La présente étude porte sur l’impact de la culture du souchet sur les transactions foncières dans la Commune Rurale de Tchadoua au Niger. L’objectif de ce travail de recherche est d’analyser l’impact de la culture du souchet sur l’importance des transactions foncières dans cette localité. Les outils méthodologiques utilisés sont constitués de la recherche documentaire, de l’observation directe du terrain, de la collecte des données à travers des enquêtes quantitatives et qualitatives et enfin du traitement et analyse des données recueillies. Les résultats révèlent que la culture du souchet à une incidence économique certaine sur les conditions de vie de la population. Les résultats ont montrés que l’expansion de cette culture rémunératrice engendre des mutations socio foncières à travers la disparition progressive des anciens modes d’accès à la terre vers des nouveaux modes d’accès monétarisées. Les résultats illustrent que dans l’ensemble des modes de transfert de droit, la location occupe la première place (30%), l’héritage (27%), aussi la vente (23%), puis la donation qui est en disparition (5%). Les résultats ont montré également le développement des risques d’insécurité foncière et sociale dans le bassin du souchet avec le grossissement de la classe des paysans sans terre (35%), l’augmentation des émigrants (41%) et le développement de la migration agricole (24%). L’État doit garantir une meilleure sécurité foncière aux ruraux comme une condition et un moyen pour un développement socio-économique durable.