L’objectif du guide est de fournir aux facilitateurs un document de référence qui présente l’approche de conduite des CEP dans le cas spécifique du coton en mettant l’accent sur les pratiques culturales et les options de gestion des ravageurs, des maladies et des adventices du coton suivant les principes de la gestion intégrée de la production et des déprédateurs. Il s'agit aussi de promouvoir le partage des connaissances générées, depuis 2001, par le programme sous-régional en Gestion intégrée de la production et des déprédateurs.
L’activité humaine a, de tout temps, été génératrice de déchets et chaque époque a eu son mode de traitement et… ses problèmes spécifiques. Bien sûr, ce qui subsiste des déchets de nos ancêtres préhistoriques fait aujourd’hui le bonheur des archéologues, mais le peuplement humain était alors peu important et l’incidence sur l’environnement probablement très mineure. Le vrai problème s’est posé un peu plus tard, dans les civilisations antiques. Les Romains, par exemple, mirent en place dans la plupart de leurs villes des systèmes d’égouts, comme le Cloaca Maxima de Rome, qui étaient un embryon de traitement des déchets, au moins pour la rue puisque l’ensemble était finalement déversé dans le Tibre.
Le présent rapport expose les résultats d’une étude visant à mesurer la durabilité des systèmes de culture du coton. C’est l’aboutissement de plusieurs années de coopération pour mener à bien une évaluation rigoureuse, sur des bases scientifiques, d’un éventail de conventions, de normes et de critères pertinents. L’étude s’est caractérisée par un processus consultatif qui a, par sa nature ouverte et scientifique, stimulé un dialogue intersectoriel et transfrontalier, et contribué à créer un consensus autour de questions critiques de durabilité et de l'approche chiffrée qui s’y rapporte.