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Récupération de terres : Le site de Guidda pour tirer des enseignements. Note de travail
Le site présenté est sur un plateau situé dans la Commune de Hamdalaye à 45 km de Niamey sur la route de Filingué, après Hamdalaye. La plaque routière porte le nom de Guidda. Il comprend des réalisations du Programme d’Actions Communautaires (PAC) -
Conseiller en maraîchage / Cas pratiques (4) Attaques sur tomates
Cette note est un cas pratique de visite sur un site maraîcher. Elle est destinée aux conseillers maraîchers (OP, services techniques, GSC, …). Il s’agit d’une visite auprès des producteurs de tomate de Bourboukabé à 15 km au nord de Niamey. Dans ce village, les producteurs pratiquent la culture de la tomate depuis plus de 25 ans, avec différents cycles de production adaptés aux différents terrains disponibles. Le premier cycle de production correspond à des semis en pépinière au début du mois d’août et une récolte qui commence en octobre alors que les prix sur le marché de Niamey sont encore élevés (15.000 à 18.000 F le panier de 32 kg). C’est une production économiquement importante pour ces producteurs. La production se fait sur des sols sableux de chaque côté de la vallée qui est encore inondée. -
Première note sur le centre de collecte de la tomate de Doguéraoua
Située à 5 km de Malbaza, sur la route de Madaoua, Doguéraoua est une commune à bonnes potentialités pour les cultures irriguées (terre et eaux) car traversée par la vallée de la Maggia sur près de 40 km. Les populations produisent des tomates, des oignons, des courges, des choux, etc. Selon les estimations des membres du Hadingwiwa (mis en place par la CRA Tahoua et le PPIRuwanmu), il est produit et commercialisé plusieurs milliers de tonnes de tomate à Doguéraoua chaque année. Il est à noter qu’un nombre important de producteurs a commencé à produire de la tomate « sous pluie », c’est-à-dire en hivernage. -
Restitution des résultats de conseil de gestion aux producteurs d’oignon Campagne d’hivernage 2019) de Fachi (commune de Tabalak)
La Chambre d’Agriculture de Tahoua s’est engagée dans le conseil de gestion à l’exploitation familiale (CGEF) au cours de la campagne irriguée 2018 – 2019. Le site de Fachi est situé dans la commune rurale de Tabalak au sud de la mare de Tabalak. En mars 2019, campagne saison sèche, il totalisait environ 275 ha de cultures irriguées. Il fait partie des sites retenus pour le suivi en CGEF. En saison des pluies, une bonne moitié du site est recouvert par les eaux de la mare.
Compte tenu de son importance dans la région, l’oignon a été choisi pour le suivi de la campagne d’hivernage 2019. Le suivi a été effectué par un animateur endogène en partenariat avec la Société coopérative (SCOOP) Zumuntchi de Fachi.
Qu’est-ce qu’on a appris ?
- 7 producteurs sur 11 (64%) ont perdu de l’argent ;
- Seulement 1 producteur sur 3 a gagné faiblement avec l’oignon ;
- Les rendements enregistrés sont très faibles compris entre 300 kg/ha et 7.200 kg/ha ;
- La fusariose a été la principale préoccupation des producteurs pendant la campagne ;
- Le problème de disponibilité de semences des variétés d’oignon d’hivernage ;
- Les rendements obtenus sont vraiment trop faibles pour gagner de l’argent sur l’oignon d’hivernage. -
Aménagement des espaces pastoraux, pour l’élevage
L’accaparement et dégradation des espaces pastoraux ne se posait pas il y a trente (30) années. Avec le croît démographique conjugué aux effets des changements climatiques et la pression anthropozoïque (cheptel estimé à 227 966 UBT, DDEL, 2018), on assiste à une dégradation continue des ressources naturelles au Niger et dans la zone de Malbaza, en particulier. Un phénomène croissant est l’accaparement des terres pastorales au profit de l’agriculture. Il en résulte un déficit fourrager de 267.559 TMS (DDEL, 2018), une récurrence des conflits sociaux. Leur gestion est devenue une préoccupation pour l’ensemble des acteurs.
La stratégie pour faire face à cette situation reste et demeure, le respect du plan d’aménagement, des espaces pastoraux. -
Intégration de l’arboriculture dans le maraîchage
L’arboriculture est une nouvelle pratique sur la majorité des sites maraichers de la commune de Malbaza. Le projet DryDev a introduit cette activité depuis 2016. Plusieurs espèces d’arbres fruitiers sont introduites au niveau des sites de Combi et Guiddan Idder. Le bananier, Papayer,
Goyavier, des arbres qui produisent dès la 1ère année, ne sont pas en compétition avec les légumes
et qui créent un microclimat utile dans l’environnement aride sahélien. Cette initiative de diversification et de culture en étage est une réussite au niveau du site Goumbi. -
Premier essai de présentation des différents produits locaux transformés à base de céréales
Dans cette note, les produits pris en compte sont ceux développés par les groupements féminins et les petites entreprises. Les produits sont très variés et cette note devrait permettre de mieux de retrouver dans cette diversité des composants et des modes de préparation. Les céréales sont les aliments les plus transformées à Niamey : mil, riz, maïs, sorgho, fonio et blé
Les céréales sont les aliments les plus transformées à Niamey : mil, riz, maïs, sorgho, fonio et blé. Ces céréales sont transformées en toute sorte de produits finis, prêts à la consommation et faciles à préparer : semoules, couscous, farines, produits roulés (grumeaux, dégué), etc. Ces produits sont disponibles dans les alimentations, supermarchés, boutiques de quartier, etc.
- Qu’est-ce qu’un produit local transformé ?
- Les farines, semoules et brisures
- Couscous et dégué
- Ce que font les transformatrices et leurs appellations en français
- Les appellations locales
Cette note a été rédigée dans le cadre d’un partenariat entre le RECA et l’Agence luxembourgeoise pour la Coopération au Développement (LuxDev). -
Evolution du prix de gros du piment sur trois ans au marché de Niamey Djémadjé
Le suivi des prix de gros des produits maraîchers sur les marchés de Niamey a commencé en avril 2015 (la semaine 17). Les résultats présentés dans cette note vont jusqu’à la semaine 49 (décembre) de l’année 2018. Les informations présentées portent sur trois ans et demi.
Globalement, la production de piment du Niger est présente sur les marchés de Niamey pendant la saison sèche froide (à partir de décembre) et pendant la saison sèche chaude jusqu’à la saison des pluies (mi-juillet).
Toutes les quatre années présentent des profils assez semblables avec des prix bas de septembre à décembre (autour de 10.000 F le sac), une légère augmentation pendant la période de janvier à avril (15.000 à 20.000 F par sac), puis une forte augmentation progressive pour atteindre un pic autour de 70.000 F le sac entre mi-juin et fin juillet suivant les années. Le prix diminue ensuite jusqu’en septembre où se il retrouve au plus bas. -
Evolution du prix du poivron pendant quatre ans sur les marchés de gros de Niamey
Si en 2015, pendant quelques semaines, du poivron du Nigeria s’est vendu sur le marché de Djémadjé à Niamey, cela n’a plus été le cas à partir de 2016. De 2016 à 2019, les poivrons vendus à Niamey viennent du Niger, essentiellement des sites de production autour de Niamey ou du Burkina Faso. Le poivron du Niger était présent 30 semaines sur 52 au cours de l’année 2016, en début d’année jusqu’au mois de mai puis à partir d’octobre jusqu’à la fin de l’année. Il était absent du marché de juin à mi-octobre. En 2017 et 2018, le poivron du Niger était présent pendant 35 semaines sur 52, de janvier à juillet, puis à partir de novembre. En 2019, le poivron du Niger est présent pendant les 7 premiers mois de l’année et ne réapparait pas novembre. Il faudra attendre janvier 2020 pour qu’il revienne sur le marché. Il n’aura été présent que 28 semaines en 2019. -
Evolution des prix de gros du moringa sur les 5 dernières années sur le marché de Djémadjé / Niamey
Cette note présente l’évolution des prix moringa sur le marché de Djémadjé (Niamey) depuis avril 2015 (semaine 17) à mars 2020 (semaine 10) et une comparaison des prix sur les cinq périodes de Ramadan.
Les prix sont fournis par des « informateurs » qui sont des professionnels de la commercialisation des produits maraîchers et travaillent depuis plusieurs années avec le RECA.
Le moringa commercialisé sur les marchés de Niamey est produit principalement dans la ceinture maraîchère de Niamey (Région de Niamey et Région de Tillabéri), dont une grande partie sur la rive droite du fleuve. Il n’y a pas d’importations des pays voisins. -
Evolution des prix de gros de la tomate et du piment pendant la période du Ramadan sur le marché Djémadjé (Niamey)
La période du Ramadan peut être considérée comme une période de « prix sensibles ». Les augmentations des prix des denrées alimentaires sont mal vécues par les consommateurs et les commerçants spéculateurs montrés du doigt. Cette année 2017, comme les autres années, la tomate a défrayé la chronique. Les réseaux sociaux ont débordé de plaintes des consommateurs sur une tomate difficilement accessible. Cette note fait le point sur les prix de gros de la tomate et du piment et leurs provenances sur le marché de Djémadjé au cours des trois dernières périodes de Ramadan. -
Note de présentation du PIP2 antenne de Tahoua à l'occasion de la visite du Ministre de Développement l'Agricole
L'antenne de Tahoua a été officiellement installée en mars 2003. Elle a pour mission de coordonner les activités conduites par les prestataires conformément à la stratégie de "faire faire"du projet. Son personnel restructuré comporte : Un chef d'antenne; un Responsable de Suivi Évaluation; un Comptable; Une Secrétaire; Deux chauffeurs; Un gardien. -
L'acarien vert du manioc : Une autre menace pour la production de manioc au Niger
Lors d'une prospection sur les ravageurs du manioc dans la communauté urbaine de Niamey, nous avons constaté l'existence de l'acarien vert du manioc. Ce ravageur est reconnu comme des facteurs limitants les plus importants à la production du manioc en Afrique. Cette fiche est rédigée pour sensibiliser les acteurs de la filière manioc sur le danger qui plane sur cette culture, surtout en ces moments où l’État s’investit pleinement dans l'opération bouture de manioc qui augmente substantiellement les superficies emblavées : ce qui pourrait aider à augmenter le revenu des producteurs et à lutter contre l'insécurité alimentaire dans le pays. -
Évolution du prix de gros de la tomate sur la période 2018 à 2021 sur le marché de Niamey (Djémadjé)
Le suivi des produits maraîchers sur les marchés de Niamey a commencé en 2015. Les informations présentées dans cette note concernent les quatre dernières années (2018-2021). Les prix sont fournis par des « informateurs » qui sont des professionnels de la commercialisation des produits maraîchers, des grossistes ou des collecteurs. Le prix relevé est un prix de vente en gros sur les marchés de Niamey. C’est donc le prix d’achat au producteur + le transport + la marge du collecteur plus la marge du grossiste. -
Du pain composé avec moins de blé importé et plus de farines locales, actuellement un espoir déçu ?
Pourquoi cette note ? Le Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO) a demandé au Centre d’appels du RECA de préparer une émission radio sur le « pain composé », un pain associant de la farine de blé (importée) avec des farines locales (mil, sorgho ou niébé). Pour préparer cette émission l’équipe technique du RECA a commencé par faire le tour des boulangeries dont le personnel a été formé grâce à l’appui du PPAAO pour la fabrication de pain composé. Cette note présente les premières observations faites dans le cadre de ce travail.
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Analyse de la rentabilité économique de la fabrication du gabou auprès d’une femme transformatrice à Niamey
Le Gabou est l’un des condiments locaux les plus commercialisés à Niamey. Il constitue le plus souvent le produit phare de certaines transformatrices. Il est en lutte sur les marchés avec les bouillons cubes. L’objectif de cette note est d’analyser la rentabilité économique de la fabrication du Gabou et voir la possibilité d’accroitre la production ainsi que la consommation, afin de diminuer la consommation des bouillons cubes. Cette note a été rédigée suite à une visite d’une femme transformatrice. Elle utilise uniquement l’oignon Violet de Galmi qu’elle achète sur le marché de Katako à Niamey. -
Conseiller en arboriculture : deux ennemis du papayer présents dans la Région de Niamey
Le papayer (nom scientifique Carica papaya) est une plante fruitière de plus en plus cultivée dans la Région de Niamey et aussi dans les communes limitrophes (Région de Tillabéri), notamment les différentes variétés hybrides proposées par plusieurs sociétés semencières. -
Diagnostic de l’agrobusiness dans l’aire périurbaine de l’agglomération de la ville de Niamey (Niger)
Cette note présente les conclusions de l’étude, réalisée par un stagiaire de l’Institut Pratique du Développement Rural (IPDR) de Kollo, portant sur les exploitations de l’agrobusiness, à proximité de la ville de Niamey. L’étude, qui s’est déroulée entre les mois de juin et d’aout 2020, a permis d’interroger 23 exploitants de l’aire urbaine de Niamey répondant aux caractéristiques de l’«agrobusiness », afin de mieux les caractériser. -
Des actions d'appui conseil pour la protection phytosanitaire menées dans la région de Tahoua / focus sur l'utilisation de la radio
Les producteurs ont enregistré des attaques de plusieurs ravageurs : deux chenilles (la noctuelle de la tomate et Tuta), la mouche blanche qui a transmis un virus et tout dernièrement les araignées rouges qui ont provoqué un dessèchement complet des plants et une baisse de la qualité des derniers fruits. -
De nouvelles attaques sur le riz dans les périmètres irrigués le long du fleuve Niger : des vers de terre incriminés
Si pour la majorité des agronomes les vers de terre sont des animaux bénéfiques pour les sols et les plantes, il existe plusieurs espèces de vers de terre qui sont impliquées dans de attaques du riz dans certaines régions du monde comme l’Australie, l’Inde, les Philippines et l’Afrique du Sud. L’espèce la plus impliquée dans ce genre d’attaques appartient au genre Eukerria. Mais il semble que ces vers sont incapables de se nourrir directement sur les plants de riz, car elles n’ont pas de pièces buccales masticatrices. -
Agri ou agro business autour de Niamey / Typologie des exploitations
Dans les périphéries de Niamey, la mode est à l’acquisition de « jardins ». Ces acquéreurs ne sont pas des exploitants agricoles mais des urbains dans la majorité de cas exerçant une activité économique non liée à l’agriculture. Et ces derniers se lancent dans cette activité de façons spontané avec des investissements assez importants et du matériel moderne répondant à la production agricole (château d’eau, pompe solaire, système d’irrigation, tracteur...etc.) -
Aménagement des bassins versants pour une protection et une valorisation durable des bassins de production des cultures irriguées dans les régions de Tahoua, Maradi et Zinder
Le PPI RUWANMU est un projet de développement qui fait la promotion d’une agriculture familiale centrée sur la petite irrigation et exploitant de manière rationnelle et durable le potentiel terre et eau. Il s’appuie sur les bonnes pratiques des projets antérieurs et les dispositions de la Stratégie de Petite Irrigation au Niger (SPIN). Financé par le FIDA, le Fonds Fiduciaire Espagnol et l’Etat du Niger, son objectif de développement est d’augmenter les revenus de 65 000 ménages ruraux de 30 communes des régions de Maradi, Tahoua et Zinder dans le but de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population rurale de ces régions. -
La fusariose de l'oignon
Lors des cultures de saison sèche 2019 - 2020, les producteurs de la région de Tahoua ont constaté un développement important d’une maladie de l’oignon. Cette maladie a toujours existé mais elle est maintenant présente dans de très nombreux sites de production et elle a entrainé des pertes importantes tant en pépinières que dans les parcelles après repiquage. Cela a notamment été le cas à Tabalak où les pertes ont été considérables. Cette maladie s’appelle fusariose en français. Elle est due à un champignon microscopique, donc invisible à l’œil nu, qui est présent dans le sol. C’est une maladie « fongique », c’est le mot employé pour dire qu’un champignon en est responsable. Les produits de traitement sont appelés « fongicides ». -
Formation et appui à l'installation des jeunes agriculteurs
Habibou, comme beaucoup de jeunes a été tenté par l’exode. En 2014, il était en Libye. Après 2 ans de séjour, il décida de rentrer au pays pour « se consacrer » à la terre, selon ses termes. En saison sèche froide 2020-2021, il a décidé de suivre la formation des jeunes dans son village, dans le cadre du programme de formation professionnelle et insertion des jeunes agriculteurs et agricultrices que mène la Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Tahoua avec l’appui du Projet Pôles ruraux (financement Agence française de Développement, Union européenne, Etat du Niger). -
Pratique des producteurs pour la culture de l'amarante
L’amarante est reconnue pour être un légume extrêmement productif et nutritif, et facile à cultiver. C’est probablement le légume-feuilles le plus productif des tropiques. Son excellente valeur nutritionnelle en fait un légume important pour l’alimentation humaine, tant pour l’autoconsommation que comme légume vert bon marché sur les marchés des villes. -
Une start-up nigérienne propose de la tomate de Doguéraoua, du paprika (poivron rouge de Diffa) et de l’ail d’Agadez dans un sachet dose de 10 g pour remplacer le concentré de tomate ou les bouillons cube de l’agro-industrie mondiale
L'agro-industrie, se développe de plus en plus au Niger. ZOULADANI Fatiha est une jeune Ingénieure Agroalimentaire Option Qualité, Environnement et Sécurité Sanitaire des aliments à l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès (Maroc). Elle est spécialisée en contrôle de qualité des aliments. Elle est lauréate de deux prix lors des concours universitaires au Maroc sur l’innovation : 1er prix CURI (Centre Universitaire Régional d'Interface) pour son projet culture de la tomate sous serre et le 2èmeprix lors d’un concours organisé par les étudiants Nigériens au Maroc. Elle a effectué un stage en pisciculture à AIN Aghbal dans la ville d’Azrou puis dans l’industrie agroalimentaire à Coca-Cola (stage interrompu à cause du Covid-19). A la fin de ses études, de retour au pays, elle effectua plusieurs stages à AKAKOS puis à la SEEN et à Niger Lait. -
Fiche sur la fabrication de Labdourou / Toukoudi à base de mil au Niger
Le Labdourou ou Donou en Zarma, Toukoudi en Haoussa, Tchoball en Fulfuldé, est un produit fabriqué à base de la farine de mil décortiqué mélangé avec des épices, du sucre, du lait ou produits laitiers, des dattes et du sucre. Il est appellé Ko-donou lorsqu’on ajoute la pulpe du fruit du baobab (en Zarma ko) dans la préparation. Sur le marché, on trouve le Labdourou non fermenté. Le Labdourou est très apprécié surtout pendant le mois de ramadan. Il se consomme avec de l’eau froide ou avec des glaçons. -
Cartographie provisoire des unités de transformation du lait Région de Tahoua
Cette cartographie prend en compte les unités qui transforment et vendent du lait ou des produits laitiers à base de lait local, tant de vache que de chamelle, mais aussi à base de lait en poudre importé. -
Aménagement et mise en valeur des vallées de Badaguichiri : Quelques observations sur les images satellite Google Earth disponibles
Les dates des images (décembre et janvier) étant proches dans le calendrier, les images sont comparables pour la mise en valeur des parcelles : faire le parcellaire, identifier propriétaire et agriculteur/-trices, comparer les variations... Et enquêter sur leurs raisons. -
Les jachères dans le bassin d'approvisionnement en bois de la ville de Niamey
Les formations arbustives des plateaux de l’ouest nigérien sont, depuis de nombreuses années, la principale source d’approvisionnement en bois-énergie des populations rurales et urbaines. Niamey consomme près de150 000 t de bois par an (PROJET ÉNERGIE II, 1996). Le principal facteur de dégradation des peuplements ligneux n’est pas seulement dû à ce prélèvement mais aussi à l’extension des défrichements agricoles destinés couvrir les besoins alimentaires d’une population sans cesse croissante. -
Résilience des communautés rurales face à la crise écologique et foncière du Sahel : l'exemple de la vallée d'Arewa (Niger central)
La vallée d’Arewa se situe dans l’arrondissement de Madaoua au sud de la région de Tahoua, à environ 80 kilomètres de la frontière nigériane, pays avec lequel les échanges commerciaux sont très importants (cf. figure 1). Elle appartient à une des plus grandes zones de production agro-pastorale du Niger. Incisée dans la bordure orientale des plateaux de l’Ader Doutchi, elle rejoint la basse vallée de la Tarka dont elle est un des principaux affluents. S’allongeant sur environ 30 kilomètres, elle présente, de l’amont vers l’aval, différents faciès morpho-pédologiques et différentes conditions hydrodynamiques, d’où une certaine diversité des systèmes d’exploitation. -
Visite de la ferme d’un jeune entrepreneur de Niamey
[Particularité : nourrir volaille et petits ruminants autrement]Cette note a été élaborée après la visite d'un jeune entrepreneur qui s'est lancé dans la production d'aliment bétail, l'élevage de volaille et les petits ruminants. -
Unité de production d'aliment bétail made in Tahoua
Il s’est rendu à l’INRAN où la formule pour fabriquer des aliments du bétail avec ces matières premières lui a été expliquée ainsi que des conseils pour la fabrication. Il a aussi visité l’entreprise SALMA à Niamey qui produit des aliments du bétail. C’est sur la base de ces expériences et surtout avec l’appui financier de son oncle que le promoteur s’engagea dans la création de son entreprise. -
Prix de gros des produits maraichers sur les marchés de Niamey
Ce travail de suivi des prix de gros sur les marchés est réalisé de manière hebdomadaire par le RECA sur les principaux marchés de gros de Niamey (Djémadjé, Katako et Harobanda). Les prix relevés sont ceux des unités de mesure ou conditionnement utilisées pour la vente en gros. Il s’agit de cartons, de paniers dénommés « tchila », de sacs de différentes tailles ou de caisses en bois. -
Lutte biologique : le Sida cordifolia a un ennemi sur les plateaux de l’Ouest (Région de Tillabéri – Niamey)
Sida cordifolia, la plante envahissante par excellence, qui peut couvrir des terroirs entiers, à perte de vue… L’espèce Sida cordifolia était présente dans la végétation naturelle du Niger, avec une répartition spécifique faible. Depuis plus d’une décennie, cette herbacée, peu consommée par les animaux, colonise les jachères, les aires de pâturage en voie de dégradation et les couloirs de passage dans les zones agricoles et agropastorales. -
Recensement des produits vétérinaires et intrants zootechniques vendus sur les marchés dans la Région de Tahoua
L’objectif de ce répertoire est de connaitre les produits proposés aux éleveurs, et achetés par ces derniers, afin de mieux expliquer les risques que présentent les produits vétérinaires contrefaits ou de qualité inférieure, et apprendre comment les identifier et les signaler. Ce répertoire va servir de référence au Centre d’appels élevage du RECA pour répondre aux questions des appelants et aussi à préparer des messages vocaux d’information à destination des éleveurs et agents des dispositifs de conseil agricole. -
La Peste des Petits Ruminants (PPR) au Niger
Pour la peste des petits ruminants, 22 foyers ont été recensés dans les régions d’Agadez, Diffa, Dosso, Maradi, Tahoua, Tillabéri, Niamey et Zinder, avec une prédominance dans les régions de Tillabéri et Niamey (6 foyers pour chacune). Ces foyers ont concerné un effectif de 3 214 têtes, avec 743 animaux malades et 377 décès soit un taux de mortalité de 12% des effectifs concernés et un taux de mortalité de 51% des animaux malades. Généralement pour toute maladie, les symptômes sont caractéristiques : c’est d’abord que l’animal n’a pas un comportement normal, c’est à dire l’animal cesse de manger et il est toujours derrière quand ils vont au pâturage. Ces signes sont classiques et ils demandent que l’éleveur se rapproche du vétérinaire. -
Suivi des prix des aliments pour bétail sur les marchés dans la Région de Tahoua de mai à octobre 2023
Le RECA et les Chambres Régionales d’Agriculture (CRA) ont été chargés de faire un suivi des fournisseurs d'intrants servant pour l’alimentation des animaux dans le cadre du Programme sur la résilience du système alimentaire (PRSA/FSRP) et du Projet de Renforcement de l’Entreprenariat en Elevage « REEL Mahita » dans les régions de Tillabéri, Dosso, Tahoua, Zinder et Diffa. Ce suivi comprend l’identification des fournisseurs et aussi le suivi des prix et de la disponibilité en aliments pour bétail. -
Visite de la ferme d’un promoteur à Takalmaoua particularité du site : arboriculture, pisciculture, maraichage et élevage
Le site de ce promoteur est situé dans la vallée de Takalmaoua sous les coordonnées géographiques N14°58’01.31’’ E05°18’07.14’’, à 10 km au Nord-Est de la ville de Tahoua. Il a été créé en 2013 par un privé passionné d’agriculture, descendant d’un pisciculteur de Gaya. Les investissements réalisés sont financés sur fonds propres de l’exploitant. Le site couvre une superficie de plus de 8 hectares, le promoteur a recruté six (6) ouvriers permanents qui vivent jours et nuit dans cette exploitation, il emploie également plus de 10 personnes en main d’œuvre temporaire qui sont mobilisées en cas de besoin pendant les travaux de préparation du sol, le repiquage, le sarclage et la récolte. Cette exploitation comporte différents systèmes de culture :
- L’arboriculture fruitière (manguiers, agrumes, goyaviers, dattiers, papayers, etc.) ;
- Le maraichage (tomate, poivron, oignon, ail, pastèque et moringa) ;
- Pisciculture (carpe, capitaine, silure) ;
- Élevage (bovins, ovins, caprins, lapins, poules, pigeons, canards). -
Visite de la ferme Issan Godi de Konni Aviculture, embouche et maraichage
La ferme dénommée Issan Godi est située dans la ville Konni. Elle a été créée en 2019 par un fonctionnaire à la retraite et fils d’un agriculteur. La ferme couvre une superficie de 0,9 ha. Ce site a été acquis par héritage entre le promoteur et ses frères et sœurs. En l’an 2000, à la suite d'un conseil de famille, le promoteur a décidé de racheter ce terrain. De l'an 2000 à 2018, ce site est exploité par un de ses frères qui produisait des céréales et des produits maraîchers. -
Visite d’une ferme avicole à Illéla
La ferme avicole « poussin de l’Ader » est située à l’entrée d’Illela côté sud du goudron en venant de Badaguichiri. Cette ferme a été créée en 2013 par un fonctionnaire passionné d’élevage. La ferme est implantée dans un bas-fond aéré au bord de la Maggia, pour profiter de l’humidité et de la fraicheur du lieu. Des arbres fruitiers (manguiers et citronniers) sont présents dans la ferme pour garder de la fraicheur pendant les périodes de chaleur. -
Rapport de mission Appui-conseil agricole paysans (ACAP)
Cette note est basée sur les présentations et explications données par les producteurs et productrices rencontrées à Dindi. Les entretiens sur le fonctionnement du CEP et des ACAP se sont déroulés en présence de plus de 100 personnes (hommes et femmes) et une vingtaine de personnes ont fait la visite du CEP pluvial sur le terrain (photo ci-dessus). Les commentaires du RECA et de la CRA sont spécifiés à chaque fois. L’intérêt de toutes ces personnes du village pour le CEP et les GACAP est manifeste. Pour eux, ces activités sont importantes. Ils attendent d’ailleurs la phase alphabétisation qui doit suivre. -
Les thrips sur l’oignon et les méthodes de lutte
Début 2023, dans une grande partie de la Région de Tahoua, et en particulier la vallée de Tadiss, les cultures d’oignons ont été ravagées par les thrips. Selon les producteurs, les dégâts de ce ravageur commencent à être observés habituellement vers la fin du mois de février et début mars (début de la saison chaude). Cette année, une pullulation des thrips a été observée dès le début du mois de février alors que la saison chaude n’avait pas encore démarré. Les pertes ont été très importantes et ont même obligé de nombreux producteurs à récolter leur oignon avant maturité. -
Résultats technico-économiques des producteurs d’oignon en conseil de gestion selon la quantité d’engrais chimique utilisée dans la région de Tahoua (campagne 2022 – 2023)
L’objectif de cette note est de comprendre si la quantité d’engrais utilisée a une influence sur les résultats technico-économiques de la production d’oignon à partir des résultats issus du suivi des producteurs en conseil de gestion aux exploitations familiales (CGEF) dans la Région de Tahoua. Pour rappel, le CGEF a été démarré dans la région de Tahoua au cours de la campagne sèche irriguée 2018 - 2019 par la Chambre Régionale d’Agriculture. Le CGEF est conduit sur le terrain avec l’implication des organisations de producteurs (OP) qui assurent la collecte des informations technico-éconmiques auprès des producteurs individuels. -
Fiche technique sur la transformation du lait local en yaourt brassé
À Niamey, la capitale du Niger, le yaourt brassé se distingue comme le produit laitier le plus couramment fabriqué parmi les unités de transformation laitières. Cette popularité témoigne de son attrait auprès des consommateurs locaux. C'est pourquoi, dans cette note, notre attention est spécifiquement orientée vers la fabrication du yaourt brassé à partir du lait local. Nous allons décrire le matériel nécessaire, les matières premières utilisées, ainsi que les différentes étapes de sa fabrication à petite échelle. -
Production de l’oignon semence : résultats du conseil de gestion à l’exploitation familiale (CGEF) Campagne saison sèche-froide 2021-2022
Dans le cadre de la conduite du conseil de gestion à l’exploitation familiale, 31 producteurs ont été suivis pour la production des semences d’oignon. Tous ces producteurs suivis font également de l’oignon bulbe. Tous les producteurs suivis sont des hommes et leur moyenne d’âge est de 47 ans. L’oignon est une plante bisannuelle, elle a besoin de deux saisons pour produire des graines ou semences. Lorsque l’on sème une graine, la première saison, elle donne un bulbe comestible. La deuxième saison, après repos et plantation, le bulbe grossit et éclate en plusieurs bulbes qui donnent une ou plusieurs tiges florales, lesquelles donneront des graines. -
Awara, un aliment riche en nutriments, prisé par les jeunes
Awara est un aliment au profil nutritionnel important. Il est préparé
à base de graines de soja (appelées « waken awara » en langue
haoussa) importé du Nigeria.
L’awara est souvent dégusté au petit déjeuner ou en collation entre
les repas dans du pain et assaisonné avec une sauce à base de tomate,
d'oignon, de piment vert, etc.
Le soja est une légumineuse constituée d’une source importante de
protéines végétales de haute qualité, ce qui en fait une option
nutritionnelle appréciée, notamment pour ceux qui suivent un régime faible en protéines animales ou cherchent à diversifier leur apport protéique. -
Évolution du prix de la patate douce pendant quatre ans (2020 à 2023) sur le marché de Katako à Niamey
Le suivi des prix des produits maraîchers sur les marchés de gros de Niamey a commencé en avril 2015. Cette note présente l’évolution des prix de gros de la patate douce pour la période 2020 à 2023. Ce suivi concerne le marché de Katako. Il est réalisé hebdomadairement auprès de commerçants grossistes. -
Lutter sans pesticides contre les pucerons sur le gombo, comment favoriser les auxiliaires ?
Les pucerons sont des ravageurs pouvant faire de gros dégâts sur le gombo, ils font partie des bioagresseurs des plantes. Les pucerons ont des ennemis naturels que l’on nomme « auxiliaires ». Les auxiliaires sont des organismes utiles aux plantes cultivées, soit en tant que prédateur ou parasite des bioagresseurs des cultures, soit en tant que pollinisateur indispensable à la fécondation de nombreuses espèces de plantes. -
Les possibles utilisations de Tithonia diversifolia (Tournesol mexicain) comme biopesticides et biofertilisants
Le Tithonia fait l’objet d’expérimentation par la recherche dans plusieurs pays de la sous-région (Nigeria, Cameroun, Côte d’Ivoire, Togo, etc.) à la fois pour une utilisation comme pesticide bio et surtout comme fertilisant organique. Cependant, cette plante n’est pas connue au Niger même si elle a été introduite par des producteurs passionnés d’agriculture biologique. Nous l’avons rencontré chez Mahamadou à Guidan Ider (photo ci-contre). -
Évolution du prix du sac de son de blé de 50 kg sur 12 mois dans la Région de Tahoua / Mai 2023 – Avril 2024
Le RECA et les Chambres Régionales d’Agriculture (CRA) ont été chargés de faire un suivi des fournisseurs d'intrants servant pour l’alimentation des animaux dans le cadre du Programme sur la résilience du système alimentaire (PRSA/FSRP) et du Projet de Renforcement de l’Entreprenariat en Elevage « REEL Mahita » dans les régions de Tillabéri, Dosso, Tahoua, Zinder et Diffa. Le suivi des prix est effectué sur 5 marchés de la Région de Tahoua. -
Formation des jeunes agriculteurs et agricultrices : Exemple du site de Yawaré
La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Niamey a recensé 74 sites de maraichage dans la Région de Niamey, regroupant plusieurs milliers de producteurs pour lesquels le maraichage est une activité permanente ou temporaire. Un certain nombre de ces producteurs ont accès à des formations mais ce sont principalement des formations courtes et ponctuelles. -
Les principaux ravageurs du papayer au Niger
Le papayer (nom scientifique Carica papaya) est une plante fruitière dont la culture est en progression régulière au Niger, notamment dans la Région de Niamey et dans les communes limitrophes (Région de Tillabéri). Les producteurs utilisent de plus en plus les différentes variétés hybrides proposées par plusieurs sociétés semencières.