Cette note est tirée de la thèse intitulée « Déterminants et effets socio-économiques de l’adoption des variétés améliorées de mil et de niébé dans les exploitations agricoles des régions de Tillabéry et Zinder (Niger) » soutenue par Monsieur M. OUMAROU HALADOU Issoufou en mars 2018. Université Abdou Moumouni. En Afrique, les rendements moyens varient considérablement de 500 à 550 kg/ha en fonction des variétés utilisées, du degré d’utilisation d’engrais et de pesticides, du système de culture en association ou culture pure et des conditions agro-climatiques. L'Afrique représente environ 95 % de la production mondiale du niébé, 80 % de la part de l'Afrique étant produite en Afrique de l'Ouest. Avec une part estimée à 50 % de la production mondiale de niébé, le Nigeria est le plus grand producteur (et consommateur) du monde de niébé, suivi par le Niger.
Le RECA vous propose un extrait de la partie consacrée à la filière niébé de l’Étude Diagnostique sur l’Intégration Commerciale Niger, Programme du « Cadre Intégré » / La Modernisation du Commerce pendant un Boom Minier. Il s’agit principalement des recommandations de l’étude pour améliorer la compétitivité de la filière niébé. L’initiative dite du « Cadre intégré » a démarré en 1997. Elle est l’oeuvre de la Banque mondiale, de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), du Centre du commerce international (CCI), du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), du Fonds monétaire international (FMI). Les partenaires au développement bilatéraux et multilatéraux s’y sont associés pour répondre aux besoins des Pays les moins avancés (PMA) en matière de développement du commerce.
La campagne agricole d’hivernage 2011 a été caractérisée par une pluviométrie mal répartie dans le temps et l’espace, ponctuée par des épisodes secs au cours des mois de juillet, août et septembre. Le cumul pluviométrique saisonnier au 30 septembre 2011, bien que variant entre 300 et 780 mm dans la majeure partie de la zone agricole, est inférieur à 400 mm au niveau de la plupart des postes suivis.
L’approvisionnement via le marché représente 60 % de l’ensemble de la consommation alimentaire au Niger. Le marché alimentaire nigérien représenterait une valeur de l’ordre de 1,2 à 1,6 milliards de dollars soit 500 à 700 milliards de F.CFA.