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Module de formation à l'approche "bassin versant"
Le concept « aménagement de bassins versants » regroupe l’ensemble des actions conduites et mesures prises en amont d’un bassin de production (généralement une vallée ou un bas fond) pour le protéger d’une dégradation liée à l’érosion hydrique et éolienne. . Le présent module est une capitalisation des expériences pour l’aménagement des bassins versants en vue de protéger et de valoriser durable les bassins de production des cultures irriguées... -
Adaptation au changement climatique : module de formation
Ce module aborde la notion du changement climatique, la définition de quelques concepts, les effets du changement climatique sur les secteurs clés et quelques stratégies d’adaptation. -
L’économie de la dégradation des terres en Afrique: Les bénéfices de l’action l’emportent sur les coûts
Le rapport passe en revue les données au niveau régional relatives aux coûts économiques de l’érosion des sols relative à la dégradation des sols. Il analyse également les limites et les défis de l’utilisation de ces données et les divergences qu’entrainent les diverses méthodologies. Le rapport aborde également l’approche méthodologique utilisée pour les estimations au niveau régional et l’analyse des coûts du bénéfice de l’action entreprise contre les pertes des nutriments induites par l’érosion des sols sur les terres arables exploitées pour la production des céréales et qui est un des aspects de la dégradation des sols. -
Évaluation économique de la récupération des terres dégradées dans les communes rurales de Simiri et de Namaro au Niger
Le présent rapport est développé dans le cadre d’un tel processus national. Il vise à fournir aux décideurs politiques et aux administrateurs des informations scientifiques sur les conséquences économiques de la dégradation des terres et les voies alternatives pour réaliser une croissance économique en milieu rural. -
Rentabilité de la fixation des dunes au Niger
Le présent rapport est développé dans le cadre d’un tel processus national. Il vise à fournir aux décideurs politiques et aux administrateurs des informations scientifiques sur les conséquences économiques de la dégradation des terres et les voies alternatives pour réaliser une croissance économique en milieu rural. -
Suivi de demi-lunes forestières dans la commune de Guéladio : la nécessité de changer de pratiques pour améliorer les résultats
Cette note est écrite après des visites sur plusieurs sites de récupération des terres de la commune de Guéladio, visites réalisées entre 2012 et 2016. Elle sert à présenter un cas et à poser des questions. La commune de Guéladio se situe dans la région de Tillabéri, sur la piste qui relie Say à Kobadjé. -
Récupération de terres : tranchées forestières… une évolution intéressante
Le site visité est sur un plateau situé dans la commune de Hamdallaye à 35 km de Niamey sur la route de Filingué, 4 km après Hamdallaye en arrivant sur le plateau, à gauche de la route. C’est un site de récupération de plusieurs centaines d’ha. -
Installation des haies vives pour la protection des jardins à Yoreizé koira
Par définition, les haies vives défensives sont composées de buissons, des plantations denses et alignées d’arbres ou d’arbustes à branches nombreuses et impénétrables dans un but de délimitation, de défense ou de protection. Le village de Yoreyzé Koira est situé à une cinquante de kilomètres de Niamey sur la route de Namaro et sur la rive droite du fleuve Niger. La haie vive a été introduite dans la commune rurale de Namaro dans les années 90 par les Japonais à travers un projet financé par Japan International Cooperation Aency (JICA). Ce projet a incité des producteurs à clôturer leurs parcelles de culture maraîchère ou fruitière, et à installer des haies vives sur les dunes pour lutter contre l’érosion éolienne. -
La barrière mécanique anti-érosive influence la colonisation des dunes par les espèces végétales
Le Sud-est du Niger est soumis au phénomène d’érosion éolienne. Dans la zone de Gouré, les cuvettes oasiennes, principales sources de productions agricoles et de revenus, sont menacées de disparition à cause de l’ensablement. Plusieurs méthodes de fixation des dunes ont été testées mais les résultats restent mitigés. Dans cette étude, une barrière mécanique, à base des palissades confectionnées avec des branchages de Leptadenia pyrotechnica est utilisée pour évaluer son efficacité dans la lutte contre l’érosion du sol et dans la restauration de la végétation. Trois années après la mise en place de cette barrière anti-érosive, une végétation spontanée de 58 espèces appartenant à 20 familles dont 17 pérennes, s’était installée à l’intérieur du clayonnage, soit 42 espèces de plus que dans les zones non traitées. Au fil des ans, la composition floristique s’est progressivement stabilisée, témoignant ainsi d’une réduction notable des perturbations du milieu engendrées par le vent. -
Récupération de terres, visite de deux sites sur le plateau de Guelielh
Une note de travail sert à présenter un cas et à poser des questions, c’est donc une note provisoire qui sera reprise avec les éléments complémentaires qui pourront être récupérés. Cette note est écrite après plusieurs visites sur les sites entre 2015 et 2018. Le contenu de cette note n’engage que l’équipe technique du RECA et de la CRA Tillabéri. Les sites de « récupération des terres » visités sont sur un plateau se trouvant sur la commune de Youri (Région de Tillabéri), à l’Est de la route goudronnée au niveau du marché de la commune. La photo satellite ci-dessous indique quatre types d’aménagement réalisés entre 2014 et 2016. Ces quatre sites de récupération représentent une surface totale d’un peu plus de 350 ha. -
Fiche technique de mise en place de haies vives avec Commiphora africana (dashi)
Commiphora africana, appelé en haoussa ‘’dashi’’, est un arbuste qui peut atteindre environ 5 m de hauteur, dont les feuilles se développent au début de la saison pluvieuse ou peu de temps avant, et se perdent au début de la saison sèche. C’est une espèce très utilisée pour l’installation des haies vives dans la région de Zinder. Sa plantation se fait par bouturage en saison sèche, avec des écartements de 0,25 à 0,5 m entre les boutures. Le besoin est donc de 1.600 ou 800 boutures pour délimiter 1 ha selon les écartements. La mise en place des haies vives de cette espèce ne demande forcément pas des dépenses financières. Les haies vives de Commiphora africana protègent les cultures contre le vent, les animaux et procurent du fourrage pour l’alimentation animale. Elles jouent ces rôles après 1 à 2 ans de plantation. Cette espèce végétale ne demande pas des travaux d’entretien pour les haies vives. -
" Le Parfait Aménagiste Forestier " Gestion des espaces nus dans les systèmes forestiers de plateaux, de bas-fonds et de plaines sableuses : ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut surtout pas faire !
Ce guide propose une aide méthodologique et technique pour les intervenants en gestion simplifiée des forêts villageoises au Niger. Il répond à un besoin et à une demande exprimée par de nombreux agents forestiers et opérateurs techniques privés des ONG. Ces dernières années, la gestion des espaces nus (dans les formations forestières de plateaux, de bas-fonds et de plaines) se pratique de plus en plus de manière intensive sans que les intervenants disposent toujours des références scientifiques, techniques et méthodologiques nécessaires pour augmenter l’efficacité des actions mécaniques et de la réactivation des processus biologiques. -
Suivi des sites PASEC Site de Tokaraoua (commune de Gabi)
Le site de Tokaraoua se situe dans la commune de Gabi dans une forêt classée à une distance d’environ 5 km de la ville de Gabi. Il une vocation pastorale. Cinq villages sont riverains et bénéficiaires de ce site, à savoir : Tokaraoua Tabodi, Takaraoua Tagabas, Tokaraoua Tajaé, Hassaou, Dan Takobo. Ce site était envahi par le Sida cordifolia qui est une plante non appétée par les animaux. Ce fléau a pu bien se développer dans la zone et a couvert les espaces d’aires de pâturage pour les animaux. Les peuplements de cette espèce sont parvenus à dominer les autres espèces herbacées appétées par les animaux. -
Pratique et Gestion de la Régénération Naturelle Assistée
Ce travail a été rendu possible grâce à la subvention d’assistance technique du FIDA accordée au World Agroforestry Centre (ICRAF TAG 1225) en collaboration avec les Instituts Nationaux de Recherches Agronomiques du Burkina Faso (INERA), du Mali (IER) et du Niger (INRAN), dans le cadre de la mise en oeuvre du Projet « Les Arbres des Parcs Agro forestiers et les Moyens de Subsistance : Adaptations aux Changements Climatiques dans le Sahel Ouest Africain ». Au cours des cinquante dernières années, le Sahel a connu des changements dans le régime des précipitations qui se sont traduits par une répartition irrégulière, de graves sécheresses se sont succédées, les conséquences pour les précipitations et la végétation devraient être brusque et rapide (Foley et al. 2003, Wang et Eltahir 2000), avec des implications énormes pour la productivité, les moyens de subsistance et la vulnérabilité socio-écologique. La plupart des espèces d’arbres ont l’aptitude de régénérer à partir des souches et des racines après une coupe à ras du sol. Ce sont des millions d’hectares de champs et d’aires de pâturages qui renferment des souches d’arbres vivantes avec une aptitude de fournir de nouveaux rejets. Beaucoup des espèces d’arbres ont aussi une capacité de régénérer à partir des stocks de semences qui sont dans le sol. -
Suivi et évaluation de la mise en valeur des sites récupérés du programme PAM / FAO sur financement de la Coopération française (2014)
Dans le cadre des activités menées en partenariat par le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), une convention a été signée entre le RECA et la FAO pour le suivi et l’évaluation des actions de récupération de terres et de leur mise en valeur avec des demi-lunes agricoles. Le suivi porte sur un échantillon de sites repartis entre les régions de Maradi, Tahoua et Tillabéri. Le démarrage des activités du RECA a accusé un retard dans sa réalisation à cause des aspects administratifs. Le suivi qui devait démarrer en juillet a véritablement commencé en octobre 2014. Mais pour la région de Tillabéri le suivi a été fait en août et octobre 2014. -
Visite du plateau de Ounoufa, aménagé en 2007 par le Programme de lutte contre l’ensablement dans le bassin du fleuve Niger (PLCE – BN)
Cette note a été rédigée à partir d’une visite du site de Ounoufa, le samedi 11 décembre 2011. Les actions du PLCE ont démarré en 2005. Pour faire face à la dégradation des terres, suite à l’érosion hydrique et éolienne et à l’ensablement du Bassin du Niger, des techniques de Conservation des Eaux et des Sols et de Défense et Restauration des Sols (CES/DRS) sont proposées et expérimentées en partenariat avec les villages concernés. -
Évaluation économique de la récupération des terres dégradées dans les communes rurales de Simiri et de Namaro au Niger
Évaluation économique de la récupération des terres dégradées dans les communes rurales de Simiri et de Namaro au Niger
Banquettes, zaï (tassas), demi-lunes et fixation de dunes dans les sites des villages de Simiri, de Banimaté, de Lima et de Dambou Beri
Un rapport de l´Initiative ELD dans le cadre du projet « Inverser la dégradation des terres en Afrique par l'adoption à grande échelle de l'agroforesterie »
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Les terres de restauration
La restauration des terres est un enjeu important au Niger. Des superficies importantes sont en effet dégradées et nécessitent une restauration pour redevenir productives, aussi bien pour l’agriculture que pour l’élevage. Que prévoit le dispositif législatif et réglementaire à ce sujet ? -
Sécuriser les terres restaurées : comment faire en pratique ?
La restauration des terres pose parfois des problèmes fonciers. Il arrive que des terres utilisées pour l’élevage soient mises en culture une fois restaurée, ce qui crée des conflits. Des communautés refusent la restauration des terres par crainte d’appropriation des terres redevenues productives par un groupe particulier, etc. La question de la gestion du site, en prenant en compte la sécurisation foncière, fait partie des questions à régler pour assurer la pérennité des travaux de restauration et éviter les conflits. Cette note propose comment procéder pour sécuriser les terres restaurées et éviter les erreurs les plus courantes. -
Une disposition de banquettes originale mais… efficace Village de Dargué, Région de Maradi
Si l’on se réfère au « Recueil de fiches techniques en gestion des ressources naturelles et de productions agro-sylvopastorales1 », il existe deux types de banquettes : la banquette agricole sur glacis (longueur 80 m avec un écartement de 25 m entre deux lignes de banquettes) et la banquette agro-sylvo-pastorale sur plateau érodé (longueur 100 m avec un écartement 40 à 45 m entre deux lignes de banquettes). La banquette se compose d’un bourrelet à l’aval et d’un fossé à l’amont dans lequel sont implantées des espèces végétales (arbustives et/ou herbacées). -
Guide du Formateur sur « Les techniques de CES-DRS dans la petite irrigation »
Le présent guide s’inscrit dans le cadre des activités du programme de promotion de l’agriculture productive (PromAP) finance par la coopération allemande. Le PromAP à travers la composante 2, a prévu : « le renforcement des capacités des prestataires de services pour la petite irrigation pour améliorer les services rendus par les prestataires étatiques et prives dans le domaine de la petite irrigation. Quatre (4) thèmes sont développés à travers ce manuel à savoir : ✓ Adaptation au changement climatique; ✓ Lutte contre l’érosion hydrique; ✓ Lutte contre l’érosion éolienne; ✓ L’approche bassin versant -
Le sabara (Guiera senegalensis), espèce oubliée des programmes de revégétalisation des plateaux et glacis ?
L’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a publié des fiches techniques de production de plants de plusieurs espèces locales d’arbres et arbustes. C’est une occasion pour évoquer l’une de ces espèces locales qui porte le même nom en Haoussa et Djerma, le sabara, dont le nom scientifique est Guiera senegalensis – Peul : Gelohi, leleko ; Tamachek : assubara. Si vous cherchez la description de cette plante sur internet vous trouverez quasiment la même description sur la plupart des sites. C’est donc un arbuste de 1 à 5 m de haut, facilement reconnaissable à ses petites feuilles, vert clair, plus ou moins grises ou bleutées. -
Etude sur les réalisations des activités d’assistance alimentaire pour la création d’actifs productifs appuyés par le PAM et production d’un recueil des normes techniques et financières Partie 1 : Observations et réflexions sur des aménagements de restauration des sols
Ce rapport est un peu long, mais des fiches courtes et synthétiques sur les différents types d’ouvrages de restauration des sols existent déjà en grand nombre. Ce rapport est centré sur ce qui ne va pas, sur des résultats insuffisants, car c’est un document pour améliorer ; on améliore ce qui ne marche pas. Ce qui marche sert de référence pour ce que l’on veut améliorer. Mais pour cela il faut arriver à mieux comprendre les éléments à répliquer pour obtenir les résultats escomptés et les facteurs dont il faut tenir compte. Comme nous ne pouvons, en aucun cas, partir de l’hypothèse que les échecs rencontrés viennent des capacités des opérateurs, cela nous fait avancer l’hypothèse que d’autres facteurs rentrent en jeu. La restauration et la revégétalisation des sols … c’est technique et pas si facile que cela, autrement les résultats seraient nettement meilleurs. -
Ounoufa : Réaliser des banquettes entre d’anciennes banquettes, un risque pour un reboisement réussi.
Le plateau de Onoufa se trouve à la sortie de Niamey sur la route de Torodi, au niveau du poste de gendarmerie, après le péage. On y trouve les différentes techniques utilisées par le Programme de lutte contre l’ensablement du fleuve Niger (PLCE) : cordons pierreux, banquettes en terre, demilunes avec semis et plantations d’arbres. En 2007, sur la surface plane du plateau, il a été réalisé des banquettes avec plantation de gommiers (Acacia senegal) et de Bauhinia rufescens. Les arbres se sont bien développés (photo en haut, à droite) et un grand nombre atteint aujourd’hui 3 à 4 mètres après 7 ans et pourraient être exploités pour la production de gomme arabique. C’est aménagement est, à notre avis, une des plus belles réussites de reboisement d’un plateau dans la région Ouest du Niger. -
Techniques CES et DONNEES WOCAT au NIGER
Le Niger est peuplé de près de 10 millions d'habitants très inégalement répartis sur l'ensemble du territoire avec les ¾ concentrés au Sud du 16eme parallèle. La densité moyenne est de 6 habitants / km² avec une forte majorité rurale (84% en 2001) et un taux d’accroissement de la population estimé à 3,3% par an. Cette croissance démographique entraîne une pression sur les terres disponibles avec pour conséquence une accélération de la dégradation des sols et une extension des zones de cultures sur la zone pastorale (source de conflit). Cette problématique n'est pas seulement présente au Niger mais également dans la plupart des pays en voie de développement. Pour enrayer ce processus dans ces pays et plus précisément ceux de la sous-région, l'ensemble des acteurs a focalisé leurs actions sur la recherche, les tests et la vulgarisation des techniques et approches en vue de freiner la dégradation du milieu. Par-là il est également visé au travers de l'augmentation de l'infiltration en limitant l'érosion hydrique de minimiser les impacts des contraintes climatiques sur les productions. Toutefois, force est de constater que l'adoption de ces techniques par les producteurs reste faible et généralement incomplète (non-application des mesures d'accompagnement aux techniques CES/DRS). Les causes sont nombreuses mais elles révèlent souvent un manque d‘information sur les différentes techniques existantes, un manque de soutien auprès des paysans de la part des promoteurs de ces techniques, ceci est allié malheureusement à des approches Top-down mal adaptées et à une mauvaise maîtrise des techniques par les agents d'encadrement et une absence des outils de vulgarisation appropriée. -
25 ans de réhabilitation et de conservation des sols au Sahel
Les gouvernements allemand et nigérien font partie des pays signataires de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CLD) qui engage les pays membres à « lutter contre la désertification et à atténuer les effets de la sécheresse dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification en particulier en Afrique ». Ainsi, les gouvernements du Niger et de l’Allemagne ont initié, depuis le début des années 1980, des actions de lutte contre la dégradation des terres et des ressources naturelles notamment dans les régions de Tillabéri-Nord et de Tahoua. Le Projet de développement rural de Tahoua (PDRT) a démarré en 1985 et en 1986, le Projet de protection intégrée des ressources agro-sylvo-pastorales (PASP) a lancé sa phase pilote dans la région de Tillabéri Nord. À partir de 2004 jusqu’à fin 2011, les actions des deux projets initiaux se sont poursuivies dans le cadre du Programme de lutte contre la pauvreté en milieu rural (LUCOP). Financés sur des fonds du ministère allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), ces actions ont été réalisées par la Coopération technique (GIZ), la Coopération financière (KfW) et le Service Allemand de Développement (DED). En partie, les travaux se poursuivent actuellement. -
Note d'information sur la Régénération Naturelle Assistée (RNA)
Suite aux sécheresses récurrentes et à la surexploitation des terres due à la démographie galopante, la région de Maradi connait depuis quelques décennies une dégradation accrue des terres cultivables. Pour faire face à cette crise écologique les communautés locales avec l’appui de l’Etat, du FIDA à travers le PDRA et PPILDA et d’autres bailleurs de fonds ont adopté la RNA qui est une approche novatrice pour la restauration des sols pauvres et l’intensification agricole. Elle consiste à épargner des rejets de différents arbres et arbustes au cours du défrichement des champs (en saison sèche ou saison des pluies). Au vu de l’importance des acquis capitalisés, et de l'adoption massive de la pratique par les producteurs, le PASADEM qui est la suite logique du PPILDA a retenu la promotion de la RNA à large échelle comme une de ses activités phares, avec un objectif de 90.000 ha. La stratégie de mise en oeuvre est le faire-faire qui met en contribution des ONG locales spécialisées dans la pratique à travers la signature des conventions de partenariat. -
Note de capitalisation sur la technique de fixation de dunes par le ProDAF
Au Niger les sècheresses successives des années 70 et 80, couplées à la croissance démographique, ont eu des conséquences dramatiques notamment sur l’environnement, avec une régression significative du couvert végétal, une érosion de la biodiversité et une modification des systèmes de production. L’ensablement des terres agro-sylvo-pastorales est l’une des menaces constantes de la survie des millions d’habitants, particulièrement dans les régions d’Agadez, Maradi et des régions de Tahoua, Tillabéry, Zinder et Diffa. Il constitue ainsi le défi majeur et la principale contrainte de la gestion durable des ressources naturelles et du développement socioéconomique du pays. -
Production de mil après une jachère de 6 ans dans le sud-ouest du Niger. Effets d'un apport de fumier de bovins et de deux types de fumure minérale.
Le présent essai de culture de mil a été mis en place pour 4 ans et a pour but : de mettre au point et de vulgariser en milieu paysan quelques techniques simples de restauration et de maintien de la fertilité après remise en culture de jachères de courte durée de suivre l'incidence de la jachère et des techniques d'amélioration de la fertilité sur l'activité des ennemis des cultures, notamment les maladies diverses et le striga. -
Régénération Naturelle Assistée : cas de la région de Maradi (Niger)
La région de Maradi, la plus peuplée du Niger, connait une forte croissance démographique avec des densités de population dépassant, dans les zones sud, 100 habitants au Km2 : la population est passée de 2 235 570 habitants en 2001 à près de 3 402 094 habitants en 2012 soit un taux de croissance annuel de plus de 3,9%. Près de 90% de cette population, vivant en zone rurale, tirent leurs revenus de l’exploitation des ressources naturelles avec leurs forces de travail et leurs équipements techniques rudimentaires. -
Guide du Formateur sur « Les techniques de CES-DRS dans la petite irrigation »
Le présent guide s’inscrit dans le cadre des activités du programme de promotion de l’agriculture productive (PromAP) finance par la coopération allemande. Le PromAP à travers la composante 2, a prévu : « le renforcement des capacités des prestataires de services pour la petite irrigation pour améliorer les services rendus par les prestataires étatiques et prives dans le domaine de la petite irrigation. La composante 2 du PromAP appuie le développement des curricula conformément a la spin, a travers son plan stratégique de renforcement des compétences des acteurs de la petite irrigation pour une validation par le comite technique pluri institutionnel -
La technique de la petite jachère - Une technologie essayée au Niger
Cette note a été rédigée par l’équipe technique du RECA à partir du rapport sur le projet de vulgarisation du système de petites jachères dans les champs et des résultats présentés lors de l’atelier de capitalisation tenu en mars 2013, activités menées par l’ONG japonaise Global Environmental Forum (GEF).
Pendant 3 ans, d'avril 2010 à mars 2013, l'ONG japonaise Global Environmental Forum (GEF), en partenariat avec l'Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA), est intervenue dans les régions de Dosso et Tillabéri pour vulgariser "le système de petite jachère dans les champs". L'ONG ONEN (Organisation nigérienne des éducateurs formateurs) a été le facilitateur de ce programme qui a également associé des agents des services agricoles.
Cette technique a été mise au point par l'équipe de l'Université de Kyoto (Japon) avec les résultats de recherches au Burkina Faso et au Niger. Son efficacité a été attestée dans le cadre du projet des études collectives de l'ICRISAT et de JIRCAS à Sadoré-Say (au Niger). -
Le foyer amélioré PADES : un moyen de lutte contre le changement climatique dans le département de Dogondoutchi au Niger
Au terme de cette étude, les résultats obtenus montrent que le foyer amélioré PADES contribue non seulement à la lutte contre le changement climatique sur le plan environnemental par la préservation de la formation végétale et la réduction de la production du dioxyde de carbone mais aussi socioéconomique, par l’amélioration de la santé communautaire et la réduction des dépenses de consommation des ménages ruraux -
Récupération biologique des terres dégradées (BDL)
Manuel à l’usage des formateurs et des producteurs / Convertir les sols dégradés en champs fertiles par la combinaison des moyens biophysiques.
La bio-récupération des terres dégradées vise la réhabilitation des sols latéritiques dégradés au Sahel.
Le sol latéritique se caractérise par une croûte superficielle qui gêne la fixation des racines et empêche la pénétration d’eau, compromettant ainsi toute possibilité de produire.
Pour atteindre la couche fertile du sol, il faut entreprendre un travail de récupération en brisant la croûte. La bio-récupération restitue la fertilité de ces sols latéritiques physiquement à travers les ouvrages CES/DRS qui collectent les eaux des pluies et assurent leur bonne infiltration et biologiquement par la plantation d’espèces pérennes et annuelles adaptées et génératrices de revenus.
De cette façon, le sol est protégé contre une nouvelle dégradation tout en augmentant sa productivité et l’apport en eau, procurant ainsi des avantages économiques substantiels au producteur.
Le BDL est fondamentalement un système agro-forestier qui utilise les mêmes techniques traditionnelles de conservation des eaux et du sol (CES). Il est défini comme un système biotique assisté (flore et faune) pour la réhabilitation des terres dégradées. Ce qui le distingue, cependant, du système agro-forestier traditionnel est l’incorporation d’arbres et de légumes pluvieux à haute valeur économique dans un système holistique plutôt que les arbres et céréales traditionnelles.
Le système a été développé par ICRISAT-Niger et appelé BDL ou Bio-reclamation of Degraded Lands ou Récupération biologiques des terres dégradées. -
Contrôle de Pergularia tomentosa par la coupe profonde
Pergularia tomentosa est un arbuste non appété mais utilisé en tannerie et qui envahit les parcours, particulièrement dans la région de Diffa. Traditionnellement les parties aériennes de la plante sont récoltées et utilisées dans le processus de tannage des peaux. Les résultats d’un essai de coupes au ras du sol, -5 cm et -10 cm du sol ont montré que les coupes au niveau de -5 cm et -10 cm du sol permettent de contrôler la plante. -
Impacts des programmes de gestion durable des terres sur la gestion des terres et la pauvreté au Niger
Depuis le début des années 80, le Gouvernement du Niger et ses partenaires au développement ont investi plus de 200 milliards de FCFA dans des programmes de promotion de la gestion durable des terres (GDT) et d’autres activités visant à réduire la pauvreté et la vulnérabilité des terres. Globalement, plus de 50 programmes ont travaillé sur la GDT au Niger.
Malgré de gros investissements dans les programmes GDT, leurs impacts sur la gestion des terres, la production agricole, la pauvreté et les autres revenus ne sont pas bien connus. Cette analyse vise à contribuer aux connaissances sur les impacts des programmes GDT au Niger en tentant de résoudre certaines des insuffisances méthodologiques des études précédentes.
Les auteurs remercient la Banque mondiale et le Programme d’actions communautaires (PAC) au Niger pour leur appui financier et logistique à ces travaux de recherche. Les auteurs sont particulièrement reconnaissants aux plus de 2000 communautés et chefs de ménage qui ont pris part aux enquêtes conduites dans le cadre de ces travaux de recherche. -
Restauration agronomique des glacis encroutés par la technique Zai+Paillage
Les techniques consistent à la réalisation des étapes suivantes : Épandre de la paille sur le sol encrouté juste après la récolte en raison de 150 à 200 g de tiges/m² soit 1,5 à 2 t/ha; creuser avec des dabas, des poquets de 20-30 cm de diamètre et 30 cm de profondeur, trois mois avant la saison prochaine, identifier le sens de la plus grande pente. -
Régénération naturelle : Régénération naturelle assistée par semis-direct
La protection de la régénération naturelle est la restauration du couvert végétal à travers la protection des pousses spontanées et des rejets des ligneux. Dans certains cas, on peut recourir à un enrichissement artificiel par le semis direct des graines: On parle alors de régénération naturelle assistée. -
Restoring Plant Succession on Degraded Crusted Soils in Niger: a Case Study Using Half Moons, Tree Seedlings and Grass Seed
We assessed a restoration treatment (planting tree seedlings and sowing grass seeds as nurse plants in waterharvesting half-moon pits) on degraded, compacted soils with surface crusts in Niger. Height and above-ground biomass of herbaceous plant species, tree stem circumference, and relative cover of erosive crust, gravel crust, bare ground, rock, litter, and total vascular plants were assessed at three sites with similar environmental conditions but different treatment periods (3, 5, 7 years). Species richness, evenness and Shannon-Weaver index were lowest at the 7-year site and highest at the 5-year site. Above-ground biomass of herbaceous plants and percent plant cover were lowest at the 3-year site and highest at the 7-year site. -
Régénération Naturelle Assistée (RNA) : outil d'adaptation et résilience des ménages ruraux d'Aguié au Niger
Cette étude a été conduite au niveau des cinq villages de la grappe de Dan Saga dans la commune d’Aguié où l’agriculture et l’élevage, principales activités socio-économiques des populations sont confrontées à une dégradation sans cesse croissante des ressources naturelles. Pour y faire face, la Régénération Naturelle Assistée (RNA) était l’une des techniques utilisées par les producteurs. Les données de l'étude ont été obtenues en recueillant des informations quantitatives et qualitatives sur la perception de la communauté. L’objectif visé à travers cette étude est d’évaluer la contribution de la RNA dans l’économie des ménages vulnérables. L’enquête a concerné 99 chefs de ménage agricoles tirés de l’ensemble des villages. Les critères de choix des enquêtés est la pratique de la RNA dans leurs champs et le statut de vulnérabilité de l’exploitant issu de la catégorisation sociale. -
Préserver les terres de pâturage et de parcours au Niger
Les terres de pâturage et de parcours soutiennent l’économie nationale et la vie de 95% de la population du Niger concernée par l’élevage. Sur le terrain, les politiques et investissements semblent donner plus d’attention aux terres de culture qu’aux terres de pâturage. Ainsi, entre 1975 et 2013, le Niger a enregistré une régression des terres de pâturage de 15% associée à une augmentation des terres de culture de 94%. L’évaluation participative des terres de pâturage dans les communes du Gorouol et de Bankilaré a révélé que 76% des terres réservées à l’élevage sont dégradées. La dégradation se manifeste par la réduction de la superficie couverte par les steppes qui sont les principaux parcours de la zone, l’envahissement des parcours par Sida cordifolia et l’extension de l’érosion et des espaces dénudés. Ce qui constituent une menace sur les moyens d’existence des éleveurs. -
Effets des Demi-Lunes Multifonctionnelles sur la Production du Sorgho en Afrique de l’Ouest: Cas de la Région de Tahoua au Niger
La dégradation des sols constitue un problème écologique ayant des conséquences néfastes considérables sur la production alimentaire au Niger et dans la région de Tahoua en particulier. L’objectif de cette étude, conduite à Kalfou dans la région de Tahoua au Niger, est d’évaluer les effets des demi-lunes multifonctionnelles sur la production agricole de sorgho. Ainsi l’essai expérimental, installé sur un terrain initialement encrouté et dénudé pendant deux (2) campagnes agricoles successives, est un bloc randomisé complet composé de trois (3) traitements sur (i) un sol aménagé en zaï (Zaï), (ii) un sol aménagé en demi-lunes conventionnelles (DLC) et (iii) un sol aménagé en demi-lunes multifonctionnelles intégrant à la fois les zaï et les tranchés de reboisement (DLM). -
Structure et dynamique de la végétation ligneuse juvénile issue de la régénération naturelle assistée (RNA) dans le Centre-Sud du Niger
La présente étude est conduite dans les régions de Maradi et Zinder situées dans la bande Sud du Niger où la pratique de la régénération naturelle assistée (RNA) a pris de l’ampleur depuis la fin des années 1980. Cette pratique qui consiste à entretenir les rejets a permis de régénérer le couvert végétal et d’augmenter le rendement des cultures pluviales. Le but de ce travail est d’étudier la structure et la dynamique de la végétation ligneuse juvénile issue de la régénération naturelle assistée. Tous les individus juvéniles dont le diamètre était inférieur à 4 cm ont été comptés dans des placettes de 2000 m² suivant un transect perpendiculaire. L’importance écologique des espèces a été appréciée à partir de l’Indice de Valeur d’Importance (IVI). Les résultats révèlent que la flore juvénile de l’ensemble des sites renferme 38 espèces ligneuses réparties dans 22 familles. Les familles les mieux représentées sont les Mimosaceae (20,73%). La strate juvénile dans l’ensemble a une dynamique déséquilibrée. -
Mesure de conservation des sols à l'aide de sacs de sable plus ciment
Le présent manuel a pour but d'exposer une technique permettant de lutter contre la dégradation des sols dans les zones rurales ou elle progresse sous l'effet des actions prédatrices que mènent les paysans dont : le surpâturage, les mauvaises techniques culturales, les cultures excessives etc. -
Programme régional de gestion durable des terres et de renforcement de la résilience des communautés rurales et des écosystèmes aux changements climatiques dans les Etats du Liptako-Gourma Volume III Niger
Face aux effets induits aux populations (notamment socio-économiques) par les sécheresses des années 1972-73, des mesures ont été prises par les autorités en 1976. Ainsi, près de 70 000 ha de la réserve de faune de Tamou ont connu un déclassement partiel pour des besoins d’activités Agricoles.Pour ce faire, des populations en particulier celles du Zarmaganda (Ouallam, Filingué) ainsi que des agents publics (en vue de contribuer à la sécurité alimentaire) ont été réinstallées dans la zone déclassée. Même si la plupart des acteurs initiaux ont regagné leurs zones d’origine après quelques années de production, il reste qu’aujourd’hui, la zone d’Aïnoma reste soumise à une spéculation foncière remarquable (en partie du fait de la démobilisation de ces acteurs initiaux). Cette situation accroit les pressions sur ce qui reste de la réserve de Tamou, d’une superficie actuelle de 77 000 ha, servant plutôt de zone tampon pour le parc national W du Niger. Pour diminuer les pressions sur cette réserve, des actions de conservation ont été réalisées dont la principale entre dans le cadre du PAPE, composante Niger, en direction des zones périphériques du complexe WAP, mais qui apparait insuffisante pour sécuriser les formations naturelles autour de la réserve de Tamou. -
Etude de faisabilité : Programme régional de gestion durable des terres et de renforcement de la résilience des communautés rurales et des écosystèmes aux changements climatiques dans les Etats du Liptako-Gourma Version Finale
Le Programme régional de gestion durable des terres et de renforcement de la résilience des communautés rurales de la Région du Liptako-Gourma est né du rapprochement des projets nationaux suivants : - projet de gestion durable des terres et de renforcement de la résilience des communautés rurales dans les régions du Nord et du Sahel au Burkina Faso ; - projet de gestion durable des terres et amélioration de la résilience des populations locales dans les communes frontalières des régions de Gao, Mopti et Tombouctou au Mali ; - projet de renforcement de la résilience des communautés rurales riveraines du W dans le secteur d’Aïnoma au Niger. -
Effet des techniques de récupération des terres dégradées sur les performances agronomiques de culture et la réduction de pertes en terres : cas de Sadoré au Niger
Au Niger, la production agricole a chuté ces dernières décennies. Le pourcentage des terres dégradées augmente et l'insécurité alimentaire s'installe dans tout le pays. C'est pour contribuer à trouver des solutions durables et faciliter l'adoption que la présente étude se propose d'évaluer quelques techniques de récupération de terre. L'étude a été effectuée dans le département de Saye à l'Ouest de Niamey. Elle a concerné une expérimentation sur un terrain dégradé et a abordé l'évaluation du rendement à travers la biomasse, en appréciant les rendements du mil et du niébé selon les traitements, la mesure de ruissellement et la mesure de l'humidité du sol. -
Évaluation des actions menées au Niger dans le domaine de l'environnement (Reboisement, récupération/ restauration de terre) pendant les vingt dernières années 1984-2002
La présente évaluation tente de faire le bilan des actions réalisées, durant les vingt dernières années et de jeter les bases de réflexions pour des améliorations éventuelles futures à apporter. Elle aura pour repères essentiels les atouts et contraintes de développement, les succès et les échecs des politiques et stratégies menées, ainsi que leur implication sur l’amélioration des conditions de vie des populations et la réduction de la pauvreté. L’étude comporte trois parties, mais le présent document traite de l’évaluation des actions environnementales dans le domaine de reboisement et de la récupération des terres. -
Impacts des banquettes dans la récupération des terres dégradées au Niger
Le département de Ouallam au Niger est soumis au phénomène de dégradation des terres. La présente étude, conduite sur le plateau dégradé de Sini Bangou dans la Commune de Simiri, a pour objectif d’évaluer l’efficacité du dispositif des banquettes anti-érosives sur l’amélioration de la couverture végétale et de la qualité du sol. -
Restauration de plages nues d’une brousse tachetée au Niger
Un essai de restauration de plages nues d’une brousse tachetée dégradée du Parc National du W au sud-ouest du Niger a été installé en 2007. Cet article établit le bilan de cette restauration réalisée par la plantation d’espèces locales dans des ouvrages antiérosifs du type tranchées sylvopastorales. Dans la zone témoin et dans la zone mise en défens par une clôture, le taux de survie des plants mis en place, leur croissance en hauteur et en diamètre, la composition et la diversité floristique des herbacées ont été suivis pendant trois ans (2007-2009). L’effet des ouvrages antiérosifs sur l’humidité du sol a été évalué pendant la première année. -
Appui portant sur la capitalisation des pratiques de gestion durable des terres au Niger (CAPGDT)
Les discussions avec les différentes directions et services spécialisés des structures visitées (voir liste des structures et personnes rencontrées en annexe 1), lors de la mission du 26 mai au 8 juin 2019 à Niamey des experts base de données et système d'information géographique (SIG) (M. GARBA, Assoumane et M. CAPOCHICHI Alexis), ont permis d’identifier les divers systèmes de bases de données et SIG relatifs aux initiatives de gestion durable des terre (GDT) existants ou les applications /données spécifiques au sein de ces structures.Le recensement (non exhaustif, étant donné le peu de temps disponible) a permis de faire apparaitre, très tôt, l’existence de quelques bases de données sectorielles non opérationnelles et le manque de SIG spécialement
dédié à la GDT. -
Impacts des banquettes et demi-lunes forestières sur les caractéristiques physico-chimiques du sol et la diversité végétale spontanée dans l’Ouest nigérien
Les techniques de banquettes et demi-lunes forestières associées aux plantations d’espèces ligneuses sont couramment utilisées au Niger pour restaurer les terres dégradées. Pour évaluer les impacts de ces ouvrages antiérosifs sur les caractéristiques physico-chimiques du sol et la diversité végétale, une étude expérimentale a été conduite dans la commune rurale de Simiri sur un site de plateau aménagé avec des banquettes forestières et un site de glacis avec des demi-lunes forestières. Une zone témoin non aménagée a été considérée pour chaque site en restauration. L’humidité du sol au niveau des ouvrages a été régulièrement enregistrée durant 30 mois. Des échantillons de sols sous houppier des plants plantés ont été prélevés puis analysés au laboratoire. Un inventaire floristique des espèces spontanées a été réalisé sur les sites en restauration et les zones témoins. Enfin, la biomasse herbacée a été évaluée. Il ressort de cette expérimentation que les banquettes et demi-lunes forestières améliorent significativement l’humidité et la texture du sol ainsi que le carbone organique sous houppier des plants plantés. Ces conditions ont permis le développement d’une diversité végétale spontanée. Ces résultats mettent en évidence l’efficacité des banquettes et demi-lunes forestières dans la restauration des terres dégradées de plateaux et de glacis. -
Impacts post-projet de la restauration des terres dégradées à Tahoua, Niger
À Batodi, situé sur ce qui était un plateau stérile, les agriculteurs avaient commencé à restaurer les terres dégradées vers la fin des années 1980. Les villageois ont alors observé une hausse significative des niveaux d'eau dans leurs puits. Lorsqu'on a demandé aux villageois comment ils expliquaient cette hausse, leur réponse unanime a été « Allah ». Cependant, au cours de discussions ultérieures, ils ont reconnu qu'avant de restaurer les terres avec des cuvettes et des demi-lunes, toute l'eau de pluie disparaissait rapidement sous forme de ruissellement. Après avoir restauré les terres, ils ont remarqué qu'une grande partie des précipitations demeurait maintenant sur la terre, et ils ont compris que cela conduisait à une augmentation de l'infiltration et de la recharge des eaux souterraines. -
La régénération naturelle assistée (RNA) pour lutter contre la désertification
L’avancée du désert depuis les années 70 combinée à la forte croissance démographique (103 habitants au km2 à Aguié et Gazaoua) accentuent la pression foncière. -
Investir dans la gestion durable des terres au Niger pour un développement économique effectif
Le présent rapport est rédigé dans le cadre d’un tel processus national. Il vise à fournir aux décideurs politiques et aux administrateurs des informations scientifiques sur les conséquences économiques de la dégradation des terres et les voies alternatives pour réaliser une croissance économique en milieu rural. -
Construire la résilience des ménages grâce à la gestion durable des terres
Les pays sahéliens sont particulièrement sujets à la dégradation des terres. Au Niger, ce sont plus de la moitié des terres agricoles qui sont considérées comme dégradées, au Burkina Faso et au Sénégal, plus du tiers1. Cette dégradation des terres a des impacts importants sur le niveau de la production et des revenus des agriculteurs. Globalement pour l’ensemble de l’Afrique subsaharienne les pertes de revenus sont évaluées annuellement à 9 milliards de dollars américains (TerrAfrica). Cette dégradation joue un rôle indéniable dans les déficits céréaliers chroniques, les chocs de prix et de production, et les crises alimentaires auxquels sont exposés les pays et populations de la région. -
Impacts d’une technique de restauration de terre
dégradée sur la survie et la croissance des plants de
quatre espèces de Combretaceae en zone Sahélienne du Nigerbanquettes sylvopastorales constituent l’une des techniques les plus utilisées au Niger pour restaurer les terres dégradées de plateaux. La présente expérimentation a été réalisée sur un plateau dégradé de Simiri dans l’Ouest nigérien où des banquettes sylvopastorales ont été installées. L’objectif est d’évaluer la survie et la croissance des plants de quatre essences locales de Combretaceae, Combretum glutinosum, Combretum micranthum, Combretum nigricans et Guiera senegalensis. Les méthodes utilisées ont consisté d’abord à délimiter un espace sur le plateau dégradé où 40 banquettes sont confectionnées et un autre espace sans banquette pour servir de témoin. Dans les banquettes, 200 plants de chaque espèce ont été plantés à raison de 20 plants/banquette. -
Effet de la combinaison Régénération Naturelle Assistée (RNA) et microdose d’engrais sur la production du mil (Pennisetum Glaucum (L.) R.Br) dans les zones agro-écologiques du centre-sud du Niger
Cette étude vise à identifier la microdose optimale d’engrais dans les champs de production du mil, où des pratiques de la régénération naturelle assistée (RNA) sont déjà réalisées. L’expérimentation a été conduite dans 26 villages pratiquant la RNA, dont 10 villages dans la zone sahélienne stricte, 10 villages dans la zone sahélo-soudanienne et 6 villages dans la zone nord soudanienne du centre-sud du Niger. Un dispositif en bloc randomisé est installé dans chaque village comportant 5 traitements (RNA; RNA + Fumure organique (F); RNA+F+NPK; RNA + Phosphate naturel de Tahoua (PNT) + F; RNA+PNT) et un témoin suivant les quatre points cardinaux. Les paramètres mesurés sont : la croissance en hauteur, le nombre de talles, les rendements en grains et en paille de mil. Les résultats ont montré que la hauteur moyenne la plus élevée des plants est obtenue pour le traitement RNA+PNT dans la zone sahélienne stricte (283,9±86,2 cm) et le nombre élevé de talles moyens pour le témoin de la zone nord-soudanienne (10,04±3,1). Dans toutes les zones, le traitement RNA+F+NPK a permis d’obtenir les plus grands rendements moyens en grains et en paille de mil. -
Perception Paysanne des Techniques de Conservation des Eaux et des Sols et de Défense et Restauration des sols (CES/DRS) en Afrique de l’Ouest : cas du Burkina Faso et du Niger
L’Afrique sahélienne connait une baisse de la capacité productive de la ressource sol depuis les années 1970. Pour y faire face, des ouvrages de conservation des eaux et des sols et de défense et restauration des sols (CES/DRS), sont diffusés auprès des producteurs. Cette étude vise à déterminer les ouvrages les plus importants en matière de production agricole selon la perception des producteurs. La méthode a consisté à une collecte de données auprès de 194 exploitations agricoles (EA) dont 134 EA au Niger et 60 EA au Burkina Faso, à travers des questionnaires et des entretiens. -
Fiche technique n°1 : ouverture de bandes pare-feux
Cette fiche technique regroupe un ensemble d'informations relatives à l'ouverture de bandes pare-feux -
Fiche technique n°4 : la régénération naturelle assistée (RNA)
La régénération naturelle assistée est une pratique qui consiste à laisser au cours du défrichement (en saison sèche ou en saison des pluies) 1 à 3 rejets issus des souches des différents arbres et arbustes pour qu’ils poursuivent leur croissance. -
Proposition d’approches stratégiques pour la mise en oeuvre des activités de développement de l’élevage dans le cadre des activités du PromAP en zone pastorale des régions de Tillabéry, Tahoua et Agadez
L'objectif poursuivi à travers cette étude est d'identifier des activités clés pour le développement de l'élevage pastoral dans le cadre du PromAP -
Guide technique de l'élevage
Dans ce guide, sont identifiés les avantages et inconvénients des méthodes de conservation des terres agricoles applicables selon les conditions naturelles (dont notamment le relief, la nature du sol et les caractéristiques d'écoulement). Le guide inclut également une marche à suivre pour l'application de ces méthodes, ainsi que des exemples concrets. -
Initiatives environnementales au Sahel : paysannes engagées ou instrumentalisées ?
La lutte contre la désertification est amorcée depuis une cinquantaine d’années au Sahel et les femmes s’y sont très tôt impliquées. Pourquoi ? Comment ? Avec quels bénéfices et quelles conséquences sur leur place aujourd’hui ? Engagement ou instrumentalisation ? Regard sur cinq décennies d’actions des femmes au Niger sur ces questions. -
Désertification au Sahel : historique et perspectives
Le Sahel, au cours de ces dernières décennies, a connu deux crises majeures de sécheresse presque contiguës. Actuellement, et depuis la fin des années 1980, la tendance pluviométrique montre, dans certaines zones, un retour vers les normes antérieures aux années 1970. Cependant, cette amélioration des totaux pluviométriques annuels semble être partiellement le fait d’une intensité des pluies plus importante, alors que la longueur de la saison des pluies n’évolue pas par rapport aux décennies de sécheresse. Par ailleurs, depuis la moitié du 20e siècle, la population sahélienne a plus que triplé et les prévisions pour 2050 avancent un facteur de croissance de l’ordre de 10. Les taux de croissance urbaine sont encore plus impressionnants et entraînent chaque jour d’importants bouleversements environnementaux. Une telle pression anthropique engendre un déboisement incontrôlé pour satisfaire les besoins en énergie des populations, la demande en bois d’œuvre et l’expansion agricole. En outre, le cheptel toujours plus nombreux et devant se satisfaire de parcours continuellement réduits engendre un surpâturage. Le tout provoque donc une dégradation de la couverture végétale du sol, une diminution globale des rendements des cultures, mais également une forte réduction de la biodiversité. L’article fait le point sur la controverse actuelle qui entoure les processus de désertification en Afrique de l’Ouest avant de conclure que, si les crises de sécheresse des années 1970 et 1980 ont été catastrophiques pour les populations du Sahel, les pressions anthropiques croissantes futures vont engendrer une désertification grandissante dans la bordure sud du Sahara, et ce sans compter les scenarii climatiques assez alarmants. -
Gestion durable des zones humides face aux risques climatiques au Niger : le cas de mare de Tabalak
Le présent rapport est un produit du Projet d’assistance technique à la gestion des risques climatiques, qui est soutenu par le Bureau de la prévention des crises et du relèvement et par le Bureau des politiques de développement du PNUD. Il fait partie d’une série de rapports semblables examinant des pays exposés à un risque élevé et se penchant sur un secteur socioéconomique spécifique dans chacun de ces pays. Cette série illustre la manière dont des populations de différentes communautés et appartenant à différents secteurs socioéconomiques devront peut-être procéder à des adaptations quant à la nature de leurs sources de revenu et à leurs moyens de subsistance pour faire face au changement climatique. Ces documents présentent des éléments factuels en vue d’apprécier la manière dont les risques climatiques vont probablement surgir. Ils aideront les pouvoirs publics, les agences de développement, et les communautés elles-mêmes à identifier les risques sous-jacents, y compris les politiques et plans inappropriés et les lacunes cruciales en matière de capacité. -
Plan de Gestion des Pestes et des Pesticides (PGPP)
Le Gouvernement de la République du Niger, par le biais du Ministère du Plan, avec l’implication du Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification (MER/LCD) agence d’exécution du Projet, est tenu à préparer un Plan de Gestion des Pestes et des Pesticides (PGPP), qui, comme tous les autres outils de sauvegardes environnementale et sociale, doit comporter des mesures permettant au projet, pendant toute sa durée de vie, de se conforme aux lois et réglementations nationales en vigueur et aux prescriptions des normes environnementales et sociales de la Banque mondiale, en générale, et de la NES 3, en particulier. -
Processus de définition des cibles de neutralité en matière de dégradation des terres
Le présent document donne la synthèse des cibles nationales retenues ainsi que des mesures envisagées pour atteindre la NDT à l’horizon 2030 au Niger. -
Travaux de construction de seuils à Karkara et de traitement de koris à Dareye
Le présent document fait office du rapport d'exécution des travaux du marché relatif à la réalisation de seize (16) seuils de traitement de koris à Darey région de Tillabéry commune rurale de Ouallam et d'un (1) seuil d'épandage à Karkara région de Tahoua commune rurale de Allakaye. -
Proposition d’éléments d’appui à la gestion intégrée de la fertilité des sols dans les pays membres du CILSS
Depuis la chute des recettes tirées de l’uranium, le secteur rural constitue aujourd’hui le principal moteur de la relance économique. Or, le développement de l’agriculture est freiné par la fragilité du patrimoine agro-écologique et plus précisément la baisse de la fertilité des sols et leur dégradation, notamment par l’érosion hydrique. Le pays s’est alors lancé dans le cadre de l’Initiative pour la Fertilité des Sols et la Collecte des Eaux de Ruissellement (IFS/CER) dans l’élaboration d’un plan d’action national. Ce plan d’action qui vient d’être adopté en novembre 2001 correspond aux contraintes majeures que doit surmonter l’agriculture nigérienne. Sa mise en œuvre permettra sans doute de relancer et de sécuriser sur le long terme la production agricole. Néanmoins, quelques compléments sont nécessaires. -
Méthodes et outils pour faciliter l’échange de savoir entre spécialistes de conservation des eaux et sols et agriculteurs sur la gestion durable des sols au Niger, Afrique de l’Ouest
Nettement étonné étaient les paysans à chaque fois que j’enlevais un sachet plein de terre de leur champ, au nom de la science. Pour un but très abstrait je porte un tas de sable vers la ville. La terre qui est toujours là. Le vent le jette dans les visages des femmes qui cherchent du bois. La terre où on met le pied dessus, elle est emportée dans un laboratoire. La recherche de la notion des sols chez les paysans et paysannes du Niger est un voyage dans les cosmologies des différentes ethnies liées étroitement à leurs activités de subsistance. Les agriculteurs gagnent leur vie avec les sols, leur fonctionnement est essentiel pour eux. La conservation des sols ne peut être qu’un sujet de grande importance de leur point de vue. En même temps ce sont aussi les agriculteurs les meilleurs connaisseurs de leurs terres. Personne n’a vue et senti aussi précisément les réactions des sols dans chaque situation hydrologique et chaque période d’une culture. De ce point de vue un spécialiste consultant dans la matière de la gestion des sols souligne en vain l’importance des technologies de conservation. Mais pourtant je suis convaincu que le travail des spécialistes dans les villages peut contribuera la conservation des sols - il s’agit seulement de réviser les questions dans lesquelles leur conseil peut être utile et reconsidérer la façon dans laquelle le savoir est généré, communiqué et mise en valeur. -
Savoirs de paysans et lutte contre la désertification : augmenter le potentiel d'un champ cultivé en installant des bandes enherbées
La mise en place de bandes enherbées dans un champ cultivé est une technique essentiellement utilisée pour limiter les dégâts causés par l’eau de pluie sur le sol et les cultures. Elle consiste à planter ou semer, sur une ou plusieurs lignes, sous forme de « bandes », des espèces locales d’herbes. -
Villes vertes pour la restauration des écosystèmes de la grande muraille verte (Burkina Faso, Niger, Sénégal)
Le projet Villes Vertes pour la Restauration des Écosystèmes de la Grande Muraille Verte (VIVRE) a pour finalité d’améliorer la résilience climatique et alimentaire des villes secondaires de la Grande Muraille Verte et de réduire leur empreinte environnementale. Le projet vise à l’adoption et la mise en place de politiques locales, au resserrement des liens fonctionnels ville-campagne, à la réalisation d’infrastructures vertes, et à l’émergence d’un entrepreneuriat vert ancré dans son territoire. -
Les trois principales pratiques pour accélérer la restauration des terres arides
La régénération naturelle gérée par les agriculteurs, les techniques simples de collecte de l'eau et les mises en défens, ont conduit au reverdissement de millions d'hectares à travers le Sahel et la Grande Corne de l'Afrique. Et ces trois pratiques se sont avérées plus efficaces et beaucoup moins chères à l'hectare que la plantation d'arbres. -
Capitalisation de l’expérience de l’Initiative régionale Environnement mondial et Lutte contre la désertification IREM/LCD
Le présent document est un recueil de xxx fiches techniques présentant différentes méthodes, techniques de lutte contre la désertification, tirés des micro-projets soutenus par IREMLCD. Certes, il n’est pas exhaustif mais il se veut une contribution à l’amélioration des compétences et des connaissances par la diffusion d’informations au sujet de la lutte contre la désertification dans un contexte agro-alimentaire mondial fortement tendu. Il ambitionne également d’encourager le financement et la mise en œuvre d’approches plus adaptées et de techniques plus appropriées à la lutte contre la désertification. -
Bandes par-feu
La lutte contre les feux de brousse est un ensemble de mesures et d’actions visant à prévenir ou à endiguer les effets destructeurs des feux dans les zones vulnérables (Zones de forte production fourragère). Parmi ces mesures, se trouve l’ouverture des bandes pare-feu. Au Sahel, l’ouverture des bandes pare-feu consiste à tracer des bandes de longueur variable et de 15 à 20 mètres de largeur orientées perpendiculairement à la direction du vent dominant de la saison sèche. -
Guide de bonnes pratiques de gestion durable des terres et des eaux
Le Niger a connu une série de crises alimentaires (1973, 1984, 2001, 2005, 2010) qui est la révélation d’un ensemble de facteurs dont les plus importants sont : la tendance à l’assèchement du climat, la forte croissance démographique (3,3%) largement supérieure à la croissance agricole (estimée à 2,5%) conduisant à une pression de plus en plus forte sur l’environnement. La combinaison de tous ces facteurs aboutit inéluctablement à la modification des équilibres écologiques et à la dégradation des terres. Cela a débouché sur une exploitation abusive des terres parfois au-delà des capacités réelles des écosystèmes avec pour conséquences une perte considérable de leur potentiel productif. Le maintien de ces équilibres fragiles est cependant indispensable pour la conduite de toutes les activités socio-économiques des populations rurales. L’économie rurale constitue le principal levier de la subsistance des populations rurales, à travers l’agriculture, l’élevage, la pêche et l’exploitation forestière. -
DNSE du Niger : état de référence des observatoires de Diffa, Zinder, Azawad, et Torodi-Tondikandia
Ce document fait l’état de référence pour 4 observatoires (Diffa, Zinder, Tahoua, Tillabéri). Il a pour objectif de réaliser une photographie la plus complète possible des observatoires aux plans agro-écologique, climatique et socio-économique. Il a également été réalisé pour faciliter l’organisation de la collecte et du traitement des données nécessaires au calcul des indicateurs du DNSE. L’état de référence prépare la collecte régulière des données mais aussi les place dans un cadre global et cohérent de mise en œuvre des AME en impliquant les différents secteurs intervenant en milieu rural L’étude s’est référée aux données et informations disponibles dans les régions administratives des observatoires ; En effet le Niger a fourni un effort important de production de données et informations sur les différents secteurs dans le cadre de la planification du développement ; Des monographies ont été élaboréé aux différentes échelles administratives et sont disponibles dans les structures administratives et techniques.. Elles retracent la situation socio-économique, technique et culturelle des entités administratives et constituent une base d’informations pour le DNSE. Les secteurs comme la Météorologie, le Génie Rurale, l’Hydraulique et l’Agriculture disposent d’études et de données datant de la période coloniale à nos jours. Force est de constater que ces informations ne sont pas mis à jour régulièrement et connaissent des difficultés de conservation. L’étude sur l’état de référence des observatoires s’est intéressée à proposer une structuration de l’information régulièrement produite par les services techniques ; Elle donne au DNSE l’opportunité de promouvoir une stratégie de gestion de l’information par la mise en réseau des systèmes d’informations existantes. C’est dans cet esprit que le DOSE national confère au DNSE le rôle de production et de coordination de l’information environnementale. -
Usages des terres et évolution végétales dans le département de Maradi
Le présent document de travail s’inscrit dans le cadre d’une étude visant à établir les liens entre modifications à long terme de l’environnement, croissance démographique et évolutions technologiques, et à repérer les politiques et les institutions aptes à favoriser un développement durable. Cette étude se situe dans le prolongement d’un projet entrepris par l’Overseas Development Institute (ODI) dans le district de Machakos, au Kenya, dont les résultats préliminaires ont été publiés par l’ODI en 1990-1991 dans une série de documents de travail. Ces travaux ont également donné lieu à un ouvrage (Mary Tiffen, Michael Mortimore et Francis Gichuki, More people, less erosion : environmental recovery in Kenya, John Wiley, 1994), présentant une synthèse et une interprétation de la dynamique du développement physique et social à Machakos. Cet ouvrage fait état d’un ensemble d’hypothèses et de recommandations en matière de politiques qu’il est nécessaire de tester dans d’autres milieux semi-arides de l’Afrique. A l’aide de méthodologies compatibles, quatre études ont été parallèlement menées dans les pays suivants : Kenya District de Makueni Sénégal Région de Diourbel (en association avec l’ISRA et le CSE) Niger Département de Maradi (en association avec l’ODI et l’Université Abdou Moumouni, Niamey) Nigeria Région de Kano (en association avec l’ODI et Ahmadu Bello University, Zaria). -
Demi-lune multifonctionnelle agricole (en expérimentation)
La demi-lune multifonctionnelle (DLM) est un ouvrage anti érosif à vocation polyvalente (agricole, pastorale, sylvicole, horticole). Elle est composée d’une fosse de aptage d’eau ayant des Zaï d’attente à son sein, d’un trou de plantation d’arbre, des Zaï internes et externes de la digue, avec ou sans tranchée de désengorgement selon les besoins en eau. Elle est creusée perpendiculairement à la ligne de plus grande pente pour intercepter et infiltrer les eaux de ruissellement. -
Fiche 5 : La récupération des terres encroûtées par la technique des banquettes antiérosives
Le CILSS, soucieux toujours de partager et de valoriser ses expériences, a souhaité capitaliser l’expérience de son programme « Initiative Régionale Environnement Mondial et Lutte contre la Désertification », IREM/LCD. En effet, la diffusion et le partage d’information constituent un défi majeur pour le CILSS et sont essentiels si nous voulons valoriser les alternatives durables dans la lutte contre la désertification. -
Décret n° 2020-602/PRN/ME/SU/DD réglementant la pratique de la Régénération Naturelle Assistée au Niger
Le présent décret a pour objet de réglementer la pratique de la Régénération Naturelle Assistée au Niger (RNA). Il détermine les modalités de gestion des parcs agroforestiers, particulièrement les ressources ligneuses issues de la Régénération Naturelle Assistée. -
La gestion viable des espaces nus forestiers : ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut surtout pas faire
Ce guide propose une aide méthodologique et technique pour les intervenants en gestion simplifiée des forêts villageoises au Niger. Ces dernières années, la gestion des espaces nus (dans les formations forestières de plateaux, de bas-fonds et de plaines) se pratique de plus en plus de manière intensive sans que les intervenants disposent toujours des références scientifiques, techniques et méthodologiques nécessaires pour augmenter l’efficacité des actions mécaniques et de la réactivation des processus biologiques. La version intégrale du guide « Le Parfait Aménagiste Forestier » est en ligne sur le site du RECA. -
Harvesting the rain : the adoption of environmental technologies in the Sahel
Many agricultural and environmental technologies require large upfront investments in exchange for longer-term benefits. This time profile of costs and benefits may deter adoption, particularly in low-income settings characterized by information constraints,
limited cash on hand, and high discount rates. We test the importance of these barriers to the adoption of an agricultural technique that helps to reduce land degradation and restore soil fertility in Niger. We find little evidence that liquidity or credit constraints
deter adoption: instead, providing farmers with training increases the share of adopters by over 90 percentage points, despite a majority of farmers already being familiar with the technology. -
Guide de montage de projets de Gestion Durable des Terres
Ce guide destiné aux collectivités locales a pour objectif de leur fournir les outils de base pour permettre la mise en place d'un de GDT. Il mobilisera notamment pour cela des notions travaillées durant le Module de farm'action des collectivités locales au montage de projets de gestion durable des terres, module développé dans le cadre de la composante régionale du Projet FLEUVE (Front Local Environnemental pour une Union Verte) coordonnée par le CARI. -
La lutte contre l'érosion éolienne au Niger: les savoirs des chercheurs et des paysans
C'est durant la courte période des tempêtes de m'ousson qui précédent les pluies que l'érosion éolienne dans la zone Sud du Sahel se produit et provoque des dégats sur les cultures et des pertes de terre arable. Un essai conduit en 1991 au centre Sahélien de I'ICRISAT, Niger, mesure les effets de brises-vents de Buuhiniu tufescens et de d'Andropogon guyanus agés de 3 ans ainsi que d'un paillis de 2 t ha-' de résidus de récolte sur la quantit6 de terre érodée. A. guyanus et B. rufescens réduisent les pertes de terre de respectivement 24% et 58%, les résidus de récolte de 59%. La combinaison des deux mesures permet une protection maximale. Dans une enquête, les agriculteurs de la région ont été interrogés sur leurs connaissances de l'érosion éolienne et leurs stratégies de résolution du problème. Bien que 66% des paysans aient constaté des effets de l'érosion éolienne sur leurs champs durant la dernière décade, ils ne considèrent pas celle-ci comme un problème important. Des dégats sur petit mil dûs à l'érosion ont été notés par 69% des paysans. Pour les paysans, les plages particulièrement touchées par I'érosion éolienne dans leurs champs sont provoquées par l'interaction des effets de la topographie et de la baisse de la fertilité du sol. Ils ont développé une stratégie de régénération de ces plages en y transférant de la matière organique de zones plus productives, par exemple des chaumes. -
L'érosion éolienne dans le Sahel nigérien: influence des pratiques culturales actuelles et méthodes de lutte
Au Sahel, l'érosion éolienne constitue une menace importante pour l'utilisation durable des ressources en terres. Elle présente une dynamique saisonnière marquée en relation avec les cycles climatiques intra annuels et l'évolution du couvert végétal. Au Niger pays sahélien servant d'exemple pour cette revue de la littérature, l'érosion éolienne est, de plus, favorisée par la dominance de sols sableux à faible teneur en matière organique et par les pratiques culturales qui contribuent à maintenir un faible couvert du sol pendant la période la plus critique en fin de saison sèche et au début de la saison des pluies. L'érosion éolienne se traduit par des pertes en terre parfois considérables à l'échelle de la parcelle expérimentale et du champ. -
Formation - atelier sur l'approche ELD en lien avec l'initiative ELD (« Economics of Land Degradation »)
ELD est une initiative lancée en 2011 par la Commission européenne, le Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et la Convention des Nations Unies pour la Lutte contre la Désertification (CNULCD). Elle est appuyée par un vaste réseau de partenaires et vise à opérer, à l’échelle mondiale, une transformation dans la compréhension de la valeur économique des terres productives et à familiariser davantage les parties prenantes aux arguments socioéconomiques, l’objectif étant d’améliorer la gestion durable des terres. Le calcul de la valeur des terres est une tâche complexe. C’est pourquoi l’Initiative ELD offre des outils et méthodes d’évaluation éprouvés qui aideront les parties prenantes à établir la rentabilité des terres et de leur utilisation à travers une évaluation économique globale, et à prendre en compte les résultats qui en découleront dans le processus décisionnel. -
Rapport de l’Atelier de lancement au Niger du Projet « Des Arbres pour Reverdir l’Afrique »
L’atelier de lancement du Projet Des Arbres pour Reverdir l’Afrique a permis de rassembler les acteurs clefs du domaine d’utilisation des sols, portant sur le partage des éléments du cadre logique du projet, les problématiques, itinéraires et réflexions relatives en Gestion Durable des Terres (GDT). Le but visé à long terme, par le projet, est d’inverser le processus de la dégradation des terres en Afrique par l’adoption à grande échelle de l’agroforesterie. L’objectif de lancement de l’atelier a été d’une part, de communiquer et partager les informations et les connaissances sur le projet ; et d’autre part, de favoriser l’évaluation économique neutre de la GDT ainsi que le renforcement des capacités en vue de conduire des actions éclairées et concertées. -
LA HAIE VIVE, pour la protection et la production
Une haie vive est une clôture végétale de formations denses et alignées composée d'arbres et d'arbustes, plantés entourant ou limitant un domaine, une propriété etc., de manière à les protéger durablement contre le vent, l’érosion éolienne, le ruissellement et la baisse de fertilité des sols. Utilisées le plus souvent enagroforesterie et en Agriculture Intelligente face au Climat (AIC), elles sont installées en bandes perpendiculaires à la direction du vent dominant au bord ou à l’intérieur des champs. La technologie répond aux trois grands enjeux de l’agroforesterie que sont la protection, la conservation et la production. En fonction des rôles qu’elles jouent, on distingue principalement quatre (04) types de haies vives qui sont : (1) haies vives de protection contre la divagation des animaux (haies défensives) ; (2) haies vives de protection contre l’érosion (haies antiérosives) ; (3) haies vives de production et ; (4) haies vives de délimitation foncière (ICRAF, 2006). -
Adoption de la haie vive dans le bassin arachider du Sénégal
L'introduction de la haie vive est vulgarisée avec un succès relatif dans les systèmes agraires du Sahel. Ainsi, au Sénégal, le Projet organisation et gestion villageoise (Pü.G.Y.), avec l'aide des groupements villageois, a implanté de 1995 à 1996, un réseau de haies de Euphorbia basalmifera sur quatre mille huit cent soixante hectares dans le bassin arachidier à raison de un hectare par paysan. La production de sept miIle plants avec succès par les paysans pour installer des haies vives a été aussi rapportée à Hondey au Niger (Bonkoungou et al, 1998). -
Que peut_on dire des haies vives? (audio haoussa)
Une haie vive est une clôture végétale dense et alignées qui sert à protéger les jardins contre les vents violents, les animaux et le vol. -
Techniques biologiques de conservation des eaux et des sols/défense et restauration des sols : haie vive
La haie vive est une formation linéaire dense et continue constituée d’une ou de plusieurs lignes d’arbustes autour du site à protéger contre les animaux et autres agressions. -
Techniques biologiques de conservation des eaux et des sols/défense et restauration des sols
Les brise-vents sont des structures linéaires, le plus souvent multi-étagées et vivantes composées d'espèces ligneuses en général et parfois herbacées installées de telle manière qu'elles permettent de
protéger les zones cultivées, pâturées, les habitations ou les infrastructures (routes, points d’eau, écoles) contre les effets néfastes des vents dominants. -
Mise en évidence des zones touchées par la désertification par télédétection a basse résolution au Niger
Dans l’optique d’identifier les endroits potentiellement affectés par la désertification au cours des deux dernières décennies, 109 stations réparties dans trois zones bioclimatiques du Niger ont été étudiés. L’analyse conjointe des séries chronologiques de précipitations et d’images satellitales AVHRR de NOAA, transformées en indice de végétation normalisé (NDVI) a permis d’appréhender la dynamique du couvert végétal au sein des biomes considérés de 1981 à 1999. L’évaluation qualitative de la dynamique à long terme du couvert végétal a été réalisée grâce à l’analyse de tendance des valeurs maximales annuelles du NDVI par rapport aux précipitations pendant la période de végétation pour chacun des points étudiés. Sur la période analysée, il ressort que 98% des résultats obtenus pour les précipitations contre 76% des valeurs du NDVIMax/RR montrent une tendance positive allant de modérée à très forte pour l’ensemble des pixels. Par contre, la combinaison des deux variables à travers le rapport NDVIMax/RR montrent un déclin généralisé de l’efficacité de l’utilisation de l’eau par la végétation avec une tendance non significative pour les stations situées dans le Sahel pastoral (p=0,52), hautement significative pour celles localisées dans la zone sahélienne à culture sous pluie (p=0,00009) et significative dans le Sahel méridional (p=0,041). -
Neutralité de la dégradation des terres au Niger analyses de la situation de références et des facteurs de dégradation
Au Niger, les problèmes de désertification et de dégradation des ressources naturelles se posent avec acuité. Les principaux défis environnementaux auxquels le Niger fait face se résument ainsi qu’il suit : la pression excessive sur les ressources naturelles, exercée par une population à croissance très forte ; les mauvaises pratiques de gestion des ressources naturelles (surpâturage, déboisement, exploitation minière des sols, etc.) ; les sécheresses répétitives (1968, 1974, 1984, 1998, 2005, 2009, 2011, etc.) et la variabilité climatique. En effet, les conditions climatiques défavorables caractérisées par des pluies torrentielles, irrégulières et mal réparties dans l'espace et dans le temps ainsi que des vents fréquents et souvent forts, sont les sources de la dégradation des terres à travers l'érosion hydrique et érosion éolienne. -
Que peut_on dire des haies vives? (audio zarma)
Une haie vive est une clôture végétale dense et alignées qui sert à protéger les jardins contre les vents violents, les animaux et le vol. -
Gestion des forets naturelles et approvisionnement durable en bois énergies des villes du Sahel
Au Mali, au Burkina Faso et au Niger, la dégradation des forêts est un processus complexe où plusieurs facteurs interagissent en s'intensifiant du fait de la pression démographique et de la pauvreté. La collecte de bois énergie (bois de feu et charbon de bois) pour l’approvisionnement des grandes villes constitue l’un des principaux facteurs de dégradation des forêts et des sols. L’objectif général du projet FONABES était d’améliorer les conditions de vie des populations grâce à un approvisionnement durable et à des prix compétitifs en bois énergie des principaux centres urbains, créateur de revenus en milieu rural, garantissant le maintien/accroissement du carbone forestier et la conservation des forêts.