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Le manioc : une culture de résilience au changement climatique
La culture du manioc est pratiquée par les producteurs pour la vente et la consommation familiale. Dans la région de Zinder, le manioc est cultivé sur les sites maraichers et aussi dans les champs de culture pluviale. Le manioc est de plus en plus cultivé à Zinder, particulièrement dans les communes de Doungou, Magaria et Dan Barto, qui ont été visitées pour ce travail, à cause de sa rentabilité, sa faible exigence d’entretien, sa résistance à des conditions difficiles du milieu (température élevée, stress hydrique, etc.) et son adaptation aux changements climatiques. Sur les sites visités, 80 à 100% des producteurs cultivent le manioc. -
Promotion de la production et de la transformation du manioc comme contribution à la souveraineté alimentaire et à la lutte contre la pauvreté : rapport définitif
Au niger, l'insécurité alimentaire reste un problème de fond et une donnée quasi-permanente en raison des sécheresses et des famines cycliques. -
Catalogue Nationale des Espèces et Variétés Végétales : Techniques culturales, manioc
Le manioc préfère les sols riches et profonds Avant la plantation, il est recommandé de bien labourer le terrain. De préférence billonner avant de planter sur les billons. -
Soutenir et valoriser le patrimoine de cultures locales au Burkina Faso et au Niger pour améliorer les conditions de vie et les écosystèmes : Fiche sur la Cassava
Le manioc appartient à la famille des Euphorbiacées, qui compte environ 7200 espèces, caractérisées par le développement notable de vaisseaux lactifères, eux-mêmes constitués de cellules sécrétrices appelées lactifères. Celles-ci produisent la sécrétion laiteuse, ou « latex », qui caractérise les plantes de cette famille. Un genre très important de cette famille est Manihot, auquel appartient le manioc. Le genre Manihot n'est originaire que des Amériques, avec des espèces réparties du sud-ouest des États-Unis à l'Argentine. Bien que toutes les espèces du genre puissent se croiser entre elles, des données suggèrent que, dans la nature, elles sont isolées sur le plan de la reproduction. Environ 98 espèces ont été décrites comme appartenant à ce genre, dont seul le manioc (Manihot esculenta Crantz) a une importance économique et est cultivé. Il existe peut-être plus de 100 noms communs pour cette espèce, en raison de sa diffusion dans le monde tropical par les premiers commerçants (Ceballos & de la Cruz, 2012). Le manioc est un diploïde fonctionnel (2n = 2x = 36). Certaines parties du génome peuvent être dupliquées et, par conséquent, le manioc peut en fait être un allotétraploïde segmentaire (Ceballos & de la Cruz, 2012). -
Catalogue National des espèces et variétés Végétales (CNEV) : Manioc
Catalogue sur les variétés et les techniques culturales du manioc. -
Conditions de production défavorables pour le manioc
Le présent document est porte sur les conditions de productions défavorable pour le manioc. Il propose à cet effet, les bonnes pratiques agricoles à mettre en place pour avoir un meilleur rendement. -
Rapport sur les résultats de l’évaluation rapide des marchés pour la culture du manioc au Niger
Les producteurs du manioc sont majoritairement des Zarma (93%) et les autres ethnies sont constituées de Haoussa et Peulh (7%). L’âge moyen de ces producteurs est de 47 ans avec 10 ans d’expérience en agriculture. Les hommes dominent très largement l’activité de production (96%). La majorité des producteurs enquêtés disposent d’une formation (79%) résultant de la fréquentation auprès de l’école coranique ou formelle. Donc, 21% des producteurs enquêtées n’ont aucune formation. -
Le manioc au Niger en brèves et photos : sélection de post à partir des pages Facebook RECA-Niger et RECA Phyto
Le manioc est une culture en plein expansion au Niger et les producteurs sont de plus en plus nombreux à en planter dans leurs jardins irrigués, le plus souvent en association. Jusqu’à présent, la maladie la plus courante reste la virose de la mosaïque du manioc présente dans toutes les régions principalement par manque de sélection lors du prélèvement ou de l’achat des boutures (photo 3).