Recherche
3 items
-
Inventaire des variétés, des méthodes locales de stockage et de protection contre les ravageurs de la patate douce (Ipomea batatas L.) dans la bande Ouest du Niger
La patate douce (Ipomoea batatas Lam.) est une culture de subsistance par excellence en Afrique.
Comme aliment de soudure, elle joue un rôle majeur dans plusieurs ménages tant urbains que ruraux et sa consommation par habitant est d’environ 84 kg/an. A cet effet, la valorisation de cette culture représente une des meilleures alternatives pour assurer la sécurité alimentaire d’une population en constante croissance et également face à la baisse de la production des cultures vivrières comme le mil, sorgho ou le blé. Pour atteindre cet objectif, une meilleure connaissance de la diversité génétique et la maîtrise des problèmes phytosanitaires s’avère plus que primordiales. Pour cela, des enquêtes ont été menées auprès des producteurs des principales zones de culture en vue d’inventorier les variétés couramment utilisées et les connaissances locales en matière de stockage et de maîtrise des problèmes phytosanitaires de cette plante. Les résultats obtenus ont permis de montrer qu’une diversité de variétés de patate douce est cultivée au Niger. Cependant, le nombre de variétés locales utilisées dépend de la zone d’étude. C’est ainsi que dans la zone d’Ayorou, huit (8) variétés de patate douce ont été recensées contre douze (12) à Balleyara et seize (16) dans la zone de Bengou. Pour lutter contre les ennemis de la culture, les producteurs pratiquent la méthode chimique avec une utilisation abusive de pesticides chimiques qui représentent un danger pour l’environnement. Plusieurs méthodes locales de stockage sont aussi utilisées pour la conservation des tubercules de patate douce (Stockage à l’ombre des arbres, la conservation sur pied, conservation dans de grenier) mais avec des résultats non satisfaisants car les pertes liées au stockage des tubercules restent très élevées. -
Perceptions et usages socioéconomiques du tamarinier (Tamarindus indica L.) dans le Sud-Ouest du Niger : Implications pour une domestication et une conservation durable
Elle a pour objectif de montrer l’importance ethnobotanique de Tamarindus indica L. à travers l’usage socioéconomique de ses différents organes en vue de contribuer à une meilleure gestion durable de sa population au Niger. La présente étude a été menée dans le département de Torodi, situé dans la région de Tillabéry.
Les résultats de cette étude ont montré que le tamarinier (Tamarindus indica L.) est une espèce forestière à haute valeur socioéconomique. Les différents usages (alimentaires, thérapeutiques, économiques etc.) tant prouvés par les populations doivent susciter une prise en compte de cette espèce dans les différents programmes ou stratégies de conservation et d’amélioration génétique durable des ressources phytogénétiques au Niger. -
Analyse de la pertinence et de l’efficacité du dispositif de restauration des terres dégradées du bassin versant du fleuve par l’aménagement et les traitements anti-érosifs de glacis
Ce rapport est le résultat d'une mission d’appui scientifique réalisée en août et septembre 2007 au Programme de Lutte Contre l’Ensablement dans le Bassin du Fleuve Niger qui est mis en œuvre depuis 2006. Le champ d’étude représente la portion du bassin versant du fleuve Niger (en cours de traitement par le PLCE) où l’équipe d’appui a cherché à mieux connaître le fonctionnement écologique des unités paysagères (stations faisant l’objet de restauration) pour enfin apprécier l’impact des techniques de restauration sur le problème de l’ensemble du fleuve.