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La multiplication des semences de pommes de terre
Ce manuel est un guide pour les formateurs soutenant le développement des entreprises consacrées à la production de semences de pommes de terre. Il est donc destiné à être utilisé comme un guide du formateur. Il l’aide à fournir un programme d’appui ainsi qu’une formation bien structurée et complète aux aspirants multiplicateurs professionnels de pommes de terres, et ce pendant toute une saison. Il donne également des directives et des conseils au formateur. Le manuel n’est pas un guide technique ; c’est la raison pour laquelle il est fondamental que les formateurs aient de l’expérience en matière de multiplication de semences de pommes de terre.
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Fiche maraîchage : lutte contre le flétrissement bactérien
Le flétrissement bactérien (Ralstonia solanacearum) est une bactérie du sol, pathogène des végétaux. Elle est particulièrement virulente dans les régions tropicales et subtropicales et colonise le xylème. Elle cause une pourriture bactérienne ou bactériose vasculaire chez de nombreuses plantes-hôtes. -
Fiche maraîchage n°5 : filets de protection
Le filet de protection permet de protéger les cultures des agressions extérieures telles que les insectes nuisibles et les oiseaux. Grâce à celui-ci, les traitements insecticides sont supprimés ou diminués. -
Démarrer ses cultures avec des plants sains
Les maladies transmises par les semences sont causées par différents bio agresseurs : bactéries, virus, champignons, qui peuvent parfois survivre jusqu’à 2 ans sur la graine comme la pourriture noire (Xanthomonas campestris). Les symptômes sont très variables et surviennent à différents stades physiologiques des plantes. Pour éviter les maladies, mieux vaut démarrer la culture avec des plants sains. -
Les auxiliaires entomophages
Les insectes nuisibles sont régulés par leurs ennemis naturels (prédateurs, parasitoïdes et pathogènes) appelés auxiliaires des cultures. Le préfixe « entomo - » désigne les insectes, les auxiliaires sont donc qualifiés d’entomophages s’ils consomment les insectes (araignées, insectes prédateurs et parasitoïdes), ou d’entomopathogènes s’ils les rendent malades (micro-organismes). -
la lutte biologique par conservation
Les insectes prédateurs et parasitoïdes, les araignées et les champignons entomopathogènes s’installent spontanément et durablement dans les milieux qui leur sont favorables et contribuent naturellement au contrôle des insectes ravageurs : ainsi s’opère la lutte biologique par conservation. Trois conditions sont essentielles pour favoriser les auxiliaires... -
La lutte contre les insectes ravageurs - exemples de méthodes par piégeage
Cette fiche rassemble quelques techniques utiles afin de lutter contre certains insectes nuisibles des cultures. Ces méthodes simples à réaliser utilisent des systèmes par attractif alimentaire ou piège dit mécanique. -
Lutte contre la fourmi manioc
Les fourmis manioc appartiennent aux genres Atta et Acromyrmex, elles sont qualifiées de fourmis coupeuses-de-feuilles ou champignonnistes. Elles se nourrissent du champignon Leucoagaricus gongylophorus qu’elles cultivent sur un substrat de feuilles en décomposition (compost). Ces fourmis sont bien connues des agriculteurs pour les dégâts causés au feuillage des arbres (surtout la nuit). -
Insectes ravageurs au champ : guide d'identification
Ce guide pratique permet d'identifier les principaux ravageurs du maïs. -
Guide pratique de conception de systèmes de culture tropicaux économes en produits phytosanitaires
Ce guide montre comment concevoir des systèmes de culture
tropicaux innovants, économes en produits phytosanitaires -
Synthèse par culture des méthodes de lutte disponibles
Ce document constitue un recensement des méthodes de lutte applicables immédiatement (I) et des méthodes de lutte potentielles (P). Pour chaque méthode de lutte, il est indiqué le pays ou l’organisme où l’on peut obtenir de plus amples informations. -
Gestion intégrée de la production et des déprédateurs du
coton : Guide du facilitateur pour les Champs écoles des producteursL’objectif du guide est de fournir aux facilitateurs un document de référence qui présente l’approche de conduite des CEP dans le cas spécifique du coton en mettant l’accent sur les pratiques culturales et les options de gestion des ravageurs, des maladies et des adventices du coton suivant les principes de la gestion intégrée de la production et des déprédateurs. Il s'agit aussi de promouvoir le partage des connaissances générées, depuis 2001, par le programme sous-régional en Gestion intégrée de la production et des déprédateurs. -
Lutte contre les principaux végétaux aquatiques envahissants en Afrique : activités et succès de la FAO de 1991 à 2001
Certaines plantes considérées utiles dans leur région dorigine, peuvent devenir des mauvaises herbes après leur introduction intentionnelle ou accidentelle dans d'autres parties du monde. Des mauvaises herbes aquatiques exotiques, en l'absence de leurs ennemis naturels, causent de graves problèmes en Afrique, où elles ont rapidement envahi rivières et pièces d’eau douce et se sont répandues surtout dans les régions tropicales et tempérées-chaudes. -
Méthodes à faible teneur en oxygène pour traiter les insectes dans des graines
Cet article résume plusieurs méthodes avec lesquelles j'ai fait des expériences pour traiter divers types de charançons dans des graines stockées. Les récipients de graines peuvent varier en taille, des petits pots aux barils/fûts, mais doivent être étanches à l'air pour que ces techniques fonctionnent. Les techniques sont pertinentes pour des graines stockées en vue d’une plantation domestique ou de la consommation des grains; elles peuvent également être appliquées par les banques de semences communautaires à la recherche d'alternatives de contrôle à faible coût aux protecteurs chimiques et aux fumigants -
Des plantes saines pour une planète en bonne santé : cahier d'activités
Ce livret a été conçu, rédigé et illustré pour aider les éducateurs
et les gardiens à sensibiliser les enfants et les jeunes à la protection des végétaux, la science qui s’intéresse à la santé des végétaux. Bien qu’il s’adresse à une tranche d’âge comprise entre 8 et 12 ans, il peut également être utile pour les adolescents -
Le monde mystérieux des cochenilles
Les cochenilles sont des insectes peu connus qui ont pourtant longtemps contribué à notre vie domestique. Toutefois, certaines espèces demeurent aujourd'hui d'importants ravageurs. La lutte biologique semble l'un des moyens de lutte les plus prometteurs -
Protection intégrée de la tomate en Guyane
Nous détaillons ici les techniques de production de la tomate en pleine terre. Les techniques de production hors-sol sont complexes et ne seront pas détaillées ici. Par la suite, les problématiques phytosanitaires et les méthodes de lutte seront traitées. Production des plants en pépinière. Le semis est réalisé au préalable en terrine ou en mini-motte dans un terreau sain. Les graines germent en 3 jours avec une température du sol de 20 à 25 °C. Après 12 jours, les plantules sont repiquées dans des mottes de terreau de 7 cm ou en godet.En cas d’ensoleillement intense, une ombrière peut être installée pour protéger les plantules. -
Guide pratique de conception de systèmes de culture tropicaux économes en produits phytosanitaires
Face aux nombreux enjeux environnementaux, sanitaires, économiques et sociaux engendrés par l’utilisation de produits phytosanitaires pour la protection des cultures, le plan national Ecophyto prévoit de diminuer le recours à ce type de produits. En incitant les professionnels des filières agricoles à faire évoluer leurs pratiques, il s’agit de réduire l’usage des produits phytosanitaires tout en limitant l’impact de ceux qui resteront indispensables pour protéger les cultures des ravageurs, des adventices et des maladies et tout en maintenant des systèmes de cultures économiquement performants.
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Flétrissement bactérien
Maladie terricole causée par la bactérie Ralstonia solanacearum. Elle affecte une large gamme d’hôtes avec une préférence pour les plantes de la famille des solanacées. -
Réflexions sur CERES, système d‘aide a la décision pour les traitements fongicides du blé
CERES est un logiciel d’aide a la décision destine aux prescripteurs de traitements (techniciens de coopératives, négociants, techniciens de chambres d’agriculture ...) et aux agriculteurs de pointe. I1 fonctionne sans données météorologiques, ce qui le distingue nettement des modèles de prévision. Son objectif est l’optimisation des traitements fongicides du blé au niveau de la parcelle. Sa philosophie générale et son fonctionnement s’inspirent largement du système EPIPRE, mis au point a 1’Universitk de Wageningen (NL), mais les différents paramètres biologiques concernant L’épidémiologie des maladies du blé., utilises dans CERES, ont été plus ou moins adapté aux conditions agronomiques et climatiques de l’ouest et du sud-ouest de la France par le Service de la Protection des Végétaux. -
Action de quelques fongicides sur la croissance mycélienne de trois espèces d'entomophthorales
I1 existe une grande disparit6 dans l'activit6 des diff6rents fongicides sur la croissance myc61ienne des 3 esp6ces d'Entomophthorales. Certains fongicides sont peu ou pas actifs (chlorothalonil, &hirimol, oxychlorure de cuivre, soufre, etc.), d'autres agissent moyennement (captafol, dichlofluanide, mancoz6be, thirame, etc.) ; d'autres encore se révèlent toxiques (b6nodanil, chinomdthionate, chloronbbe, triarimol). Mais il n'est pas simple de classer les fongicides en fonction de leur activation ; un bon nombre d'entre eux possède un comportement hétérogène devant les 3 souches (carbendazime, oxycarboxine, 26019 RP, etc.). Dans l'ensemble, les fongicides syst6miques se montrent plus efficaces sur la croissance myc61ienne que les non syst6miques. -
Promouvoir une année internationale de la Protection des Végétaux
En 2018, l’Assemblée générale des Nations Unies vote une résolution pour proclamer 2020 Année Internationale de la Protection des Végétaux. Il s’agit d’une occasion unique de sensibiliser le monde sur la manière dont la protection des végétaux peut contribuer à éradiquer la faim, à réduire la pauvreté, à protéger l’environnement et à stimuler le développement économique, et souligner l’importance des organisations phytosanitaires internationales, régionales et nationales. -
Insectes ravageurs du maïs : guide d'identification au champ
Le maïs se range parmi les trois plus importantes cultures céréalières du monde, les deux autres étant le blé et le riz. Sa diversité génétique est si grande qu'il est cultivé sous une très large gamme d'environnements, depuis l'équateur jusqu'à environ 50 0 de latitude nord, 42 0 de latitude sud et à une altitude atteignant 3 800 mètres. Les facteurs limitant la production du maïs sont également variés, notamment les insectes et les ravageurs apparentés comme les acariens. -
Classification OMS recommandée des pesticides en fonction des dangers qu’ils présentent et Lignes directrices pour la classification 2019
En 1973, le Conseil exécutif de l’OMS a demandé au Directeur général de l’OMS de prendre des mesures pour élaborer une classification provisoire des pesticides qui ferait la distinction entre les formes les plus et les moins dangereuses de chaque pesticide. Une proposition de classification OMS recommandée des pesticides en fonction des dangers qu’ils présentent a donc été élaborée, en tenant compte des avis des membres du Comité d’experts des insecticides de l’OMS et d’autres groupes consultatifs d’experts ayant des compétences et intérêts particuliers dans le domaine des technologies pesticides, ainsi que des commentaires de États membres de l’OMS et de deux institutions internationales. Cette proposition a été adoptée par la Vingt-Huitième Assemblée mondiale de la Santé, qui a recommandé l’utilisation de la classification par les États Membres, les institutions internationales et les organismes régionaux. -
Zéro pesticide : un nouveau paradigme de recherche pour une agriculture durable
Le Programme Prioritaire de Recherche (PPR) « Cultiver et Protéger Autrement » se situe dans une perspective originale, en posant le scénario extrême d’une agriculture « sans pesticides », non prescriptif, mais qui oblige à explorer de nouvelles voies de recherche. Scénario non prescriptif, car le PPR ne donne pas, a priori, le chemin à suivre aux agriculteurs, chemin qui devrait être mis en débat avec les agriculteurs et la société au regard des connaissances disponibles aujourd’hui. L’objectif est d’entreprendre des recherches dans ce cadre « sans pesticides » afin d’explorer de nouveaux fronts de science et de développer des connaissances et des solutions disponibles à la fois pour une réduction significative de l’usage des pesticides à court terme et pour des innovations futures. À plus long terme, et grâce à ces innovations, l’objectif est bien de développer une agriculture sans pesticides, pour toutes les productions et sur tous les territoires. Se fixer un tel cap permet ainsi à la fois d’ouvrir des fronts nouveaux de recherche et de produire dès aujourd’hui des connaissances pour construire demain l’ensemble des solutions permettant de répondre à la demande sociétale d’une agriculture sans pesticides. -
Lutte biologique et biocontrôle : un besoin de clarification
La lutte biologique et le biocontrôle sont des concepts de protection des cultures qui ont des points communs mais qui ont également leurs spécificités. La première est connue depuis les années 1880, alors que le second est apparu dans les années 2010 dans le paysage français. Depuis quelques années, on constate régulièrement une confusion dans les termes et dans les interprétations de ces concepts qui ne sont pas de même nature : la lutte biologique est définie par des stratégies et le biocontrôle par des produits. Ce papier vise donc à répondre à un besoin de clarification : il contribue à distinguer les périmètres et les contenus de ces concepts, à pointer certains rapprochements abusifs et à proposer des clarifications sémantiques. Il passe en revue les termes anglophones et francophones relatifs à la lutte biologique et au biocontrôle à l’échelle européenne. Le papier discute enfin du rôle et de la pertinence des deux concepts dans la protection agroécologique des cultures. La lutte biologique par conservation y occupe une place centrale, car elle relève d’une approche systémique et préventive des risques liés aux bioagresseurs des cultures. Si certains produits de biocontrôle sont prometteurs pour la prévention des risques liés aux bioagresseurs, beaucoup d’autres s’inscrivent dans une démarche curative, similaire à celle de l’utilisation des pesticides chimiques de synthèse, avec les mêmes types de retombées commerciales pour l’agro-industrie. -
Protocoles de diagnostic pour les organismes nuisibles réglementés
Les phytoplasmes sont présents dans le monde entier. La répartition géographique et l’incidence des maladies dues aux phytoplasmes dépendent de la gamme de plantes hôtes du phytoplasme considéré ainsi que de la présence et du comportement alimentaire de l’insecte vecteur. Certains phytoplasmes touchent beaucoup d’hôtes différents et sont transmis par des vecteurs polyphages, ce qui leur assure une large présence. D’autres, en revanche, n’infectent qu’une gamme de plantes restreinte et sont
transmis par des insectes oligophages ou monophages; leur répartition géographique est donc plus limitée. La question de la répartition géographique des principaux groupes taxonomiques de phytoplasmes a été étudiée par Foissac et Wilson (2010). -
Les phytoplasmes
Les phytoplasmes sont des microorganismes que l’on retrouve partout dans le monde, et ils infectent environ 1 millier d’espèces de plantes. S’ils ont longtemps été considérés comme des virus, avec qui ils partagent quelques propriétés biologiques, les phytoplasmes sont en fait de véritables bactéries. Avec néanmoins quelques différences. -
Lutte contre les mouches des fruits : l'augmentorium
Pour limiter la prolifération des mouches des fruits, il faut ramasser et détruire les fruits piqués qui contiennent les larves et donc les futures
mouches.