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Adaptation au changement climatique : module de formation
Ce module aborde la notion du changement climatique, la définition de quelques concepts, les effets du changement climatique sur les secteurs clés et quelques stratégies d’adaptation. -
Surveillance et préservation des zones humides du sud-ouest du Niger : Suivi des ressources en eau
Le Réseau d’Observatoire de Surveillance Ecologique à Long Terme (ROSELT) est en cours d’exécution au Niger et se fixe comme objectifs (i) la surveillance de l’évolution environnementale à long terme des systèmes écologiques, et (ii) la compréhension du fonctionnement interactif entre les populations et leur environnement au niveau local. L’observatoire de Falmey Gaya fait partie des cinq observatoires nationaux et vise essentiellement à assurer la surveillance et la préservation des zones humides du sud-ouest du pays qui présentent une grande richesse en terme de biodiversité, et sont actuellement menacées par la surexploitation de leurs ressources. Une équipe pluridisciplinaire a été mise en place afin d’étudier la dynamique de l’exploitation des ressources de l’observatoire dans l’optique de préserver son écosystème. Cette partie du document traitera exclusivement du suivi des ressources en eau et concernera les résultats des investigations du terrain. L’objectif est de faire l’état des lieux de l’observatoire en matière de ressources en eau et de mettre en place un dispositif de suivi complémentaire si nécessaire. -
Evaluation de la performance des modèles climatiques sur le Niger
Le présent rapport porte sur la composante 2 du PDIPC (appui à la recherche en modélisation et évaluation de vulnérabilité). IL est le résultat d'une étude intitulée Identification des Modèles Climatiques Régionaux les Plus Performants et le Downscaling Statistico-Dynamique des Modèles Globaux les plus Performants pour le Niger. L'étude s'est déroulée en 7 phases distinctes -
Evaluation de la performance des modèles climatiques sur le Niger
Cette étude évalue la performance des modèles climatiques sur le Niger -
Compilation et analyse des informations disponibles sur le climat actuel et futur au Niger et \ ou régional
Cette étude est une compilation des informations climatiques nécessaires pour préparer les analyses de vulnérabilité et les stratégies d'adaptation dans le cadre du plan national d'adaptation. Au début de la mission des entretiens ont été menés avec des personnes clés, ce qui a révélé que le Niger n'avait pas un accès suffisant à des informations climatiques de haute résolution. Ce rapport compile les données climatiques existantes et accessibles au public ainsi que le problème de leur taille, des formats de données inhabituels et des approches de leur analyse. Le rapport suit quatre axes des recommandations -
Climate Facts Sheet - Niger
Cette fiche décrit les tendances d'évolutions du climat au Niger, à partir d'une revue de données internationales -
Evaluation désagrégée de l’impact des changements climatiques au Niger sur les risques de dégradation des terres, les rendements agricoles et la production de biomasse herbacée
Le présent rapport porte sur l'évaluation désagrégée de l’impact des changements climatiques au Niger sur les risques de dégradation des terres, les rendements agricoles et la production de biomasse herbacée -
Appui à la formulation concertée de la SPN2A pour la République du Niger : Elaboration des projections climatiques désagrégées pour le Niger
Ce rapport porte sur l'élaboration de projections climatiques désagrégées pour le Niger -
Programme d’action national pour l’adaptation aux changements climatiques
Le présent document élaboré par le Conseil National de l’Environnement pour un Développement Durable (CNEDD) constitue le Programme d’Action National pour l’Adaptation (PANA) aux effets néfastes des Changements Climatiques (CC). Son élaboration entre dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale et du Plan d’Action en matière de Changements et Variabilité Climatiques (SN/PACVC) élaborés en avril 2003 et adoptés en mars 2004. Cette Stratégie entre elle dans le cadre du Programme Changements et Variabilité Climatiques, un des six programmes prioritaires du Plan National de l’Environnement pour un Développement Durable (PNEDD). -
Scénarios de changement climatique sur le Niger
Ce rapport a été élaboré dans le cadre du Programme Africain d’Adaptation (PAA) et vise à développer des scénarios de changements climatiques pour le Niger, faire l’évaluation approfondie des risques de changement climatiques et leurs impacts sur les secteurs clés de l’économie (agriculture, élevage, foresterie, pêche, énergie, ressources en eau, santé et zones humides), évaluer les modèles climatiques existants, sortir des projections de précipitations et températures dans un horizon spatiotemporel adéquat et en ressortir les incertitudes. L’étude avait également pour objectif de faire une évaluationdesbesoinseninformationsetdonnéesimportantespourvalideretadapterlessortiesdeces différents modèles climatiques au Niger -
Impacts des changements climatiques dans le secteur des zones humides au Niger
Ce rapport porte sur les impacts des changements climatiques dans le secteur des zones humides au Niger -
Impacts des changements climatiques dans le secteur de l’agriculture au Niger
Ce rapport porte sur les impacts des changements climatiques dans le secteur de l’agriculture au Niger -
Atlas agroclimatique sur la variabilité et le changement climatique au Niger
Sur la base d’analyse des observations climatiques historiques, d’analyse du climat futur, et de simulations à l’aide de modèles de cultures, cet atlas contient un ensemble de représentations cartographiques, graphiques et tabulaires qui permet de répondre aux questions que posent les citoyens sur les changements climatiques. -
Les systèmes de productions agricoles du Niger face au changement climatique : défis et perspectives
Le Niger fait partie des pays les plus vulnérables au monde en raison du contexte lié à son climat, son environnement et à son économie. Le pays se classe au bas de l’échelle sur la quasi-totalité des indicateurs de développement humain. L’agriculture est le secteur le plus important de l’économie du Niger. Elle représente plus de 40% du produit intérieur brut national et constitue la principale source de revenus pour plus de 80% de la population. La performance du secteur agricole est néanmoins très instable du fait de sa forte exposition aux changements climatiques. Au cours des 30 dernières années, le Niger a subi de nombreuses sécheresses, inondations, invasions des criquets et autres attaques parasitaires. -
Impacts des changements climatiques dans le secteur de l’agriculture au Niger
La présente étude qui entre dans le cadre de la mise en œuvre de la composante nationale PAA, porte sur l'évaluation des impacts lies aux changements climatiques pour les secteurs clés du développement économique et social du Niger afin de mieux asseoir les mécanismes adéquats de planification à long terme de I ‘adaptation dans les politiques et stratégies de développement. -
Impacts des changements climatiques sur le sous-secteur de l’élevage au Niger
Pays sahélien aux trois quart désertique, le Niger est concerné à l’instar des autres pays par les préoccupations mondiales relatives à la problématique du changement climatique qui se manifeste essentiellement par la hausse des températures, la modification du niveau et de la variabilité de la pluviométrie, etc. La présente étude porte sur l’évaluation des risques liés aux changements climatiques pour le sous-secteur de l’élevage à l’horizon 2050 et à proposer des stratégies pour y faire face. -
Impacts des changements climatiques sur les forêts au Niger
L’étude porte sur l’évaluation approfondie des risques de changement sur les forêts et mise en place d’un ensemble d’outils d’analyse et de planification à long terme pour gérer les incertitudes du développement économique et social du pays inhérentes aux changements climatiques en mettant l’accent sur un modèle applicable pour les forêts au Niger. -
Adaptation aux changements climatiques
L’homme s’est aventuré depuis plusieurs siècles comme seul maître de la planète, oubliant dans ses démarches, l’équilibre et l’interaction écologique. En effet comme le dit un adage : « Notre ignorance est une indifférence et notre indifférence est un crime ».C’est pourquoi depuis quelques décennies, le Changement climatique représente des menaces sérieuses aux vies, aux moyens d’existence puis accentue la précarité et le sous-développement. Il est marqué par des variations des températures inhabituelles qui affectent de différentes façons les systèmes de production. -
Rapport de mission
Participation du Ministère de l'Agriculture à la 19éme Conférence des Parties sur le changement climatique A Varsovie (Pologne)
Du 8 au 23 novembre 2013, un cadre de la Direction des Etudes et de la Programmation, représentant le Ministère de l'Agriculture dans la délégation nigérienne, a effectué une mission de travail à Varsovie en Pologne, à l'effet de prendre part à la 19ème Conférence des Parties sur le changement climatique. -
Évaluation des besoins en technologies d’adaptation aux changements climatiques pour les secteurs de l’agriculture et des ressources en eau
Pays enclavé du Sahel Ouest Africain dont le port le plus proche se situe à plus de 1000 km, le Niger s’étend entre la longitude 0°16' et 16° Est, et la latitude 11°1' et 23°17' Nord sur une superficie de 1 267 000 km² dont les trois quarts (3/4) sont désertiques. Il est limité au Nord par l’Algérie et la Libye, au Sud par le Bénin et le Nigeria, à l’Est par le Tchad et à l’Ouest par le Burkina Faso et le Mali. Pour le climat, il est de type tropical sec avec une longue saison sèche de 7 à 9 mois et une courte saison de pluies de 3 à 5 mois sous l’influence de la mousson, masse d’air équatorial humide et de l’harmattan, une masse d’air tropical sec avec son vent desséchant. -
Analyse environnementale et changement climatique dans trois communes d'intervention du PAM au Niger - Rapport global de l’analyse climatique, des services climatiques et des interventions du PAM dans les sites de Karkara, Sahiya, Darey et Toungfini (Niger)
La présente note fait état de l’évolution récente du climat dans la région ouest du Niger et en particulier Darey, Allakaye, Tondikiwindi et Bagaroua, quatre villages suivis par le Programme Alimentaire Mondial (PAM). Il est attendu sur ces villages de mieux comprendre la variabilité du climat, la perception qu’en ont les populations villageoises et comment elles définissent des stratégies pour s’y adapter.
On documente ici deux variables climatiques, la précipitation et la température qui jouent un rôle majeur dans la productivité agricole au Sahel. Les pluies conditionnent le contenu en eau des sols. Un déficit de pluie et/ou un excès de température prolongés peut donc être très préjudiciable pour les rendements. A contrario un excès brutal de précipitations sous l’effet d’orages trop intenses ou des températures maximales trop fortes au-delà des limites physiologiques de résistance des plantes peut conduire à la destruction irréversible des cultures. Ces variables climatiques sont très directement liées aux conditions atmosphériques régionales. Elles subissent donc une forte variabilité liée au fonctionnement intrinsèque de la mousson d’Afrique de l’Ouest, lui-même pouvant être influencé par les conditions atmosphériques globales. Ces variables ont évolué par le passé et continueront d’évoluer dans le futur. -
Développement local, institutions et changement climatique au Niger - Analyse de la situation et recommandations opérationnelles
Ce document fait partie d’une série d’études commissionnées par le Département du Développement Social de la Banque mondiale, dans le cadre du projet ‘Institutions locales et changement climatique’ (Area Based Development and Climate Change/ABDCC), mis en oeuvre grâce au soutien du Programme de Partenariat Pays Bas-Banque Mondiale (BNPP) et le Fond Norvégien et Finlandais pour un développement social et environnemental durable (TFESSD).
L’objectif de base du projet est de comprendre comment les initiatives de développement local peuvent améliorer la capacité d’adaptation et la résistance des acteurs et des groupes communautaires locaux face au changement climatique. -
Risques pluviométriques, source d’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Niger
Au cours des dernières décennies, le Niger a subi des nombreux aléas climatiques qui ont pour conséquences une diminution de la production agricole et une recrudescence des crises alimentaires et nutritionnelles. L’objectif de cette étude, vise à analyser le lien entre l'insécurité alimentaire nutritionnelle et les risques pluviométriques. La méthodologie utilisée est surtout basée sur des enquêtes (entretiens en groupe et entretiens individuels) dont les populations cibles sont celles des régions de Maradi, Tahoua et Tillabéri. Les résultats relèvent qu’il existe une différence significative entre les précipitations des trois régions. Les résultats, ont aussi, montré que les deux risques pluviométriques sont : les sécheresses et les inondations. Mais, au vu de la population rurale, les sécheresses impactent beaucoup négativement sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle car elles engendrent une diminution de la production céréalière et une augmentation des prix des céréales locaux. La sécheresse contribue fortement au déterminisme de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Niger -
Changement climatique
Un atelier de lancement du Projet a été organisé le 02 Septembre 1998 dans les locaux du Centre Culturel Oumarou Ganda (CCOG) de Niamey, sous la supervision teclmique de Monsieur Souleymane Diallo ,Coordonnateur Régional des Projets Changements Climatiques, PNUDIFEM , Dakar. L'objectif essentiel visé par cet atelier était de sensibiliser et d'informer les partenaires sur les principaux objectifs et enjeux de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques(CCNUCC) et du Projet en vue d'assurer une participation effective de tous les concernés dans la mise en œuvre de la Convention au plan national en général et du Projet en particulier. Les points clés de certains exposés, le programme de travail de l'atelier, les discours prononcés ainsi que la liste des participants qui ont pris part à l'atelier sont présentés en annexe. -
Farmers’ Perceptions about Climate Change and their Adaptation Strategies: a case Study in the
Fakara Region of NigerInformation about farmers’ perceptions of climate change and their adaptation strategies is needed for developing regional climate change adaptation plans for rural areas. This study was conducted in rural communities in the semi-arid Fakara region of Niger. The objectives were to identify the major effects of climate change and their impacts on the rural communities, adaptation strategies of the rural communities, and difficulties in using natural signs to predict the onset of the rainy season. Data were collected using participatory research tools. Farmers stated that the climate is becoming hotter and drier, and with more variability in rainfall. The major effects of climate change were drought, strong winds and floods. The major impacts were higher mortality of crop plants, insufficient pasture plants, increased parasites, eroded and crusted soils, destruction of habitat, and loss of livestock. -
Association de cultures Acacia senegal - céréales : outil de résilience aux changements climatiques au Niger
La présente étude aborde le diagnostic de l’association cultures/Acacia senegal dans l’ouest du Niger. Elle vise comme objectifs de : (i) déterminer la taille des exploitations agricoles ; (ii) apprécier le rendement des principales cultures en association avec A. senegal ; (iii) analyser les perceptions des paysans de l’association mil/A. senegal dans les exploitations agricoles. Elle a été conduite à travers une enquête semi-structurée dans les localités de Kokoyé (Tera) et Kiki (Makalondi). Il ressort de l’analyse des données collectées que quatre (4) systèmes de cultures sont pratiquées dans les exploitations à savoir la culture pure, la culture associée sans A. senegal, la culture associée avec A. senegal et la jachère avec une superficie moyenne par exploitation respectivement de 1,69 ± 1,77 ha; 5,94 ± 5,25 ha, 3,43 ± 3,10 ha et 1,87 ± 1,48 ha. Le mil, le sorgho, le niébé et le sésame sont les principales spéculations cultivées en association avec A. senegal (37,04 %) avec une superficie moyenne respectivement de 4,56 ± 3,87 ha, 3,02 ± 3,02 ha, 5,05 ± 4,86 ha et 2,99 ± 3,04 ha et une production moyenne respectivement de 588 kg/ha; 702 kg/ha; 24,62 kg/ha et 195,4 kg/ha. Le faible rendement est observé dans la localité de Kokoyé pour toutes les spéculations malgré qu’elle possède la plus grande taille d’exploitation agricole. Cette pratique d’association cultures/A. senegal pourrait être une alternative de substitution des fertilisants minéraux qui sont de plus en plus inaccessible aux ménages pauvres. Mots clés: Association ; Culture ; Acacia senegal ; Production. -
Plan villageois de réduction du risque d’inondation et de sécheresse dans la commune d’Ouro Gueladjo au Niger
Le Niger se trouve actuellement dans une situation de forte vulnérabilité face aux changements et aux risques climatiques. En effet, l’environnement peu favorable qui le caractérise a imposé aux communautés de développer des systèmes de production agricole capables de minimiser les risques conséquents aux aléas climatiques. Les paysans ont accumulé un capital important de connaissances et de stratégies d’adaptation et de gestion des risques pour assurer leur subsistance. Cependant, la plupart de ces stratégies d’adaptation, face au présent changement climatique (CC) et aux impacts conséquents, n’est pas tout à fait adéquate et expose les paysans à des choix qui peuvent impliquer des risques accrus (World Bank 2008). En plus, le CC est en train d’affecter le cycle de l’eau et le processus des crues tant en multipliant les crues soudaines que, dans certaines régions, les crues fluviales (IPCC 2012). -
Programme de recherche du CGIAR sur le Changement Climatique, l’Agriculture et la Sécurité Alimentaire (CCAFS)
Résumé des résultats des enquêtes de base niveau ménage : site de Fakara, NigerCe rapport présente les résultats des enquêtes de base conduites au niveau des ménages de sept (7) villages du site de Fakara (Niger) dans le cadre du programme de recherche du CGIAR sur le Changement Climatique, l’Agriculture et la Sécurité alimentaire. L’objectif de ces enquêtes était de de collecter toutes les données et informations sur des indicateurs clés de base concernant les ménages notamment les moyens de subsistance, l’agriculture et la gestion des ressources naturelles, les besoins d’information sur le climat et la gestion des risques, et les pratiques d’atténuation et d’adaptation. La population du site pratique l’Islam et est majoritairement active (âge compris entre 5-60 ans). Cependant on observe un faible niveau d’éducation avec environ 58% des ménages ayant un membre avec un niveau primaire. L’agriculture et l’élevage constituent les principales activités économiques de production. La majorité des ménages a accès à au moins 1ha de terre. Les intrants agricoles sont très peu utilisés, essentiellement des engrais. L’agriculture est diversifiée et constitue la source majeure pour la satisfaction des besoins alimentaires des membres des ménages. L’essentiel de la production est destinée à l’autoconsommation, avec un faible pourcentage de produits agricoles et animaux vendus. -
Plan d'Action pour les zones humides du Niger 2019-2021
Le Niger, pays de l’Afrique de l’Ouest, couvre une superficie de 1.267.000 km² s’étendant essentiellement à la partie méridionale du Sahara. Son relief se caractérise par une alternance de plaines et de plateaux entrecoupés d’affleurements rocheux précambriens à l’Ouest, de chaînes de collines du crétacé et du tertiaire au centre et à l’Est, des vallées et cuvettes d’Ouest en Est et dans sa partie Nord par le massif montagneux de l’Aïr (1800 m) ; l’Erg du Ténéré se trouvant au centre. A l’ouest, on débouche sur les grandes zones d’épandage des écoulements venant de l’Aïr et de l’Irhazer; sur le Tadress au sud, le Kawar à l’Est, les vastes plateaux désertiques, les massifs du Termit et les vastes étendues sableuses (PAN-LCD/GRN, 2000). Le climat est de type continental sahélien, caractérisé par deux saisons : une courte saison pluvieuse (juin à septembre), et une longue saison sèche (octobre à mai). Les zones agroécologiques rencontrées sont la zone saharienne, saharo sahélienne, sahélienne, sahélo-soudanienne et soudanienne (Atlas du Niger, 2015). -
Perceptions paysannes des aléas climatiques sur la production du riz sur le périmètre irrigué de Saga dans la Vallée du Fleuve Niger
L’objectif général poursuivi est d’analyser la perception des aléas climatiques auprès des exploitants en milieu urbain. Pour ce faire, des entretiens semi-structurés et des enquêtes ont été effectués. Au total 140 exploitants disponible ont été enquêtés. Un critère d’âge de sélection des exploitants variant de 15 à 50 ans a permis de s’assurer que les stratégies développées font suite à une perception effective des changements. L’analyse des données a été faite par le logiciel Access et Excel pour le calcul des paramètres statistiques descriptifs et la réalisation de graphiques. Ces derniers observent l’existence des paramètres climatiques qui interviennent dans leur pratique à 90%. Les résultats de la recherche révèlent que 66 % des exploitants ont un niveau d’instruction assez bas. Face aux aléas climatiques les exploitants mettent en œuvre des stratégies durables d’adaptations qui participent à l’amélioration des rendements. -
Stratégie de Communication de la PNSP/CCASAN au Niger
De manière spécifique, la PNSP/CCSAN vise à instaurer un dialogue permanent et participatif entre les décideurs, les utilisateurs, les OSC et les scientifiques/chercheurs pour l’application des résultats de la recherche sur les changements climatiques, l’Agriculture et la sécurité alimentaire et nutritionnelle ; à orienter le Gouvernement dans la prise de décision en matière d’agriculture intelligente face au climat; à développer la synergie entre les cadres de concertation existants dans le domaine des changements climatiques et à renforcer la synergie dans le cadre de la mise en œuvre des trois conventions de Rio et des Stratégies, Plans et Programmes de développement entre autres. -
Politique Nationale de Gestion des Zones Humides
Le Niger compte à ce jour douze (12) zones humides inscrites comme sites d’importance internationale ou sites Ramsar, et plus de 1000 cours d’eau de surfaces temporaires ou permanents. Les menaces qui pèsent sur ces zones humides, du fait de leur forte sollicitation, risquent d’entamer à jamais les potentialités qu’elles regorgent et compromettre l’existence de la diversité animale et végétale et les fonctions qu’elles exercent. Ainsi, Conscient de ce danger, le Niger a entamé avec l’appui des partenaires d’importantes réformes institutionnelles, juridiques et foncières en vue d’une meilleure gestion des ressources naturelles en général et des zones humides en particulier. C’est dans ce cadre que notre pays, s’est doté en 2010 d’une Politique Nationale sur les Zones Humides (PNZH), actualisée en 2018 assortie d’un Plan d’Action National pour la gestion, la valorisation et l’utilisation durable des Zones Humides (PAZH), dans le but de faire face aux fortes pressions sur celles-ci, imputables aux actions anthropiques et aux changements climatiques. Le présent document de Politique Nationale des Zones Humides du Niger, est le fruit de plusieurs jours de collecte de données et d’intenses réunions d’échanges. La vision de la Politique Nationale sur les Zones Humides (PNZH) est la suivante : « A l’horizon 2030, les écosystèmes des zones humides sont des espaces aménagés, conservés, viables et durablement gérés afin de fournir des biens et services nécessaires afin de réduire la pauvreté et contribuer à la conservation de la diversité biologique Africaine et mondiale ». -
Évaluation des besoins en technologies d'atténuation des émissions des gaz à effets de serre
Il est désormais bien établi que les émissions des Gaz à Effet de Serre (GES) provenant des activités humaines sont à l’origine du réchauffement climatique qui affecte l’écosystème planétaire et provoque des variations extrêmes du climat. Les risques du changement climatique représentent ainsi un des plus importants défis du 21ème siècle post-industriel au développement de l’humanité, voire même à l’avenir de la planète. Pour faire face à cette situation, la communauté internationale s’est mobilisée, dès 1992 lors de la conférence de Rio, en adoptant la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), véritable cadre de discussions permanent totalisant 196 parties et auquel 168 pays du monde ont aujourd’hui adhéré. -
Plan de gestion de la réserve de biosphère du Parc W (composante du Niger ) 2020-2024
Ce Plan de Gestion de la réserve de Biosphère du W (composante du Niger) est le document de cadrage stratégique et de planification opérationnelle des interventions de l’administration de tutelle afin de promouvoir sa conservation durable. Ce Plan de Gestion a été conçu dans un cadre global et s’inscrit directement par la prise en compte des principes et des orientations stratégiques adoptés par les différents accords multilatéraux sur l’Environnement, notamment les dispositions des conventions internationales auxquelles le Niger est signataire. Il s’agit entre autres des Conventions post Rio, la Convention RAMSAR, la Convention sur le Patrimoine Mondial, la Convention sur le Commerce international des espèces de la nature et de flore sauvages menacées d’extinction (CI.T.E.S), Washington, 1973, et la convention de Bonn. Alger, etc.). -
La transplantation du mil, stratégie d’adaptation culturale pour atténuer la vulnérabilité de cette céréale face au changement climatique
La menace que la contrainte climatique fait peser sur le monde paysan (déficit pluviométrique, sécheresse, inondation etc.) nécessite la mise en œuvre de stratégies innovantes pour renforcer notre capacité d’adaptation et de résilience. Dans cette optique, le Projet d’Actions Communautaires pour la Résilience Climatique (PACRC), a entrepris une expérience pilote de repiquage du mil, céréale la plus produite au Niger, dans les communes d’intervention de Dargol, Falwel et Gouré. Pour en tirer les enseignements et les partager, une équipe pluridisciplinaire (PACRC, INRAN et services d’agriculture) s’est rendue à Gouré, Dargol et Falwel. -
Dynamique spatio-temporelle de écosystème du site Ramsar du moyen Niger 1 : cas de la mare de Albarkaïze
L’écosystème de la mare d’Albarkaïzé est localisé dans le sud Ouest de la République du Niger. Il couvre une superficie de 9856 ha. L’analyse de la dynamique de l’occupation des terres a nécessité l’interprétation des images de deux dates, notamment des photographies aériennes de 1975 et d’une image satellitale de 2002 actualisée avec des données de terrain de 2006. L’analyse diachronique montre une réduction des surfaces couvertes par les parcs agroforestiers de l’ordre de18,6% en passant de 3985,9 en 1975 à 2301,3 ha en 2006 et une extension des zones de cultures stricto sensu, de 2326,2 à 3126,5 ha, soit une augmentation de 6,2%. Ces changements ont un impact sur la structure des ligneux qui est très variable d’un faciès à l’autre. Dans les champs cultivés existent des parcs agroforestiers de physionomie et de densité variable. La diversité alpha est plus importante au sein des parcs à Borassus aethiopum Mart. et des prairies aquatiques. Aussi, Eichhornia crassipes (P.Beauv.) Solm Laub ou jacinthe d’eau est en train d’envahir les prairies aquatiques, ce qui a pour conséquence une perturbation des habitats aquatiques à travers la baisse de leur productivité et leur diversité floristique. Afin d’enrayer ces perturbations, des actions de restauration du milieu doivent être entreprises pour assurer une certaine durabilité dans l’exploitation de l’écosystème.