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Adaptation au changement climatique : module de formation
Ce module aborde la notion du changement climatique, la définition de quelques concepts, les effets du changement climatique sur les secteurs clés et quelques stratégies d’adaptation. -
L’économie de la dégradation des terres en Afrique: Les bénéfices de l’action l’emportent sur les coûts
Le rapport passe en revue les données au niveau régional relatives aux coûts économiques de l’érosion des sols relative à la dégradation des sols. Il analyse également les limites et les défis de l’utilisation de ces données et les divergences qu’entrainent les diverses méthodologies. Le rapport aborde également l’approche méthodologique utilisée pour les estimations au niveau régional et l’analyse des coûts du bénéfice de l’action entreprise contre les pertes des nutriments induites par l’érosion des sols sur les terres arables exploitées pour la production des céréales et qui est un des aspects de la dégradation des sols. -
Évaluation économique de la récupération des terres dégradées dans les communes rurales de Simiri et de Namaro au Niger
Le présent rapport est développé dans le cadre d’un tel processus national. Il vise à fournir aux décideurs politiques et aux administrateurs des informations scientifiques sur les conséquences économiques de la dégradation des terres et les voies alternatives pour réaliser une croissance économique en milieu rural. -
Analyse des impacts des investissements dans la gestion des ressources naturelles sur le secteur élevage dans les régions de Maradi, Tahoua et Tillabéry au Niger
L’étude est conduite au Niger par une équipe pluridisciplinaire composée d’experts nigériens sous la coordination scientifique du Centre Régional d’Enseignement Spécialisé en Agriculture (CRESA) de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Le fondement méthodologique le plus important de l’étude est de comparer la situation avec et sans intervention. A partir d’une comparaison de la situation avec et sans investissement, il faut, si possible, connaître la situation avant (baseline data) et après intervention. Il est important de calculer les impacts sur les sites où les investissements ont eu lieu, mais il faut aussi capturer les impacts hors site (on-site and off-site). Afin de pouvoir calculer les impacts économiques des investissements par des projets de gestion des ressources naturelles (GRN), il est important d’avoir une idée des effets cumulatifs.
Plusieurs thématiques de recherche ont été identifiées dont entre autres celle relative aux ressources pastorales.
La finalité de cette étude est de contribuer à la quantification des impacts des investissements dans la GRN dans les sites retenus afin d’aboutir à une évaluation économique. -
Récupération de terres, visite de deux sites sur le plateau de Guelielh
Une note de travail sert à présenter un cas et à poser des questions, c’est donc une note provisoire qui sera reprise avec les éléments complémentaires qui pourront être récupérés. Cette note est écrite après plusieurs visites sur les sites entre 2015 et 2018. Le contenu de cette note n’engage que l’équipe technique du RECA et de la CRA Tillabéri. Les sites de « récupération des terres » visités sont sur un plateau se trouvant sur la commune de Youri (Région de Tillabéri), à l’Est de la route goudronnée au niveau du marché de la commune. La photo satellite ci-dessous indique quatre types d’aménagement réalisés entre 2014 et 2016. Ces quatre sites de récupération représentent une surface totale d’un peu plus de 350 ha. -
Evolution des paysages Sahéliens au cours des six dernières décennies dans la région de Niamey : de la disparition la de brousse tigrée à l'encroûtement de surface des sols.
Au Sahel, l’explosion démographique de ces dernières décennies et les variations climatiques ont provoqué d’importants changements environnementaux. L’objectif de ce travail, est de mesurer les impacts de la pression anthropique sur les écosystèmes dans la région de Niamey au cours des six dernières décennies. L’étude est fondée sur une cartographie diachronique d’une aire de 100 km2 près de Niamey au moyen de photographies aériennes (1950 et 1975) et relevés au GPS (2009). Il est apparu ainsi qu’entre 1950 et 2009, la végétation de la brousse tigrée a été complètement déboisée. Dans les vallées sableuses, les surfaces cultivées ont connu une extension passant de 20.7 % à 69.4 % entre 1950 et 1975. Ceci a favorisé l’emprise des érosions éolienne et hydrique qui ont abouti à une dégradation des terres par encroutements des sols. Celui-ci est à l’origine de la baisse des surfaces cultivées entre 1975 et 2009 (de 69.4 % à 54.4 %). Dans les bas-fonds, la tendance est au comblement du fait d’un taux de sédimentations de plus de 4 cm par an. -
" Le Parfait Aménagiste Forestier " Gestion des espaces nus dans les systèmes forestiers de plateaux, de bas-fonds et de plaines sableuses : ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut surtout pas faire !
Ce guide propose une aide méthodologique et technique pour les intervenants en gestion simplifiée des forêts villageoises au Niger. Il répond à un besoin et à une demande exprimée par de nombreux agents forestiers et opérateurs techniques privés des ONG. Ces dernières années, la gestion des espaces nus (dans les formations forestières de plateaux, de bas-fonds et de plaines) se pratique de plus en plus de manière intensive sans que les intervenants disposent toujours des références scientifiques, techniques et méthodologiques nécessaires pour augmenter l’efficacité des actions mécaniques et de la réactivation des processus biologiques. -
Pratique et Gestion de la Régénération Naturelle Assistée
Ce travail a été rendu possible grâce à la subvention d’assistance technique du FIDA accordée au World Agroforestry Centre (ICRAF TAG 1225) en collaboration avec les Instituts Nationaux de Recherches Agronomiques du Burkina Faso (INERA), du Mali (IER) et du Niger (INRAN), dans le cadre de la mise en oeuvre du Projet « Les Arbres des Parcs Agro forestiers et les Moyens de Subsistance : Adaptations aux Changements Climatiques dans le Sahel Ouest Africain ». Au cours des cinquante dernières années, le Sahel a connu des changements dans le régime des précipitations qui se sont traduits par une répartition irrégulière, de graves sécheresses se sont succédées, les conséquences pour les précipitations et la végétation devraient être brusque et rapide (Foley et al. 2003, Wang et Eltahir 2000), avec des implications énormes pour la productivité, les moyens de subsistance et la vulnérabilité socio-écologique. La plupart des espèces d’arbres ont l’aptitude de régénérer à partir des souches et des racines après une coupe à ras du sol. Ce sont des millions d’hectares de champs et d’aires de pâturages qui renferment des souches d’arbres vivantes avec une aptitude de fournir de nouveaux rejets. Beaucoup des espèces d’arbres ont aussi une capacité de régénérer à partir des stocks de semences qui sont dans le sol. -
Gestion et sécurisation des ressources naturelles Module de formation pour les producteurs ruraux membres des Commissions foncières
Les groupes cibles pour ce module de formation sont : les producteurs ruraux, agriculteurs, éleveurs, femmes et jeunes, membres des Cofocom. L’Objectif pédagogique est de donner aux producteurs ruraux les bases nécessaires pour jouer leur rôle dans les Cofocom. -
Une disposition de banquettes originale mais… efficace Village de Dargué, Région de Maradi
Si l’on se réfère au « Recueil de fiches techniques en gestion des ressources naturelles et de productions agro-sylvopastorales1 », il existe deux types de banquettes : la banquette agricole sur glacis (longueur 80 m avec un écartement de 25 m entre deux lignes de banquettes) et la banquette agro-sylvo-pastorale sur plateau érodé (longueur 100 m avec un écartement 40 à 45 m entre deux lignes de banquettes). La banquette se compose d’un bourrelet à l’aval et d’un fossé à l’amont dans lequel sont implantées des espèces végétales (arbustives et/ou herbacées). -
Guide du Formateur sur « Les techniques de CES-DRS dans la petite irrigation »
Le présent guide s’inscrit dans le cadre des activités du programme de promotion de l’agriculture productive (PromAP) finance par la coopération allemande. Le PromAP à travers la composante 2, a prévu : « le renforcement des capacités des prestataires de services pour la petite irrigation pour améliorer les services rendus par les prestataires étatiques et prives dans le domaine de la petite irrigation. Quatre (4) thèmes sont développés à travers ce manuel à savoir : ✓ Adaptation au changement climatique; ✓ Lutte contre l’érosion hydrique; ✓ Lutte contre l’érosion éolienne; ✓ L’approche bassin versant -
Le sabara (Guiera senegalensis), espèce oubliée des programmes de revégétalisation des plateaux et glacis ?
L’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a publié des fiches techniques de production de plants de plusieurs espèces locales d’arbres et arbustes. C’est une occasion pour évoquer l’une de ces espèces locales qui porte le même nom en Haoussa et Djerma, le sabara, dont le nom scientifique est Guiera senegalensis – Peul : Gelohi, leleko ; Tamachek : assubara. Si vous cherchez la description de cette plante sur internet vous trouverez quasiment la même description sur la plupart des sites. C’est donc un arbuste de 1 à 5 m de haut, facilement reconnaissable à ses petites feuilles, vert clair, plus ou moins grises ou bleutées. -
Etude sur les réalisations des activités d’assistance alimentaire pour la création d’actifs productifs appuyés par le PAM et production d’un recueil des normes techniques et financières Partie 1 : Observations et réflexions sur des aménagements de restauration des sols
Ce rapport est un peu long, mais des fiches courtes et synthétiques sur les différents types d’ouvrages de restauration des sols existent déjà en grand nombre. Ce rapport est centré sur ce qui ne va pas, sur des résultats insuffisants, car c’est un document pour améliorer ; on améliore ce qui ne marche pas. Ce qui marche sert de référence pour ce que l’on veut améliorer. Mais pour cela il faut arriver à mieux comprendre les éléments à répliquer pour obtenir les résultats escomptés et les facteurs dont il faut tenir compte. Comme nous ne pouvons, en aucun cas, partir de l’hypothèse que les échecs rencontrés viennent des capacités des opérateurs, cela nous fait avancer l’hypothèse que d’autres facteurs rentrent en jeu. La restauration et la revégétalisation des sols … c’est technique et pas si facile que cela, autrement les résultats seraient nettement meilleurs. -
Ounoufa : Réaliser des banquettes entre d’anciennes banquettes, un risque pour un reboisement réussi.
Le plateau de Onoufa se trouve à la sortie de Niamey sur la route de Torodi, au niveau du poste de gendarmerie, après le péage. On y trouve les différentes techniques utilisées par le Programme de lutte contre l’ensablement du fleuve Niger (PLCE) : cordons pierreux, banquettes en terre, demilunes avec semis et plantations d’arbres. En 2007, sur la surface plane du plateau, il a été réalisé des banquettes avec plantation de gommiers (Acacia senegal) et de Bauhinia rufescens. Les arbres se sont bien développés (photo en haut, à droite) et un grand nombre atteint aujourd’hui 3 à 4 mètres après 7 ans et pourraient être exploités pour la production de gomme arabique. C’est aménagement est, à notre avis, une des plus belles réussites de reboisement d’un plateau dans la région Ouest du Niger. -
Techniques CES et DONNEES WOCAT au NIGER
Le Niger est peuplé de près de 10 millions d'habitants très inégalement répartis sur l'ensemble du territoire avec les ¾ concentrés au Sud du 16eme parallèle. La densité moyenne est de 6 habitants / km² avec une forte majorité rurale (84% en 2001) et un taux d’accroissement de la population estimé à 3,3% par an. Cette croissance démographique entraîne une pression sur les terres disponibles avec pour conséquence une accélération de la dégradation des sols et une extension des zones de cultures sur la zone pastorale (source de conflit). Cette problématique n'est pas seulement présente au Niger mais également dans la plupart des pays en voie de développement. Pour enrayer ce processus dans ces pays et plus précisément ceux de la sous-région, l'ensemble des acteurs a focalisé leurs actions sur la recherche, les tests et la vulgarisation des techniques et approches en vue de freiner la dégradation du milieu. Par-là il est également visé au travers de l'augmentation de l'infiltration en limitant l'érosion hydrique de minimiser les impacts des contraintes climatiques sur les productions. Toutefois, force est de constater que l'adoption de ces techniques par les producteurs reste faible et généralement incomplète (non-application des mesures d'accompagnement aux techniques CES/DRS). Les causes sont nombreuses mais elles révèlent souvent un manque d‘information sur les différentes techniques existantes, un manque de soutien auprès des paysans de la part des promoteurs de ces techniques, ceci est allié malheureusement à des approches Top-down mal adaptées et à une mauvaise maîtrise des techniques par les agents d'encadrement et une absence des outils de vulgarisation appropriée. -
Note d'information sur la Régénération Naturelle Assistée (RNA)
Suite aux sécheresses récurrentes et à la surexploitation des terres due à la démographie galopante, la région de Maradi connait depuis quelques décennies une dégradation accrue des terres cultivables. Pour faire face à cette crise écologique les communautés locales avec l’appui de l’Etat, du FIDA à travers le PDRA et PPILDA et d’autres bailleurs de fonds ont adopté la RNA qui est une approche novatrice pour la restauration des sols pauvres et l’intensification agricole. Elle consiste à épargner des rejets de différents arbres et arbustes au cours du défrichement des champs (en saison sèche ou saison des pluies). Au vu de l’importance des acquis capitalisés, et de l'adoption massive de la pratique par les producteurs, le PASADEM qui est la suite logique du PPILDA a retenu la promotion de la RNA à large échelle comme une de ses activités phares, avec un objectif de 90.000 ha. La stratégie de mise en oeuvre est le faire-faire qui met en contribution des ONG locales spécialisées dans la pratique à travers la signature des conventions de partenariat. -
Revue détaillée des projets du portefeuille PIS sur la gestion durable des terres:
Cas du Niger
La revue détaillée au Niger des projets du portefeuille du Programme D’Investissement Stratégique (PIS)/TerrAfrica, dont l’objectif est de mettre en évidence les leçons, en particulier celles des sites pilotes et de démonstration, pour mieux comprendre les opportunités et défis de la mise à l’échelle de la gestion durable des terres (GDT), a été exécutée par l’équipe de consultants (Abdoulaye Sambo Soumaila, et Domitille Vallée) en trois étapes à travers (i) un atelier de lancement réunissant les trois projets et des représentants de la plateforme GDT organisé à Niamey le 22 juillet 2015, (ii) une mission de terrain réalisée dans les régions de Maradi et de Zinder du 23 au 27 juillet 2015 accompagnée d’un atelier de restitution des résultats de la mission de terrain (28 juillet 2015 à Niamey) auprès des projets, de la plateforme GDT et de partenaires de financement actifs dans le secteur de la GDT, et (iii) des travaux complémentaires de recherche documentaire à Niamey. -
Front local environnemental pour une union verte fleuve: Pays Niger
L'objectif général du projet fleuve est: Intégration de la gestion durable des ressources naturelles, des terres et des risques écosystémiques dans les plans de développement locaux et leur mise en oeuvre à travers le montage de partenariats
novateurs et multi-acteurs incluant les secteurs publics et privés, dans le cadre d’une contribution à la mise en œuvre de l’initiative de la grande muraille verte au Sahara et au Sahel. -
Guide du Formateur sur « Les techniques de CES-DRS dans la petite irrigation »
Le présent guide s’inscrit dans le cadre des activités du programme de promotion de l’agriculture productive (PromAP) finance par la coopération allemande. Le PromAP à travers la composante 2, a prévu : « le renforcement des capacités des prestataires de services pour la petite irrigation pour améliorer les services rendus par les prestataires étatiques et prives dans le domaine de la petite irrigation. La composante 2 du PromAP appuie le développement des curricula conformément a la spin, a travers son plan stratégique de renforcement des compétences des acteurs de la petite irrigation pour une validation par le comite technique pluri institutionnel -
Note d'information sur le PGRN/EA/Doutchi à l'intention des équipes d'évaluation à mi parcours
La présente note d'informations, élaborée dans le cadre des préparatifs de la revue à mi parcours du projet, vise à faire l'état des lieux de ces investissements à travers l'examen des différents acquis enregistrés au cours des deux années d'exercice du projet. -
Plan annuel de travail dans le cadre du projet de gestion des ressources naturelles
Le Plan annuel de travail 2000 consacre la quatrième année d'exécution de la première phase pilote du Projet de Gestion des Ressources Nalurelles (PGRN -
Étude pour l'harmonisation des schémas et plans d’aménagement et de gestion des ressources naturelles, en soutien à la gestion durable des terres au Niger
Pour s'assurer d'une meilleure développement de la politique de développement rural, les autorités du Niger se sont engagées dans un processus d'harmonisation des interventions en faveurs du secteur rural et de mise en cohérence des appuis apportés à ce secteur par ses partenaires techniques et financiers. La SDR est le cadre opérationnel unique et global qui a été retenu pour la mise en oeuvre des actions, afin de prendre en compte l'ensemble des missions et les avantages comparatifs de chacun des acteurs. -
Guide sur les méthodes de planification pour la gestion et la conservation des ressources naturelles
Ce guide a pour objectif de lutter contre la dégradation des terres en milieu rural, qui s'accentue sous l'effet des activités de production agricoles usurpatrices de ressources, notamment le surpâturage et la surexploitation des terres. Ainsi, il va permettre une gestion adéquate des ressources naturelles à l'initiative des populations en mettant en application des techniques destinées à assurer une production agricole durable en fonction des spécificités naturelles et sociales de la région. -
Fiche synthèse de bonnes pratiques de résilience - « conventions locales de gestion des ressources naturelles »
Projet : Résilience et Croissance Economique au Sahel - Résilience Renforcée.
Une convention locale (CL) est un ensemble de dispositions, de normes et règles locales déterminant l’accès et l’utilisation des ressources naturelles dans une zone donnée (commune pour le cas de REGIS-ER) ainsi que les sanctions décidées en cas d’abus. Le but est de mieux gérer les ressources naturelles afin d’éviter les conflits liés à leur utilisation et aussi les préserver pour les générations futures. La CL tient compte de l’occupation de l’espace ; elle comprend donc le plan communal d’occupation et d’affectation des sols (PCOAS) et les règles communales de gestion des ressources naturelles (RCGRN). -
Plan national de l'environnement pour un développement durable
L'économie du Niger repose en grande partie sur un capital ressources de plus en plus restreint. Plusieurs études entreprises au cours des vingt dernières années démontrent à cet égard que la base des ressources naturelles du pays est non seulement limitée, mais qu'elle se dégrade de plus en plus au fur et à mesure que les besoins de la population en majorité pauvre s'accroissent. Ce déséquilibre entre les besoins et les ressources handicape le développement du pays. -
Impacts des programmes de gestion durable des terres sur la gestion des terres et la pauvreté au Niger
Depuis le début des années 80, le Gouvernement du Niger et ses partenaires au développement ont investi plus de 200 milliards de FCFA dans des programmes de promotion de la gestion durable des terres (GDT) et d’autres activités visant à réduire la pauvreté et la vulnérabilité des terres. Globalement, plus de 50 programmes ont travaillé sur la GDT au Niger.
Malgré de gros investissements dans les programmes GDT, leurs impacts sur la gestion des terres, la production agricole, la pauvreté et les autres revenus ne sont pas bien connus. Cette analyse vise à contribuer aux connaissances sur les impacts des programmes GDT au Niger en tentant de résoudre certaines des insuffisances méthodologiques des études précédentes.
Les auteurs remercient la Banque mondiale et le Programme d’actions communautaires (PAC) au Niger pour leur appui financier et logistique à ces travaux de recherche. Les auteurs sont particulièrement reconnaissants aux plus de 2000 communautés et chefs de ménage qui ont pris part aux enquêtes conduites dans le cadre de ces travaux de recherche. -
Quatrième Rapport National sur la Diversité Biologique
Dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention sur la Diversité Biologique qu'il a ratifiée en Juillet 1995, le Niger a élaboré sa Stratégie Nationale et son Plan d'Actions en matière de Diversité Biologique (SNPA/DB), conformément aux dispositions de l'article 6 de ladite Convention. La stratégie nationale et le plan d'actions ainsi élaborés s'intègrent au Plan National de l'Environnement pour un Développement Durable (PNEDD) et constituent un de ses programmes majeurs. En vertu de l’article 26 de la Convention sur la Diversité Biologique, les Parties à la Convention sur la Diversité Biologique sont requises de présenter régulièrement un rapport à la Conférence des Parties. Le présent rapport qui est le quatrième du genre, a été préparé conformément aux règles prévues dans le paragraphe 3 de la décision VI/25 et en se basant sur les lignes directrices relatives à l’établissement des rapports nationaux adoptées par la Conférence des Parties au paragraphe 2 de sa décision V/19. -
Revue d'évaluation à mi-parcours
Le Niger, pays de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel, couvre une superficie de 1.267.000 km². C'est un pays continental enclavé entre la Libye, l'Algérie, le Mali, le Burkina Faso, le Bénin, Le Nigéria et le Tchad. La population est estimée à 10.364.211 habitants en 1999 (sur la base de recensement général de 1988). Elle est à plus de 80% rurale. Le taux de croissance démographique moyen est de 3,4% et la densité moyenne d’environ 8,2 habitants par km². -
Gestion des terroirs agro-sylvo-pastoraux de l'arrondissement de Guidan-Roumdji
Le département de Maradi, comme les autres départements du Niger, a connu des interventions trop sectorielles pendant la décennie 1960. Ainsi dans ce département, la monoculture arachidière était l'apanage de tous les paysans à tel point que la production céréalière était léguée au second plan. Dans le domaine de l’Élevage, c'est la vaccination contre les différentes maladies qui était à la mode. Ainsi les animaux ont pu se multiplier surtout avec l'aide de la période humide 1960-68 qui a permis le bond croît de l'herbe. -
Restoring Plant Succession on Degraded Crusted Soils in Niger: a Case Study Using Half Moons, Tree Seedlings and Grass Seed
We assessed a restoration treatment (planting tree seedlings and sowing grass seeds as nurse plants in waterharvesting half-moon pits) on degraded, compacted soils with surface crusts in Niger. Height and above-ground biomass of herbaceous plant species, tree stem circumference, and relative cover of erosive crust, gravel crust, bare ground, rock, litter, and total vascular plants were assessed at three sites with similar environmental conditions but different treatment periods (3, 5, 7 years). Species richness, evenness and Shannon-Weaver index were lowest at the 7-year site and highest at the 5-year site. Above-ground biomass of herbaceous plants and percent plant cover were lowest at the 3-year site and highest at the 7-year site. -
Cadre stratégique de la gestion durable des terres (CS-GDT) au Niger et son plan d'investissement 2015-2029
Dès son adhésion au processus TerrAfrica en 2007, le Niger s’est lancé dans l’élaboration de son Cadre Stratégique d’Investissement sur la Gestion Durable des Terres, élément central de l’approche programmatique des investissements en la matière. En effet, ce cadre permet d’identifier les actions prioritaires sur lesquelles il faut porter les investissements sur la Gestion Durable des Terres (GDT). Il constitue un tableau de bord permettant de coordonner de manière harmonieuse et cohérente l’allocation des ressources pour le financement et l’amplification des actions de GDT par les différents organismes gouvernementaux et les partenaires au développement. -
Effets des Demi-Lunes Multifonctionnelles sur la Production du Sorgho en Afrique de l’Ouest: Cas de la Région de Tahoua au Niger
La dégradation des sols constitue un problème écologique ayant des conséquences néfastes considérables sur la production alimentaire au Niger et dans la région de Tahoua en particulier. L’objectif de cette étude, conduite à Kalfou dans la région de Tahoua au Niger, est d’évaluer les effets des demi-lunes multifonctionnelles sur la production agricole de sorgho. Ainsi l’essai expérimental, installé sur un terrain initialement encrouté et dénudé pendant deux (2) campagnes agricoles successives, est un bloc randomisé complet composé de trois (3) traitements sur (i) un sol aménagé en zaï (Zaï), (ii) un sol aménagé en demi-lunes conventionnelles (DLC) et (iii) un sol aménagé en demi-lunes multifonctionnelles intégrant à la fois les zaï et les tranchés de reboisement (DLM). -
Étude sur le Développement des Méthodes de Gestion et de Conservation des Ressources Naturelles pour la Production Agricole (GERENA) : guide sur les méthodes de planification pour la gestion des ressources naturelles
Ce guide a pour objectif de lutter contre la dégradation des terres en milieu rural, qui s'accentue sous l'effet des activités de production agricoles usurpatrices de ressources, notamment le surpâturage et la surexploitation des terres. Ainsi, il va permettre une gestion adéquate des ressources naturelles à l'initiative des populations en mettant en application des techniques destinées à assurer une production agricole durable en fonction des spécificités naturelles et sociales de la région. -
Étude sur le diagnostic du cadre juridique nigérien de la gestion des ressources naturelles
La population nigérienne, essentiellement rurale (80%) et pauvre, s'accroit plus vite (3,3% par an) que la production agricole (2,2%). L'augmentation de la demande en céréales a pu souvent être satisfaite jusqu'à présent au prix d'une colonisation des terres marginales, de la réduction de la durée des jachères et de l'exploitation des terres réservées à l'élevage. -
Etude sur les mécanismes de prise de décision en matière de gestion des ressources naturelles et décentralisation : Promouvoir une plus large participation des catégories et groupes cibles
La question de participation et de responsabilisation des catégories et groupe cibles sont désormais dans les agendas de toutes les institutions y compris les services traditionnels de l'Etat ou ses structurées déconcentrées. Dans le domaine de la GRN et de décentralisation cette considération apparait clairement dans les termes de l'ordonnance 92/30 du 8 Juillet 1992 et bien d'autres instruments subséquents en particulier l'Ordonnance 93/15 du 2 mars 1993 ainsi que ces multiples textes d'application ; loi portant régime de l'eau, l'eau-cadre sur l'environnement, nouvelle loi sur la Chasse. Loi sur les coopératives etc. -
Mesure de conservation des sols à l'aide de sacs de sable plus ciment
Le présent manuel a pour but d'exposer une technique permettant de lutter contre la dégradation des sols dans les zones rurales ou elle progresse sous l'effet des actions prédatrices que mènent les paysans dont : le surpâturage, les mauvaises techniques culturales, les cultures excessives etc. -
Impacts des investissements dans la gestion des ressources naturelles (GRN) au Niger : Rapport de Sythèse
Cette étude, dénommée simplement « Étude Sahélienne », a débuté en août 2005 au Niger et réuni plusieurs experts des différentes disciplines, sous la coordination scientifique du Centre Régional d’Enseignement Spécialisé en Agriculture (CRESA) de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. L’étude au Niger a surtout intéressé trois Régions : Maradi, Tahoua, Tillabéri. En plus, une étude légère a été réalisée dans la Région de Zinder (zone des 3M) pour identifier l’échelle, la dynamique et les impacts des efforts de protection et de gestion de la régénération naturelle par les producteurs dans leurs champs de culture. Le présent document est un début de synthèse de huit (8) rapports sectoriels plus détaillés que le lecteur intéressé peut consulter. -
Projet de renforcement de la résilience par le biais des services BRICKS liés à l’innovation, à la communication et aux connaissances
Cette note, la troisième du genre consacrée à la fixation des dunes , s’inscrit dans le cadre des semaines thématiques initiées par le Projet de renforcement de la résilience par le biais de services liés à l’innovation, à la communication et à la gestion de connaissances (BRICKS) en appui au Programme Sahel et Afrique de l’Ouest (SAWAP) en appui à l’initiative de la Grande muraille verte (GMV). L’objectif du projet est de favoriser la mise à l’échelle des bonnes pratiques de gestion durable des terres en partageant des informations techniques, institutionnelles, économiques et de contraintes pour la mise à l’échelle. -
Initiative Grande Muraille Verte
Depuis plusieurs décennies, les pays Africains de la zone sahélo-saharienne, dont le Niger, sont confrontés à un déficit pluviométrique persistant combiné aux effets néfastes des actions anthropiques. Cette situation a sérieusement affecté les grands équilibres écologiques de la zone, entraînant ainsi la dégradation des ressources naturelles, la baisse des productions agricoles, pastorales, forestières et halieutiques, toutes choses qui maintiennent les populations dans l’insécurité alimentaire et la pauvreté. -
Programme régional de gestion durable des terres et de renforcement de la résilience des communautés rurales et des écosystèmes aux changements climatiques dans les Etats du Liptako-Gourma Volume III Niger
Face aux effets induits aux populations (notamment socio-économiques) par les sécheresses des années 1972-73, des mesures ont été prises par les autorités en 1976. Ainsi, près de 70 000 ha de la réserve de faune de Tamou ont connu un déclassement partiel pour des besoins d’activités Agricoles.Pour ce faire, des populations en particulier celles du Zarmaganda (Ouallam, Filingué) ainsi que des agents publics (en vue de contribuer à la sécurité alimentaire) ont été réinstallées dans la zone déclassée. Même si la plupart des acteurs initiaux ont regagné leurs zones d’origine après quelques années de production, il reste qu’aujourd’hui, la zone d’Aïnoma reste soumise à une spéculation foncière remarquable (en partie du fait de la démobilisation de ces acteurs initiaux). Cette situation accroit les pressions sur ce qui reste de la réserve de Tamou, d’une superficie actuelle de 77 000 ha, servant plutôt de zone tampon pour le parc national W du Niger. Pour diminuer les pressions sur cette réserve, des actions de conservation ont été réalisées dont la principale entre dans le cadre du PAPE, composante Niger, en direction des zones périphériques du complexe WAP, mais qui apparait insuffisante pour sécuriser les formations naturelles autour de la réserve de Tamou. -
Etude de faisabilité : Programme régional de gestion durable des terres et de renforcement de la résilience des communautés rurales et des écosystèmes aux changements climatiques dans les Etats du Liptako-Gourma Version Finale
Le Programme régional de gestion durable des terres et de renforcement de la résilience des communautés rurales de la Région du Liptako-Gourma est né du rapprochement des projets nationaux suivants : - projet de gestion durable des terres et de renforcement de la résilience des communautés rurales dans les régions du Nord et du Sahel au Burkina Faso ; - projet de gestion durable des terres et amélioration de la résilience des populations locales dans les communes frontalières des régions de Gao, Mopti et Tombouctou au Mali ; - projet de renforcement de la résilience des communautés rurales riveraines du W dans le secteur d’Aïnoma au Niger. -
Dynamiques foncière et interventions extérieures au Niger : suivi du PGBV/B (an 2). cas de Badaguichiri et Tajaé
La présente étude constitue la seconde année de suivi externe des dynamiques induites par l’intervention du Projet d’Aménagement et de Gestion du Bassin versant de Badaguichiri (PGBV/B) dans 7 communes de la région de Tahoua. Les sites ici présentés sont les communes de Badaguichiri et celle de Tajaé. Au moment de l’an 1 du suivi, nous avons développé des points ayant trait à l’accès au foncier et la sécurisation foncière ; la problématique très large du maraichage et les questions subsidiaires s’y rattachant comme les acteurs, les circuits de commercialisation, etc. ; les conflits autour du foncier et des ressources naturelles et enfin la question des interventions extérieures avec un accent central sur le PGBV/B. -
Bilan environnemental et social de la mise en œuvre des activités du Projet de Gestion Intégrée des Écosystèmes entre le Niger et le Nigeria de l’antenne du projet de Birni N’Konni dans la région de Tahoua au Niger
Le présent TFE s’est intéressé au bilan environnemental et social du Projet de Gestion Intégrée des Ecosystèmes entre le Niger et le Nigeria de l’antenne du projet de Birni N’Konni dans la région de Tahoua au Niger. La méthodologie appliquée est axée sur la recherche documentaire et à la collecte de données sur le terrain à travers les entretiens et les visites terrains. Le projet a consisté à réhabiliter 120 ha de terres dégradées, à planter 30.000 plants forestiers, à construire 1.200 foyers améliorés, à installer 300 ml de cordons de pierres et à élaborer 3 plans communautaires de base et de gestion de ressources naturelles. A l’issue de la campagne d’entretiens et observations, nous avons démontré la contribution du projet à l’amélioration de conditions de vie dans les villages et la ré-végétalisation de l’environnement de la zone de Birni N’Konni. L’analyse de résultat fait montrer que le projet a enregistré des impacts plus positifs que négatifs (la végétalisation de plateaux ; l’amélioration de condition de vie des bénéficiaires, la réduction de consommation de bois énergie;). Les impacts négatifs sont liés aux activités de faucardages de mares où le résultat enregistré a été non satisfaisant et les personnes blessées identifiées. -
Développement communautaire et gestion des connaissances pour l'initiative Satoyama au Niger
L’objectif principal du programme est de développer une bonne gestion durable de la biodiversité et des activités durables de subsistance avec les communautés locales dans les paysages de production socio-écologique pour maintenir, reconstruire et revitaliser les paysages, en conformité avec les cinq perspectives suivantes de l’Initiative Satoyama à savoir : (i) l’utilisation des ressources dans les limites de la capacité de charge et de la résilience de l’environnement ; (ii) l’utilisation cyclique des ressources naturelles ; (iii) la reconnaissance de la valeur et de l’importance des traditions et des cultures locales ; (iv) le gestion des ressources naturelles par les différentes entités participantes et coopérantes et (v) les contributions aux activités socio-économiques locales. -
Etude de cas pour la validation du standard CCB (Volet Communautés)
La présente étude réalisée sur un échantillon de 4 grappes (Chabaré dans la région de Maradi, commune rurale de Maïjirgui, Chéri dans la région de Diffa, commune urbaine de Maïné Soroa, Lido dans la région de Dosso, commune rurale de Guéchémé et Tchida dans la région de Tillabéry, Commune rural de Dantchiandou) a été commanditée pour évaluer l'évolution du bien-être économique et social des communautés et comparer le scénario "avec projet" à celui "sans projet" en vue d’élaborer un document d'informations sur les avantages du projet, en conformité avec les standards CCB. Pour l’exécution de la tâche, des outils d'enquête ont été au préalable élaboré puis, validés par l’Unité de Gestion du Projet. Ces outils, composés de quatre guides d'entretien, étaient destinés aux : (i) Membres de la grappe ; (ii) Pépiniéristes ; (iii) Charretiers et (iv) autres bénéficiaires. La mission terrain pour la collecte d’informations s'est déroulée avec l'assistance d'enquêteurs pluridisciplinaires recrutés pour la circonstance. -
Les systèmes d'information géographique et la gestion des ressources naturelles au Niger
Du 31 Octobre au 2 Novembre 1990, s'est tenu à Niamey un Séminaire-Atelier consacré aux "Systèmes d'Information Géographique (S.I.G.) et la Gestion des Ressources Naturelles" dont l'objectif principal était de "recenser et présenter toutes les activités ayant cours actuellement au Niger dans le but d'avoir une meilleure coordination entre les différents utilisateurs des SIG et de faciliter l'échange des connaissances et informations". Cette réunion devait par ailleurs promouvoir la connaissance de la situation de l'usage du SIG au Niger et ses perspectives dans chacune des institutions concernées, et déterminer enfin les mérites de la création et les modalités de fonctionnement d'un Réseau d’Échange d'Information sur les SIG. -
Rapport sur la situation pastorale 1989
La situation pastorale du Département d'Agadez a suivi au cours de ces trois années (1987-88-89) d'importantes fluctuations. En 1987 la situation pastorale a été très médiocre. Par contre les grandes quantités de pluies enregistrées pendant l'année 1988 ont permis une importante production de fourrage. Cela permis aux éleveurs transhumants de remonter vers le Nord pour l'habituelle cure salée. Cette année la situation pastorale est bonne dans le Tadress, le long de certaines vallées dans l'arrondissement d'Arlit et le Nord de Tchirozérine. Par contre le pâturage est médiocre dans l'Irhazer. -
Méthodes et outils pour faciliter l’échange de savoir entre spécialistes de conservation des eaux et sols et agriculteurs sur la gestion durable des sols au Niger, Afrique de l’Ouest
Nettement étonné étaient les paysans à chaque fois que j’enlevais un sachet plein de terre de leur champ, au nom de la science. Pour un but très abstrait je porte un tas de sable vers la ville. La terre qui est toujours là. Le vent le jette dans les visages des femmes qui cherchent du bois. La terre où on met le pied dessus, elle est emportée dans un laboratoire. La recherche de la notion des sols chez les paysans et paysannes du Niger est un voyage dans les cosmologies des différentes ethnies liées étroitement à leurs activités de subsistance. Les agriculteurs gagnent leur vie avec les sols, leur fonctionnement est essentiel pour eux. La conservation des sols ne peut être qu’un sujet de grande importance de leur point de vue. En même temps ce sont aussi les agriculteurs les meilleurs connaisseurs de leurs terres. Personne n’a vue et senti aussi précisément les réactions des sols dans chaque situation hydrologique et chaque période d’une culture. De ce point de vue un spécialiste consultant dans la matière de la gestion des sols souligne en vain l’importance des technologies de conservation. Mais pourtant je suis convaincu que le travail des spécialistes dans les villages peut contribuera la conservation des sols - il s’agit seulement de réviser les questions dans lesquelles leur conseil peut être utile et reconsidérer la façon dans laquelle le savoir est généré, communiqué et mise en valeur. -
Aménagement villageois des brousses tachetées au Niger
Après avoir décrit dans une première partie B.F.T. n° 242, le fonctionnement de l'écosystème brousse tachetée et le milieu socio-économique de la région de Tientergou au Niger, les auteurs présentent ici les méthodes de gestion sylvopastorales élaborées conjointement avec les villageois et les mesures institutionnelles, législatives et fiscales qui les accompagnent. -
Guide de bonnes pratiques de gestion durable des terres et des eaux
Le Niger a connu une série de crises alimentaires (1973, 1984, 2001, 2005, 2010) qui est la révélation d’un ensemble de facteurs dont les plus importants sont : la tendance à l’assèchement du climat, la forte croissance démographique (3,3%) largement supérieure à la croissance agricole (estimée à 2,5%) conduisant à une pression de plus en plus forte sur l’environnement. La combinaison de tous ces facteurs aboutit inéluctablement à la modification des équilibres écologiques et à la dégradation des terres. Cela a débouché sur une exploitation abusive des terres parfois au-delà des capacités réelles des écosystèmes avec pour conséquences une perte considérable de leur potentiel productif. Le maintien de ces équilibres fragiles est cependant indispensable pour la conduite de toutes les activités socio-économiques des populations rurales. L’économie rurale constitue le principal levier de la subsistance des populations rurales, à travers l’agriculture, l’élevage, la pêche et l’exploitation forestière. -
DNSE du Niger : état de référence des observatoires de Diffa, Zinder, Azawad, et Torodi-Tondikandia
Ce document fait l’état de référence pour 4 observatoires (Diffa, Zinder, Tahoua, Tillabéri). Il a pour objectif de réaliser une photographie la plus complète possible des observatoires aux plans agro-écologique, climatique et socio-économique. Il a également été réalisé pour faciliter l’organisation de la collecte et du traitement des données nécessaires au calcul des indicateurs du DNSE. L’état de référence prépare la collecte régulière des données mais aussi les place dans un cadre global et cohérent de mise en œuvre des AME en impliquant les différents secteurs intervenant en milieu rural L’étude s’est référée aux données et informations disponibles dans les régions administratives des observatoires ; En effet le Niger a fourni un effort important de production de données et informations sur les différents secteurs dans le cadre de la planification du développement ; Des monographies ont été élaboréé aux différentes échelles administratives et sont disponibles dans les structures administratives et techniques.. Elles retracent la situation socio-économique, technique et culturelle des entités administratives et constituent une base d’informations pour le DNSE. Les secteurs comme la Météorologie, le Génie Rurale, l’Hydraulique et l’Agriculture disposent d’études et de données datant de la période coloniale à nos jours. Force est de constater que ces informations ne sont pas mis à jour régulièrement et connaissent des difficultés de conservation. L’étude sur l’état de référence des observatoires s’est intéressée à proposer une structuration de l’information régulièrement produite par les services techniques ; Elle donne au DNSE l’opportunité de promouvoir une stratégie de gestion de l’information par la mise en réseau des systèmes d’informations existantes. C’est dans cet esprit que le DOSE national confère au DNSE le rôle de production et de coordination de l’information environnementale. -
Usages des terres et évolution végétales dans le département de Maradi
Le présent document de travail s’inscrit dans le cadre d’une étude visant à établir les liens entre modifications à long terme de l’environnement, croissance démographique et évolutions technologiques, et à repérer les politiques et les institutions aptes à favoriser un développement durable. Cette étude se situe dans le prolongement d’un projet entrepris par l’Overseas Development Institute (ODI) dans le district de Machakos, au Kenya, dont les résultats préliminaires ont été publiés par l’ODI en 1990-1991 dans une série de documents de travail. Ces travaux ont également donné lieu à un ouvrage (Mary Tiffen, Michael Mortimore et Francis Gichuki, More people, less erosion : environmental recovery in Kenya, John Wiley, 1994), présentant une synthèse et une interprétation de la dynamique du développement physique et social à Machakos. Cet ouvrage fait état d’un ensemble d’hypothèses et de recommandations en matière de politiques qu’il est nécessaire de tester dans d’autres milieux semi-arides de l’Afrique. A l’aide de méthodologies compatibles, quatre études ont été parallèlement menées dans les pays suivants : Kenya District de Makueni Sénégal Région de Diourbel (en association avec l’ISRA et le CSE) Niger Département de Maradi (en association avec l’ODI et l’Université Abdou Moumouni, Niamey) Nigeria Région de Kano (en association avec l’ODI et Ahmadu Bello University, Zaria). -
Gestion multi-usage, socialement et écologiquement durable des écosystèmes forestiers nigériens : Colloque international sur la« gestion des ressources forestières des territoires périurbains et changement climatique » Niamey (Niger) du 31 octobre au 2 novembre 2017
Les formations forestières du Niger sont soumises
à de nombreuses contraintes qui mettent en péril
leur pérennité. Les causes ont été identifiées de longue date, à savoir :
• les problèmes climatiques (sécheresses),
• les facteurs humains (les défrichements anarchiques de l’agriculture
• le surpâturage et les prélèvements incontrôlés du bois pour les besoins du milieu rural et urbain -
An approach to quantitative description of natural vegetation and soil surface for inventory and monitoring
Describing vegetation quantitatively in Niger bas been difficult because no standard technique has been advanced, and the ecologist has had to "reinvent the wheel" with each new project. The results are that each survey has a varying degree of quality and precision, the documentation of the techniques is lost and, hence, comparisons with historical records are impossible. The primary objective of the techniques presented in this paper is to describe the ecosystem for long-term monitoring purposes or for comparisons between current sites. -
Guide de montage de projets de Gestion Durable des Terres
Ce guide destiné aux collectivités locales a pour objectif de leur fournir les outils de base pour permettre la mise en place d'un de GDT. Il mobilisera notamment pour cela des notions travaillées durant le Module de farm'action des collectivités locales au montage de projets de gestion durable des terres, module développé dans le cadre de la composante régionale du Projet FLEUVE (Front Local Environnemental pour une Union Verte) coordonnée par le CARI. -
Gestion des forets naturelles et approvisionnement durable en bois énergies des villes du Sahel
Au Mali, au Burkina Faso et au Niger, la dégradation des forêts est un processus complexe où plusieurs facteurs interagissent en s'intensifiant du fait de la pression démographique et de la pauvreté. La collecte de bois énergie (bois de feu et charbon de bois) pour l’approvisionnement des grandes villes constitue l’un des principaux facteurs de dégradation des forêts et des sols. L’objectif général du projet FONABES était d’améliorer les conditions de vie des populations grâce à un approvisionnement durable et à des prix compétitifs en bois énergie des principaux centres urbains, créateur de revenus en milieu rural, garantissant le maintien/accroissement du carbone forestier et la conservation des forêts. -
Analyse des trajectoires des politiques et du droit foncier agropastoral en Afrique de l’Ouest : guide destiné aux spécialistes coordinateurs régionaux du Niger et du Burkina Faso
Le présent manuel traite les modules qui adressent les ouvrages conservation et restauration des sols, ou défense et restauration des sols, dans le contexte de la planification de la gestion des ressources naturelles (GRN) autour des villages sahéliens au Niger et au Burkina Faso.