Après être passé très près de l’usurpation d’un droit de propriété intellectuelle sur la variété d’oignon « Violet de Galmi » en 2008, où en sont les Nigériens dans l’enregistrement et la démarche de certification de cet oignon si réputé ? Enquête.
Suite à la révision en 1999 de l’Accord de Bangui, notamment par l’ajout de l’annexe X consacrée à la protection des obtentions végétales, les États membres de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), dont le Niger, ont été appelés à bénéficier des dispositions transitoires en enregistrant leurs variétés anciennes via des Certificats d’obtentions végétales (COV), permettant ainsi la reconnaissance du droit de propriété au pays qui l’abrite.
A travers l’étude du cas du violet de Galmi, nous voulons étudier la relation de cause à effet qui existe entre l’introduction d’une «innovation technique » dans un processus économique et le « développement ». Ainsi, tout au long de ce travail, notre démarche consistera à mettre en exergue, cette relation de cause à effet selon laquelle, la valorisation de ressources locales par une société rurale pourrait, sous certaines conditions, engendrer du développement local. Ces conditions ou modalités qu’ils convient de préciser à partir des principes et caractéristiques de la théorie du développement local (VACHON, B. 1993) feront l’objet de ce travail.