponibilité sur les marchés ruraux, la cherté et le faible pouvoir d’achat des paysans limitent l’application des engrais minéraux. L’objectif de cette étude est l’évaluation de l’effet du guano sur la production de la laitue. Le dispositif expérimental est un bloc complet randomisé avec dix-sept traitements issus de la combinaison entre 4 doses de guano, 2 doses de fumier et 2 doses d’engrais en trois (3) répétitions. Les paramètres étudiés portent sur les diamètres de pomme, la hauteur des parties aériennes, le développement foliaire et le rendement. Les résultats obtenus révèlent que le guano a un effet significatif sur la production de laitue. A la dose optimale 3,5 t/ha, le guano a permis d’augmenter la production de la laitue de 833 et 628% par rapport au témoin et aux parcelles ayant reçues uniquement la fumure minérale. La combinaison guano et fumure organique a permis d’accroitre le rendement par rapport aux parcelles fertilisées avec le guano seulement, tandis que l’apport de l’engrais minéral a un effet dépressif sur le rendement. Pour assurer une bonne production de laitue dans la cuvette de Balla, il serait préférable d’utiliser la combinaison guano (3,5 t/ha) avec du fumier. La préservation de la population de chauves-souris permettrait d’assurer la durabilité de la filière guano. -
Note d'Information
Le ProDAF. dans son approche (Pôle de Développement Economique/ POE », vise à créer une dynamique économique autour des infrastructures de marchés opérationnelles en favorisant l'accès des produits agricoles à un prix abordable pour le consommateur/acheteur et rémunérateur pour le producteur. En effet, ces marchés sont au cœur des PDE et facilitent te développement local des différentes entités y afférents. C'est pourquoi, il est prévu notamment la construction de Centres de Collecte Satellite (CCS) et Plateformes de Commercialisation (PFC) des produits agricole" et de mettre de place des dispositifs de gestion en vue de créer un cadre adéquat pour les échanges commerciaux. A la date du 31 mai 2020. les 3 PFC (Bandé, Doungou et Guidimouni) et 2 CCS (Babban Ruwa, Zarmou) sont opérationnelles avec des structures de gestion (cadre de concertation / Hadil! Gwiwa) mises en place et formées depuis le démarrage du processus de construction de ces infrastructures (ingénierie sociale). Le CCS de Gassafa dont la réception provisoire est prévue en juin sera bientôt opérationnel. De ce fait. il est indispensable de poursuivre l'accompagnement des acteurs des marchés pour qu'ils prennent conscience de leur rôle central afin qu'ils puissent mieux développer leurs capacités en matière notamment d'initiatives et d'autonomie ainsi que de promotion des organisations des paysans; Ce qui leur permettra ainsi d'être plus actifs dans le fonctionnement du
cadre de gestion des marchés et favorisera l'atteinte du principal objectif escompté. A cet effet, l'ingénierie sociale apparait alors. comme préalable à toutes les interventions, notamment la pérennisation des infrastructures qui concourent à la création des conditions d'une meilleure commercialisation des produits agricoles.
La présente note d'information a pour objectif de contribuer à l'analyse de l'opérationnalisation des marchés construits avec leurs dispositifs innovants de gestion afin dc tirer les leçons et adapter au besoin le montage pour les prochaines infrastructures à mettre en place par le ProDAF. -
Etude d'identification et de formulation des projets de développement des mini fermes d'élevage dans cinq (5) régions
«Les Sahéliens peuvent nourrir le Sahel ». Tel était le slogan d'une Organisation Non Gouvernementale (ONG) convaincue que la sécurité alimentaire dans cette zone du monde peut être largement améliorée par la production locale. Aussi, pour contribuer à la réalisation de cette sécurité alimentaire a-t-elle entrepris des actions de formation, de structuration et d'organisation des acteurs de la commercialisation des céréales locales. Les nigériens aussi peuvent nourrir le Niger. Tel semble être l'écho de l'Etat nigérien qui s'est doté, en 2002, d'une « Stratégie de Réduction de la Pauvreté» qui proclame sa vision du développement du pays: « Malgré la gravité de la situation (de pauvreté) qui vient d'être décrite, notre conviction demeure
que la pauvreté n'est pas une fatalité ». Le développement est donc possible. Mieux, il sera basé sur le développement des secteurs productifs dont la finalité sera d'assurer la sécurité alimentaire par le
développement intégré des ressources naturelles. Aussi, l'essentiel de la croissance sera tiré du secteur agro-pastoral et du secteur privé.
Pour matérialiser cette vision dans le secteur de l'élevage, le Ministère des Ressources, à travers son « Document Cadre de Relance du Secteur de l'Elevage au Niger », laisse filtrer, dans la clarté de ses
programmes prioritaires, que l'élevage est un élément moteur de la sécurité alimentaire et du développement durable. Ce n'est pas le Fonds des Nations Unies (FAO) qui réfuterait cette perception,
lui qui a lancé déjà au milieu des années 90 un programmes prioritaire, le Programme Spécial de production alimentaire à l'appui de la sécurité alimentaire dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV,
communément connu sous la dénomination de Programme Spécial de Sécurité Alimentaire (PSSA), qui place l'élevage comme un élément central dans la recherche de la sécurité alimentaire. -
Évaluation de l'effet de l'approche champ école paysan sur l'adoption des technologies améliorées de production du mil et du niébé au centre sud du Niger
La diffusion des technologies améliorées par l’approche champ école paysan (CEP) interroge sur le taux d’adoption par les producteurs. L’objectif de cette étude et de connaître les déterminants de l’adoption des technologies et son impact sur le rendement et le revenu agricole. Il a été interviewé 380 producteurs dont 150 apprenants de CEP, 150 producteurs n’ayant pas participé au processus mais résidants des villages CEP et 80 producteurs des villages témoins. Le modèle de régression Logit a été utilisé pour l’analyse des données. Il ressort de cette étude que l’approche CEP influence l’adoption des technologies. Cette adoption a permis une augmentation de rendement du mil de 99 % et de celui du niébé de 136 % ainsi qu’une hausse de revenu de 97 % pour le mil et 120 % pour le niébé. Les facteurs déterminants les résultats de ce travail pourront être mis à profit pour renforcer les programmes de vulgarisation de technologies agricoles de production. -
Aménagement sylvo-pastoral des forêts inondable à Accacia nilotica du Niger
L 'intervention de l'expert aménagiste concernant les formations de bas-fond de l'Est Niger a été divisée en deux missions de courte durée. La première (du 16/06 au 24/06/1995) fait l'objet du présent rapport provisoire. Le rapport définitif sera rédigé à la suite de la deuxième mission programmée en novembre 1995. -
Dynamique actuelle impacts socio-économiques du barrage de Kassama dans la région de Zinder au Niger
L’objectif du présent travail est, d’une part, étudié le fonctionnement et le comportement hydrologique du barrage de Kassama et, d’autre part, les impacts socio-économiques de cette retenue. Dans la partie occidentale du Niger, les recherches portées sur le fonctionnement hydrodynamique de plusieurs bassin verssants ont conclu que l’augmentation du ruissellement (malgré la diminution des précipitations) [16] est générée par des modifications des états de surface du sol. Les champs de cultures ou les glacis en général sont le théatre de cette modification. Dans le secteur de Kassama, cette unité géomorphologique (glacis) couvre une superficie de 9 950 ha soit 55 % par rapport aux autres unités géomorphologiques. Les sols de cette unité sont constitués sur le matériau granitique où le ruissellement est important. De ce fait, les unités hydrogéomorphologiques du bassin versant de Kassama s’expliquent par la conjugaison des activités anthropiques et la nature du sol (en général nu) [17]. D’après l’analyse du paysage et les entretiens avec la population locale, les aménagements antiérosifs installés dans le cadre du barrage, ont joué un rôle significatif sur la dynamique hydro-érosive. Autrement dit, ces aménagements ont réduit la ménace d’ensabement du barrage. -
Les contraintes entomologiques de la culture du niébé et leur mode de gestion par les producteurs dans les régions de Maradi et Zinder au Niger
Le niébé est une culture alimentaire et socioéconomique importante en Afrique de l’Ouest. Cependant, son rendement est bas en raison de la pression des bioagresseurs. Cette étude a été conduite auprès des producteurs du niébé pour recenser les principales contraintes entomologiques et les méthodes de lutte utilisées. Des focus groupes ont été organisés avec des groupes de 25 à 35 producteurs dans 20 villages des régions de Maradi et Zinder. Il ressort que le niébé occupe les 1/3 des surfaces cultivables et l’association mil-niébé est pratiquée par 47,4% des producteurs. Le puceron Aphis craccivora Koch et la punaise brune Clavigralla tomentosicollis Stal sont les principaux ravageurs évoqués par 80% des villages enquêtés. Maruca vitrata Fabricius n’est pas connu par 83% des répondants. Pour la gestion de ces ravageurs, 37,25% des producteurs ne font rien, 32,2% utilisent la lutte chimique avec les pesticides de synthèse. Le biopesticide à base des extraits de grains de neem est connu par 53% des répondants, mais son mode de préparation est méconnu par 69,8% des répondants. Ces informations vont contribuer à l’élaboration d’un programme pour l’amélioration de la productivité du niébé et la réduction de la pauvreté rurale au Niger. -
Caractérisation et typologie des exploitations agricoles
dans le Sud-Est du NigerL’objectif de cette étude est de caractériser les exploitations agricoles familiales de régions de Maradi et Zinder pour comprendre leurs pratiques, la dynamique de leur fonctionnement, leur atouts et contraintes ainsi que leur organisation. Selon Lenco (1973), la typologie peut servir aux chercheurs, économistes, responsables professionnels et gouvernementaux comme outil d’analyse des comportements en agriculture et d’étude sur l’impact des mesures décidées ou projetées au niveau global ou d’une région. C’est donc un outil de planification et d’aide à la décision pour les actions de développement. Pour Benedict (1944), elle permet l’identification et la classification des groupes homogènes ayant des différences significatives au niveau des intérêts, des caractéristiques et du comportement des exploitations. La typologie permet de comprendre les problèmes de chaque classe et contribue à la réussite de plans gouvernementaux et leur application administrative. -
Performance et circuit de commercialisation des principaux produits agricoles des cuvettes oasiennes du département de Gouré (Niger)
Les cuvettes oasiennes du département de Gouré sont sources de production alimentaire et de revenus pour les populations locales. L’objectif de cet article est de démontrer la performance économique des produits agricoles de cuvettes. Pour ce faire, trois démarches méthodologiques complémentaires ont été adoptées : La première permet d’identifier les produits agricoles les plus rentables selon l’avis des producteurs, la seconde permet de déterminer les principaux produits agricoles de cuvettes à travers le "test de Kendall " et la troisième permet de calculer la rentabilité économique des produits à travers des indicateurs de performance. Les enquêtes réalisées auprès de 105 producteurs dans neuf cuvettes, montrent que toutes les productions sont rentables. Les producteurs indiquent que le manioc est la spéculation la plus importante du fait de sa mise en culture, de sa consommation et de sa conservation facile. Les deux autres tests montrent les cultures à cycle court comme le chou (75%) et l’oignon (69%) sont plus attrayants. Les produits agricoles de cuvettes sont plus destinés à la vente (73%) qu’à l’autoconsommation (27%) et les marchés locaux représentent les principales plateformes commerciales. Ces constats montrent que malgré l’opportunité qu’offrent ces cuvettes oasiennes, des défis restent à relever. -
Les cuvettes du Manga, un écosystème unique en milieu semi-aride objet d’une recherche interdisciplinaire et pluri-institutionnelle
Depuis un peu plus de trois décennies, le sud-est du Niger et plus particulièrement les Départements de Gouré, Goudoumaria et de Mainé-Soroa sont confrontés à un processus de désertification dû aux variations climatiques et aux activités anthropiques. Dans cette zone, l’une des formes les plus visibles du phénomène est la remobilisation des sables des dunes autrefois fixés par la végétation. Dans leur progression, ces sables menacent d’ensevelir les villages, les infrastructures socio-économiques, les espaces agro-pastoraux, mais aussi et surtout les cuvettes oasiennes qui constituent de véritables sources de productions agricoles et de revenus pour les populations. Le système oasien du Manga constitue un écosystème particulier qui renferme un potentiel de production agricole et des ressources environnementales à nul autre pareil dans ce milieu semi-aride. Pour aider à faire face au défi de la dégradation des systèmes oasiens du sud-est du Niger, la Commission Universitaire pour le Développement (CUD) a financé une première phase d’un programme interuniversitaire ciblé (PIC) intitulé « Envahissement des cuvettes du sud-est nigérien par apports éoliens : processus, impacts et moyens de lutte » qui a opté pour une démarche interdisciplinaire pour rechercher des solutions à ce problème d’ensablement des cuvettes dans le sud-est nigérien. -
Initiative Eau et Sécurité Alimentaire en Afrique, Phase II (IESAII) Composante_ Niger du Projet
L’IESAII vise à améliorer la sécurité alimentaire et la résilience aux changements climatiques des populations les plus vulnérables des zones rurales via la maitrise de l’eau et le renforcement des capacités techniques et organisationnelles des producteurs. Il devrait contribuer également à améliorer durablement les revenus, l’alimentation et la nutrition des groupes cibles via l’intensification, la diversification, la valorisation de la production agricole, et le renforcement des capacités des acteurs. Les activités proposées répondent au souci du Gouvernement du Niger à développer le secteur rural et à soutenir ses efforts en matière de sécurité alimentaire. Les activités s’inscrivent plus particulièrement dans la perspective de l’atteinte de l’objectif global de la stratégie de l’initiative 3N. Le Projet contribue à la réalisation des priorités et produits du document cadre de programmation de pays (CPP) de la FAO. Le projet est aligné aux cinq (5) axes de priorité de la Coopération espagnole. -
Profil des moyens d'existence : Région de Zinder, Magaria - zone centrale de cultures de céréales, de niébé et d'arachide
La zone de subsistance centrale de cultures de céréales, de niébé et d’arachide de Magaria est située dans le sud-est du département qui est entouré au nord par la zone de subsistance irriguée de Magaria/Kantché et au sud par la région qui longe la frontière entre le Niger et le Nigeria, à l’extrémité sud du département. Cette région était, autrefois, la première région de production d’arachide au Niger, ce qui explique qu’aujourd’hui l’arachide est la culture la plus associée à cette zone. Outre l’agriculture, les principales activités économiques sont l’élevage du bétail, le petit commerce et le travail indépendant comme la production d’huile d’arachide et la vente de bois de chauffage. -
Profil de référence de l’économie des ménages ruraux de la Zone Zinder Nord Agropastorale ZNP
Les données de référence HEA collectées lors de cette étude constituent une série d’informations sur la façon dont les ménages de la zone se sont procurés de la nourriture et de l’argent au courant de l’année allant d’octobre 2017 à septembre 2018 (du commencement de la nouvelle récolte jusqu'à la fin de la soudure). Cela dit, toutes les informations et données concernent la période d’octobre 2017 à septembre 2018. Il faut noter que l’année de référence a été choisie en concertation avec la communauté enquêtée, mais aussi le croisement des données statistiques (pluviométrie, cours de prix de céréales, l’évolution des cheptels etc.) disponibles au niveau des services techniques de la zone. L’année 2017 - 2018 reste une année stable et normale en ce qui concerne la sécurité alimentaire et nutritionnelle. -
Profil des moyens d’existence région de Zinder Magaria et Dungass – Zone agricole centrale de culture de céréales et des légumineuses Niger
L’agriculture se pratique sur le sol sablonneux, bien qu’on y trouve de l’argile dans certaines parties de la zone. Malgré que cette zone présente certaines potentialités agricoles modérées, elle n’est pas autosuffisante en matière de sécurité alimentaire, même au courant d’une année des bonnes récoltes. Les principales cultures vivrières sont le mil, le sorgho. Il faut noter que la production du sorgho a diminué ces dernières années en raison de la dégradation progressive des sols et des déficits pluviométriques ne permettant aux cultures de boucler leur cycle normal de culture. Cependant, le niébé, l’arachide et le sésame sont les principales cultures de rente dans cette zone. En effet, le sésame est en train de prendre la place de l’arachide suite à la forte demande de ce produit sur les marchés surtout du Nigeria. Pourtant cette zone était autrefois la première zone de production d’arachide au Niger qui a conduit à la création d’une usine de transformation de l’arachide. -
Profil des moyens d’existence région de ZinderMagaria et Kantche – Zone Irriguée Sud de Culture de Rente Niger
La persistance de l’insécurité alimentaire et de la pauvreté au Sahel et au Niger en particulier, a beaucoup fragilisé les conditions de vie des communautés rurales. Au Niger, les activités agropastorales, bases de l’économie sont fortement dépendantes des facteurs climatiques. La faible performance de ces activités est toujours liée à des sécheresses, des attaques d’ennemis des cultures, l’insuffisance de pâturage ou des maladies d’animaux. Ces chocs et bien d’autres entrainent des pertes et hypothèquent la résilience des ménages. Les conséquences sont l’augmentation de la vulnérabilité, la perte de moyens d’existence, l’aggravation de la pauvreté, la précarité et la marginalisation des populations affectées. Les départements de Magaria et Kantché situés au sud de la région de Zinder, ne font pas exception à ce constat national. -
Niger : Lac de Guidimouni
Le lac de Guidimouni est situé dans la région de Zinder, département de Damagaram-Takaya, plus précisement dans la Commune rurale de Guidimouni. Il parcourt le long de la RN2 dans les environs de 2000 m sur sa rive droite. Le lac de Guidimouni est situé en zone sahélienne et reçoit en moyenne 300 à 400mm de pluie par an, ce qui fait de lui une zone aux contraintes climatiques moyennes. Il couvre une superficie de 338, 39 ha et forme une dépression endoréique allongée (SW-NE) sur près de 3 km de long et large de 700 m. Le plan d’eau est formé par deux grands étangs dont la profondeur moyenne dépasse rarement 1,5 m. Le lac évolue sur une plaine sableuse légèrement ondulée avec des altitudes variantes entre 390 et 395 m. Il est entouré de collines dont la hauteur maximum dépasse 590 m. Ce Lac, qui a une caractéristique morphologique d’une dépression accentuée, est alimenté de façon permanente par l’eau superficielle et de nappe à travers diverses sources dont la plus importante est la source de ʺGouzgourouʺ. Il a un haut potentiel de mise en valeur. -
Rapport du projet d'extraction d'huile au groupement feminin Wadata du village de Garin Madi, commune rurale de Gouna, département de Mirriah, région de Zinder
La Commune Rurale de Gouna est créée par la loi n° 2002-014 du 11 juin 2002, comme du reste toutes les communes actuellement en exercice au Niger. Elle est située dans le Département de Mirriah, Région de Zinder. Au plan territorial, elle correspond à la partie Est du canton de Baban Tapki et constitue la seconde commune née de l’éclatement dudit canton en deux (2) collectivités distinctes. Le village de Gari mandi, objet de notre projet, est le deuxième, en termes de poids démographique et économique de la Commune de Gouna. -
Profil de référence de l'économie des ménages ruraux de la zone de moyens d'existence NEO4/ Zone Agropastorale (Niger)
La présente étude a été commanditée par Save the Children en collaboration avec la cellule de coordination du système d’alerte précoce et des préventions des catastrophes et vise une réactualisation du profil de base réalisé en 2011 couvrant le département de Maine Soroa dans la zone de moyens d’existence agropastorale NE04. En plus de couvrir le département de Maine Soroa, cette étude couvre tous les départements situés dans la bande agropastorale de la région de Diffa que sont Bosso, Diffa, Goudumaria, dans la région de Zinder le département de Gouré. -
Recensement Général de la population et de l'habitat 2012 (Décret N° 2011-059/PCSRD/ME/F DU 27 Janvier 2011) : monographie régionale de Zinder
Le présent document présente la monographie des populations de la région de Zinder. Les données utilisées sont celles du quatrième (4ième) Recensement Général de la Population et de l’Habitat du Niger réalisé en 2012. Elle a pour but de donner la photographie de la situation des populations vivant dans la région de Zinder. Il s’agit spécifiquement d’avoir la répartition de l’effectif des populations de la région par âge, sexe et niveau géographique. A cela s’ajoute les informations relatives à l’éducation, à la nuptialité, à la fécondité, à la mortalité, à la participation économique des populations et à la situation de l’habitat ; ce qui permet de mettre à la disposition des utilisateurs des données (gouvernement, ONG,…etc.), des indicateurs de suivi des politiques et programmes spécifiques à cette frange de la population. -
Historique de l'itinéraire de la mobilité du groupe d'éleveurs transhumants WodaaBe Suudu Suka'el de la commune de Tanout (Damergou) région de Zinder
Cette étude évoque à partir du 20e siècle, l’histoire empirique d’un groupe de Wodaabe Suudu Suka’el. Elle se situe dans le cadre global des événements ayant marqué le Damergou entre autres le déclin de la suprématie des Touaregs, la conquête coloniale et les différentes crises ayant marquées la zone. Plus spécifiquement, le travail retrace les différentes mutations des formes de mobilité pastorale des Suudu Suka’el marquées par des périodes fastes (période coloniale et post indépendance), période de rupture (mauvaises années de sécheresse), les changements plus récents (sécheresse de 1984) et la décentralisation en cours. Cette histoire pose aussi des grandes questions sur l’avenir du système pastoral du groupe dans son identité pastorale au milieu des autres systèmes avec qui le groupe est appelé à évoluer. -
Productivité et rôles socio-économiques des cultures maraîchères dans les Communes de Tibiri Gobir et de Madarounfa (Niger)
Le maraîchage est une activité prépondérante qui prend de plus en plus de l’ampleur en milieu urbain et péri-urbain. Les communes urbaines de Madarounfa et Tibiri gobir ne sont pas en reste. Dès lors, l’objectif général de cette étude est d’évaluer la productivité et les rôles socio-économiques des cultures maraîchères sur les sites d’étude. La méthode de collecte des données a essentiellement concerné des enquêtes individuelles et des focus groupes sur chacun des deux (2) sites. Au total 50 producteurs ont été retenus sur chaque site. En vue de confronter les expériences des producteurs, des focus groupes ont été faits. Il ressort de cette étude que dix-huit (18) et dix-sept (17) cultures maraîchères sont pratiquées respectivement à Tibiri gobir et à Madarounfa. Les cultures les plus pratiquées à Madarounfa sont l’oignon avec une proportion de 23% suivi de la tomate (15%), le chou (15%) et de l’anis (15%). Par contre, dans la commune de Tibiri gobir c’est la tomate (28%) qui est la représentée puis viennent l’oignon (18%) et la citrouille (13%). -
Système régional de conseil Agricole SRCA-Zinder : Diagnostic et planification
Ce document élaboré de façon participative et inclusive comprend un diagnostic et une planification. Le diagnostic repose sur une analyse croisée des demandes et/ou besoins de conseil Agricole et de l’offre de conseil Agricole. D’une part les principaux systèmes de production sont identifiés, une carte est produite et les besoins de conseil prioritaires sont identifiés pour chaque système / chaque grande zone. D’autre part un inventaire des dispositifs de conseil de terrain est effectué qui identifie les ressources disponibles de chaque dispositif (humaines et logistiques) ainsi que les avantages comparatifs de chaque dispositif. On apprécie alors dans quelle mesure l’offre actuelle répond aux besoins de productreur(trices). Les acteurs régionaux intervenant sur les fonctions transversales (ou fonctions support) sont également été identifiés.
La planification est effectuée pour 3 ans (2019, 2020, 2021) et repose sur l’identification de projets de conseil agricoles prioritaires qui répondent aux besoins différenciés de conseil, tout en valorisant les avantages comparatifs des dispositifs en place. Enfin ces projets de conseil ont été budgétés. -
Aménagement des bassins versants pour une protection et une valorisation durable des bassins de production des cultures irriguées dans les régions de Tahoua, Maradi et Zinder
Le PPI RUWANMU est un projet de développement qui fait la promotion d’une agriculture familiale centrée sur la petite irrigation et exploitant de manière rationnelle et durable le potentiel terre et eau. Il s’appuie sur les bonnes pratiques des projets antérieurs et les dispositions de la Stratégie de Petite Irrigation au Niger (SPIN). Financé par le FIDA, le Fonds Fiduciaire Espagnol et l’Etat du Niger, son objectif de développement est d’augmenter les revenus de 65 000 ménages ruraux de 30 communes des régions de Maradi, Tahoua et Zinder dans le but de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population rurale de ces régions. -
Appui aux chaines de valeurs agricoles dans les régions de Zinder et Diffa
La stratégie « le droit à une vie meilleure », adoptée par le Parlement danois en mai 2012, place la croissance verte comme l’une des quatre priorités de l'engagement international du Danemark. En adéquation avec cette stratégie et les politiques nationales Nigériennes, le nouveau programme (Programme de Promotion de l’Emploi et de la Croissance Economique basé sur l’Agriculture, PECEA, 2014-2019) se propose d’aller davantage vers la stimulation du secteur privé impliqué dans la transformation / commercialisation des produits Agricoles. Les initiatives et les capacités des acteurs des chaînes de valeurs (CdV) seront renforcées pour développer la production de valeur ajoutée créatrice de croissance et d’emplois. Cette phase de formulation du PECEA succède à une phase préparatoire d’études dites préalables1. Le présent document concerne la composante « Appui aux chaînes de valeur ». Son élaboration a privilégié une forte participation des acteurs clefs du secteur privé agricole ainsi que des PTF. Cette approche a été concrétisée par des ateliers (avril et juin 2013) permettant le partage des documents. -
Rôle des dynamiques démographiques et migratoires sur l'évolution des écosystèmes sahéliens : cas d'un terroir villageois reverdi et non reverdi du département de Mirriah dans la région de Zinder au Niger
Notre projet se propose d’étudier le « Rôle des dynamiques démographiques et migratoires sur l’évolution des écosystèmes sahéliens ». L’étude se déroule dans deux terroirs du département de Mirriah, Région de Zinder au Niger. Il s’agit de : Guluské, terroir villageois considéré comme reverdi, situé dans la commune urbaine de Mirriah. Garin Tsangaya, terroir villageois non reverdi, situé aussi dans la commune rurale de Zermou. Des diagnostics socio-économiques et écologiques ont été effectués sur un échantillon de 30 et 55% d’exploitations respectivement à Guluské et à Garin Tsangaya repartie en quatre groupes : migrants ayant une charrette, migrants n’ayant pas une charrette, non migrants ayant une charrette, non migrant n’ayant pas une charrette. -
Caractéristiques floristique et écologique des formations végétales de Gouré (Sud-est du Niger)
La présente étude vise à évaluer les caractéristiques de la végétation du département de Gouré au Niger. Les données ont été collectées au moyen des relevés phyto-sociologiques et des mesures dendrométriques dans des placettes de 1000 m2 reparties dans des unités d’occupation des terres (cuvettes, dunes et bas-fonds). Un total de 56 relevés a été réalisé et 81 espèces réparties dans 68 genres et 27 familles ont été inventoriées. L’analyse Factorielle des Correspondances Détendancées (AFCD) et la Classification Hiérarchique Ascendante (CHA) a permis de discriminer trois groupements végétaux. Il s’agit du groupement à Hyphaene thebaica et Amaranthus spinosus (G1); le groupement à Acacia raddiana et Cenchrus biflorus (G2) et le groupement à Leptadenia pyrotechnica et Aristida mutabilis (G3). Par ailleurs, les Thérophytes suivies des microphanérophytes sont les types biologiques dominants. Les espèces Soudano-Zambéziennes et Guinéo-Congolaises-Soudano-Zambéziennes sont les types phytogéographiques dominants. -
Analyse comparative couts-bénéfices entre la plantation d'arbres et la Régénération Naturelle Assistée (RNA) des ligneux dans le centre-sud du Niger
L’objectif principal ce travail est de comparer les comptes d’exploitations des pratiquants de la plantation d'arbre à celles de la régénération naturelle assistée (RNA) pour fournir des données précieuses afin de solliciter un plus grand soutien des gouvernements et des partenaires extérieurs. La méthode d’analyse de cout-bénéfices a été utilisée pour dresser le compte d’exploitation des pratiquants de ces deux pratiques à travers des données recueillies sur la base des enquêtes individuelles auprès de 110 producteurs dans six (6) villages du département de Mayahi et Mirriah, dans la région de Maradi et Zinder au centre sud du Niger. Les résultats montrent que la pratique de la RNA revient moins chère aux producteurs avec un coût des charges d’exploitation estimé à 22 500 FCFA sur cinq ans, contre 924 700 FCFA pour les pratiquants de la plantation. Quant aux bénéfices, il ressort que la pratique de la RNA (79 250 FCFA) est environ deux fois plus bénéfique que la plantation d’arbres (48 000 FCFA) sur une période de cinq ans de pratique. -
Contribution à l’analyse des problématiques du braconnage dans des terroirs villageois situés à la périphérie de la Réserve Naturelle Nationale de Termit et Tin-Toumma au sud-est du Niger
De nos jours, la faune sauvage au Niger est confrontée à plusieurs pressions dont le braconnage. Ce braconnage se fait aussi bien dans les aires protégées que dans les villages riverains. L’objectif de cette étude est d’analyser la problématique du braconnage dans l’une de six communes (Tanout) limitrophes de la Réserve Naturelle Nationale de Termit et Tin-Toumma dans le Sud-Est Niger. La méthodologie appliquée dans le cadre de cette étude est celle des enquêtes individuelles et les interviews semi structurées auprès de 256 ménages. -
Le sésame au Niger : diagnostique
La relance des cultures de rente en particulier celle du sésame est l'une des priorités du gouvernement du Niger pour la promotion du secteur de l'agriculture. L'Institut de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a donc été saisi pour engager des activités de recherche sur cette culture afin que très rapidement les services de vulgarisation puissent disposer de technologies à transmettre aux agriculteurs. Cependant, avant d'engager toute activité de recherche, il est indispensable de connaître les contraintes et les potentialités liées à la production et à la commercialisation de cette culture au Niger. -
Rapport de l'enquete de base pour l'évaluation de l'impact du programme de résilience de PAM-FAO-FIDA dans les régions de Maradi et Zinder
Ce rapport a pour objectif d’analyser la différence entre la capacité de résilience des ménages bénéficiaires et non bénéficiaires du projet face aux risques d’insécurité alimentaire. L’estimation de la capacité de résilience des ménages a été faite à l’aide du modèle de mesure et d’analyse de l’indice de résilience (RIMA) (voir annexe 1 pour les détails sur la méthodologie). Il est important
de noter qu’un certain nombre d’interventions ont débuté bien avant la collecte de données de l’étude de référence. Dans les deux communes bénéficiaires, plusieurs distributions mensuelles de transfert monétaire dans le cadre des activités de création d’actifs productifs, accompagnées d’une supplémentation nutritionnelle de prévention de la malnutrition (Super céréale) ont été réalisées: à Chadakori, trois vagues de distribution avaient déjà été faites, et à Dogo le nombre variaient entre une distribution et trois en fonction des sites. Ces interventions ont un impact sur l’indice de la capacité de résilience des ménages, en particulier sur le pilier accès aux filets de protection sociale. -
Autoévaluation des banques céréalières
Les points forts et les points faibles des BC sont identifiés, de manière transparente, par et pour les membres, tout en garantissant l'autonomie de leur gestion ;
- Un plan d'action concret est formulé par les membres, exprimant toutes les décisions prises par eux afin d'améliorer la performance de leur BC dans le futur
- La capacité d'auto-analyse des membres est améliorée, visant le renforcement de la gestion coopérative de leur BC. -
Étude technique pour la construction du comptoir de commercialisation du niébé de Magaria
Cette étude rentre dans le cadre de la construction d'un comptoir de commercialisation du niébé dans le département de Magaria. -
Projet de mise en valeur des cuvettes oasiennes à Goudoumaria (MEVCO)
La politique nationale de développement au Niger vise l'amélioration des conditions de vie et de revenus en milieu rural par une stratégie reposant sur la participation accrue des producteurs et la redéfinition du rôle de L'Etat. Les orientations de cette politique s'accordent aux préoccupations de l'Aide française en la matière ; elle présente un cadre favorable pour la réalisation des projets de développement local, dont le projet MEVCO, objet du présent rapport. -
Réfléchir sur la pérennité des Banques Céréalières, des Groupements Féminins de Crédit et du CSA-OCP à Zinder
En l'an 2000, alors qu'un grand projet d'appui à la sécurité alimentaire (Projet BIT, financé par les Pays-Bas) dans la région de Zinder au Niger, était déjà arrivé en fin de phase, les délégués de 200 banques céréalières (BC) et groupements féminins de crédit (GFC), se réunissaient en assemblée générale constitutive du Centre de Services d'Appui aux Organisations Coopératives et Paysannes (CSA-OCP à Zinder au Niger). L'ambition de départ était alors de capitaliser les acquis techniques (animateurs, gestionnaires villageois de BC, outils pédagogiques ...) laissés par le projet pour prendre en charge et autonomiser l'accompagnement technique des BC et GFC. Le CSA-OCP est dès lors une structure paysanne destinée à prester des services aux organisations paysannes de base (BC, GFC ...) dans leur mise en place et accompagnement technique. Il obtint son agrément officiel d'autorisation d'exercice 1 an plus tard, soit en 2001. -
Récupération des sols par les membres des banques céréalières du nord de l'arrondissement de Tanout
Suite à son succès remarquable en ce qui concerne la création des Banques Céréalières autogérées, en milieu paysan Nigérien (voir l'Annexe 1) • notamment dans le Nord de l'arrondissement de Tanout - le projet BIT/Zinder (voir liste des abréviations) était confronté avec une demande des Comités de Gestion des Banques performantes qui adressaient d'autres aspects de la filière céréalière, plus particulièrement concernant la base productrice même de la production des céréales. Ces comités s'inquiétaient de la baisse continue des productions céréalières à cause de la dégradation des champs (érosion, appauvrissement). -
Suivi de l'ensablement et de la dégradation des terres : composante 3
Le Projet de Lutte contre l'Ensablement des Cuvettes Oasiennes dans les départements de Gouré et de Mainé-soroa (PLECO) est financé par le Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) dans le cadre du Programme Opérationnel du GEF intitulé "PO 15 Gestion Durables des Sols". -
Promotion des services en appui aux entreprises coopératives du Département de Zinder
Le projet aura surtout une fonction de réponse aux demandes d'appui des organisations coopératives et associatives paysannes. C'est ainsi qu'il laissera les initiatives aux organisations paysannes et à caractère coopératif, telles que les Banques Céréalières et leurs organisations Inter Banques, les Groupements Féminins de Crédit et leurs Comités Villageois de Conseil, sans pour autant, à terme, exclure du domaine de son appui d'autres initiatives coopératives locales. -
Opportunité et viabilité économiques des opérations de traitement des dunes de sable dans le Département de Gouré au Niger : cas des villages de Balla, Sissia et Lafia
La menace que fait peser l'apparition et l'extension de dunes de sable sur les activités agricoles et pastorales dans de nombreux villages du Département de Gouré au Niger a conduit les pouvoirs publics à entreprendre, avec l'appui de partenaires extérieurs, des actions de lutte contre ledit phénomène dans les espaces affectés. Il s'agit des opérations dites de « traitement des dunes de sable ». A la question de savoir si les avantages offerts couvrent les coûts de traitement en rendant ainsi le traitement économiquement opportun, la réponse est oui pour les cas particuliers des villages de Balla, Lafia et Sissia. -
Caractérisation de la végétation de la zone d’intervention du PLECO à Gouré
La présente étude conduite dans la zone du PLECO au Niger, précisément dans le département de Gouré, vise à caractériser la végétation à travers l’étude des groupements végétaux et les pressions anthropiques qui la déterminent, en vue d’une gestion durable. A cet effet, des relevés phytosociologiques, des coupes de biomasse herbacée, des mesures dendrométriques et des enquêtes ethnobotaniques ont été effectués. Ainsi, une matrice constituée de 81 espèces et de 56 relevés, soumise à une Analyse Factorielle des Correspondances Détendancées (AFCD) et la Classification Hiérarchique Ascendante (CHA) a discriminé trois groupements végétaux. Au total 81 espèces réparties dans 68 genres et 29 familles ont été recensées. La famille des Poaceae (13 espèces) est la plus représentée. -
Évaluation Finale du Projet de Mise en Valeur des Cuvettes Oasiennes de Goudoumaria (MEVCO Phase II)
Le Ministère de l'Agriculture et de l’Élevage (actuellement Ministère du Développement Agricole) a exercé la maîtrise d'ouvrage du Projet ; cette maîtrise d'ouvrage a été plus particulièrement exercée par la Direction des Études et de la Programmation de ce ministère entouré du Conseil du Projet. La mission d'évaluation considère que la maîtrise d'ouvrage du projet MEVCO, qui a associé l'ensemble des partenaires y compris les bénéficiaires à travers le Conseil du Projet, a été exercée de façon satisfaisante. -
Les justifications et les faisabilités économiques et sociales du traitement des dunes de sable dans le Département de Gouré au Niger : cas du village de Tchago
La formation des dunes de sable autour des zones dépressionnaires ou cuvettes dans le terroir villageois de Tchago du Département de Gouré, au Niger, conduit à l'ensablement et à la disparition progressive des cuvettes. Il en résulte une réduction des superficies agricoles exploitées encultures de contre-saison réalisées grâce à l'eau extraite de puits de faible profondeur forés à l'intérieurdes cuvettes. Or la production agricole de contre-saison constitue un complément vivrier précieux pourles populations dont les productions agricoles pluviales sont chroniquement déficitaires par rapport àleurs besoins alimentaires. D'autre part, les dunes, en ceinturant le village, exposent les habitations à un ensevelissement si leur progression n'est pas stoppée. Pour le cas particulier du village de Tchago, lerejet par les populations des espèces végétales proposées par les services de l'environnement pour la plantation dans le cadre de la fixation biologique du sol explique l'échec des opérations de traitement effectuées. Pour y remédier, il est nécessaire dorénavant de convaincre au préalable les populations du bien-fondé du choix des espèces végétales à travers des démonstrations sur le terrain, à petite échelle, présentant les avantages et les inconvénients aussi bien des espèces préférées des populations que de celles qui leur sont proposées. -
La radio communautaire Damergou et la promotion des bonnes pratiques agricoles face au changement climatique dans la Commune Urbaine de Tanout (Zinder/Niger)
Le présent travail a pour objectif d’analyser et de dégager l’apport de la radio communautaire “Damergou” dans la promotion et le développement d’une agriculture performante et durable dans un contexte de changement climatique. La méthodologie utilisée s’est appuyée sur la recherche documentaire, l’analyse de documents de la grille des programmes de la radio, les enquêtes de terrain auprès des agricultures. L’analyse des données a été faite à l’aide du logiciel Excel de Microsoft office dans sa version 2013. Les résultats ont montré que les hommes ainsi que les femmes participent aux émissions de la radio avec une proportion élevée d’hommes (52,08 % contre 25 % de femmes). -
Yaya za mu yi mu kare hilayen mu na jama'a da suke karkararmu?
Yan galgadi a saukake
Comment pouvons nous sécuriser les espaces partagées qui existent dans notre zone? Quelques conseils pratiquesLes aires de pâturage, couloirs de passage et points d'eau sont des ressources partagées (plusieurs usagers). Malheureusement elles sont menacées de disparition du fait de leur transformation en terres de cultures. Ce qui souvent oppose les agriculteurs aux éleveurs. -
Effet des fertilisants sur la productivité de trois variétés de gombo(Abelmoschus esculentus L. Moench.) de la région de Zinder (Niger)
Au Niger, le Gombo représente l’une des plus importantes cultures maraichères. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact de cinq types de fertilisants sur la productivité de trois variétés du gombo de la région de Zinder. L’étude a été conduite pendant la campagne agricole 2020-2021 en deux essais repartis sur deux périodes : la première pendant la saison de pluie (Juillet à Octobre 2020) et la deuxième en saison sèche froide (octobre 2020 à Janvier2021). Le dispositif adopté est un split-plot avec trois répétions et cinq traitements de fertilisants dont deux types de composts (Fumier de bovin et Fiente de volaille bien décomposés), deux fertilisants minéraux (NPK et Urée) et un témoin qui consistait à aucun apport de fertilisants. Les données collectées à travers 15caractères agronomiques et morphologiques du gombo ont été analysées avec le logiciel XLSTAT version d’essai 2021. Il résulte de cette étude que les fertilisants ont eu des impacts sur la productivité des variétés du gombo. La meilleure production en biomasse et en fruits a été obtenue avec la Fiente de volaille suivie de NPK et Compost pour toutes les variétés étudiées. En effet, la fiente de volaille a augmenté de plus 70% le poids des fruits chez la variété longue. Donc la fiente de volaille et le compost pourraient constituer une bonne alternative aux engrais minéraux. -
Analyse comparée des systèmes de production des écotypes locaux d’oignon (Allium cepa L.) dans la vallée de la Korama au sud-est du Niger
La filière oignon (Allium cepa L.) est devenue un des piliers de l’économie des ménages dans la vallée de la korama au sud-est du Niger. Cette culture est diversement appréciée par les acteurs de la production et de la consommation, en raison principalement de la diversité des écotypes locaux qui sont d’ailleurs peu connus. C’est pourquoi, l’étude s’intéresse aux écotypes locaux de deux sites irrigués de Tassaou et de Guidimouni. Pour ce faire, l’approche méthodologique adoptée a consisté à faire un état de connaissance sur le sujet, des entretiens sur la base d’un guide d’entretien avec des responsables communautaires couplés aux focus groups et des enquêtes par questionnaire auprès de quatre-vingt-trois (83) producteurs d’oignon dont trente-huit (38) à Tassaou et quarante-cinq (45) à Guidimouni. -
Les cuvettes oasiennes du Niger oriental : entre pratiques foncières et cadre législatif
Malgré le nouveau contexte national de législation foncière caractérisé par l’installation progressive des commissions foncières de base (COFOB), la pratique foncière dans les cuvettes oasiennes du Niger oriental est de type coutumier. Cet article décrit et analyse les pratiques foncières dans ce milieu assez particulier. Le choix de 9 cuvettes, en fonction de deux facteurs discriminants notamment la profondeur de la nappe et le type d’exploitation a permis de mettre en exergue les critères de zonage, de typologie et du niveau d’exploitation des cuvettes. Une enquête auprès de 105 exploitants aux moyens d’un questionnaire a permis de collecter des données nécessaires de cette étude. L’analyse des résultats montre la forte influence des autorités coutumières et le manque d’opérationnalisation des COFOB. Les conflits se généralisent avec les acteurs tous azimuts (agriculteurs, éleveurs et agro-éleveurs) et leur règlement se fait en grande partie par conciliation. -
Contribution à l'amélioration de l'agriculture de conservation (conservation farming) dans la commune rurale de Doungou (Kantché/Zinder)
Cette étude à contribuer pour l'amélioration de l'agriculture de conservation dans la commune rurale de Doungou. Les données sont collectées à travers des enquêtes individuelles. -
4ème CD/ASPI, Zinder du 14 au 18 mars 2005
Le Programme ASAPI s'inscrit dans le cadre des grandes orientations du Gouvernement en matière économique, sociale et agricole :-i) Stratégie de Réduction de la Pauvreté SRP/2001, ii) Stratégie de Développement Rural SDR/2002, iii) Stratégie Nationale de la micro finance de mars 2004. Il s'inscrit également dans les grands axes du Programme Indicatif National du 8ème FED, signé en juillet 1998. -
Contribution des seuils d’épandage au développement des activités maraichères dans la zone d’intervention du ProDAF/ Zinder : cas du site de TISS dans la commune rurale de Tirmini
La présente étude s’est déroulée dans le village de TISS (commune rurale de Tirmini) situé à 15 km au Nord - Ouest de la ville de Zinder. Elle vise à identifier les effets induits de la « construction du seuil d’épandage au développement des activités maraichères dans la zone d’intervention du ProDAF/ Zinder : cas du site de TISS dans la commune rurale de Tirmini ».Un échantillon de 83 hommes producteurs a été pris pour étude, soit 30 % de la totalité des bénéficiaires qui est de 280. La collecte des données a été effectuée à l’aide d’un questionnaire adressé aux producteurs .Il ressort des analyses une évolution dans la remontée de la nappe après la réalisation du seuil selon 68,7 % des producteurs qui affirment que le niveau de la nappe est entre 3 à 4 m de profondeur contre 41 % qui affirment que le niveau était à plus de 7 m de profondeur avant la réalisation du seuil. -
Implication des éleveurs transhumants dans la gestion des terroirs
De plus en plus les programmes de développement rural sont basés sur une participation active de la part de la population au processus d'analyse jusqu'à l'exécution des activités. Néanmoins, les pasteurs mobiles ont souvent été ignorés et de plus en plus mis à l'écart par ces programmes visant le plus souvent la gestion des ressources naturelles par ses utilisateurs (Greil, 1995). La question posée par Marty (1993) "La gestion de terroirs : un outil d'exclusion ou de négociation ?" est prise en compte par PADATA (= Programme d'Appui au développement de Damagaram-Takaya) en incluant dès le début tous les groupes d'utilisateurs dans le processus d'organisation et d'analyse de la problématique. PADATA a opté pour une stratégie dite de "table ronde » : - afin d'intégrer tous les groupes partageant les mêmes ressources naturelles ; - et afin de préparer tous les groupes à des discussions et à des négociations sur un pied d'égalité. -
Analyse « approfondie des chaînes de valeur PECEA / Commentaires du RECA
Pour la transformation de l’arachide, les produits obtenus en valeur sont (environ) 65% d’huile et 35% de tourteau (source : CRA Zinder, dossiers de microprojets PASR). Donc un chiffre d’affaires de 40,5 millions de F.CFA donnerait 26.325.000 F.CFA pour l’estimation des ventes d’huile soit 22.000 litres d’huile à un prix de 1.200 F/litre. -
Guide de suivi des activités programme PDL-ADM-Keita
Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de Développement Local dans l’Ader Doutchi-Majia (PDL-ADM), il a été prévu, dans le volet « récupération des terres », la restauration de 1000 hectares de terres dégradées et leur reboisement avec les espèces gommifères et l’ensemencement par des espèces locales des herbacées qui sont appétées par les animaux et adaptées aux conditions pédoclimatiques du milieu. C’est pourquoi, la Direction du Programme PDL-ADM a demandé, par lettre sans N° du 19 Février 2007 de la Coordinatrice du Programme et de l’Email du CTP du programme en date du lundi 19 Février 2007, à la Direction de l’Environnement, du Ministère de l’Environnement et de la Lutte Contre la Désertification, une mission d’appui technique sur le terrain dans le but de bien organiser les communautés bénéficiaires et préparer la campagne de reboisement 2007 et élaborer un document de projet sylvopastoral (comprenant toutes les activités de la pépinières au suivi évaluation des travaux) en vue d’atteindre les objectifs du programme. -
Suivi des microprojets sur Fonds d’Appui Régional / Facilité OP – Région de Zinder – Février 2012
Ces quatre MP comprennent tous des équipements d’irrigation (forages, motopompes et pompes niya kokari) et des mètres de clôture en fil de fer barbelé. A deux exceptions près, les producteurs bénéficiant des MP n’ont jamais été appuyés en matière d’équipements d’exhaure / irrigation. Ce sont de nouveaux « irrigants ». -
Pratiques pastorales en relation avec l'espace de la réserve naturelle nationale de Termit - Tin Toumma
Cette étude a été réalisée pour le projet « Antiloppes Sahélo_saharienne », qui œuvre pour la création d’une aire protégée dans le Nord-Est du Niger, la Réserve Naturelle Nationale de Termit-Tin Toumma (RNNTTT), au sein des communes de Tesker, N’Gourti, Bilma, Fachi et Tablot. -
Dynamiques des activités d’ingénierie sociale dans le pole de développement économique (PDE) de bande (région de Zinder)
Dans le cadre de son intervention au Niger, le programme FIDA a adopté, depuis 2012, une approche innovante en termes d’appui à la commercialisation des produits agro–sylvo- pastoraux. Elle est axée sur les pôles de développement économique (PDE). Il s’agit à travers cet article de saisir la dynamique des activités d’ingénierie sociale dans le développement des infrastructures routières et marchandes au niveau du pôle de développement économique de Bandé dans la région de Zinder. L’ingénierie sociale suppose la concertation de tous les acteurs autour des centres de collectes et des PDE. Le cadre de concertation, communément appelé « Hadin Gwiwa », est mis en place par le Programme de Développement de l’Agriculture Familiale (ProDAF) du FIDA. L’étude a porté sur les marchés hebdomadaires de Bandé et de Babban Roua. -
Transhumance et questions d'accès aux points d'eau pastoraux dans la région de Zinder (Niger)
L'objectif de ce travail est d'analyser les principes régissants l'accès aux points d'eau pastoraux dans les différentes zones agro-écologiques complémentaires à travers une description fine de principaux flux de transhumants qui parcourent la région. -
Caractéristique du Site de Makaouraci
Le site de récupération des terres dégradées du village de Makaouraci a pour coordonnées géographiques 13˚32’50.3’’ N et 009˚19’.52.1’’ E. Il est situé à 2 km du village dans sa partie Sud et à environ 22 km du chef-lieu de la commune rurale de Wacha.bLa population de ce village est de 1 969 habitants dont 928 hommes et 1 041 femmes (RGPH, 2012) -
Fixation des dunes en milieu semi-aride (système oasien du Manga)
La fixation des dunes est une opération qui consiste à stabiliser le sable mouvant à travers des techniques simples mécaniques et biologiques. -
Une ferme avicole qui peut réussir ?
L’histoire de cette ferme nous a été racontée par son promoteur et la voici. Mr Dan Dibi est un commerçant de Zinder qui a l’habitude de se rendre au Nigeria pour ses affaires. Il était impressionné par les grands complexes avicoles privés du Nigeria et s’est senti interpellé par le fait que c’était le Nigeria qui ravitaillait le Niger en œufs et en volaille. Il a donc décidé de se lancer lui-même dans la production d’œufs et de volaille pour approvisionner le marché de Zinder. -
Fiche technico-économique poules pondeuses
La production d’œufs de consommation est une chaîne de valeur en pleine expansion dans la région de Zinder. La production locale est fortement soumise à la concurrence des œufs en provenance du Nigeria même si le marché pour la vente d’œufs de qualité saine existe. Les aviculteurs sont exposés aux risques sanitaires très élevés pouvant décimer en quelques jours leurs élevages. Un bon choix des poussins d’un jour, couplé à une bonne prophylaxie et à une couverture rigoureuse des besoins alimentaires des pondeuses, permet de garantir de bons revenus. -
Émission radio sur les haies vives
La haie vive est un alignement d’arbres et/ou arbustes sur les limites de la parcelle qui sert à la protection contre le vent, le ruissellement, la pénétration des animaux et même des personnes avec des écartements réduits lors de la plantation. Elle peut donner du fourrage, du bois et des fruits selon les espèces utilisées et rapporter ainsi des revenus aux producteurs. La haie vive peut être réalisée pour la clôture des parcelles de culture pluviale et des parcelles de culture maraichère. -
Résumé des études sur les eaux souterraines de 15 communes de la région de Zinder : mieux connaitre les eaux souterraines pour prendre des décisions informées au niveau communal
Ce résumé souligne les grandes lignes de l’étude pour l’ensemble de la région avec des exemples spécifiques cités pour certaines communes. Mais pour plus de détails et avant toute prise de décision sur une commune spécifique, il est conseillé la consultation du rapport détaillé de ladite commune, afin d’acquérir une connaissance plus spécifique et détaillée de la situation de la commune concernée.