Cette étude a pour objectif d'analyser de matière objective la loi semencière complémentaire 2014-067 du 05 novembre 2014 existant au Niger et son implication sur les petits paysans, en identifiant à la fois les risques et les opportunités qui pourront servir de porte d’entrée à la défense des semences locales et paysannes.
En outre il s'agira aussi d'analyser toutes les options prises par l'État dans le secteur semencier ainsi que leurs impacts sur le droit à l'alimentation et la propositions pertinentes et réalistes d'amélioration sur la réglementation semencière afin de la rendre plus favorable aux petits producteurs ruraux. Elle identifiera entre autres des actions clés à mener ainsi que les cibles, les messages pour une influence positive.
Pour la deuxième année consécutive (2000-2001 et 2001-2002),le Projet Intrants/FAO et le SICCLA/ DA ont mené une enquête concernant la production et les multiplicateurs de semences améliorées au Niger.
Ce document constitue le rapport définitif de l'étude «Diagnostic de la filière semences au Niger», objet de l'accord de bourse de recherche n°014- SAIPADRES et l'Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) sur financement de l'Institut du Sahel (INSAH).
Les travaux menés dans la Communauté Urbaine de Niamey (CUN) et les départements de Dosso, Maradi, Tahoua et Tillabéry ont porté sur les semences de mil, sorgho, niébé, arachide, riz et oignon. Les moyens limités et l'insécurité résiduelle expliquent la restriction géographique. Cependant, à quelques exceptions près, les zones couvertes sont suffisamment représentatives de la situation nationale.