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Contributions and appreciation of adansonia digitata L. food products in Zinder Region, Niger
A detailed description of the plant was proposed around 1750 by Michel Adanson, a French botanist who spent several years in Senegal, and took samples to Paris. Adansonia digitata is the scientific name proposed by Carl Von LINNE and Bernard de Jussieu. It is a secular tree belonging to the Bombacaceae family, imposing by its size, it is the most massive of all known woody species, unlike other species of the genus Adansonia endemic to Madagascar or Australia (Adansonia grandidieri Baill., Adansonia madagascarensis Baill, Adansonia suarezensis H. Perrier and Adansonia Baill, etc.). It is mainly present in the sub-humid and semi. -
Analyse comparative couts-bénéfices entre la plantation d'arbres et la Régénération Naturelle Assistée (RNA) des ligneux dans le centre-sud du Niger
L’objectif principal ce travail est de comparer les comptes d’exploitations des pratiquants de la plantation d'arbre à celles de la régénération naturelle assistée (RNA) pour fournir des données précieuses afin de solliciter un plus grand soutien des gouvernements et des partenaires extérieurs. La méthode d’analyse de cout-bénéfices a été utilisée pour dresser le compte d’exploitation des pratiquants de ces deux pratiques à travers des données recueillies sur la base des enquêtes individuelles auprès de 110 producteurs dans six (6) villages du département de Mayahi et Mirriah, dans la région de Maradi et Zinder au centre sud du Niger. Les résultats montrent que la pratique de la RNA revient moins chère aux producteurs avec un coût des charges d’exploitation estimé à 22 500 FCFA sur cinq ans, contre 924 700 FCFA pour les pratiquants de la plantation. Quant aux bénéfices, il ressort que la pratique de la RNA (79 250 FCFA) est environ deux fois plus bénéfique que la plantation d’arbres (48 000 FCFA) sur une période de cinq ans de pratique. -
Les justifications et les faisabilités économiques et sociales du traitement des dunes de sable dans le Département de Gouré au Niger : cas du village de Tchago
La formation des dunes de sable autour des zones dépressionnaires ou cuvettes dans le terroir villageois de Tchago du Département de Gouré, au Niger, conduit à l'ensablement et à la disparition progressive des cuvettes. Il en résulte une réduction des superficies agricoles exploitées encultures de contre-saison réalisées grâce à l'eau extraite de puits de faible profondeur forés à l'intérieurdes cuvettes. Or la production agricole de contre-saison constitue un complément vivrier précieux pourles populations dont les productions agricoles pluviales sont chroniquement déficitaires par rapport àleurs besoins alimentaires. D'autre part, les dunes, en ceinturant le village, exposent les habitations à un ensevelissement si leur progression n'est pas stoppée. Pour le cas particulier du village de Tchago, lerejet par les populations des espèces végétales proposées par les services de l'environnement pour la plantation dans le cadre de la fixation biologique du sol explique l'échec des opérations de traitement effectuées. Pour y remédier, il est nécessaire dorénavant de convaincre au préalable les populations du bien-fondé du choix des espèces végétales à travers des démonstrations sur le terrain, à petite échelle, présentant les avantages et les inconvénients aussi bien des espèces préférées des populations que de celles qui leur sont proposées. -
Les cuvettes oasiennes du Niger oriental : entre pratiques foncières et cadre législatif
Malgré le nouveau contexte national de législation foncière caractérisé par l’installation progressive des commissions foncières de base (COFOB), la pratique foncière dans les cuvettes oasiennes du Niger oriental est de type coutumier. Cet article décrit et analyse les pratiques foncières dans ce milieu assez particulier. Le choix de 9 cuvettes, en fonction de deux facteurs discriminants notamment la profondeur de la nappe et le type d’exploitation a permis de mettre en exergue les critères de zonage, de typologie et du niveau d’exploitation des cuvettes. Une enquête auprès de 105 exploitants aux moyens d’un questionnaire a permis de collecter des données nécessaires de cette étude. L’analyse des résultats montre la forte influence des autorités coutumières et le manque d’opérationnalisation des COFOB. Les conflits se généralisent avec les acteurs tous azimuts (agriculteurs, éleveurs et agro-éleveurs) et leur règlement se fait en grande partie par conciliation.