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Lexique illustre de quelques plantes du Niger
Le développement durable, la gestion durable des ressources naturelles, etc. sont actuellement des notions courantes dont l’application passe par un minimum de connaissances des espèces végétales. Les agents du développement rural notamment les services techniques de l’Etat, les ONG et parfois les scientifiques (nationaux ou d’autres pays) qui interviennent sur la diversité biologique éprouvent le besoin d’identifier les espèces qu’ils rencontrent. Mais très souvent ils manquent d’outil pratique de cette identification Devant les nombreuses demandes émanant d’organismes ou de personnes intéressés, l’Institut National de Recherches Agronomiques du Niger a assuré la 2e réédition du lexique des plantes du Niger de M. PEYRE de FABREGUES. Du fait des légères modifications apportées, il est intitulé lexique illustré de quelques plantes du Niger (3e édition). Il s’agit surtout de photographies en couleur de certaines espèces pour faciliter une meilleure identification car lorsque sur le terrain on a le plant et un nom local, la vérification à l’aide du lexique peut confirmer avec plus de certitude l’identification faite. -
Flore et végétation des parcours naturels de la région de Maradi, Niger
Cette étude analyse la flore, la végétation et la relation entre la végétation et les variables environnementales des pâturages naturels de la région de Maradi. Les relevés de végétation ont été effectués dans 150 placettes de 1000 m² suivant l’approche sigmatiste de Braun-Blanquet. En plus des échantillons composites de sol prélevés pour des analyses pédologiques au laboratoire, les coordonnées GPS, la géomorphologie et la texture du sol ont été relevées dans les mêmes placettes. Au total 156 espèces végétales dont 22 espèces ligneuses soit 14,1 % et 134 espèces herbacées soit 85,9 % ont été recensées. Ces espèces sont reparties dans 37 familles botaniques dont la plus importante est celle des Poaceae suivie par les Leguminosea-Papilionoideae, les Convolvulaceae et les Leguminosae-Caesalpinoideae. L’analyse des types biologiques et phytogéographiques révèle respectivement une prédominance des Thérophytes et des espèces à large distribution telles que les Paléotropicales et les Pantropicales. L’AFCD et la CHA ont permis de distinguer 10 groupements végétaux repartis suivant le gradient climatique de la zone d’étude. L’ACC et le test de Monte-Carlo ont permis de mettre en relation ces groupements végétaux et les variables environnementales. Les variables environnementales qui ont un effet significatif sur la distribution des espèces et la structuration de la végétation sont, outre la pluviométrie, la texture du sol (taux de sable) et le pH. -
Quelques espèces locales au Niger
Transcription de diverses espèces végétales nigériennes, avec les noms vernaculaires, en zarma, et en haoussa -
Impacts des changements climatiques dans les secteurs de la faune et de la pêche au Niger
Il apparaît alors que les changements climatiques, notamment les baisses de précipitations devenues récurrentes au Niger, constituent de sérieuses menaces sur les plans socioéconomique et environnemental. La présente étude a été conduite pour i) mieux aider à cerner les impacts des changements climatiques sur les secteurs de la faune et de la pêche, pourvoyeurs importants de revenus, d’emplois, de produits alimentaires, thérapeutiques et conséquemment ii) proposer des stratégies d’adaptation. -
Plantes alimentaires spontanées au Niger
Alors qu’une quarantaine d’espèces végétales sont aujourd’hui cultivées au Niger, près d’une centaine de la flore autochtone spontanée offrent feuilles, fruits, fleurs, racines et tubercules régulièrement recherchés, récoltés et consommés frais, ou cuits et même vendus. Présentés sur les marchés ruraux et urbains, ces organes constituent ainsi une source non négligeable pour les femmes et les jeunes filles. -
État de dégradation de l'habitat de la girafe (giraffa camalopardalis peralta Linneaeus, 1758) au Niger
Cette étude fait le point sur l'état de l'habitat de la girafe afin de dégager les principales tendances évolutives. La population de girafes est passée de 62 à 175 individus de 1998 à 2007. Pour atteindre cet objectif de connaissance de l'état de dégradation de l'habitat, une évaluation de l'impact de l'occupation des sols (notamment de ceux occupés par la brousse tigrée, habitat principal de la girafe) par analyse diachronique fondée sur l'interprétation des images satelitales Landsat de 1986 et 2003 a été réalisée à l'aide du logiciel Arc View 3.2. -
Influence de la géomorphologie sur la distribution spatiale des peuplements de boscia senegalensis (Pers.) Lam. Ex Poir. dans la commune rurale de Simiri (Ouest Niger)
B.senegalensis est une espèce à très large distribution géographique en zone sahélienne, et en particulier au Niger, grâce à ses structures anatomiques particulière lui permettant de résister à la sécheresse, aux hautes températures et aux sols pauvres. Elle présente une répartition très hétérogène dans l’espace suivant les niveaux topographiques, caractéristiques de la partie ouest Nigérienne. La présente contribution vise à évaluer,par la méthode de Ripley, la distribution de B. senegalensis et de ses relations avec les autres espèces ligneuses à travers la description de la distribution spatiale par processus ponctuel de ces peuplements suivant les toposéquences. L’étude a permis de mettre en évidence la distribution grégaire de B. senegalensis et aussi de mettre en évidence les relations d’affinité entre B.senegalensis et les autres espèces. -
Inventaire et gestion des plantes médicinales dans quatre localités du Niger
La présente étude, a pour objectif de recenser les plantes médicinales, de réunir le maximum d’informations concernant les usages thérapeutiques pratiqués par la population et enfin de déterminer l’impact des prélèvements des différents organes sur la survie des plantes. Méthodologie et résultats :Une enquête ethnobotanique a été conduite dans quatre communes du Niger. L’étude a montré que 110 espèces relevant de 89 genres et de 47 familles sont utilisées dans la pharmacopée traditionnelle. Les principales familles recensées sont les Fabaceae, les Combretaceae, les Euphorbiaceae, les Anarcadiaceae et les Rubiaceae, avec respectivement, 26,6, 5, 5 et 4 espèces. Les fragments ou organes les plus utilisés sont les feuilles,les écorces et les racines. -
Diversité floristique et structure de la végétation dans la zone dunaire du sud-est du Niger : Cas de Mainé soroa
L’étude a été conduite dans le département de Maïné Soroa situé la Région de Diffa, à l’extrême sud-est du Niger dans l’optique d’un plan aménagement avec des travaux de fixation des dunes et de reboisement. L’objectif de celle-ci est de caractériser la composition floristique et la structure de la végétation de la zone. Les méthodes de collecte des données utilisées ont été celles des relevés phytosociologiques de Braun-Blanquet, de la phytomasse épigée et de mesures dendrométriques. Cette collecte a été réalisée sur 108 placettes de 1000 m². Les familles, les types biologiques et phytogéographiques des espèces ont été analysés à l’aide des spectres bruts et/ou pondérés. Méthodologie et résultats : L’analyse des résultats a relevé une faible diversité de 38 espèces végétales reparties en 17 familles et 32 genres. Les familles les plus représentées sont les Poaceae (26,31%), les Mimosaceae et les Cyperaceae (10,52% chacune). -
Lexique de noms vernaculaires de plantes du Niger
En République du Niger, le dialecte le plus répandu est le hausa (prononcer : haoussa). A l'instar des autres dialectes du pays, bien que très homogène, le hausa présente de nombreuses altérations qui n'ont pas facilité lQétahlissement de ce premier lexique. Ces altérations peuvent être essentiellement dues, soit à l'utilisation de termes ou de consonnances provenant de la langue primitive de la région (ex. le béri- béri dans l'Est, le zarma dans l'Ouest du Niger, etc...), soit à des accents régionaux parfois extrêmement différenciés. Ainsi, par ex. le son '*si*' se dit, selon les lieux ; si, zi, tsi, tchi, shi, ki, etc... -
Réserve naturelle national de l'Aïr et du Ténéré
La Réserve Naturelle Nationale de l’Aïr et du Ténéré (RNNAT) de la République du Niger a été inscrite sur la Liste du Patrimoine mondial en 1991, sur la base des critères naturels (vii) (ix) et (x). En 1992, elle est inscrite sur la liste du patrimoine mondial en péril lors de la seizième session du Comité du patrimoine mondial suite à l’éclatement de la rébellion armée dans la région d’Agadez. Du 03 au 12 mai 2005, sur demande de l’Etat Partie Nigérien, une mission de suivi réactif de la RNNAT a été réalisée par l’UICN pour évaluer l’état de conservation de sa valeur universelle exceptionnelle. L’état de mise en œuvre des mesures correctives issues de cette première mission de suivi réactif de 2005 a été analysé par la présente mission. -
Plan de gestion de la réserve de biosphère du Parc W (composante du Niger ) 2020-2024
Ce Plan de Gestion de la réserve de Biosphère du W (composante du Niger) est le document de cadrage stratégique et de planification opérationnelle des interventions de l’administration de tutelle afin de promouvoir sa conservation durable. Ce Plan de Gestion a été conçu dans un cadre global et s’inscrit directement par la prise en compte des principes et des orientations stratégiques adoptés par les différents accords multilatéraux sur l’Environnement, notamment les dispositions des conventions internationales auxquelles le Niger est signataire. Il s’agit entre autres des Conventions post Rio, la Convention RAMSAR, la Convention sur le Patrimoine Mondial, la Convention sur le Commerce international des espèces de la nature et de flore sauvages menacées d’extinction (CI.T.E.S), Washington, 1973, et la convention de Bonn. Alger, etc.). -
Évaluation de la flore et de la végétation dans certains sites traités et non traités des régions de Tahoua, Maradi et Tillaberi
Une étude sur l’évaluation de la flore et de la végétation sur des sites traités et non traités a été conduite dans 16 terroirs villageois des régions de Maradi, Tahoua et Tillabérie. Parmi ces sites, 10 ont fait l’objet d’une étude approfondie, 2 avec une étude légère et 4 comme témoin. L’objectif de cette étude était de déterminer l’état actuel de la végétation et de la flore en termes de diversité et de biomasse afin de pouvoir dégager les aspects quantitatifs et qualitatifs qui pourraient être traduits en termes monétaires pour vérifier les impacts des investissements / interventions. Un inventaire de la végétation était fait pendant la saison des pluies suivant les transects radiaires dans les différents sites. Cet inventaire était couplé des enquêtes auprès des populations afin de collecter les informations sur l’évolution de la végétation.