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Les nématodes parasites du Moringa dans la zone périurbaine de Niamey (Niger)
Moringa (Moringa oleifera Lam) est une culture qui prend de plus en plus de l’importance au Niger mais très peu d’intérêt a été porté aux problèmes phytosanitaires. L’objectif de l’étude était d’identifier les nématodes parasites qui lui sont associés.
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Guy Nicolas, « Notes ethnographiques sur le terroir, l'agriculture et l'élevage dans la vallée de Maradi ».
Ce présent guide porte sur les notes ethnographiques sur le terroir, l'agriculture et l'élevage dans la vallée de Maradi -
Les espèces végétales indicatrices de la fertilité des sols dans la commune urbaine d'Aguie, au Niger
Etude sur quelques plantes indicatrices de la fertilité des sols -
Supervision des formations des brigadiers
Dans le cadre du projet RUWAN MU, la DGPV a organisé une seconde formation des brigadiers phytosanitaires dans toutes les zones d’intervention du projet. A cet effet la région de Maradi a bénéficiées de douze (12) centres de formation. Chaque centre comporte vingt (20) brigadiers soit un total de 240 brigadiers. Ce qui porte 400 brigadiers formés dans la région de Maradi sous le financement de PPI RUWANMU au titre de l’année 2014. -
Note de suivi de trois unités de production de biopesticide à base des graines de neem au niveau des villages de Danja, Sarkin Hatsi et Garin Maiganga (Région de Maradi)
Pour contrôler ces ennemis de culture, la majorité des producteurs font recours aux pesticides chimiques de synthèse. L’utilisation excessive de ces produits, souvent non homologués, n’est pas sans effets néfastes sur la santé humaine et animale. Cette pratique contribue aussi à la dégradation de l’environnement en polluant les sols exploités et les nappes phréatiques. La promotion des biopesticides à base des plantes est une solution alternative durable surtout à l’endroit des producteurs à faible revenu.
C’est dans ce cadre que le projet « Legume1 System Research LSR Inn-Lab / INRAN Feed the future » financé par USAID intervient pour appuyer trois groupements féminins pour l’entreprenariat agricole sur la production de biopesticide à base des graines de Neem ‘‘Neem tea bag’’ ou ‘’Farine de graines de neem ensachée’’. Le neem est un merveilleux insecticide 100% naturel, inoffensif pour l'homme et les animaux, actif contre plus de 200 insectes, les acariens, les nématodes, les champignons et les bactéries (Vallet, 2006). La méthode de lutte avec le ‘‘Neem tea bag’’ est l’une des technologies AIC (Agriculture Intelligente face au Climat) car elle préserve l’environnement et permet une augmentation des rendements de culture. Ces unités de production et de vente du « Neem tea bag » ont été mises en place par l’équipe du Laboratoire d’entomologie de l’INRAN-Maradi. -
Production des parasitoïdes Habrobracon hebetor Say dans la Région de Maradi
La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Maradi, s’est engagée à diffuser des informations à l’endroit des producteurs en matière du climat et des actions AIC (agriculture intelligente face au climat).
C’est ainsi que la CRA s’intéresse à la lutte biologique contre la mineuse de l’épi du mil. La région de Maradi fait partie des zones principales de production du mil et, par conséquent, elle est sujette aux dégâts causés par cette chenille.
La lutte biologique est l’une des principales luttes développées contre la mineuse de l’épi. Cette lutte consiste en la production et le lâcher du parasitoïde Habrobracon hebetor Say, prédateur de la MEM, ainsi que la production de son hôte Corcyra cephalonica Stainton, une autre chenille qui permet d’élever le parasitoïde afin d’obtenir un nombre important de celui-ci.
C’est ainsi que des unités de production des parasitoïdes ont été mises en place, au nombre de 8 à travers le Niger dont 5 dans la région de Maradi dans le cadre d’un projet. La CRA s’est intéressée à ces unités de production un an après la fin du projet. -
Etude des paramètres de reproduction et de développement de Clavigralla tomentosicollis Stål, 1855 (Hemiptera : Coreidae) et son incidence sur le rendement du niébé dans la région de Maradi au Niger
Le niébé, Vigna unguiculata (L.) Walp (Fabaceae) est une importante culture alimentaire en Afrique de l’Ouest. Sa production fait face à plusieurs contraintes dont les insectes ravageurs. La punaise brune Clavigralla tomentosicollis Stål, 1855 est l’un des ravageurs les plus importants. Cette étude a été initiée pour déterminer les paramètres biologiques de l’espèce et évaluer les pertes de production occasionnées à la culture. Les observations effectuées en champ au cours des saisons agricoles 2014 à 2016 ont permis d’établir que C. tomentosicollis infeste la légumineuse au cours de sa phase de fructification et développe au moins trois générations occasionnant des pertes de rendement en graines de 17,5 à 26,5%. -
Prolifération de Sida cordifolia L. sur les parcours sahéliens, cas du Niger
Cette étude vise à caractériser la prolifération de Sida cordifolia L. sur les parcours naturels au Niger. Les données, collectées au moyen de relevés phytosociologiques, ont permis de caractériser par zone bioclimatique, l’abondance et la dominance des espèces herbacées en mettant en exergue Sida cordifolia L. Une typologie des pâturages faite en fonction de leur degré de colonisation par cette espèce a permis de distinguer trois types de pâturage : les pâturages colonisés (fortement ou moyennement, faiblement), tous situés au sud et ou au centre de la région en zone agricole ou agropastorale, soumis à une très forte pression pastorale et les pâturages non colonisés par cette espèce, essentiellement situés au nord de la région en zone pastorale, soumis à une faible pression animale. La pression pastorale serait la cause principale de la prolifération de Sida cordifolia L. sur ces parcours. Ainsi, les pâturages non ou faiblement colonisés seraient fortement colonisés si la pression de pâture ne diminue pas. Il est donc nécessaire d’adapter la charge animale aux capacités de charge de ces pâturages afin de renverser cette tendance à la dégradation de ces écosystèmes pastoraux et améliorer leur valeur pastorale. -
Diversité des pratiques d’intégration agriculture – élevage dans les exploitations familiales du sud de la région de Maradi (Niger) et perspectives
Dans le sud la région de Maradi, l’agriculture et l’élevage sont les deux principales activités socio-économiques qui occupent environ 95% de la population. Ces activités sont pratiquées de façon intégrée dans un contexte de très forte pression démographique (plus de 70 habitants/km²). Pour comprendre les pratiques paysannes d’intégration, une enquête a été conduite au Sud de la région. Cent chefs d’exploitations (CE) provenant de quatre villages de la commune rurale de Djirataoua ont été enquêtés. L’enquête a révélé que l’ensemble des CE étaient des agro-éleveurs répartis en trois classes. 24% des producteurs (classe G.E) possédaient un équipement agricole d’une valeur de 295 000 F.CFA, 3 UBT et 6 hectares, stockaient 3,2 tonnes de fourrages et 4,2 tonnes de fumier. 16% des producteurs (classe E.M), possédaient un équipement agricole d’une valeur de 205 000 F.CFA, 2,2 UBT et 3,3 hectares, stockaient environ 2 tonnes de fourrages et 2,3 tonnes de fumier. 60% des producteurs (classe P.E) étaient équipés plus modestement avec 1,2 UBT, cultivaient 3,3 ha et stockaient 0,6 tonne de fourrages et 1,7 tonne de fumier. Enfin l’étude a révélé que des agro-éleveurs investissaient plus dans l’élevage de bœuf de trait que dans l’agriculture. -
Les mutations des systèmes agraires et des modes d'usage des ressources naturelles dans la zone centrale du Niger
Après une grave crise qui s'est soldée par un déséquilibre écologique et agricole, les systèmes agraires de la région d'Aguié amorcent un processus de mutation qui débouche sur une nouvelle forme d'équilibre fondée sur des nouvelles techniques de gestion de l'espace et sur une modification des règles sociales d'usage et d'appropriation des ressources, en particulier ligneuses. Cette transformation tient aux dynamiques internes des systèmes agraires locaux et de leur convergence avec les objectifs d'une intervention extérieure qui n'est plus, comme par le passé, exclusivement d'ordre matériel. -
La production fourragère dans la gestion des ressources naturelles de la région de Maradi (Niger) : Impacts et méthodologies d’évaluation possibles de la Régénération Naturelle Assistée (RNA)
Le présent article tente de développer une méthodologie et de démontrer le potentiel en fourrage ligneux aérien produit dans les parcelles agricoles grâce à la RNA. L’article décrit une méthodologie originale à partir des résultats de recherche sur la RNA et intègre celle-ci dans le bilan fourrager défini par le ministère de l’élevage. La méthodologie développée pourrait mettre en évidence un accroissement des bilans. Toutefois, nombreuses sont les hypothèses qui ont mené à la réalisation de la méthode de travail. Celles-ci mériteraient d’être explorées et confrontées plus amplement aux réalités du terrain afin de les confirmer ou infirmer. -
Intensification durable des systèmes de production en zone sahélienne : cas du Niger
Jusqu’aux années 50, les systèmes agraires de la région de Maradi sont fondés sur la culture itinérante sur brûlis. Celle-ci consiste à défricher des espaces arborés, à les cultiver sur une période relativement courte (2 à 3ans) puis à les laisser en jachère pendant une dizaine d’années permettant ainsi la reconstitution d’un couvert arboré. -
Caractérisation biophysique des ressources ligneuses dans les zones dégradées et reverdies au Sahel : cas du département de Mayahi
Depuis les sécheresses des années 1973-74 et 1984-85, l’environnement au Niger a subi une dégradation accélérée. Pour inverser les tendances, les populations rurales et l’état du Niger, appuyés par plusieurs partenaires techniques ont entrepris des activités de restauration des milieux. La présente étude porte sur certains espaces de ces activités. Elle a été conduite sur un site dégradé et un site reverdi de deux terroirs du département de Mayahi. Il s’agit, à travers ces travaux de recherche, de faire une caractérisation biophysique des ressources ligneuses de ces deux sites. La méthodologie a consisté d’abord en un relevé floristique dans des placettes rectangulaires de 50m x 40m disposées le long des transects allant du centre du village vers la brousse. Cela a permis d’inventorier les différentes espèces rencontrées, leurs recouvrements ainsi que leurs paramètres dendrométriques. -
Caractérisation et typologie des exploitations agricoles
dans le Sud-Est du NigerL’objectif de cette étude est de caractériser les exploitations agricoles familiales de régions de Maradi et Zinder pour comprendre leurs pratiques, la dynamique de leur fonctionnement, leur atouts et contraintes ainsi que leur organisation. Selon Lenco (1973), la typologie peut servir aux chercheurs, économistes, responsables professionnels et gouvernementaux comme outil d’analyse des comportements en agriculture et d’étude sur l’impact des mesures décidées ou projetées au niveau global ou d’une région. C’est donc un outil de planification et d’aide à la décision pour les actions de développement. Pour Benedict (1944), elle permet l’identification et la classification des groupes homogènes ayant des différences significatives au niveau des intérêts, des caractéristiques et du comportement des exploitations. La typologie permet de comprendre les problèmes de chaque classe et contribue à la réussite de plans gouvernementaux et leur application administrative. -
Caractéristiques floristiques, diversité et structure de la végétation ligneuse dans le Sud-Centre du Niger : cas du complexe des forets classées de Dan-kada Dodo-Dan Gado
Les forêts classées de Dan kada Dodo et Dan Gado, constituant le complexe forestier d'une superficie 11630 ha, sont situées dans la région de Maradi au centre-sud du Niger. La présente étude vise à caractériser la végétation ligneuse de ce complexe forestier sur le plan de sa composition floristique et de sa structure. Les données ont été collectées au moyen des relevés floristiques, de mesure du diamètre à 1,30 m pour les arbres et par le comptage des individus à diamètre < 5 cm dans 288 placettes de 20 x 20 m. Les indices de diversité ont été calculés sur la base des fréquences spécifiques. L'analyse a mis en évidence une faible richesse floristique avec 31 espèces ligneuses appartenant à 15 familles dont les plus dominantes sont les Mimosaceae (24,24%) et Combretaceae (15,15%). Les microphanérophytes sont plus abondants (94,24%), marquant le caractère arbustif de la végétation du complexe forestier. La chorologie de la flore est caractérisée par des espèces à distribution Soudano-Zambézienne (59,5%) suivies des Soudaniennes (31,8%). La faible densité des ligneux (425,19± 08 individus/ha) serait due entre autres aux conditions climatiques précaires et à la pression des populations riveraines. La structure diamétrique s'ajuste à la distribution de Weibull et montre une prédominance des individus jeunes. -
Évolution des populations des champignons endomycorhiziens sur les adventices de quatre sites maraîchers de la région de Maradi au Niger
Le rôle important que jouent les endomycorhizes dans l’amélioration de la nutrition minérale et la protection des plantes est aujourd’hui largement reconnue. Cependant dans des pays comme le Niger, peu de travaux leur ont été consacrés. Cette étude a été conduite pour évaluer la mycorhization dans les parcelles de poivron pendant la contre-saison afin de connaitre le moment opportun de les récupérer dans le but de les utiliser ultérieurement dans des programmes de développement des cultures maraichères. Des échantillons de sol et de racines ont été prélevés dans 4 sites sur les 9 principales adventices du poivron. Ils ont été analysés au laboratoire et la densité des spores et l’intensité de l’infection ont été déterminées. Ces deux paramètres ont varié d’un site à l’autre et d’une plante à l’autre. Cinq espèces d’endomycorhizes à vésicules et arbuscules ont été identifiées dont 3 appartenant au genre Glomus et 2 au genre Gigaspora. Acanthospermum hispidum et Solanum nigrum ont été les plantes les plus infectées. Sur les 6 mois de l’étude, les plus fortes densités de spores et d’intensité d’infection ont été enregistrées entre décembre et janvier et les plus faibles en mars. -
Impacts de l’envahissement de Sida cordifolia L. sur la diversité herbacée d’un parcours pastoral sahélien : la vallée du Goulbi N’Kaba de Mayahi au Niger
L’espèce végétale Sida cordifolia pose de sérieux problèmes pour les systèmes d’élevage. Son développement réduit particulièrement, la disponibilité du fourrage dans les aires de pâture en voix de dégradation et les couloirs de passage. Cette étude a pour but d’évaluer les impacts de développement de l’espèce sur la diversité des plantes herbacées autour de la vallée de Goulbi N’Kaba de Mayahi. Des relevés phytosociologiques ont été effectués dans quatre (4) communes à travers la méthode des points quadrats, sur des sites soumis et non soumis à la lutte physique contre cette plante envahissante. Elle se révèle la plus compétitive vis-à-vis des autres herbes dans les sites non soumis à la lutte, avec une contribution spécifique de 35,43%. La méthode de lutte physique utilisée s’avère rentable en réduisant le recouvrement de S. cordifolia de 35,43% à 4,71%. La diversité est faible dans les sites non soumis à la lutte contre S. cordifolia (H = 2,5). Elle est moyenne dans les sites soumis à la lutte (H=3,1). Les deux types de sites présentent peu d’espèces communes (JACCARD (Pj) = 40% soit 0,4). -
Gestion intégrée des foreurs de tiges du mil à Maradi, Niger
L’objectif alloué à cette étude est de générer des combinaisons des méthodes pour une gestion intégrée des foreurs de tiges du mil en vue d’augmenter le rendement du mil au Niger. L’étude est basée sur l’utilisation des variétés, de la densité du semis et de la fumure organique pour une gestion intégrée des foreurs de tige du mil au Niger. -
Reverdissement du Centre-Sud du Niger: Deux décennies de données de télédétection et de terrain
Depuis plus de quatre décennies, les pays de l’Afrique de l’Ouest sont confrontés à une forte dégradation du potentiel productif de leurs systèmes agro-sylvo-pastoraux, sous les effets conjugués du changement climatique et des pressions anthropiques. Mais, au cours de ces trois dernières décennies la tendance à la dégradation des terres est contrée par un processus de « reverdissement » ou «re-végétalisation » qui a eu lieu grâce à la pratique de la régénération naturelle assistée (RNA). Cette étude vise à mettre en évidence à petite échelle le reverdissement dans Centre-Sud du Niger en confrontant les données de terrains à celles des images satellitales de deux (2) villages pionniers (Dan saga et El Guiéza) de la pratique de la RNA dans la région de Maradi. -
Caractérisation des infestations de la mineuse de l'épi de mil, héliocheilus albipunctella de joannis, dans la bande sud du Niger
Le mil, Pennisetumglaucum (L.) R. Br., est l’une des céréales les plus cultivées dans les régions arides et semiarides [27]. Au Niger, il est utilisé par 97% des ménages et représente 23% de la consommation alimentaire [16]. Cependant, la chenille Mineuse de l’Épi du Mil, Heliocheilusalbipunctellade Joannis (Lepidoptera, Noctuidae) est devenue l’un des plus importants ravageurs de cette culture depuis les années de sécheresse de 1972-1974 [29]. H. albipunctella est une espèce monophage qui s’alimente seulement sur le mil. Elle a été identifiée la première fois en 1925 au Sahel sur le mil sauvage Pennisetum violaceum (Lam.) et ses hybrides. -
Profils caractéristiques des exploitants des palmes d’Hyphaene thebaica Mart. de la vallée du Goulbi N’kaba dans le département de Mayahi au centre-sud du Niger
La présente étude menée dans les quatre communes riveraines de la vallée du Goulbi N’kaba visait à caractériser les exploitants des palmiers doums et d’analyser leurs perceptions sur la dynamique des parcs à Hyphaene thebaica. Méthodologie et résultats : Des enquêtes individuelles ont concerné 498 exploitants répartis dans 25 villages riverains de la doumeraie. Les principales questions abordées étaient relatives aux ressources des ménages et à la dynamique des parcs à H. thebaica. Les résultats montrent trois profils caractéristiques des exploitants : les exploitants dépendants ; les moyennement dépendants et les peu dépendants des palmiers. -
Repiquage du mil, une alternative pour améliorer la résilience aux risques pluviométriques en début de saison
Cette étude conduite dans la région de Maradi au Niger vise à étudier les options possibles permettant d’assurer une bonne installation de culture de mil par la combinaison de différentes dates de repiquage avec les premières pluies de la saison hivernale et l’effet de fertilisations sur les plants repiqués. Un essai de mil composé en Split Plot (5 traitements × 3 types de fertilité) a été mis en place au sein du CERRA/Maradi pendant les saisons pluvieuses 2019 et 2020. Les mesures effectuées au cours de l’essai ont porté sur la phénologie, les facteurs de croissance (talles totaleset hauteurs de tiges) et les composantes du rendement à la récolte.Le repiquage des jeunes plants du mil a eu d’effets significatifs sur la phénologie, mais tend à réduire la production des talles totales et la hauteur des plants quand le séjour des plants à la pépinière est extrêmement important (35 jours et 50 jours respectivement pour T4 et T5). Quant au semis direct quelle qu’en soit la date, il a eu tendance à retarder le tallage et la montaison, l’épiaison et même la maturité sans pour autant affecter significativement la durée globale du cycle végétatif de mil. Les résultats deux années d’expérimentation ont montré que l’apport de Fumier + NPK + Urée permet d’obtenir les meilleurs rendements en biomasse de tiges et en grains par rapport au Fumier seul et témoin. -
Fiche technique pour le repiquage du mil (Pennisetum glaucum)
Le repiquage se définit en général comme l’action de transplanter un végétal provenant de la pépinière où il a été élevé (lieu de germination et levée de la graine). Dans des zones où l’installation de la saison pluvieuse présente des incertitudes ou des retards, cette technique généralement pratiquée en maraichage peut être adaptée aux céréales sèches. Le semis en pépinière est une solution très efficace. Les plants sont d’abord entretenus dans un espace restreint (pépinière) où l’apport d’eau et la fertilisation sont contrôlés, avant de les transplanter au champ.