Les récentes sécheresses de 1973/74 et 1984/85 ont causé de lourdes pertes dans les populations animales sahéliennes. Les dromadaires (Camehs dromedarins), par leurs parfaite adaptation aux biotopes les plus secs, en ont moins souffert que les espèces ovine, caprine et surtout bovine. La population cameline aurait même légèrement augmenté, démontrant que si le dromadaire a perdu sa fonction du ''vaisseau du désert'', il constitue une ressource alimentaire (lait, viande) et financière (vente d'animaux sur pied) fiables pouvant contribuer à assurer à la sécurité alimentaire des populations à démographie galopante.