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Capitalisation sur l'expérience du Code rural au Niger ensemble pédagogique pour l'animation de projection-débats
Cet ensemble pédagogique est constitué d’un film
documentaire et d’une série de fiches thématiques. Il contient :
- Un film documentaire , disponible en versions française, anglaise, wolof, dioula, fulfulde et haoussa.
- Une série de 5 vidéos bonus coutes traitant du contexte national d’élaboration du Code Rural, de la loi sur le pastoralisme, du cas particuliers de l’accès aux points d’eau, des différents types de conflits fonciers rencontrés en zone pastorale, et de trois exemples de résolution des conflits fonciers.
- Neuf fiches thématiques rédigées par Clara Jamar en français et en anglais.
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Document de la stratégie nationale de l’hydraulique pastorale
Ce présent rapport porte sur l'élaboration stratégique de l’hydraulique pastorale -
Contrôle et valorisation de Sida cordifolia
Le Sida Cordifolia est une plante envahissante des parcours, des couloirs de passage des animaux et les bordures des routes et dépôts d’ordures au Niger. La présente intervention vise la maîtrise de Sida Cordifolia par sa valorisation en nutrition animale. -
Pastoralisme au Niger : L’élevage, un secteur porteur de richesse, mais plein de risques
Suite à la demande du mouvement paysan nigérien, le gouvernement du Niger a examiné et adopté le 20 mai 2010 le Projet d’ordonnance relative au pastoralisme. L’ordonnance 2010-029 du 20 mai 2010 relative au pastoralisme consacre la reconnaissance par l’État et les collectivités territoriales, de la mobilité pastorale comme un droit fondamental des éleveurs, des pasteurs
nomades et transhumants. Elle vise à renforcer le Code Rural dans son ambition de sécuriser le pastoralisme au Niger et constitue une avancée juridique majeure pour les communautés pastorales. -
Bulletin de surveillance pastorale sur le Niger
Un dispositif composé de dix-huit (18) sites sentinelles est mis en place. Ces sites sont répartis dans les régions de Maradi (2sites), Tahoua (6sites), Tillabéry (3 sites), Zinder (2 sites), Diffa (4 sites)et Agadez (1sites). Au niveau de chaque site, unrelaiassure la collecte et faitremonter les informations sur les ressources pastorales. Les relais sont choisis parmi les agents du service d’élevage. La collecte des informations est faite à une fréquence hebdomadaire et en temps réel.Lesrelais collectent les informations avec des téléphonescellulaires utilisés à la foiscomme canal d’envoi et de réception. Le service internet Telerivetpermet la gestion desquestionnaireset des réponses ainsi que l ́envoi des messages.Lesdonnées résultantes sont disponibles au format de fichier .csv sur demande.Les données cartographiées par Action Contre la Faim sont fonction des thématiques reconnues sensibles par la Direction du Développement Pastorale DDP. -
Comment se construit l’invisibilité des populations pastorales au Sahel : l’expérience de la crise alimentaire de 2005 au Niger
Au Sahel, les systèmes d’information élaborés et perfectionnés depuis les années 1980 n’ont pas suffi aux politiques nationales et aux actions d’urgence internationales pour gérer la spécificité des populations pastorales. Cette inadéquation renvoie aux difficultés historiques des administrations à prendre en compte la gestion commune des ressources naturelles et la mobilité des troupeaux. Elle s’explique en partie seulement par les limites des systèmes d’information, le manque de moyens ou un défaut de coordination au sein des politiques nationales et régionales. À partir de l’expérience de la crise alimentaire de 2005 au Niger et d’une quinzaine d’années de travaux de terrain au Sahel, ce texte montre comment s’est construite « l’invisibilité » des pasteurs : d’un côté, les schémas de pensée sous-jacents aux systèmes d’information n’aident pas les politiques à gérer les spécificités au coeur de la reproduction des systèmes pastoraux. Mais, d’un autre côté, la stratégie d’évitement des populations pastorales qui leur a historiquement permis d’échapper aux contraintes exercées par l’administration les dessert aujourd’hui en compromettant leur capacité à peser sur des débats fondamentaux au sein de leurs pays. Au-delà, le cas singulier du pastoralisme mérite de susciter l’attention de recherches pluridisciplinaires et de politiques prenant en compte une gestion durable des espaces, des ressources et du vivant, dans un monde exposé à de profondes mutations économiques et climatiques.
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Guide pour l’amélioration de la gouvernance des régimes fonciers pastoraux au Niger
Qu’est-ce que le Guide technique pour améliorer la gouvernance des terres pastorales ? Ce guide présente des arguments pour sécuriser les régimes pastoraux et améliorer la gouvernance des terres pastorales. Il fournit des orientations et domaines d’actions pratiques pour améliorer la gouvernance des terres pastorales. Il s’inspire des Directives volontaires qui ont été approuvées par le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) en 2012 et sont depuis mises en œuvre dans plus de 50 pays, dont le Niger. -
Agro-pastoralisme: Un système de production agro-pastoral en crise : le terroir de Gourjae (Niger)
Ce présent document porte sur la crise du système de production agro-pastoral -
L’évolution récente des relations entre éleveurs et agriculteurs en Afrique tropicale
Ce présent document porte sur l’évolution récente des relations entre éleveurs et agriculteurs en Afrique tropicale en prenant comme exemple le Sahel Nigérien. -
Le berger touareg et le paysan
Le présent guide porte sur les relations entre Le berger touareg et le paysan -
Elevage transhumant et mobilité transfrontière dans la vallée du Niger. Cas de la frontière Bénin-Niger
Le présent document porte sur l'élevage transhumant et la mobilité transfrontière dans la vallée du Niger. Il traite comme exemple le cas de la frontière Bénin-Niger. -
Le lait, patrimoine des Peuls pasteurs du Niger
Le présent guide porte sur le lait, patrimoine des Peuls pasteurs du Niger; les pratiques alimentaires, représentations et usages non alimentaires chez les Gaawoo'be du Gourma -
La mise en place des comités de transhumance au Niger : Une démarche inédite et réussie en matière de dialogue multi-acteurs pour améliorer la gouvernance des terres pastorales
La mise en place des organes de transhumance (CRT et CNT) au Niger est le fruit d’une démarche participative, inclusive, itérative et collaborative. Le succès de ce processus est le résultat de la conjugaison de plusieurs éléments spécifiques. -
L'élevage au Niger.
L'élevage au Niger est pratiqué sur 650 000 km2 environ , soit plus de la moitié de la superficie totale du pays. Il constitue avec l'agriculture, l'activité économique de base, car il représente le revenu essentiel et souvent unique de couches importantes de la population et un élément primordial du commerce extérieur. Le cheptel croît lentement et régulièrement, sauf sécheresses exceptionnelles. -
Contribution à l’étude de la dynamique de l’élevage pastoral au Niger : cas de la région de Diffa
Dans les pays du Sahel où se pratique un élevage pastoral du type extensif, l’élevage joue un rôle essentiel dans la vie socio-économique et l’équilibre alimentaire des ménages. Cependant, à travers les littératures, un certain nombre d’études pointent du doigt cette activité, notamment sa contribution à la dégradation de l’environnement ; l’émission de gaz à effet de serre ; sa faible performance économique ; etc. Par contre d’autres études ont fait relever l’importance et l’efficience de la pratique pastorale dans un milieu naturel à équilibre instable comme le Niger, grand pays d’élevage au coeur du Sahel, avec un cheptel de plus de 37 millions d’animaux. Et dans ce cadre, cette recherche a essayé de repositionner le débat en soulignant le rôle et l’importance de l’élevage pastoral dans les pays sahéliens en général, au Niger en particulier et de manière spécifique dans la région de Diffa. -
Consultation internationale pour la réalisation d’une étude de mise en place d’un système de suivi des mouvements et stratégies d’adaptation spatiale des éleveurs transhumants en zone sahélienne (Niger)
L’étude de mise en place d’un système de suivi des mouvements et stratégies d’adaptation spatiale des éleveurs transhumants dans la zone d’intervention de la phase pilote au Niger du projet de surveillance pastorale en Afrique subsaharienne (Départements d’Abala, de Banibangou et de Filingué) a été exécutée dans un contexte particulier caractérisé par des conditions climatiques et environnementales peu favorables au développement, une précarité notoire des institutions administratives et des organisations communautaires, une absence des infrastructures socio-économiques dans la zone pastorale, la non maitrise du volume et des flux des ressources animales, une authenticité affichée des cultures des populations pastorales, et des conditions sécuritaires critiques qui pénalisent fortement les éleveurs transhumants. -
État des lieux et perspectives à court et moyen termes du secteur agricole ( Agriculture et Élevage ) au Niger
Le secteur agricole est un secteur clé de l’économie nigérienne. Il contribue pour plus de 40% du PIB total du pays et fournit entre 15 et 20% des recettes d’exportations du pays. Source d’emploi pour plus de 80% de la population active, le secteur agricole, dans ses composantes d’agriculture et d’élevage conditionne fortement la croissance de l’économie et la réduction de la pauvreté. La performance limitée des systèmes de production et leur sensibilité aux aléas et aux changements climatiques exposent une grande frange de la population à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle -
Faisabilité d’un projet de développement des filières élevages dans les régions de Zinder et Diffa dans un contexte de changements climatiques Bounkassa Kiwo - Synthèse des analyses de vulnérabilités/adaptations par les acteurs du développement pastoral de la région de Diffa
Cette note constitue le compte rendu des échanges de l’atelier consacré à la région de Diffa qui a réuni une soixantaines d’acteurs du développement pastoral de la région de Diffa au cours de la phase 2 de l’étude de faisabilité du projet Bounkassa Kiwo impliquant le HC3N, le MAGEL, le MESUDD, le MHA et l’AFD. -
Les acquis de la loi pastorale - Ordonnance 2010-029 relative au pastoralisme et ses décrets d’application
Document de réflexion dans le cadre de l’élaboration de la politique foncière rurale de la République du Niger - La présente étude a permis d’identifier les acquis du code pastoral dans le but de faciliter l’élaboration de la politique foncière. De façon plus large, elle s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre des Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts. -
L’ingénierie sociale dans le domaine des ouvrages d’hydraulique pastorale - capitalisation des expériences du projet d’appui à la production pastorale dans la région de Tahoua (PAPAT)
La présente fiche vise à capitaliser les enseignements tirés de quatre ans d’activités du Projet d’Appui à la Production Pastorale dans la région de Tahoua (PAPAT).
L’analyse cible la réalisation et la gestion des ouvrages d’hydraulique pastorale. Cette fiche valorise les bonnes pratiques et souligne les erreurs constatées. Ces enseignements permettront aux décideurs des pays en développement, à leurs partenaires techniques et financiers et aux bureaux d’ingénierie technique et sociale de mieux concevoir des programmes d’hydraulique pastorale répondant à la demande des bénéficiaires et de mettre en place des modes de gestion adaptés qui pérennisent les investissements. -
Recueil des fiches techniques en gestion des ressources naturelles et de productions agro-sylvo-pastorales
Ce recueil est le fruit de capitalisation des expériences et des résultats de recherches de plusieurs acteurs de développement rural (projets, ONGs, institutions de recherches, services techniques et producteurs).
Bien entendu les thèmes abordés ne représentent qu’une partie des solution techniques disponibles pour accroître la production agro-sylvo-pastorale, réduire la dégradation et rétablir l’état des écosystèmes ; mais elles ont l’avantage d’être puisées dans l’immense répertoire des expériences et innovations paysannes souvent améliorées par les institutions, projets et ONG intervenant en milieu rural.
L’objectif fondamental de ce recueil est de fournir aux producteurs et leurs partenaires un maximum d’informations afin qu’ils puissent en toutes circonstances juger de l’adéquation de telle ou telle technologie en fonction des conditions d’exploitation et de gestion de leurs écosystèmes. Le recueil comporte cent vingt-quatre (124) fiches techniques regroupées en 13 thèmes. -
Étude sur les aménagements réalisés en zone pastorale et leurs impacts sur l'environnement, le pastoralisme, et les revenus des populations
Le secteur de l'élevage représente un atout majeur pour le Niger. Il est confronté à de nombreuses contraintes qui limitent sa contribution au développement socioéconomique du pays en particulier les crises climatiques et leurs conséquences, la croissance démographique qui entraine une forte pression foncière et la diminution des espaces alloués à l'élevage. -
Code rural : Travaux sur le code pastoral
Les associations pastorales du Niger ont manifesté leurs mécontentement suite à la publication des principes du code rural (ordonnance n° 93-915 du 2 mars 1993), aux travaux de préparation et à la publication du décret d'application fixant le statut des terroirs d'attache des pasteurs. -
La problématique des cultures d'hivernage en zone pastorale : Quels impacts sur l'avenir du pastoralisme?
Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet Sécurisation des Systèmes Fonciers Pastoraux par le Renforcement de la Gouvernance Foncière (PSSFP-RGF) financé par l'Union Européenne,il est prévu de réaliser une étude sur les cultures d'hivernage en zone pastorale et leurs impacts sur l'environnement et le pastoralisme. -
Étude des pâturages naturels
Les conditions écologiques diversifiant la végétation du Dallol sont liées à la pluviométrie et au substrat, la résultante étant le bilan hydrique des horizons prospectés par le système radiculaire des végétaux. -
Situation pastorale 2005
Couvrant une superficie d'environ 146.170 km² la région de Zinder dispose de frontière naturelles avec la République Fédérale du Nigéria au sud, la région de Maradi à l'Ouest, celles d'Agadez au Nord et de Diffa à 'Est. Elle est subdivisée en cinq (5) département, cinq (5) postes administratifs, un sultanat, 33 cantons, 22 groupements nomades (touaregs, peulhs, toubous et arabes). 2122 villages administratifs, 2843 villages agricoles tribus. -
États des lieux et perspectives du sous secteur de l'élevage et des industries aniamales
Depuis l'an 2001 le Niger s'est doté d'une stratégie nationale de réduction de la pauvreté [SRP) décliné en stratégies sectorielles s'inscrivant dans la perspective des atteintes des objectifs du millénaire pour le développement (OMO) aux quels elle doit contribuer spécifiquement. La SRP a été révisé en 2007 en stratégie de développement accélérée et de réduction de la pauvreté dont l'objectif est la réduction de la pauvreté dans toutes ses dimensions de 62 à 52% à l'horizon 2015. -
La S.E.D.E.S et les productions animales
Dans le domaine des productions animales [Élevage. Pêche). le Département Développement Rural de la SEDES poursuit des activités qu.i ont été initiées dès la création de la Société. Tout en étudiant les aspects économiques et sociaux de ce secteur dans les pays industrialisés. c'est en grande partie dans les pays en développement que ces activités se sont déployées depuis 1950. -
Conférence de la table ronde de la République du Niger 30 et 31 Octobre 1995
Dès avant les événements, les installations scolaires ne répondaient pas aux exigences climatiques et contextuelles. Des structures très légères ne protégeaient pas du froid hivernal et les internats, indispensables pour les populations nomades, étaient rares. Les écoles étaient sous-équipées. Ces mauvaises conditions décourageaient les familles, déjà réticentes,d'envoyer leurs enfants à l'école. Ces dernières années,les conditions d'insécurité étaient telles que beaucoup d'écoles ont été abandonnées et se sont dégradées. -
Diversité, productivité et qualité des pâturages des écosystèmes dunaires du Département de Gouré (Niger)
Une étude phytosociologique a été menée sur la végétation herbacée pour mettre en évidence les facteurs déterminants de la diversité, de la productivité et de la qualité des pâturages des parcours transhumants dans le Département de Gouré à l’Est du Niger. Au total, 69 relevés de végétation ont été réalisés suivant la méthode sigmatiste de Braun Blanquet et des plateaux de biomasse ont été récoltés. La matrice de données a été soumise à une « Detrended Correspondence Analysis » pour la typologie des pâturages. Ensuite, des tests de comparaison ont permis d’apprécier la significativité des différences entre les pâturages par rapport à leurs productivités et leurs qualités. -
Productivité, valeur pastorale et capacité de charge des parcours naturels de la région de Maradi, Niger
La région de Maradi dispose d’importantes ressources animales et pastorales. Mais l’extension des terres agricoles et l’accroissement du cheptel entrainent une forte pression sur les pâturages,ressources essentielles pour l’élevage au Sahel.Ainsi, cette étude vise à connaitre l’état actuel de ces pâturages en les caractérisant en termes de valeur pastorale, de productivité et de capacité de charge.Les données ont été collectées par la méthode linéaire de Daget et Poissonet (1971) et la méthode de récolte intégrale de biomasse. Les résultats montrent que la valeur pastorale des pâturages augmente avec le gradient climatique Sud-Nord tandis que la productivité des pâturages,elle,est plus élevée au Sud et plus faible au Centre de la région. La capacité de charge de tous les pâturages est très faible mais très variable entre les zones bioclimatiques,les pâturages du Sud présentant les plus grandes capacités de charge suivis des pâturages du Nord. Ainsi, la faible capacité de charge, l’extension des cultures au détriment des pâturages et l’accroissement du cheptel vont accentuer la dégradation de ces écosystèmes sahéliens déjà fragilisés ce qui aura une conséquence néfaste sur les performances zootechniques
du cheptel et l’économie de la Région. -
Valeurs pastorale et productivités inter-décennale des parcours de la vallée de Goulbi N'Kaba au Niger
La présente étude est conduite sur la vallée de Goulbi N’Kaba au Niger. L’objectif de cette étude estde déterminer la valeur pastorale et la productivité de cette zone. Méthodologie :La démarche méthodologique est axée sur les sites de sites de réhabilitation pastorale et sur deux (2) transects(GuidanBaoua- GuidanTawayé et KorinHabdjia- DanKibia), d’environ 6,5 km de longueur, parcourant les terrasses adjacentes (champs), les couloirs de passage et la zone sylvo-pastorale (ZSP) de la vallée. Les relevés phytosociologiques basés sur l’abondance (nombre) et la dominance (recouvrement)des espèces, et la récolte de la phytomasse ont été régulièrement faits dans des placettes de 2500 m². La méthode de points quadrats alignés et celle de la récolte de la biomasse intégrale ont été appliquées. Les valeurs fourragères et pastorales, les productivités et les capacités de charges ont été appréciées. -
Quelle stratégie d'hydraulique pastorale pour un aménagement durable de l'espace et des ressources naturelles au Sahel?
Au Sahel, l’approvisionnement en eau des populations et du bétail revêt une importance particulière pour les communautés pastorales et agro-pastorales, notamment dans un contexte de grande variabilité spatiotemporelle des ressources hydriques et fourragères (Touré & al. 2012, Ickowicz & al 2014). Les points d’eau constituent ainsi l’élément structurant de l’exploitation et de la gestion des pâturages. Eu égard à la fragilité des écosystèmes sahéliens, un réseau de points d’eau fonctionnels bien distribués pour assurer une répartition équilibrée des troupeaux et éviter une surexploitation de la végétation autour des points d’eau, est l’élément clé d’un pastoralisme résilient. -
Atténuer les conflits agropastoraux en Afrique de l'Ouest : la nécessité de revisiter les moyens d'actions pour l'application effective des recommandations
Ces dernières années, plusieurs pays ouest africains ont connu une escalade des conflits entre éleveurs et agriculteurs. Ces conflits qui s'exacerbent dans le temps et dans l'espace en affrontement intercommunautaires meurtries laissent, à chaque occasion, des bilans très désastreux dans les mémoires collectives et nourrissent des velléités de revanche qui entretien un cycle continu. -
Vers une prospective régionale sur le pastoralisme en Afrique de l'Ouest
L’élevage pastoral et agropastoral est un des enjeux majeurs en Afrique de l’Ouest sur le plan de l’intégration régionale dans ses multiples dimensions. Alors qu’une approche résolument régionale des perspectives de l’élevage est cruciale pour penser et construire son avenir, se développent au contraire des visions nationales qui tournent souvent le dos aux réalités, à la diversité, aux complémentarités et au potentiel de la région, ainsi qu’aux trajectoires historiques des différents systèmes d’élevage. -
L’implication de la société civile pastorale dans l’élaboration de la loi pastorale au Niger : Quels enseignements ?
Depuis la fin des années 1990, les États ouest-africains sont de plus en plus conscients de la nécessité de mettre en place des politiques et des cadres juridiques permettant de soutenir le développement du pastoralisme dans la région. Plusieurs pays ont ainsi élaboré des législations pastorales qui ont notamment pour objectif de délimiter, de façon précise, les droits de jouissance et d’accès des pasteurs à la terre et aux ressources naturelles. D’autres pays envisagent de le faire. Le Niger a adopté une Ordonnance relative au pastoralisme en mai 2010. Fruit d’une large consultation dans laquelle la société civile pastorale a joué un rôle particulièrement dynamique et important,cette législation est considérée comme un des instruments de sécurisation de l’élevage et du pastoralisme les plus novateurs de la région. -
Ce qu'ont appris sur les exploitations familiales des membres de l'APESS, 34 premiers bilans réalisés en Afrique de l'Ouest et en Afrique Centrale
L'APES a pris une orientation nouvelle en 2011 l'appui à la transformation des exploitations familiales d'éleveurs dans sa stratégie la promotion de l'élevage en zone soudan-sahéliennes. Une étude réalisée l'année précédente sur la situation de l'élevage et des éleveurs en Afrique Centrale dans le cadre de laquelle des bilans simplifiés d'exploitations familiales d'éleveurs avaient déjà été conduit au Tchad, au Nigeria et au Cameroun, avait préparé cette évolution. -
Opération de sécurisation sanitaire du cheptel résiduel des pasteurs sinistrés
La crise pastorale de 2010 a provoqué l’émergence de deux catégories d’éleveurs sinistrés : ceux qui ont perdu tout leur cheptel et ceux qui ont un troupeau résiduel insuffisant pour assurer leur sécurité alimentaire. C’est pour améliorer la sécurité alimentaire de ces éleveurs sinistrés que le « Projet de sécurité alimentaire des pasteurs sinistrés » (PSAPS) a été initié dans la zone pastorale du Niger. -
Bulletin de surveillance pastorale sur le Niger
Le programme des sites sentinelles de surveillance pastorale, est mis en œuvre par Action Contre la Faim, en collaboration avec la Direction du Développement Pastoral (DDP) du Niger. Un dispositif désormais composé de 25 sites sentinelles est mis en place. Ces sites sont répartis dans les régions de Agadez (2 sites), Diffa (4 sites), Maradi (4 sites), Tahoua (8 sites), Tillabéry (3 sites), Zinder (4 sites). Au niveau de chaque site, un relai assure la collecte et fait remonter des informations relatives aux ressources pastorales. Les relais sont choisis parmi les agents du service d’élevage. La collecte des informations est faite à une fréquence hebdomadaire et en temps réel. Les relais collectent les informations avec des téléphones cellulaires (Smartphones), utilisés à la fois comme canal d’envoi et de réception. Le service Telerivet permet d’assurer la gestion des questionnaires et des réponses ainsi que l´envoi des messages. Les données résultantes sont disponibles au format de fichier .csv sur demande. -
Préserver les terres de pâturage et de parcours au Niger
Les terres de pâturage et de parcours soutiennent l’économie nationale et la vie de 95% de la population du Niger concernée par l’élevage. Sur le terrain, les politiques et investissements semblent donner plus d’attention aux terres de culture qu’aux terres de pâturage. Ainsi, entre 1975 et 2013, le Niger a enregistré une régression des terres de pâturage de 15% associée à une augmentation des terres de culture de 94%. L’évaluation participative des terres de pâturage dans les communes du Gorouol et de Bankilaré a révélé que 76% des terres réservées à l’élevage sont dégradées. La dégradation se manifeste par la réduction de la superficie couverte par les steppes qui sont les principaux parcours de la zone, l’envahissement des parcours par Sida cordifolia et l’extension de l’érosion et des espaces dénudés. Ce qui constituent une menace sur les moyens d’existence des éleveurs. -
L'élevage au Niger
Le cheptel croît lentement et régulièrement, sauf sécheresses exceptionnelles, comme celles de ces dernières années. Ainsi, lors de la sécheresse 1972-1973, le Niger a perdu environ 2 000 000 bovins (4 7 p. 100 du cheptel), 1 050 000 ovins (36 p. 1 00 du cheptel), 1 000 000 caprins (15 p. 1 00 du cheptel), 24 000 équins (12 p. 100 du cheptel), 58 000 asins (15 p. 100 du cheptel), et 60 000 camelins (17p. 100 du cheptel). Les pertes brutes en capital étaient évaluées à 26 milliards de FCFA. À la fin de 1978, le cheptel bovin était reconstitué à environ 67 p. 100 et le cheptel ovin à 95 p. 100. En revanche, les troupeaux asins et caprins étaient plus nombreux en 1978 qu'en 1968. Le taux de reconstitution varie selon les départements- plus de 80 p. 100 pour les troupeaux bovins des départements de Dosso, Maradi et Diffa, 55 p. 100 à Zinder et seulement 13 p. 1 00 à Agadez. -
Réflexion sur la gestion des pâturages et des points d'eau en zone pastorale
Le Comité Interministériel, après plusieurs séances de travail, a procédé à une analyse critique sur le mode de gestion des pâturages et des points d'eau en zone pastorale et au delà, proposer les mécanismes devant régir la cohabitation entre les arabes Mohamides et les populations autochtones de la région de Diffa. -
L'élevage face à l'insécurité civile au Sahel et en Afrique de l'Ouest
Depuis 2012, l’insécurité affecte les zones traditionnelles d’élevage : Conflits politico-militaire, terrorisme, vol de bétail, trafic de tout genre, circulation des armes légères, banditisme et criminalité transfrontalière, etc. Les crises sécuritaires sont devenues de plus en plus complexes et imbriquées, confinant une frange croissante de la population rurale régionale dans la précarité et la vulnérabilité. Plus que tous les autres secteurs d’activités, le secteur de l’élevage et plus particulièrement les systèmes agropastoralisme et pastoral transhumant sont touchés par la crise sécuritaire. -
Historique de l'itinéraire de la mobilité du groupe d'éleveurs transhumants WodaaBe Suudu Suka'el de la commune de Tanout (Damergou) région de Zinder
Cette étude évoque à partir du 20e siècle, l’histoire empirique d’un groupe de Wodaabe Suudu Suka’el. Elle se situe dans le cadre global des événements ayant marqué le Damergou entre autres le déclin de la suprématie des Touaregs, la conquête coloniale et les différentes crises ayant marquées la zone. Plus spécifiquement, le travail retrace les différentes mutations des formes de mobilité pastorale des Suudu Suka’el marquées par des périodes fastes (période coloniale et post indépendance), période de rupture (mauvaises années de sécheresse), les changements plus récents (sécheresse de 1984) et la décentralisation en cours. Cette histoire pose aussi des grandes questions sur l’avenir du système pastoral du groupe dans son identité pastorale au milieu des autres systèmes avec qui le groupe est appelé à évoluer. -
Récupération des moyens de subsistances femmes déplacées par le climat au Niger
Le projet a pour objectifs globaux de réduire la vulnérabilité des familles pasteurs déplacées victimes des sècheresses au Niger et vivant dans les bassins laitiers de Hamdallaye, Kollo et Say dans les périphéries de Niamey et de façon spécifique d’améliorer leurs moyens de vie grâce à la production et la transformation du lait. -
Étude de l’impact de la hausse des cours du lait et des produits laitiers sur les producteurs et les consommateurs
Le lait et les produits laitiers importés sont restés à des prix largement compétitifs par rapport au lait local et cette situation n’a pas été favorable à la mise en place de politiques de soutien à la filière laitière nationale, d’autant que les volumes étaient facilement accessibles sur le marché international. Cette situation a contribué à la paupérisation des éleveurs : faible optimisation de la production laitière dans les revenus des producteurs, incapacité à subvenir à leurs besoins de base, à investir pour améliorer leur production. -
Production de biomasse en 2022, analyses et perspectives pour 2023
Ce document présente une évaluation de la qualité de la saison de production végétale sur le Niger. L’analyse met l’accent sur les zones pastorales et agropastorales, et fait un état de la production de biomasse à la fin de saison de croissance de l’hivernage 2022. -
L'accès aux espaces pastoraux et leurs sécurisation
Les droits fonciers des éleveurs sur leur terroir d’attache peuvent être reconnus par la Commission foncière par la délivrance d’un acte attestant d’un droit d’usage prioritaire. Ce droit d’usage prioritaire n’est pas un droit de propriété : il n’exclut pas l’accès des autres éleveurs aux ressources pastorales. Pour se voir reconnaitre un droit d’usage prioritaire : s’adresser à la Commission foncière communale ou départementale. -
Guide pratique à l'intention des éleveurs et des agriculteurs dans le cadre de la mobilisation pastorale
Le présent guide a été réalisé pour satisfaire essentiellement les besoins de l’éleveur mobile et des agriculteurs à travers des conseils pratiques leur permettant d’améliorer leurs activités quotidiennes. Le guide donne des informations pratiques et légales sur la conduite à tenir par les acteurs ruraux face à une situation particulière pour que tous différends puissent être réglés de façon pacifique à travers le dialogue et la concertation et ce conformément aux textes en vigueur. Le guide a le mérite d’être également un module de formation à l’intention des différents acteurs intéressés par la question de l’élevage en général et du pastoralisme en particulier notamment les leaders et représentants des associations pastorales, des cadres techniques de terrain, les structures du Code rural, etc. -
Guide d'animation en hydraulique pastorale
Le Guide d’animation en hydraulique est l’aboutissement d’un processus de capitalisation de l’expérience du projet Puits de la Paix. Il s’agit d’un processus itératif et dynamique basé sur la concertation des acteurs clés de mise en œuvre du projet, qui a duré plus de deux ans. -
Document de la stratégie de communication et d'un plan de communication du Projet d'Appui au Pastoralisme (PRAPS) Niger
L’objectif de développement (PDO) du PRAPS, vise à améliorer l’accès à des moyens et services de production essentiels et aux marchés pour les pasteurs et agropasteurs dans des zones transfrontalières sélectionnées et le long des axes de transhumance dans les six pays du Sahel, et d’améliorer la capacité de ces pays à répondre à temps et de façon efficace en cas de crises pastorales ou d’urgences. -
Rapport sur la situation pastorale 1989
La situation pastorale du Département d'Agadez a suivi au cours de ces trois années (1987-88-89) d'importantes fluctuations. En 1987 la situation pastorale a été très médiocre. Par contre les grandes quantités de pluies enregistrées pendant l'année 1988 ont permis une importante production de fourrage. Cela permis aux éleveurs transhumants de remonter vers le Nord pour l'habituelle cure salée. Cette année la situation pastorale est bonne dans le Tadress, le long de certaines vallées dans l'arrondissement d'Arlit et le Nord de Tchirozérine. Par contre le pâturage est médiocre dans l'Irhazer. -
Mécanisme de gestion des plaintes : plan de communication et de formation pour le projet d'Appui au Pastoralisme au Sahel, PHASE II (P173197)
Le présent plan de communication, qui ressort les principales lignes directrices pour diffuser les informations et actions effectives à réaliser dans le cadre de l’opérationnalisation du Mécanisme de Gestion des Plaintes du Projet, a été élaboré pour se conformer aux dispositions du PEES. Ce document est dynamique et pourra par conséquent être mis à jour si nécessaire selon les besoins. -
Prévention et gestion des crises pastorales : préparation, alerte et réponse
La prévention des crises dans les régions pastorales et l'intégration citoyenne des pasteurs dans leurs pays sont étroitement liées à des actions et des politiques cibles pertinentes, opportunes et efficientes : la sécurisation de la mobilité, la reconnaissance de la mise en valeur pastorale du foncier, une meilleure prise en compte de l'écologie des milieux sahéliens et de l'économie pastorale par les politiques, l'accès aux services sociaux, notamment la santé et l'éducation. -
Accès aux marchés, défis à relever pour améliorer les conditions de vie des communautés pastorales
La présente étude s'inscrit dans l'optique de l'amélioration, la connaissance et la compréhension du fonctionnement de la filière lait "bétail sur pied" à l'échelle de l'Afrique de l'Ouest et Centrale ou les prix de vente du bétail conditionne largement les niveaux de vie des communautés pastorales et agro pastorales. -
Makiayi da Manomi
Sur le plan agricole, cette année malgré un démarrage précoce de la campagne agropastorale et une situation pluviométrique satisfaisante, des déficits importants ont été observés dans certaines localités du pays en raison notamment des retards de semis, des périodes de sècheresse pluviométriques prolongées, et des attaques des ennemis de cultures. Sur le plan pastoral, il a été ainsi enregistré des poches de sècheresse au niveau de plusieurs localités du pays conduisant à un des sèchement total du tapis herbacé, particulièrement en zone pastorale. De ce fait, la campagne agro-pastorale 2022-2023n’a pas répondu aux attentes des pasteurs et agropasteurs sur l’ensemble du territoire national. En effet, il ressort globalement que cette campagne est déficitaire de l’ordre de12 431 806 Tonnes de Matières Sèches(TMS), c’est-à-dire 36,7% des besoins du cheptel du pays non couverts. Face à cette situation, le Gouvernement, ayant mesuré le risque que comporte la présente campagne et les conséquences qui pourront en découler, a un Plan de soutien aux populations vulnérables, l’objectif étant de sécuriser les moyens de subsistance des populations fragilisées et menacées par les déficits fourragers et céréaliers et les autres catastrophes naturelles. -
Le pastoralisme au Sahel : module d'animation et de formation de l'IIED-ARED
Le Module d’animation et de formation sur le pastoralisme au Sahel qui a été mis au point par l’IIED1 et l’ARED2 entre 2000 et 2004 est maintenant en cours d’appropriation par plusieurs organisations au Sahel, au Niger, au Sénégal et au Mali. Depuis, la demande augmente pour connaître le module et former des équipes locales en mesure de l’utiliser sur le terrain. Pour cette raison, la présente note a pour but de fournir des informations générales à ceux qui s’intéresseraient à cet outil et aimeraient en savoir plus à son sujet. -
Le foncier pastoral: évolution et dynamiques actuelles: Le cas du terroir de Dembouten (Tchintabaraden)
De la période coloniale à nos jours, la question du foncier pastoral a été appréhendée de diverses manières selon les conjonctures politiques et économiques. L'administration coloniale ne s'est pas préoccupée de la gestion de l'espace, focalisant plutôt son action sur le domaine de la santé animale pour préserver les animaux contre les grandes épizooties qui les décimaient. L'idéologie des terres vacantes et sans maîtres était encore prégnante et ne permettait ni de s'intéresser aux droits des éleveurs ni à la gestion des ressources naturelles par ces derniers. Aux lendemains des indépendances, l'élevage devient un des axes prioritaires de la politique de développement rural du régime du Rassemblement démocratique africain (RDA). C'est ainsi que l’État a fixé une limite nord des cultures. La loi n061-005 du 27 mai 19961 interdit la pratique de l'agriculture au-dessus de l'isohyète 350 mm qui est une bande, située au nord des arrondissements de Filingué, Tahoua, Dakoro, Tanout, Gouré et N'guigmi. Seules les productions vivrières de subsistance des pasteurs et les cultures d'oasis y sont autorisées. Les dégâts commis dans cette zone par les animaux sur les cultures ne sont pas susceptibles de dédommagement. Il s'agissait donc d'une volonté de réserver une portion du territoire national aux activités de l'élevage. -
Vulnérabilités et efforts d’adaptation des familles de pasteurs face aux crises récurrentes, Enseignements tirés de l’analyse de l’activité pastorale dans les trajectoires familiales
Quatre études de cas, localisées dans la communauté rurale de Téssékré du Ferlo au Sénégal, sur la commune de Djougou au Nord-Bénin, sur la commune de Dantiandou à l’Ouest du Niger et sur la commune de Hombori au Mali, ont été conduites dans le cadre du programme ECLiS en 2009 et 2010. Ces analyses ont concerné quarante-six familles d’éleveurs dans leur trajectoire d’évolution sur les cinquante dernières années. Ces trajectoires familiales mettent en évidence la perception qu’ont les éleveurs des crises et des aléas successifs qu’ils ont eu à affronter de manière récurrente : sécheresses, épidémies, insécurité, contraintes liées aux politiques d’aménagement… Face à ces différents facteurs mettant à l’épreuve la vulnérabilité des familles, les éleveurs ont développé des réponses et des stratégies dont l’efficacité est évaluée de manière rétrospective : diversification de la mobilité, accès aux aliments du bétail, développement de la pluriactivité, pratiques nouvelles contre l’insécurité. Ce travail d’études de cas, d’ordre qualitatif, permet une lecture croisée de la vulnérabilité et de l’adaptabilité des éleveurs u pastoralisme face aux aléas divers qu’ils soient directs ou indirects. Il permet d’appréhender les stratégies d’adaptation des pasteurs (tactiques immédiates, stratégies à moyen terme, notamment par la mobilité des hommes et des troupeaux). Il s’agit donc ici de témoignages d’éleveurs situés dans des contextes éloignés, qui nous informent sur leurs vulnérabilités et sur leurs efforts d’adaptation, face aux crises récurrentes et diverses. -
Dynamiques générales dans les communautés pastorales au Niger
Le Niger dispose d’une population majoritairement jeune et féminine. Cette frange importante de la société n’est pas totalement impliquée dans les activités économiques. Ce qui crée une disparité sociale en termes de genre. Les femmes et les jeunes du milieu rural sont les plus concernés. Face à cette situation, des initiatives au niveau national et local sont entreprises en vue d’une meilleure implication de ce groupe important de la population nigérienne. L’objectif de cette étude est de dresser un état des lieux de la situation, en identifiant les dynamiques genres (économiques et associatives) porteuses en milieu pastoral au Niger, propices à l’insertion socioéconomique des femmes, des jeunes et autres groupes défavorisés. L’approche qualitative a été privilégiée notamment les entretiens avec les ONGs, Projet de développement et associations, croisés avec les dires et les perceptions des acteurs du terrain (femmes et jeunes). L’étude a fait ressortir les initiatives visant à réduire les inégalités dans la participation de genre en milieu agropastoral, qui sont entre autres l’émergence des associations féminines et de jeunes, la création de club d’écoute et réseaux féminins dynamiques tels le MMD (Mata Massu Dubara ou femmes ingénieuses). Toutes ces initiatives sont l’œuvre des organisations nationales et internationales et dynamiques locales. -
Analyse de trajectoires de trois familles de pasteurs dans le Nord de Dakoro
L'objectif de cet article est d'analyser les trajectoires de trois familles de pasteurs dans le nord de Dakoro en lien avec les grandes sécheresses. -
Système pastoral et fonctionnement des unités de production chez les Wodaabé Suudu Suka'el de Tanout
L’objectif de ce travail est d’analyser l’organisation sociale de la mobilité des Wodaabe Suudu suka’el à travers le fonctionnement des campements. Nous nous sommes interrogés sur les stratégies développées par ce groupe pour sécuriser son mode de vie face au changement climatique dans un nouveau contexte de décentralisation. -
Sécurisation des systèmes pastoraux au Sahel face aux incertitudes : démarches et enseignements
Les systèmes d'élevage pastoraux ont longtemps été considérés comme une survivance de pratiques hérités du passé, peu performantes du point de vue Exposées et décimées par les sécheresses. La plupart des politiques de développement de l’élevage depuis les indépendances ont considéré ces systèmes comme voué à disparaitre au profil de modes d’élevage économique, souvent associées à la désertification et au surpâturage, et brutalement. -
Communication et gouvernance des ressources pastorales transfrontalières (Niger- Burkina Faso-Bénin)
Dans les zones semi-arides à faible potentialité agropastorale comme le Sahel, les mouvements de transhumance sont en permanence tournés vers la partie méridionale plus nantie en ressources naturelles. La zone frontalière des pays comme le Niger, le Burkina Faso et le Bénin est ainsi réputée l’un des espaces de transhumance par excellence. Cependant, ces dernières décennies, la croissance démographique, des espaces cultivés et construits ont eu des conséquences sur les parcours. A cela s’ajoutent les déficits pluviométriques agissant sur l’ensemble du système de production. La transhumance constitue un facteur intégrateur favorisant le brassage des populations, des cultures, les échanges. Cependant, la thématique reste très peu documentée au niveau des trois pays. Les travaux récents restent surtout orientés vers les questions relatives au commerce du bétail et les conflits entre usagers des ressources naturelles. L’article tente de faire comprendre que la communication améliore la gouvernance des ressources naturelles pastorales le long des parcours dans les différents pays. Ce travail repose essentiellement sur les résultats de recherche effectués de 2011 à 2013 dans la zone transfrontalière du Niger-Burkina Faso-Bénin. -
Rapport sur l'état des lieux des cadres de concertation transfrontaliers sur la transhumance dans les pays d'intervention du PRAPS
La mobilité pastorale transfrontalière constitue une stratégie très importante de production animale et de mise en marché du bétail en Afrique de l'Ouest et du Centre. Dans le même temps, elle est une source des conflits entre les éleveurs transhumants et les autres usagers des ressources naturelles, notamment les agriculteurs des pays côtiers. De plus en plus, les mouvements de transhumance sont marqués par de graves incidents dans les zones de transit et d’accueil, à cause de plusieurs facteurs qui concernent notamment : (i) le non-respect par les transhumants de la législation en vigueur dans les pays d’accueil ; (ii) les dégâts causés par les animaux sur les cultures et les récoles agricoles ; (iii) la pénétration des troupeaux transhumants dans les aires protégées ; (iv) l'extension du processus de colonisation agricole des espaces sylvo-pastoraux qui constituent les zones de repli pour le bétail ; (v) la restriction des possibilités offertes aux transhumants en matière de vaine pâture ; (vi) l'exacerbation de la compétition pour l’accès à l’eau ; et (vii) la faiblesse des relations sociales entre les transhumants sahéliens et les agriculteurs autochtones dans certaines zones. -
La sécurisation des terres pastorales
Du fait de la pression foncière, la superficie des terres réservées à l’élevage a fortement diminué ces dernières années. Or l’élevage est une activité importante au Niger au niveau économique et cet élevage est souvent mobile. Cela implique de disposer d’espaces pour accueillir les animaux. Différents travaux montrent que les espaces pastoraux sont parfois occupés par d’autres activités (habitation, lotissement, champ). Quelles dispositions sont prévues par le dispositif juridique nigérien pour sécuriser les espaces pastoraux ? -
La circulation des animaux
Le bétail peut circuler toute l’année (y compris pendant la saison des pluies), sur tout le territoire nigérien, en empruntant les pistes de transhumance, les couloirs de passage et les aires de pâturage. Les pistes de transhumance, couloirs de passage et aires de pâturage sont classés dans le domaine public de L’État et doivent être inventoriés par les Commissions foncières. Les éleveurs bénéficient en commun de leur usage. Il est interdit d’occuper les espaces pastoraux. L’occupation ou l’empiètement sur ces espaces peut être puni d’un emprisonnement de 15 jours à 3 ans et/ou d’une amende de 10 000 FCFA à 100 000 FCFA. -
Les puits pastoraux
L’implantation et la gestion des puits pastoraux, ainsi que l’accès à ces puits sont souvent sources de conflits entre les éleveurs ou entre les éleveurs mobiles et les populations sédentaires. L’accès à l’eau conditionne l’accès aux pâturages environnants : les puits pastoraux sont donc des aménagements stratégiques pour l’élevage.
Les modalités d’implantation des puits pastoraux, ainsi que l’accès à ces puits sont prévues dans différents textes de loi. -
Les fourrières
« La fourrière est un service public de police rurale destiné à sécuriser les animaux égarés et à prévenir tous risques de nuisance liés à leur présence en dehors du parcours qui leur est traditionnellement réservé. » Extrait de l’article 46 de l’ordonnance n° 2010-029 relative au pastoralisme. Quelles sont les conditions d’implantation et de gestion des fourrières ? Comment les animaux sont-ils mis en fourrière et gardés ? -
Note conceptuelle sur un programme de réponse intégrée à la problématique des « conflits entre éleveurs et agriculteurs au Niger » liés à la transhumance
La transhumance permet l’occupation, sur un temps limité, des pâturages ce qui assure leur régénération, la diversification des espèces, leur assainissement, la réduction des risques de feux de végétation et a fortiori la fertilité des sols. Malheureusement, celle-ci est dangereusement menacée. En 2020, le CICR estimait que cette mobilité au Niger n’était plus qu’à 36,5 pour cent normale, 41,5 pour cent limitée et déjà 22 pour cent hautement perturbée3. Les défis auxquels elle fait face ont trait à la pression de plus en plus accrue sur les ressources naturelles, au changement climatique, à l’expansion du désert du Sahara vers le Sud, (touchant fortement le territoire nigérien), à la multiplication des conflits de plus en plus violents et à la faible couverture du pays en structures décentralisées d’accompagnement des éleveurs qui effectuent régulièrement la transhumance transfrontalière. Une nouvelle tendance négative s’observe aussi pour limiter les entrées des troupeaux par des quotas d’animaux par saison (ex. le Benin). Tout ceci exacerbe davantage le problème de mobilité pastorale. -
Bulletin pastoral 1er décade septembre 2023
La Situation pastorale au cours de la première décade de septembre 2023 est caractérisée par un développement progressif du cycle végétatif du tapis herbacé. Ce dernier présente une physionomie variable. Ainsi, le stade phénologique des herbacés varie du tallage à l’épiaison en zones pastorale et agricole. Il varie de l’épiaison au début de grenaison pour les graminées et de la floraison à la formation des gousses pour les légumineuses sur plusieurs endroits. -
Terroirs d’attache des pasteurs au Niger
Ce document tente de décrire les stratégies spontanées que les pasteurs engagent depuis une décennie pour leur sécurisation foncière, et pose la question des renforcements que pourrait leur apporter la législation, à travers une lecture critique des textes de loi. Il semble qu’on assiste actuellement, dans les zones pastorales, à l’émergence spontanée d’un processus d’organisation autour des terroirs d’attache des pasteurs. Le projet de Code Pastoral, qui se concrétisera dans les trois prochaines années, pourrait affiner le statut des terroirs d’attache, et réexaminer les points de contradiction ou d’insuffisance, en concertation avec les intéressés, par le biais des associations de pasteurs. C’est en tout cas le souhait de ces dernières. -
Concertations transfrontalières pour une transhumance apaisée : l'expérience réussie de la région de Dosso au Niger et du département d'Alibori au Bénin
La transhumance est un mouvement saisonnier et parfois annuel d’éleveurs avec leurs bétails à la recherche du pâturage (Encadré 1). Elle est caractéristique des systèmes pastoraux sahéliens dont la finalité est de sécuriser le bétail face à la variabilité des ressources pastorales (eau, pâturage). L’origine de la transhumance remonterait aux pratiques séculaires d’élevage mobile qui se sont avérées efficaces jusqu’à nos jours en combinant les 3 dimensions : spatiale, socioculturelle et économique. Dans la conception de l’éleveur pastoral, les frontières artificielles des États constituent de véritables obstacles à la liberté de mobilité acquise il y a fort longtemps. -
Durabilité des ouvrages hydrauliques pastoraux : les marchés publics en question
La mobilité des troupeaux, pratiquée par les éleveurs permet d’optimiser l’exploitation des ressources naturelles qui fluctuent dans l’espace (zones agro-écologiques) et dans le temps (saison des pluies et saisons sèches). La pression croissante sur les espaces et ressources nécessite l’élaboration et la mise en œuvre de schémas d’aménagement pastoraux, qui facilitent l’accès à l’eau et aux pâturages en clarifiant les règles d’usage mais aussi en planifiant des aménagements tels que des ouvrages hydrauliques et des pistes de transhumances. -
Pérenniser les aménagements pastoraux : l'importance des accords sociaux
La mobilité des troupeaux, pratiquée par les éleveurs permet d’optimiser l’exploitation des ressources naturelles qui fluctuent dans l’espace (zones agro-écologiques) et dans le temps (saison des pluies et saisons sèches). La pression croissante sur les espaces et ressources nécessite l’élaboration et la mise en œuvre de schémas d’aménagement pastoraux, qui facilitent l’accès à l’eau et aux pâturages en clarifiant les règles d’usage mais aussi en planifiant des aménagements tels que des ouvrages hydrauliques et des pistes de transhumances. -
Que faire à la suite des dégâts causés sur les résidus de
culture stockés?La dynamique et la force des systèmes de productions ruraux fondés sur la pratique d'élevage et de l'agriculture résident dans Ieur fort degré de complémentarité. Ceux-ci se traduisent à travers un certain nombre de pratiques et mécanismes bien régulés et connus de tous. Pour l'agriculteur, en plus du fait qu'ils protègent le sol, les résidus des cultures, attiraient les animaux qui fertilisent les champs. Pour l'éleveur, les résidus de récoltes constituent un apport fourrager important. Cet échange est à la base des contrats de fumure. -
Que faire quand les brulis sont effectués trop tôt dans l'année?
Le brulis est une technique qui permet de bruler les résidus végétaux à la surface du sol, de le nettoyer et d'en améliorer la fertilité. -
Les dégâts champêtres : comment éviter des abus dans leur gestion?
Les dégâts champêtres sont à la base de conflits souvent dramatiques (mort d'hommes, coups et blessures et pertes de biens) entre les agriculteurs et les éleveurs. Les causes sont : - l'occupation et l'ensemencement des parcours (couloirs de passage, aires de replis...)
- le tarissement précoce des mares des zones pastorales;
- la descente précoce des éleveurs dans les zones des cultures;
- l'ouverture volontaire par certains agriculteurs de leurs champs à la pâture de leurs propres animaux avant même la libération des champs;
- la conduite des animaux par des enfants n'ayant pas l'age requis pour le faire. -
Que faire pour éviter les dégâts sur les cultures de saison sèche (cas des pastèques, calebasses, manioc....) ?
A la fin de la saison des pluies, des cultures de saison sèche (principalement des calebasses, pastèques, manioc...) poursuivent leur cycle sur les espaces abandonnés après les cultures pluviales. -
Que faire quand les champs sont défrichés au delà de la limite nord des cultures?
Au Niger, depuis 1961, une loi détermine la limite nord des cultures. Au delà, de cette limite, il est formellement interdit d'ouvrir des champs de cultures. -
Stabilité au Sahel: comment accompagner une parole
citoyenne des sociétés pastorales?Aujourd’hui, riche des 5 années d’expérience passées en appui aux organisations de pasteurs, CARE Danemark et CARE International au Niger et ses partenaires ont souhaité à travers un document de capitalisation tenter de répondre à 5 grandes questions d’apprentissage dont pourraient s’inspirer les partenaires techniques et financiers, les Organisations de la Société Civile et les services des Etats souhaitant s’engager à leur tour dans la même voie ; 5 études de cas pour comprendre comment surmonter les difficultés inhérentes aux communautés mobiles et au changement de paradigme nécessaire à la prise en compte de leur mode de vie ; 5 exemples pour rassurer sur la faisabilité d’un programme d’appui à la société civile des pasteurs et convaincre de la légitimité, de la gouvernance et de l’efficacité de leurs organisations qui se battent au quotidien pour défendre pacifiquement les droits des pasteurs :
1. Comment ancrer un partenariat avec les organisations de pasteurs dans une stratégie durable?
2. Comment renforcer la gouvernance des organisations
de pasteurs?
3. Comment donner une identité thématique à un partenariat basé sur le renforcement des capacités de plaidoyer des pasteurs?
4. Comment faire valoir du local à l’international les droits des pasteurs ?
5. Comment faciliter la collaboration entre les acteurs du secteur privé et les pasteurs? -
Processus d’élaboration de projets de textes relatifs au pastoralisme
Les systèmes pastoraux traditionnels transhumance et nomadisme demeurent et demeureront probablement longtemps encore les modèles les mieux adaptés pour la gestion équilibrée des ressources pastorales dans les conditions écologiques actuelles du Sahel en général et du Niger en particulier. L'étude sur les systèmes traditionnels d'élevage pose la problématique de la fragilité du milieu écologique face aux agressions d'ordre climatique sur lesquelles l'homme n'a plus d'emprise. Au fil des temps, les groupements pastoraux ont cependant développé des capacités d'adoption à ces contraintes; c'est ainsi que la mobilité des pasteurs et leur bétail a permis de réduire de façon significative la pression exercée sur les ressources naturelles et favoriser par-là leur meilleure exploitation. -
Situation pastorale et agropastorales dans le Sahel nigérien
La zone sahélienne, au sens large, s'étend de l'isohyète 100 mm au nord, à l'isohyète 500 mm au sud ; elle concerne 50 % de la superficie du Niger et couvre environ 640 000 km2 ; le reste du pays est occupé au nord par le désert (44 %) et au sud par une étroite frange soudanienne (6 %). C'est le plus sahélien des États francophones puisque le Mali (40 %), la Mauritanie (39 %), le Tchad (32 %), le Sénégal (27 %) et le Burkina Faso (7 %) possèdent un domaine sahélien moins étendu (cf. Boudet, 1974). -
Implication des éleveurs et pasteurs dans l’élaboration
des législations pastoralesDepuis la fin des années 1990, à la faveur des activités de plaidoyer entreprises par la société civile pastorale et ses partenaires, la problématique de la réhabilitation du pastoralisme et celle de l’accès des éleveurs aux ressources naturelles sont inscrites à l’ordre du jour des débats dans la plupart des pays de l’Afrique de l’Ouest. Ainsi, le Burkina Faso, la Guinée Conakry, le Mali, la Mauritanie et le Niger ont élaboré de nouvelles législations pastorales ayant pour finalité de délimiter, de façon plus précise, les droits de jouissance et d’accès des éleveurs aux ressources naturelles. -
Bulletin Pastoral 3em décade Juin 2024
La situation pastorale dans son ensemble est caractérisée par une tendance d’amélioration de l’alimentation des animaux à travers le développement des herbacées et la régénération de ligneux. Elle est marquée en plus par l’amélioration de l’Etat d’embonpoint des animaux avec la vente à prix modéré des aliments pour bétail initié par L’État et ses partenaires au développement. En dehors de Niamey, le terme d’échange reste en défaveur des leveur.