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Le mil bien pour vous
Ce kakémono présente les avantages multiples pour la santé, les propriétés anti oxydantes, et la nécessité cruciale dans la diversité alimentaire du mil -
Adoption des semences améliorées du mil et de niébé dans le département de Damagaram Takaya, Région de Zinder
Au Niger, la faible productivité des cultures amènent la recherche à mettre au point des nouvelles variétés vulgarisées par l’Etat et partenaire au développement auprès des producteurs. C’est dans ce cadre que l’ONG CADEL, l’INRAN et le service de l’agriculture ont procédé à la diffusion des semences améliorées du mil et niébé auprès des producteurs de Damagaram Takaya dans la région de Zinder afin d’augmenter la productivité de ces cultures. La présente étude intervient après des années d’introduction de ces semences améliorées. Elle a pour objectif de faire une analyse de l’adoption pour en déterminer les facteurs qui favorisent l’utilisation ou le rejet des semences améliorées par les agriculteurs. Pour se faire, sur la base d’un listing des ménages agricoles des villages, un échantillonnage aléatoire a été réalisé au niveau des villages de Bougoum, Brundi, Tourmou et Kandine). Au total, 97 producteurs, représentants 17% de l’échantillon ont été choisis et enquêtés au moyen d’un questionnaire ménage. Ces résultats montrent qu’il est nécessaire à la recherche et la vulgarisation de renforcer les actions permettant d’augmenter l’utilisation des semences améliorées dans la zone de Damagaram Takaya et toutes les autres zones agricoles du Niger. -
Les variétés de mil
Ce catalogue présente quelques unes des principales variétés de mil cultivées au Niger -
Connaissances paysannes sur la conservation du sorgho et du mil dans le département d’Aguié au Niger
Cet article porte sur la conservation du sorgho et du mil dans le département d’Aguié au Niger -
Production de mil après une jachère de 6 ans dans le sud-ouest du Niger. Effets d'un apport de fumier de bovins et de deux types de fumure minérale.
Le présent essai de culture de mil a été mis en place pour 4 ans et a pour but : de mettre au point et de vulgariser en milieu paysan quelques techniques simples de restauration et de maintien de la fertilité après remise en culture de jachères de courte durée de suivre l'incidence de la jachère et des techniques d'amélioration de la fertilité sur l'activité des ennemis des cultures, notamment les maladies diverses et le striga. -
Dynamiques écologiques et sociales, diversification des variétés des mils et transformation des systèmes de production au Niger
Cette réflexion s’appuie sur plusieurs constats: le mil est allogame mais les savoirs locaux sont muets sur le système de reproduction
sexué; des hybridations et recombinaisons existent entre formes domestiques, sauvages et intermédiaires (appelées soun, présentes même en l’absence de formes sauvages). Les dynamiques complexes, sociales et écologiques, ont eu des conséquences en termes de structures des exploitations, gestion des terres et des cultures. Ces changements opèrent aux différents niveaux de lecture des composantes génétiques de la biodiversité avec, à terme, un risque de déstructuration des qualités d’adaptation des variétés aux conditions locales. -
Bilan-diagnostic sur la production du mil et du sorgho
Le mil et le sorgho sont les deux principales céréales de l’agriculture au Niger tant du point de vue des superficies emblavées, de la production que de leur contribution au stockage de l’alimentation. Ainsi, les deux plantes sont cultivées dans les toutes les régions du pays et y occupent une place privilégiée sauf dans l’Aïr. Malgré cette position privilégiée de ces deux céréales, le Niger, du fait de ses caractéristiques climatiques marquées par des sécheresses périodiques, mais de plus en plus fréquentes depuis pratiquement trois décennies, est devenu structurellement déficitaire. Et toutes les régions en sont marquées. -
Lutte biologique contre les insectes floricoles
Le Projet de promotion de l’initiative locale pour le développement à Aguié (PPILDA) a été remplacé depuis longtemps par ses grands frères sur financement du FIDA, actuellement le ProDAF. Les fiches techniques simples et pratiques de ce projet restent toujours d’actualités et peuvent être utiles aux conseillers agricoles.
Celle-ci présente l’utilisation des feuilles Piliostigma reticulatum, appelé Kalgo en Haoussa et Kossey en Zarma, pour lutter contre les insectes floricoles (qui s’attaquent aux fleurs lors de la floraison, mais aussi au grain à l’épiaison), essentiellement les différentes espèces de punaises et cantharides. -
Rapport sur la lutte biologique contre le heliocheilus albipuntchella, la chenille mineuse de l'épi du mil dans les régions de DOSSO MARADI TAHAOUA TILLABERY ET ZINDER
La Mineuse de l’épi du mil (MEM), Heliocheilus albipunctella De Joannis (Lepidoptera, Noctuidae) et un ravageur sérieux du mil en zone sahélienne, particulièrement au Niger. Les attaques sont fréquentes sur le mil semé précocement. Les dégâts sont apparents au stade maturité de la culture pendant que les producteurs ont investis leurs efforts et les pertes de rendement sont souvent totales. Ces pertes de rendements peuvent atteindre 85-100% en cas d’attaques sévères contribuant ainsi à compromettre l’objectif de la sécurité alimentaire et de réduction de la pauvreté en milieu rural. La mineuse de l’épi reste et demeure l’un des plus redoutables ravageurs dont la gestion efficace est la lutte biologique par le lâcher du parasitoïde. -
Projet de lutte biologique contre la mineuse de l’épi (heliocheilus albipunctella de joannis), important ravageur du mil au Niger
La mineuse de l’épi du mil (MEM), heliocheilus albipunctella de joannis (Lepidoptera, Noctuidae) et un ravageur sérieux du mil en zone sahélienne. les attaques sont fréquentes sur le mil semé précocement. -
Rapport technique sur la lutte contre la chenille légionnaire d’Automne ( Spodoptera frugiperda) : à travers la collecte des données agro écologiques pour la prévision des infestations dans les différentes zones d’occurrence du ravageur.
L’agriculture au Niger déjà particulièrement sensible aux aléas climatiques et aux attaques de bio-agresseurs autochtones, se trouve de plus en plus souvent confrontée à des bio-agresseurs « exotiques » ayant bénéficié de l’essor des transports commerciaux et touristiques. C’est le cas de la chenille légionnaire d’Automne qui a fait son apparition au Niger depuis 2016 et s’installe progressivement dans les différentes zones agro écologiques avec des effectifs et dégâts variés sur les cultures du maïs, du sorgho et du mil. -
Rapport d'évaluation de l'opération de lutte biologique contre la chenille mineuse de l'épi de mil dans la région de Maradi
Dans le cadre du plan d’action pour la gestion de la mineuse de l’épi élaboré par le groupe GTSA, après les opérations de lâchers du parasitoïdes Habrobracon,hebetor, il était jugé utile de procéder à l’évaluation des opérations de lâchers effectuées pour le contrôle de la chenille mineuse de l’épi dans la région de Maradi -
Bibliographie analytique sur la culture du mil au Niger de1960 à 1992
La culture du mil a connu une transformation ces dernières années.La reorganisation du monde rural permettra d'évaluer ces changements -
Culture du mil [Pennisetum glaucum (L) R. Br] et ses contraintes à la production: une revue
Le mil est la culture sahélienne par excellence du fait de son adaptation aux conditions particulières de production dans cette région. Le Niger est le deuxième pays producteur du mil en Afrique après le Nigeria. Le mil se trouve être caractéristique des systèmes de culture les plus dominants occupant plus de 65% de la superficie emblavée. Cependant, la croissance et la productivité du mil sont entravées par l’incidence des maladies fongiques telle que le mildiou du mil causé [Sclerospora graminicola (Sacc)], des insectes comme la chenille mineuse de l’épi [Heliocheilus albipunctella (De Joannis)], des foreurs de tiges [Coniesta ignefusalis (Hampson)], des adventices et des oiseaux. A ceux-ci s’ajoutent un bilan hydrique déficitaire, la baisse progressive de la fertilité des sols, la mise en culture des terres marginales et l'absence de jachère.
Cette synthèse bibliographique offre une vision des travaux de recherches scientifiques conduits sur la culture du mil, ses contraintes à la production et permet de mieux orienter les futures recherches à mener dans la lutte contre les bioagresseurs du mil tels que le mildiou et le foreur des tiges du mil afin d’améliorer le rendement de cette céréale combien importantes dans les zones arides et semi-arides. -
Potentialités fourragères du mil (Pennisetum glaucum (L.) R. Br) : Revue de littérature
Dans ce contexte de déficit fourrager, devenu structurel en terroir sahélien, du fait des changements climatiques et de la pression démographique, le mil est de plus en plus exploité comme une plante fourragère ou du moins une plante à double fin (grain et fourrage) dans le souci d’assurer la sécurité alimentaire du bétail. Au Niger, le mil se trouve être caractéristique des systèmes de culture les plus dominants. Adapté aux conditions édaphiques et climatiques difficiles, il pourrait bien suppléer aux déficits fourragers induits par les changements climatiques du contexte. Cependant, bien que la recherche sur le mil ait fait l’objet d’une production abondante d’articles de recherche depuis plusieurs décennies, il est aisé de constater que peu d’études ont abordé des thèmes sur les potentialités fourragères du mil dans la littérature scientifique. Ce travail, basé sur une ample revue de littérature vise à dresser un panorama des grandes thématiques de recherche sur le mil d’une part et à documenter les performances fourragères du mil. -
Amélioration de la disponibilité des fourrages par la diversification des systèmes de cultures à base du mil en zone agricole au Niger
La pratique de l’élevage en mode sédentaire et l’insuffisance du pâturage en toute saison de l’année, commandent aux agro-éleveurs du Niger la diversification des systèmes de cultures pour augmenter la disponibilité du fourrage et la production grain en vue de satisfaire les besoins de la population et du cheptel.
Pour cela, la diversification des systèmes de cultures à base du mil est indispensable. Notre étude s’est intéressée à l’association mil /niébé, mil / oseille, mil / niébé / oseille et niébé/ oseille avec une densité au semis de 0,8m x 0,8m en lignes intercalées. Les résultats obtenus montrent que les systèmes de cultures associées mil / niébé / oseille »et « mil / niébé » sont les plus intéressants en offrant des avantages en production de biomasse avec un LER respectif de 48 % et 41 % et en production grain, l’avantage est de 20 % pour le premier système et 33 % pour le second. Cependant, le niébé et l’oseille donnant d’autres produits de grande valeur économique comme les cosses pour le niébé et le calice pour l’oseille, une analyse économique est nécessaire pour bien dégager le système de culture le plus rentable pour les producteurs. -
Évaluation agro écologique de la production agricole et des systèmes alimentaires au Niger
Le Niger, à l’instar des autres pays sahéliens, connait de profondes perturbations des systèmes de productions agricoles en raison des sècheresses récurrentes, du changement climatique et des activités anthropiques. Le secteur agricole exerce une forte pression sur les ressources naturelles en lien avec un croit démographique élevé, ce qui est de nature à conduire à une rupture définitive entre les productions agricoles et le maintien des équilibres écologiques.
L’initiative de la FAO de promouvoir l’agroécologie dans les pays du Sahel fait suite aux directives des différentes conférences des parties sur le changement climatique qui ont invité la communauté internationale à se mobiliser pour accompagner les PMA à améliorer les systèmes de productions agricoles. L’initiative sur l’un des principes directeurs de la stratégie de la FAO qui est de promouvoir des approches écosystémiques répond notamment au besoin d’assurer une assistance technique aux États dans le domaine de la transition agroécologique.
Le présent document passe en revue (i) les politiques agricoles en lien avec d’autres secteurs, (ii) les perceptions et les initiatives des principaux acteurs de l’agroécologie, (iii) l’état des systèmes agricoles et la place de l’agroécologie, (iv) les initiatives en matière de recherche, (iv) les initiatives en matière de formation, (vi) une analyse SWOT, (vii) les perspectives de développement de l’agroécologie et (viii) des recommandations. -
Lutte biologique contre la MEM
General objective: to determine the level of millet resistance varieties to millet head miner damage. For this purpose, 25 varieties of millet were tested to assess their behavior to the pest. The study was in Burkina Faso, Mali and Niger. He infestation varied from 10.20 to 86.98% with an average of51.37%. -
Effet des variables agroécologiques sur la distribution de la végétation de la rôneraie anthropisée de Dasga au Niger
Cette étude a pour objectif de contribuer à la gestion durable de la rôneraie de Dasga à travers l’analyse de l a biodiversité té et des paramètres écologiques influençant la distribution de sa végétation. Les méthodes de relevé phytosociologue et d’analyses multivariées ont été utilisées.Les relevés de la végétation on ont été effectués selon l’approche sigmatiste de Braun-Blanquet (1932) et les techniques d’analyses multivariées employées ont été celles relatives à l’analyse factorielle des correspondances détendancées (DCA) et l’analyse canonique des correspondances (CCA). Au total 144 espèces réparties dans 100 genres et 50 familles ont été recensées à partir de 68 relevés. Cette flore a été dominée par une forte présence des thérophytes et d’espèces à large distribution pantropicale et paléotropicale, montrant ainsi un environnement aride et perturbé. Les analyses multivariées(DCA et CCA) ont permis d’identifier l es gradients de distribution des plantes. Parmi les variables testées, seules la pente et les cultures se sont revelées déterminantes dans la structuration de la végétation par le test de permutation de Monte Carlo. -
L'émergence de l'agroécologie au Niger
L’agroécologie constitue un cadre d’intervention de plus en plus pratiqué en Afrique sub-saharienne pour renforcer les capacités des paysans les plus pauvres à se nourrir et à dégager des revenus supplémentaires, tout en préservant les ressources naturelles et en améliorant la résilience aux aléas climatiques. Pour mieux orienter ses actions dans ce domaine au Niger, l’ONG Swissaid a réalisé un état des lieux des initiatives existantes en agroécologie, ainsi qu’un diagnostic de ses interventions dans les régions de Dosso et Tillabéri.
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État des lieux de la prise en compte des transitions agroécologiques dans la fourniture des services de conseil agricole (Rapport)
Différents travaux/études ont déjà été conduits au Niger sur des questions d’agroécologie (la plus récente étant une étude FAO de 2019). Différents travaux et études ont également été conduits sur le Conseil Agricole au Niger, en particulier dans le cadre de l’I3N et de la relance du Conseil Agricole depuis 2016 (et même avant dans le cadre de la SDR). En revanche cette étude sur la prise en compte des transitions agroécologiques dans la fourniture des services de conseil agricole est une première. Elle a été réalisée dans le cadre du projet ACOTAF simultanément dans cinq pays : le Niger, le Bénin, Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée. S’agissant d’une première elle est forcément non-exhaustive, mais apporte des éclairages sur les questions suivantes : Où en est l’agroécologie aujourd’hui au Niger ? Quels sont les besoins de transitions agroécologiques selon les filières et territoires ? Où en est le Conseil Agricole aujourd’hui au Niger ?
Comment accompagne-t-il ces transitions agroécologiques ? Par ailleurs l’étude avait aussi une vocation méthodologique de développer des outils d’analyses. -
Des exemples locaux de techniques agroécologiques
Cette note présente le champs d'un producteur agricole situé à une trentaine de kilomètre au sud-ouest de Niamey. Ce producteur utilise désormais les techniques agroécologique pour améliorer la fertilité de son champs en se basant sur la RNA et d'autres techniques. -
Guide de formation : l'agroécologie pour sortir des pesticides - Promotion d'alternatives au pesticides : Module 3
L’objectif de ce module est de permettre de développer la lutte biologique et une meilleure connaissance des ravageurs et auxiliaires afin de mettre en place une stratégie de protection des cultures sans pesticides. Concernant les principes globaux, la pyramide ci-dessous présente les différents outils et méthodes pouvant être mis en œuvre par les paysans afin de leur permettre d’éviter au maximum l’utilisation de pesticides. Pour obtenir des cultures les plus saines possibles, les principes de base de l’agroécologie se situent en socle avec une diversité de pratiques, de systèmes de culture et de paysages. Ensuite interviennent les observations, étape déterminante pour établir le bon diagnostic et choisir la stratégie. -
Le volet Agroécologie de SWISSAID au Niger : Diagnostic et propositions de renforcement
Au Niger, les organisations de producteurs pour le développement de l’agriculture biologique tardent à émerger, en particulier faute de filières d’exportation et de l’existence d’un marché interne pour les produits biologiques. L’objectif de l’étude consiste à réaliser un diagnostic des expériences et initiatives des différents acteurs impliqués dans l’agroécologie au Niger, ainsi que du volet agriculture écologique du programme de Swissaid dans les régions de Dosso et Tillabéri. La méthodologie s’appuie sur des enquêtes auprès de 33 structures liées au développement de l’agroécologie au Niger, dont 15 ONG et projets de coopération, 7 organismes de recherche et formation, 7 institutions et organismes publiques et 4 Fédérations de producteurs. -
Stratégies d’adaptation du Mil (Pennisetum glaucum [L.] R.Br) face à la variabilité et au changement climatique au Niger : Prise en compte des Perceptions communautaires et des techniques agronomiques dans la gestion des risques agroclimatiques.
L’objectif de ce travail est de rendre la culture du mil encore plus résiliente face au changement accentué du climat en liant les connaissances scientifiques aux perceptions communautaires. Pour cela, une enquête sur les risques agroclimatiques a été conduite sur 361 chefs de ménage de l’ouest du Niger et des techniques de transplantation et des coupes des feuilles des jeunes plants ont été testées au Centre Régional AGRHYMET. Les résultats des essais ont été évalués avec le Modèle SARRA_H par rapport au climat futur et auprès des paysans. Les résultats de l’enquête ont montré que les communautés sont conscientes des risques agroclimatiques, dont les plus fréquents et les plus sévères sont la fin précoce des pluies, les vents de sable en début de saison et les séquences sèches. -
Évaluation des génotypes de mil Pennisetum glaucum (L.) R. Br. pour la résistance ou la tolérance à la mineuse de l’épi de mil, Heliocheilus albipunctella De Joannis au Niger
La Mineuse de l’Epi de Mil (MEM), Heliocheilus albipunctella De Joannis est un ravageur endémique du mil en zone sahélienne. Elle est responsable de la perte de plus de 60% de la production de cette céréale. Pour l’identification des génotypes résistants ou tolérants à ce ravageur, des tests de criblage de 31 variétés ont été mis en place au niveau des 3 villages de la région de Maradi en 2016 et 2017 avec un dispositif de parcelles en blocs randomisés. L’analyse en composante principale a permis de dégager 3 groupes : 1) les variétés précoces et infestées par la MEM ; 2) celles tardives et moins infestées par le ravageur et 3) les génotypes tardifs à haut rendement. Le taux d’infestation des variétés est négativement corrélé au délai 50% floraison (r = -0,75) et positivement corrélé à l’importance des dégâts du ravageur notamment le nombre des mines (r = 0,97) et la longueur des mines (r = 0,98). -
Household socio-economic factors and soil fertility management on millet fields of southwestern Niger
Declining soil fertility is a major threat to agricultural productivity and livelihoods in sub-Saharan Africa, particularly in Niger, where most farmers have few resources and depend on degraded lands. Large-scale adoption of soil fertility management technologies (SFMT) by small-scale farmers is among the proposed solutions, but this remains low because of various constraints. A better understanding of the socio-economic factors that influence farming practices is needed to adapt SFMT to farmers'use. A survey using semi-structured interviews with 101 household heads was conducted in 2013 in Karabedji, Niger. The influence of household socio-economic factors on soil fertility management practices (SFMP) was assessed through farmers that were involved in demonstration activities as part of a long-term research project (13 years) on the estoration of soil fertility on farmers’ fields. The results showed that the farmer's household size was between 9 and 14 people and that the majority of farmers did not attain formal education. -
L'amélioration du rendement du mil par l'association avec le niébé en zone sahélienne
Au Niger, la production agricole est essentiellement basée sur l’association et la rotation céréales/légumineuses avec des rendements généralement faibles. Afin d’améliorer ces rendements, les effets de densités de semis et de génotypes de niébé en association avec le mil ont été étudiés en 2014 et 2015 en zone sahélienne du Niger. Le dispositif expérimental est un split plot à trois répétitions. Les génotypes de niébé étaient en grandes parcelles, et les deux densités de semis (1 :1 et 1 :2, mil et niébé) en petites parcelles. Par ailleurs, quatre parcelles de mil pur cultivées au cours des deux années ont été utilisées comme témoin. L’analyse de variance révèle que pour le niébé, le rendement en biomasse, en graines, le poids de cent graines et l’indice de récolte en graines ont été significativement affectés par les génotypes pendant les deux années. -
Impact des pratiques de gestion de la fertilité sur les
rendements en mil dans le Fakara (Niger)
En vue de promouvoir l’utilisation par les agriculteurs de pratiques améliorées de gestion de la fertilité des sols, il est essentiel de pouvoir établir préalablement l’impact en conditions réelles de ces pratiques sur les rendements. C’est dans cet objectif qu’un essai en milieu paysan a été mis en place pour une durée de 3 ans dans 3 villages de la région du Fakara, au sud-ouest du pays. L’essai vise principalement la validation de la technique de placement d’engrais au poquet et la caractérisation de l’impact de pratiques indigènes de gestion de la fertilité. Il combine 3 variétés de mil (locale, ICMV IS 89305 et Zatib), 3 niveaux d’application d’engrais (témoin, DAP : phosphate diammonique et DAP + urée) et plusieurs pratiques de gestion des amendements organiques (transport de fumier et parcage) ainsi que leurs effets résiduels (un et deux ans après application). -
Typologie des exploitations agricoles productrices du mil et niébé pluvial dans la commune rurale de Karma
Principale activité des ruraux nigériens, l’agriculture fait face à des problèmes récurrents de baisse de rendements conduisant à la paupérisation et à l’insécurité alimentaire des ménages qui l’exercent. Cette étude conduite à Karma vise la caractérisation des systèmes de production du mil et de niébé pluvial en vue de connaître leurs fonctionnements et leurs diverses interactions dans un contexte de changement climatique. Pour cela, une enquête a été conduite sur un échantillon de 90 ménages d’exploitants du mil et niébé pluvial. L’étude a montré que les systèmes de production sont regroupés en trois types selon la méthode d’Analyse en Composantes Principales couplée à la classification de Nuées dynamiques. Il s’agit du système de production agricole pure (Type A), du système agroforesterie (Type B) et du système agropastoral (Type C). Le type (A) occupe une superficie moyenne de 1,5 hectares. Il est scindé en système de cultures sèches simple et système de cultures sèches associé au maraîchage. Le type (B) s’effectue sur 2,18 hectares et le type (C) sur une superficie moyenne de 3,25 hectares. Ainsi, le type (C) est plus performant que le type (B) qui l’est plus que le type (A). -
Effet de la combinaison Régénération Naturelle Assistée (RNA) et microdose d’engrais sur la production du mil (Pennisetum Glaucum (L.) R.Br) dans les zones agro-écologiques du centre-sud du Niger
Cette étude vise à identifier la microdose optimale d’engrais dans les champs de production du mil, où des pratiques de la régénération naturelle assistée (RNA) sont déjà réalisées. L’expérimentation a été conduite dans 26 villages pratiquant la RNA, dont 10 villages dans la zone sahélienne stricte, 10 villages dans la zone sahélo-soudanienne et 6 villages dans la zone nord soudanienne du centre-sud du Niger. Un dispositif en bloc randomisé est installé dans chaque village comportant 5 traitements (RNA; RNA + Fumure organique (F); RNA+F+NPK; RNA + Phosphate naturel de Tahoua (PNT) + F; RNA+PNT) et un témoin suivant les quatre points cardinaux. Les paramètres mesurés sont : la croissance en hauteur, le nombre de talles, les rendements en grains et en paille de mil. Les résultats ont montré que la hauteur moyenne la plus élevée des plants est obtenue pour le traitement RNA+PNT dans la zone sahélienne stricte (283,9±86,2 cm) et le nombre élevé de talles moyens pour le témoin de la zone nord-soudanienne (10,04±3,1). Dans toutes les zones, le traitement RNA+F+NPK a permis d’obtenir les plus grands rendements moyens en grains et en paille de mil. -
Gestion intégrée des foreurs de tiges du mil à Maradi, Niger
L’objectif alloué à cette étude est de générer des combinaisons des méthodes pour une gestion intégrée des foreurs de tiges du mil en vue d’augmenter le rendement du mil au Niger. L’étude est basée sur l’utilisation des variétés, de la densité du semis et de la fumure organique pour une gestion intégrée des foreurs de tige du mil au Niger. -
Impact de la combinaison Régénération Naturelle Assistée (Rna) et engrais en microdose sur la productivité du Mil (Pennisetum Glaucum (L.) R. Br.) au Niger
Cette étude a été conduite dans les sites de Dineye et Kassamma dans la région de Zinder au Niger. Elle a pour objectif de déterminer l’effet de la combinaison RNA et engrais en microdose sur la productivité du mil. Le dispositif expérimental utilisé est en bloc de Fisher avec dix (10) répétitions. Le facteur étudié est la fertilisation du sol avec quatre (4) traitements (T) : T1 constitué uniquement de RNA servant de témoin ; T2 qui est la combinaison RNA et fumier en microdose ; T3 qui est la combinaison RNA, fumier et engrais chimique (Azote Phosphore Potassium-NPK) en microdose et T4 qui est la combinaison RNA et NPK en microdose. Les paramètres de croissance à savoir la hauteur de plant, le nombre de feuilles ont été suivis par décade jusqu’à maturité. A la récolte, les composantes du rendement à savoir : la biomasse sèche, le poids des épis et des grains ont été évalués. Les résultats de cette étude ont montré que la hauteur des plants, le nombre de feuilles ont été plus élevés avec T3. -
Capitalisation du processus de structuration des plateformes agroécologiques au Mali, au Niger et au Burkina Faso
Cette étude commanditée par l'IRPAD dans le cadre du PAIES s'inscrit dans un processus de capitalisation dont l'objectif est d'apporter des éclairages sur le contexte et les conditions de création et de structuration de trois plateformes agroécologiques respectivement au Burkina Faso, au Niger et au Mali. Cette étude a été conduite essentiellement à distance avec l'appui des points focaux de chaque plateforme. Ces personnes ressources ont fourni des informations à travers des interviews téléphoniques et transmis des documents dont la revue a permis d'extraire des informations complémentaires pour alimenter l'étude. -
Organisation et contraintes de la commercialisation des semences améliorées de mil et de niébé à l’ouest du Niger
Au Niger, l’approvisionnement en semences de qualité déclarée reste un grand défi pour les agriculteurs qui utilisent majoritairement des variétés traditionnelles malgré leur problème de pureté. Récemment, on a observé une mobilisation des acteurs autours de la filière semences améliorées. Cet article analyse l’organisation et les contraintes de la commercialisation des semences améliorées certifiées de mil et de niébé. L’étude a été conduite auprès de 57 producteurs multiplicateurs, organisations paysannes, 4 points de ventes/boutiques d’intrants et une entreprise semencière. Ces acteurs ont été échantillonnés de façon systématique, une enquête par questionnaire a permis de collecter les données et l’approche filière a servi dans l’analyse. Les résultats montrent que les producteurs multiplicateurs, leurs groupements, l’entreprise semencière, les collecteurs/distributeurs, les points de vente/boutiques d’intrants, l'État/partenaires et les producteurs utilisateurs sont les acteurs directs du circuit de commercialisation de ces semences. Les caractéristiques de la demande en ces intrants stratégiques sont difficiles à établir dans cette zone. Toutefois, l’essentiel des semences des producteurs multiplicateurs est acheté par les entreprises semencières et l'État et ses partenaires. Il n’existe pas à proprement parler une coordination dans la formation de prix des semences. -
Capitalisation du processus de structuration des plateformes agro écologiques au Mali, au Niger et au Burkina Faso
Cette étude commanditée par l'IRPAD dans le cadre du PAIES s'inscrit dans un processus de capitalisation dont l'objectif est d'apporter des éclairages sur le contexte et les conditions de création et de structuration de trois plateformes agroécologiques respectivement au Burkina Faso, au Niger et au Mali. Cette étude a été conduite essentiellement à distance avec l'appui des points focaux de chaque plateforme. Ces personnes ressources ont fourni des informations à travers des interviews téléphoniques et transmis des documents dont la revue a permis d'extraire des informations complémentaires pour alimenter l'étude
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Impacts potentiels du changement climatique sur les rendements du mil et du sorgho cultivés dans les communes rurales au Niger
Le changement climatique constitue une menace majeure pour les populations de l’Afrique de l’Ouest, en général et du sahel, en particulier. Le Niger est, pleinement, concerné par cette situation qui se traduit par une grande variabilité pluviométrique et une forte récurrence de sècheresses depuis les années 1970s. Cette étude analyse l’impact du changement climatique sur les rendements du mil et du sorgho dans les Communes rurales de Balleyara, Dan Issa, Dogo, Harikanassou, Illéla, Magaria et Mokko, au Niger. Deux variétés de mil (HKP et SOMNO) et une de sorgho (Caudatum) ont été testées. -
Femmes, rapports de genre et agroécologie au Niger – Quelles places des femmes dans les transitions agroécologiques ? Quelles places dans le Conseil Agricole pour accompagner ces transitions ?
Les femmes sont-elles les premières praticiennes de l’agroécologie au Niger ? Des rapports de genre peuvent-ils expliquer une éventuelle différence sexo-spécifique de sensibilité à l’agroécologie ? Quelle est la place actuelle des femmes dans le Conseil Agricole au Niger ? Comment pourrait-il mieux accompagner les femmes dans les transitions agroécologiques ? Quelles leçons peut-on tirer pour le Conseil Agricole en général, autant pour les hommes que pour les femmes ? Ce sont les questions qui sont traitées dans ce rapport produit par le projet ACOTAF. -
L’agroécologie adaptée à la petite irrigation au Niger
VOLUME IA qui s'adresse ce guide ?
Ce module est destiné à la formation des conseillers agricoles qui sont chargés d’appuyer les producteurs dans la mise en œuvre des activités sur l’agroécologie en production des cultures irriguées au Niger.
Que contient ce guide ?
Le module composé de séquences, traduit les grandes préoccupations de l’agriculture en termes de respect des pratiques agroécologiques en petite irrigation dans un soucis de la sauvegarde des écosystèmes et de la santé des consommateurs des fruits et légumes. Compte tenu de la multitude de domaine d’application de l’agroécologie et pour le rendre plus fluide, le présent module s’est focalisé sur le concept et les principes applicables à l’échelle de l’exploitation agricole.
Il traite principalement de quatre grandes compétences :
i. Internaliser les contours de l’agroécologie ;
ii. Gérer la biodiversité sur l’exploitation (diversification par gestion des associations et
rotation des cultures) qui touche
iii. Gérer la fertilité des sols et la fertilisation ;
iv. Gérer les ennemis des cultures de manière intégrée. -
Étude de cas sur l'agroécologie : combattre les insectes ravageurs et les mauvaises herbes en Afrique
Les plantes agissant comme des pesticides, aussi appelés pesticides d’origine végétale, ont été utilisées depuis des siècles contre les insectes ravageurs. Leur usage dans le domaine de l’agriculture remonte aux empires grecs, romains et égyptiens. Leur usage
était la principale pratique dans la protection des plantes ou cultures à cet époque contemporaine, jusqu’à l’avènement de pesticide de synthèse en milieu du XXème siècle. Les pesticides de synthèses ont été conçus pour surmonter la plupart des problèmes liés à la culture des plantes naturelles, c’est-à-dire la stabilité, la résistance et la dégradation causées par les rayons solaires et l’action rapide. Bien que les pesticides de synthèse soient très efficaces, leurs utilisations fréquente et abusive en entrainent des dégâts considérables sur le bien-être environnemental et humain. Voilà bien une situation qui rend obligatoire la découverte d’alternatives et pratiques durables basée sur des principes agroécologiques dans la lutte contre les insectes ou ravageurs. -
Transplantation de jeunes plants comme techniques d’adaptation des mils à la variabilité des pluies au Sahel
La transplantation (pépinière anticipée de 21 jours) permet aux mils HKP et SOUNA3 d'augmenter leurs rendements grains de 10 à 48 % et d'éviter les sécheresses en fin de saison, en murissant dès fin aout soient 15 à 18 jours avant la date moyenne de fin de saison au Sahel. -
Effets de la transplantation de jeunes plants sur la croissance et le développement du mil au Niger
Le mil est la plante la plus cultivée dans la zone sahélienne en général et au Niger en particulier. A l’instar des autres céréales pluviales, cette culture reste tributaire des conditions agro-climatiques et phytosanitaires très aléatoires dans la zone. Dans le but de proposer de bonnes techniques d’adaptation du mil face aux variabilités climatiques, les effets de la transplantation (précoce et tardive) de jeunes plants ont été testés sur la croissance et le développement de trois variétés de mil à savoir HKP (cycle de 90 jours), Sounna 3 (cycle de 105 jours) et Somno (photopériodique). Les résultats obtenus ont montré que la transplantation des plants, préalablement cultivés en pépinière, pendant environ un mois avant la date de début de la saison des pluies et transférés au champ dès la première pluie utile (≥ 15mm), a permis de réduire significativement la durée de la croissance végétative des plants au champ (notamment la durée du stade tallage). Elle a également permis d’augmenter les rendements en pailles et en grains des variétés à cycles courts (HKP et Sounna 3), par rapport au traitement témoin. Quant au traitement de la transplantation tardive de plants issus d’une pépinière mise en place le jour de la première pluie utile, elle a entrainé une réduction des rendements en pailles et en grains de toutes les variétés testées, sans avoir un effet significatif sur la durée des phases phénologiques. De par les résultats obtenus, on peut déduire que cette technique est assez prometteuse pour accroitre la production du mil dans le contexte de variabilités climatiques au Sahel. -
La transplantation du mil, stratégie d’adaptation culturale pour atténuer la vulnérabilité de cette céréale face au changement climatique
La menace que la contrainte climatique fait peser sur le monde paysan (déficit pluviométrique, sécheresse, inondation etc.) nécessite la mise en œuvre de stratégies innovantes pour renforcer notre capacité d’adaptation et de résilience. Dans cette optique, le Projet d’Actions Communautaires pour la Résilience Climatique (PACRC), a entrepris une expérience pilote de repiquage du mil, céréale la plus produite au Niger, dans les communes d’intervention de Dargol, Falwel et Gouré. Pour en tirer les enseignements et les partager, une équipe pluridisciplinaire (PACRC, INRAN et services d’agriculture) s’est rendue à Gouré, Dargol et Falwel.