Recherche
47 items
-
Analyse des impacts des investissements dans la gestion des ressources naturelles sur le secteur élevage dans les régions de Maradi, Tahoua et Tillabéry au Niger
L’étude est conduite au Niger par une équipe pluridisciplinaire composée d’experts nigériens sous la coordination scientifique du Centre Régional d’Enseignement Spécialisé en Agriculture (CRESA) de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Le fondement méthodologique le plus important de l’étude est de comparer la situation avec et sans intervention. A partir d’une comparaison de la situation avec et sans investissement, il faut, si possible, connaître la situation avant (baseline data) et après intervention. Il est important de calculer les impacts sur les sites où les investissements ont eu lieu, mais il faut aussi capturer les impacts hors site (on-site and off-site). Afin de pouvoir calculer les impacts économiques des investissements par des projets de gestion des ressources naturelles (GRN), il est important d’avoir une idée des effets cumulatifs.
Plusieurs thématiques de recherche ont été identifiées dont entre autres celle relative aux ressources pastorales.
La finalité de cette étude est de contribuer à la quantification des impacts des investissements dans la GRN dans les sites retenus afin d’aboutir à une évaluation économique. -
Evolution des paysages Sahéliens au cours des six dernières décennies dans la région de Niamey : de la disparition la de brousse tigrée à l'encroûtement de surface des sols.
Au Sahel, l’explosion démographique de ces dernières décennies et les variations climatiques ont provoqué d’importants changements environnementaux. L’objectif de ce travail, est de mesurer les impacts de la pression anthropique sur les écosystèmes dans la région de Niamey au cours des six dernières décennies. L’étude est fondée sur une cartographie diachronique d’une aire de 100 km2 près de Niamey au moyen de photographies aériennes (1950 et 1975) et relevés au GPS (2009). Il est apparu ainsi qu’entre 1950 et 2009, la végétation de la brousse tigrée a été complètement déboisée. Dans les vallées sableuses, les surfaces cultivées ont connu une extension passant de 20.7 % à 69.4 % entre 1950 et 1975. Ceci a favorisé l’emprise des érosions éolienne et hydrique qui ont abouti à une dégradation des terres par encroutements des sols. Celui-ci est à l’origine de la baisse des surfaces cultivées entre 1975 et 2009 (de 69.4 % à 54.4 %). Dans les bas-fonds, la tendance est au comblement du fait d’un taux de sédimentations de plus de 4 cm par an. -
Pratique et Gestion de la Régénération Naturelle Assistée
Ce travail a été rendu possible grâce à la subvention d’assistance technique du FIDA accordée au World Agroforestry Centre (ICRAF TAG 1225) en collaboration avec les Instituts Nationaux de Recherches Agronomiques du Burkina Faso (INERA), du Mali (IER) et du Niger (INRAN), dans le cadre de la mise en oeuvre du Projet « Les Arbres des Parcs Agro forestiers et les Moyens de Subsistance : Adaptations aux Changements Climatiques dans le Sahel Ouest Africain ». Au cours des cinquante dernières années, le Sahel a connu des changements dans le régime des précipitations qui se sont traduits par une répartition irrégulière, de graves sécheresses se sont succédées, les conséquences pour les précipitations et la végétation devraient être brusque et rapide (Foley et al. 2003, Wang et Eltahir 2000), avec des implications énormes pour la productivité, les moyens de subsistance et la vulnérabilité socio-écologique. La plupart des espèces d’arbres ont l’aptitude de régénérer à partir des souches et des racines après une coupe à ras du sol. Ce sont des millions d’hectares de champs et d’aires de pâturages qui renferment des souches d’arbres vivantes avec une aptitude de fournir de nouveaux rejets. Beaucoup des espèces d’arbres ont aussi une capacité de régénérer à partir des stocks de semences qui sont dans le sol. -
Le manioc : une culture de résilience au changement climatique
La culture du manioc est pratiquée par les producteurs pour la vente et la consommation familiale. Dans la région de Zinder, le manioc est cultivé sur les sites maraichers et aussi dans les champs de culture pluviale. Le manioc est de plus en plus cultivé à Zinder, particulièrement dans les communes de Doungou, Magaria et Dan Barto, qui ont été visitées pour ce travail, à cause de sa rentabilité, sa faible exigence d’entretien, sa résistance à des conditions difficiles du milieu (température élevée, stress hydrique, etc.) et son adaptation aux changements climatiques. Sur les sites visités, 80 à 100% des producteurs cultivent le manioc. -
Gestion et sécurisation des ressources naturelles Module de formation pour les producteurs ruraux membres des Commissions foncières
Les groupes cibles pour ce module de formation sont : les producteurs ruraux, agriculteurs, éleveurs, femmes et jeunes, membres des Cofocom. L’Objectif pédagogique est de donner aux producteurs ruraux les bases nécessaires pour jouer leur rôle dans les Cofocom. -
Le sabara (Guiera senegalensis), espèce oubliée des programmes de revégétalisation des plateaux et glacis ?
L’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a publié des fiches techniques de production de plants de plusieurs espèces locales d’arbres et arbustes. C’est une occasion pour évoquer l’une de ces espèces locales qui porte le même nom en Haoussa et Djerma, le sabara, dont le nom scientifique est Guiera senegalensis – Peul : Gelohi, leleko ; Tamachek : assubara. Si vous cherchez la description de cette plante sur internet vous trouverez quasiment la même description sur la plupart des sites. C’est donc un arbuste de 1 à 5 m de haut, facilement reconnaissable à ses petites feuilles, vert clair, plus ou moins grises ou bleutées. -
Etude sur les réalisations des activités d’assistance alimentaire pour la création d’actifs productifs appuyés par le PAM et production d’un recueil des normes techniques et financières Partie 1 : Observations et réflexions sur des aménagements de restauration des sols
Ce rapport est un peu long, mais des fiches courtes et synthétiques sur les différents types d’ouvrages de restauration des sols existent déjà en grand nombre. Ce rapport est centré sur ce qui ne va pas, sur des résultats insuffisants, car c’est un document pour améliorer ; on améliore ce qui ne marche pas. Ce qui marche sert de référence pour ce que l’on veut améliorer. Mais pour cela il faut arriver à mieux comprendre les éléments à répliquer pour obtenir les résultats escomptés et les facteurs dont il faut tenir compte. Comme nous ne pouvons, en aucun cas, partir de l’hypothèse que les échecs rencontrés viennent des capacités des opérateurs, cela nous fait avancer l’hypothèse que d’autres facteurs rentrent en jeu. La restauration et la revégétalisation des sols … c’est technique et pas si facile que cela, autrement les résultats seraient nettement meilleurs. -
Techniques CES et DONNEES WOCAT au NIGER
Le Niger est peuplé de près de 10 millions d'habitants très inégalement répartis sur l'ensemble du territoire avec les ¾ concentrés au Sud du 16eme parallèle. La densité moyenne est de 6 habitants / km² avec une forte majorité rurale (84% en 2001) et un taux d’accroissement de la population estimé à 3,3% par an. Cette croissance démographique entraîne une pression sur les terres disponibles avec pour conséquence une accélération de la dégradation des sols et une extension des zones de cultures sur la zone pastorale (source de conflit). Cette problématique n'est pas seulement présente au Niger mais également dans la plupart des pays en voie de développement. Pour enrayer ce processus dans ces pays et plus précisément ceux de la sous-région, l'ensemble des acteurs a focalisé leurs actions sur la recherche, les tests et la vulgarisation des techniques et approches en vue de freiner la dégradation du milieu. Par-là il est également visé au travers de l'augmentation de l'infiltration en limitant l'érosion hydrique de minimiser les impacts des contraintes climatiques sur les productions. Toutefois, force est de constater que l'adoption de ces techniques par les producteurs reste faible et généralement incomplète (non-application des mesures d'accompagnement aux techniques CES/DRS). Les causes sont nombreuses mais elles révèlent souvent un manque d‘information sur les différentes techniques existantes, un manque de soutien auprès des paysans de la part des promoteurs de ces techniques, ceci est allié malheureusement à des approches Top-down mal adaptées et à une mauvaise maîtrise des techniques par les agents d'encadrement et une absence des outils de vulgarisation appropriée. -
Front local environnemental pour une union verte fleuve: Pays Niger
L'objectif général du projet fleuve est: Intégration de la gestion durable des ressources naturelles, des terres et des risques écosystémiques dans les plans de développement locaux et leur mise en oeuvre à travers le montage de partenariats
novateurs et multi-acteurs incluant les secteurs publics et privés, dans le cadre d’une contribution à la mise en œuvre de l’initiative de la grande muraille verte au Sahara et au Sahel. -
Note d'information sur le PGRN/EA/Doutchi à l'intention des équipes d'évaluation à mi parcours
La présente note d'informations, élaborée dans le cadre des préparatifs de la revue à mi parcours du projet, vise à faire l'état des lieux de ces investissements à travers l'examen des différents acquis enregistrés au cours des deux années d'exercice du projet. -
Plan annuel de travail dans le cadre du projet de gestion des ressources naturelles
Le Plan annuel de travail 2000 consacre la quatrième année d'exécution de la première phase pilote du Projet de Gestion des Ressources Nalurelles (PGRN -
Étude pour l'harmonisation des schémas et plans d’aménagement et de gestion des ressources naturelles, en soutien à la gestion durable des terres au Niger
Pour s'assurer d'une meilleure développement de la politique de développement rural, les autorités du Niger se sont engagées dans un processus d'harmonisation des interventions en faveurs du secteur rural et de mise en cohérence des appuis apportés à ce secteur par ses partenaires techniques et financiers. La SDR est le cadre opérationnel unique et global qui a été retenu pour la mise en oeuvre des actions, afin de prendre en compte l'ensemble des missions et les avantages comparatifs de chacun des acteurs. -
Guide sur les méthodes de planification pour la gestion et la conservation des ressources naturelles
Ce guide a pour objectif de lutter contre la dégradation des terres en milieu rural, qui s'accentue sous l'effet des activités de production agricoles usurpatrices de ressources, notamment le surpâturage et la surexploitation des terres. Ainsi, il va permettre une gestion adéquate des ressources naturelles à l'initiative des populations en mettant en application des techniques destinées à assurer une production agricole durable en fonction des spécificités naturelles et sociales de la région. -
Fiche synthèse de bonnes pratiques de résilience - « conventions locales de gestion des ressources naturelles »
Projet : Résilience et Croissance Economique au Sahel - Résilience Renforcée.
Une convention locale (CL) est un ensemble de dispositions, de normes et règles locales déterminant l’accès et l’utilisation des ressources naturelles dans une zone donnée (commune pour le cas de REGIS-ER) ainsi que les sanctions décidées en cas d’abus. Le but est de mieux gérer les ressources naturelles afin d’éviter les conflits liés à leur utilisation et aussi les préserver pour les générations futures. La CL tient compte de l’occupation de l’espace ; elle comprend donc le plan communal d’occupation et d’affectation des sols (PCOAS) et les règles communales de gestion des ressources naturelles (RCGRN). -
Plan national de l'environnement pour un développement durable
L'économie du Niger repose en grande partie sur un capital ressources de plus en plus restreint. Plusieurs études entreprises au cours des vingt dernières années démontrent à cet égard que la base des ressources naturelles du pays est non seulement limitée, mais qu'elle se dégrade de plus en plus au fur et à mesure que les besoins de la population en majorité pauvre s'accroissent. Ce déséquilibre entre les besoins et les ressources handicape le développement du pays. -
Quatrième Rapport National sur la Diversité Biologique
Dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention sur la Diversité Biologique qu'il a ratifiée en Juillet 1995, le Niger a élaboré sa Stratégie Nationale et son Plan d'Actions en matière de Diversité Biologique (SNPA/DB), conformément aux dispositions de l'article 6 de ladite Convention. La stratégie nationale et le plan d'actions ainsi élaborés s'intègrent au Plan National de l'Environnement pour un Développement Durable (PNEDD) et constituent un de ses programmes majeurs. En vertu de l’article 26 de la Convention sur la Diversité Biologique, les Parties à la Convention sur la Diversité Biologique sont requises de présenter régulièrement un rapport à la Conférence des Parties. Le présent rapport qui est le quatrième du genre, a été préparé conformément aux règles prévues dans le paragraphe 3 de la décision VI/25 et en se basant sur les lignes directrices relatives à l’établissement des rapports nationaux adoptées par la Conférence des Parties au paragraphe 2 de sa décision V/19. -
Programme de résilience (PAM Niger) - L’approche, les acquis et les pistes de capitalisation
Approche intégrée multisectorielle multi acteurs pour le renforcement de la résilience -
Revue d'évaluation à mi-parcours
Le Niger, pays de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel, couvre une superficie de 1.267.000 km². C'est un pays continental enclavé entre la Libye, l'Algérie, le Mali, le Burkina Faso, le Bénin, Le Nigéria et le Tchad. La population est estimée à 10.364.211 habitants en 1999 (sur la base de recensement général de 1988). Elle est à plus de 80% rurale. Le taux de croissance démographique moyen est de 3,4% et la densité moyenne d’environ 8,2 habitants par km². -
Gestion des terroirs agro-sylvo-pastoraux de l'arrondissement de Guidan-Roumdji
Le département de Maradi, comme les autres départements du Niger, a connu des interventions trop sectorielles pendant la décennie 1960. Ainsi dans ce département, la monoculture arachidière était l'apanage de tous les paysans à tel point que la production céréalière était léguée au second plan. Dans le domaine de l’Élevage, c'est la vaccination contre les différentes maladies qui était à la mode. Ainsi les animaux ont pu se multiplier surtout avec l'aide de la période humide 1960-68 qui a permis le bond croît de l'herbe. -
Étude sur le Développement des Méthodes de Gestion et de Conservation des Ressources Naturelles pour la Production Agricole (GERENA) : guide sur les méthodes de planification pour la gestion des ressources naturelles
Ce guide a pour objectif de lutter contre la dégradation des terres en milieu rural, qui s'accentue sous l'effet des activités de production agricoles usurpatrices de ressources, notamment le surpâturage et la surexploitation des terres. Ainsi, il va permettre une gestion adéquate des ressources naturelles à l'initiative des populations en mettant en application des techniques destinées à assurer une production agricole durable en fonction des spécificités naturelles et sociales de la région. -
Étude sur le diagnostic du cadre juridique nigérien de la gestion des ressources naturelles
La population nigérienne, essentiellement rurale (80%) et pauvre, s'accroit plus vite (3,3% par an) que la production agricole (2,2%). L'augmentation de la demande en céréales a pu souvent être satisfaite jusqu'à présent au prix d'une colonisation des terres marginales, de la réduction de la durée des jachères et de l'exploitation des terres réservées à l'élevage. -
Etude sur les mécanismes de prise de décision en matière de gestion des ressources naturelles et décentralisation : Promouvoir une plus large participation des catégories et groupes cibles
La question de participation et de responsabilisation des catégories et groupe cibles sont désormais dans les agendas de toutes les institutions y compris les services traditionnels de l'Etat ou ses structurées déconcentrées. Dans le domaine de la GRN et de décentralisation cette considération apparait clairement dans les termes de l'ordonnance 92/30 du 8 Juillet 1992 et bien d'autres instruments subséquents en particulier l'Ordonnance 93/15 du 2 mars 1993 ainsi que ces multiples textes d'application ; loi portant régime de l'eau, l'eau-cadre sur l'environnement, nouvelle loi sur la Chasse. Loi sur les coopératives etc. -
Impacts des investissements dans la gestion des ressources naturelles (GRN) au Niger : Rapport de Sythèse
Cette étude, dénommée simplement « Étude Sahélienne », a débuté en août 2005 au Niger et réuni plusieurs experts des différentes disciplines, sous la coordination scientifique du Centre Régional d’Enseignement Spécialisé en Agriculture (CRESA) de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. L’étude au Niger a surtout intéressé trois Régions : Maradi, Tahoua, Tillabéri. En plus, une étude légère a été réalisée dans la Région de Zinder (zone des 3M) pour identifier l’échelle, la dynamique et les impacts des efforts de protection et de gestion de la régénération naturelle par les producteurs dans leurs champs de culture. Le présent document est un début de synthèse de huit (8) rapports sectoriels plus détaillés que le lecteur intéressé peut consulter. -
Initiative Grande Muraille Verte
Depuis plusieurs décennies, les pays Africains de la zone sahélo-saharienne, dont le Niger, sont confrontés à un déficit pluviométrique persistant combiné aux effets néfastes des actions anthropiques. Cette situation a sérieusement affecté les grands équilibres écologiques de la zone, entraînant ainsi la dégradation des ressources naturelles, la baisse des productions agricoles, pastorales, forestières et halieutiques, toutes choses qui maintiennent les populations dans l’insécurité alimentaire et la pauvreté. -
Diagnostic sur les contraintes environnementales en relation avec la variabilité et changement climatiques dans les zones d’intervention du projet DIVANI-Résilience (Tillabéry et Zinder)
Cette étude rentre dans le cadre des activités du projet de diffusion des nouvelles variétés de niébé pour accroitre la résilience des producteurs au changement climatique dans les régions de Tillabéry et Zinder au Niger. Ce projet financé par le Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO) sur les fonds compétitifs octroyés par la Banque Mondiale et l’Etat du Niger. Le projet est mis en œuvre par l’ONG Comité d’Appui au Développement Local (CADEL). -
Dynamiques foncière et interventions extérieures au Niger : suivi du PGBV/B (an 2). cas de Badaguichiri et Tajaé
La présente étude constitue la seconde année de suivi externe des dynamiques induites par l’intervention du Projet d’Aménagement et de Gestion du Bassin versant de Badaguichiri (PGBV/B) dans 7 communes de la région de Tahoua. Les sites ici présentés sont les communes de Badaguichiri et celle de Tajaé. Au moment de l’an 1 du suivi, nous avons développé des points ayant trait à l’accès au foncier et la sécurisation foncière ; la problématique très large du maraichage et les questions subsidiaires s’y rattachant comme les acteurs, les circuits de commercialisation, etc. ; les conflits autour du foncier et des ressources naturelles et enfin la question des interventions extérieures avec un accent central sur le PGBV/B. -
Bilan environnemental et social de la mise en œuvre des activités du Projet de Gestion Intégrée des Écosystèmes entre le Niger et le Nigeria de l’antenne du projet de Birni N’Konni dans la région de Tahoua au Niger
Le présent TFE s’est intéressé au bilan environnemental et social du Projet de Gestion Intégrée des Ecosystèmes entre le Niger et le Nigeria de l’antenne du projet de Birni N’Konni dans la région de Tahoua au Niger. La méthodologie appliquée est axée sur la recherche documentaire et à la collecte de données sur le terrain à travers les entretiens et les visites terrains. Le projet a consisté à réhabiliter 120 ha de terres dégradées, à planter 30.000 plants forestiers, à construire 1.200 foyers améliorés, à installer 300 ml de cordons de pierres et à élaborer 3 plans communautaires de base et de gestion de ressources naturelles. A l’issue de la campagne d’entretiens et observations, nous avons démontré la contribution du projet à l’amélioration de conditions de vie dans les villages et la ré-végétalisation de l’environnement de la zone de Birni N’Konni. L’analyse de résultat fait montrer que le projet a enregistré des impacts plus positifs que négatifs (la végétalisation de plateaux ; l’amélioration de condition de vie des bénéficiaires, la réduction de consommation de bois énergie;). Les impacts négatifs sont liés aux activités de faucardages de mares où le résultat enregistré a été non satisfaisant et les personnes blessées identifiées. -
Développement communautaire et gestion des connaissances pour l'initiative Satoyama au Niger
L’objectif principal du programme est de développer une bonne gestion durable de la biodiversité et des activités durables de subsistance avec les communautés locales dans les paysages de production socio-écologique pour maintenir, reconstruire et revitaliser les paysages, en conformité avec les cinq perspectives suivantes de l’Initiative Satoyama à savoir : (i) l’utilisation des ressources dans les limites de la capacité de charge et de la résilience de l’environnement ; (ii) l’utilisation cyclique des ressources naturelles ; (iii) la reconnaissance de la valeur et de l’importance des traditions et des cultures locales ; (iv) le gestion des ressources naturelles par les différentes entités participantes et coopérantes et (v) les contributions aux activités socio-économiques locales. -
Construire la résilience des ménages grâce à la gestion durable des terres
Les pays sahéliens sont particulièrement sujets à la dégradation des terres. Au Niger, ce sont plus de la moitié des terres agricoles qui sont considérées comme dégradées, au Burkina Faso et au Sénégal, plus du tiers1. Cette dégradation des terres a des impacts importants sur le niveau de la production et des revenus des agriculteurs. Globalement pour l’ensemble de l’Afrique subsaharienne les pertes de revenus sont évaluées annuellement à 9 milliards de dollars américains (TerrAfrica). Cette dégradation joue un rôle indéniable dans les déficits céréaliers chroniques, les chocs de prix et de production, et les crises alimentaires auxquels sont exposés les pays et populations de la région. -
Cadre de gestion environnementale et sociale
Au Sahel, sous le leadership du CILSS, la Banque Africaine de Développement (BAD) a initié depuis 2014 le financement et la mise en œuvre du Programme régional de résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS). Une solution durable à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel nécessite l’amélioration de la résilience au changement climatique, le maintien de la productivité des terres, le financement à long terme du secteur agricole, le développement du commerce et l’intégration régionale. En apportant des investissements soutenus à plus long terme pour la résilience des ménages, on réduira considérablement les coûts de l’aide d’urgence et à terme, on aboutira ainsi à la rupture du cycle des famines récurrentes. C’est dans ce cadre que le P2RS a été conçu. -
Les championnes de la résiliences
Le Sahel, de part de nombreux facteurs écologiques, structurels, économiques, politiques et sociaux, est l’une des régions les plus vulnérables au monde. Depuis 2005, les périodes de sécheresse répétitives, l’appauvrissement du sol, l’accroissement de la population, et la dégradation des ressources naturelles, contribuent aux crises alimentaires et nutritionnelles qui exposent les plus vulnérables à un risque accru d’insécurité alimentaire. -
Évaluation sur l'impact de l'initiative pour le Renforcement de Résilience au Sahel (RISE) : Rapport d’enquête de suivie récurrent de 2018-2019
Les objectifs de ce rapport sont (1) de comprendre la gravité et l'évolution des chocs subis par les ménages au cours de la période du RMS ; (2) de documenter les stratégies d'adaptation qu'ils ont utilisées pour y faire face ; (3) d’évaluer leur résistance aux chocs ; et (4) d’explorer comment les capacités de résilience des ménages et le programme RISE à ce jour ont affecté leur résilience. Bien que la résilience elle-même soit une capacité à gérer ou à se remettre des chocs, les capacités de résilience sont un ensemble de conditions, d'attributs ou de compétences qui permettent aux ménages d'atteindre la résilience. -
Les systèmes d'information géographique et la gestion des ressources naturelles au Niger
Du 31 Octobre au 2 Novembre 1990, s'est tenu à Niamey un Séminaire-Atelier consacré aux "Systèmes d'Information Géographique (S.I.G.) et la Gestion des Ressources Naturelles" dont l'objectif principal était de "recenser et présenter toutes les activités ayant cours actuellement au Niger dans le but d'avoir une meilleure coordination entre les différents utilisateurs des SIG et de faciliter l'échange des connaissances et informations". Cette réunion devait par ailleurs promouvoir la connaissance de la situation de l'usage du SIG au Niger et ses perspectives dans chacune des institutions concernées, et déterminer enfin les mérites de la création et les modalités de fonctionnement d'un Réseau d’Échange d'Information sur les SIG. -
Inventaire des connaissances sur la résilience climatique au Niger
Cette étude fait état de l’ensemble de travaux antérieurs et présente les analyses diagnostiques sur les sujets suivants concernant le Niger : (i) évaluation des risques climatiques ; (ii) identification de leurs impacts par secteur vulnérable ; (iii) évaluation des stratégies nationales de développement et la place du risque climatique, (iv) évaluation du paysage institutionnel nigérien afin d’identifier les parties prenantes nationales, leurs rôles et responsabilités, (v) identification des carences et des insuffisances, et (vi) recommandations à l’intention du PPCR pour favoriser l’intégration du risque climatique dans la planification des actions de développement au Niger. -
Évaluation carbone du "Programme d'Action Communautaire - Résilience au Changement climatique" au Niger
Le Niger a lancé le programme d’action communautaire (PAC2) en 2008. Le PAC2 a pour objectif de rendre les communautés rurales mieux à même de concevoir et mettre en œuvre de manière participative des plans de développement, ce qui contribuera à une amélioration des conditions de vie dans les zones rurales. Ce projet collabore avec des institutions nationales chargées de promouvoir la décentralisation et le développement local dans le cadre de la stratégie de développement rural du Niger. -
Plan d'Investissement pour la région du Sahel : volume 2 (PIC-RS 2018-2030) Rapport final
Le processus d’élaboration d’un Plan d’Investissements Climat pour la Région du Sahel tire son fondement du « Sommet Africain de l’Action en faveur d’une co-émergence continentale » tenu le 16novembre 2016 à Marrakech, à l’initiative de Sa Majesté, le Roi Mohammed VI du Maroc et qui a regroupé plusieurs Chefs d’État et de délégation d’Afrique, en marge de la 22ème Conférence des parties à la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 22). Il s’agit, pour l’Afrique, de traduire son « ambition de s’inscrire dans un sentier de co-émergence durable, en construisant son propre modèle de développement inclusif et durable, répondant ainsi aux aspirations légitimes des populations africaines et préservant les intérêts des générations futures ». -
Rapport sur la situation pastorale 1989
La situation pastorale du Département d'Agadez a suivi au cours de ces trois années (1987-88-89) d'importantes fluctuations. En 1987 la situation pastorale a été très médiocre. Par contre les grandes quantités de pluies enregistrées pendant l'année 1988 ont permis une importante production de fourrage. Cela permis aux éleveurs transhumants de remonter vers le Nord pour l'habituelle cure salée. Cette année la situation pastorale est bonne dans le Tadress, le long de certaines vallées dans l'arrondissement d'Arlit et le Nord de Tchirozérine. Par contre le pâturage est médiocre dans l'Irhazer. -
Implication du secteur privé pour renforcer la résilience de l’agriculture du Niger au changement climatique : évaluation du marché de l’assurance agricole
Dans le cadre de la phase de pré-mise en œuvre de « l’investissement dans le secteur privé pour construire la résilience climatique dans le secteur agricole du Niger », la SFI (société financière internationale) - services consultatifs - a entrepris trois projets d'investissement avec le soutien financier du Fonds climatique d'investissement stratégique (SCF) dans le cadre du programme du PPCR au Niger. Le PPCR se focalise sur le pilotage des interventions dans les pays en développement pour la gestion des risques liés au climat et le renforcement de l'agriculture résiliente au changement climatique. -
Vers la promotion des systèmes de production résilients aux changements climatiques
Pays sahélien et enclavé, le Niger couvre une superficie de 1.267.000 km2. 77% du pays sont occupés par des déserts dont celui du Ténéré qui compte parmi les déserts les plus célèbres du monde. Outre la zone saharienne désertique, on distingue parmi les zones climatiques au Niger (i) la zone sahélo soudanienne qui représente environ 1% de la superficie totale et qui reçoit 600 à 800 mm de pluie en moyenne par an ; (ii) la zone sahélienne qui couvre 10% de la superficie et qui reçoit 300 à 600 mm de pluie en moyenne par an et ; (iii) la zone sahélo saharienne qui représente 12% de la superficie et qui reçoit 150 mm à 300 mm de pluie en moyenne par an. -
Aménagement villageois des brousses tachetées au Niger
Après avoir décrit dans une première partie B.F.T. n° 242, le fonctionnement de l'écosystème brousse tachetée et le milieu socio-économique de la région de Tientergou au Niger, les auteurs présentent ici les méthodes de gestion sylvopastorales élaborées conjointement avec les villageois et les mesures institutionnelles, législatives et fiscales qui les accompagnent. -
DNSE du Niger : état de référence des observatoires de Diffa, Zinder, Azawad, et Torodi-Tondikandia
Ce document fait l’état de référence pour 4 observatoires (Diffa, Zinder, Tahoua, Tillabéri). Il a pour objectif de réaliser une photographie la plus complète possible des observatoires aux plans agro-écologique, climatique et socio-économique. Il a également été réalisé pour faciliter l’organisation de la collecte et du traitement des données nécessaires au calcul des indicateurs du DNSE. L’état de référence prépare la collecte régulière des données mais aussi les place dans un cadre global et cohérent de mise en œuvre des AME en impliquant les différents secteurs intervenant en milieu rural L’étude s’est référée aux données et informations disponibles dans les régions administratives des observatoires ; En effet le Niger a fourni un effort important de production de données et informations sur les différents secteurs dans le cadre de la planification du développement ; Des monographies ont été élaboréé aux différentes échelles administratives et sont disponibles dans les structures administratives et techniques.. Elles retracent la situation socio-économique, technique et culturelle des entités administratives et constituent une base d’informations pour le DNSE. Les secteurs comme la Météorologie, le Génie Rurale, l’Hydraulique et l’Agriculture disposent d’études et de données datant de la période coloniale à nos jours. Force est de constater que ces informations ne sont pas mis à jour régulièrement et connaissent des difficultés de conservation. L’étude sur l’état de référence des observatoires s’est intéressée à proposer une structuration de l’information régulièrement produite par les services techniques ; Elle donne au DNSE l’opportunité de promouvoir une stratégie de gestion de l’information par la mise en réseau des systèmes d’informations existantes. C’est dans cet esprit que le DOSE national confère au DNSE le rôle de production et de coordination de l’information environnementale. -
Gestion multi-usage, socialement et écologiquement durable des écosystèmes forestiers nigériens : Colloque international sur la« gestion des ressources forestières des territoires périurbains et changement climatique » Niamey (Niger) du 31 octobre au 2 novembre 2017
Les formations forestières du Niger sont soumises
à de nombreuses contraintes qui mettent en péril
leur pérennité. Les causes ont été identifiées de longue date, à savoir :
• les problèmes climatiques (sécheresses),
• les facteurs humains (les défrichements anarchiques de l’agriculture
• le surpâturage et les prélèvements incontrôlés du bois pour les besoins du milieu rural et urbain -
An approach to quantitative description of natural vegetation and soil surface for inventory and monitoring
Describing vegetation quantitatively in Niger bas been difficult because no standard technique has been advanced, and the ecologist has had to "reinvent the wheel" with each new project. The results are that each survey has a varying degree of quality and precision, the documentation of the techniques is lost and, hence, comparisons with historical records are impossible. The primary objective of the techniques presented in this paper is to describe the ecosystem for long-term monitoring purposes or for comparisons between current sites. -
Perception des impacts du changement climatique des agropasteurs et adoption des innovations au Niger
L’objectif de cet article est de déterminer l’importance des stratégies introduites auprès des agropasteurs dans le cadre de la résilience climatique en vue d’évaluer l’incidence de certains facteurs sur l’adoption des technologies. Pour atteindre cet objectif, une enquête est conduite auprès de 239 agropasteurs dans la zone périurbaine de Tahoua. Les données collectées ont été analysées avec la méthode Maximum Différence. Concernant les principaux paramètres climatiques et anthropiques affectant la production de biomasse des parcours, la majorité des producteurs a indiqué que c’était le retard et la fin précoce des pluies (42%), la mortalité prématurée des espèces annuelles (30%) et le ramassage de la paille (46%). Les stratégies d’adaptation les plus importantes étaient : ensemencement des aires des pâturages (1,00), culture fourragère à double usage (0,88) et banques d’intrants zootechniques (0,72). Les mesures les moins préférées sont résidus de ménage (0,32), blocs multi-nutritionnels (0,33) et traitement de la paille à l’urée (0,39). Les contraintes freinant l’adoption des stratégies etaient la disparition espèces végétales des sites ensemencées, la faiblesse du respect des règles des cadres de concertations villageoises et le déficit de l’approvisionnement en aliments bétail. Ces résultats constituent des pistes pour l'évaluation des obstacles à l'adoption des stratégies afin d’accroitre l’efficacité de la vulgarisation des innovations en Afrique. -
Que faire lorsque la paille des espaces pastoraux est ramassée et stockée?
Autrefois, le ramassage de paille se faisait juste pour des animaux d'embouche ou les animaux malades et incapables d'aller en pâture. Aujourd'hui le phénomène a pris de l'ampleur. La paille coupée à l'état vert ou sec est ramassée est commercialisé partout au Niger voire exporter vers les pays limitrophes.