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Analyse des impacts des investissements dans la gestion des ressources naturelles sur le secteur élevage dans les régions de Maradi, Tahoua et Tillabéry au Niger
L’étude est conduite au Niger par une équipe pluridisciplinaire composée d’experts nigériens sous la coordination scientifique du Centre Régional d’Enseignement Spécialisé en Agriculture (CRESA) de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Le fondement méthodologique le plus important de l’étude est de comparer la situation avec et sans intervention. A partir d’une comparaison de la situation avec et sans investissement, il faut, si possible, connaître la situation avant (baseline data) et après intervention. Il est important de calculer les impacts sur les sites où les investissements ont eu lieu, mais il faut aussi capturer les impacts hors site (on-site and off-site). Afin de pouvoir calculer les impacts économiques des investissements par des projets de gestion des ressources naturelles (GRN), il est important d’avoir une idée des effets cumulatifs.
Plusieurs thématiques de recherche ont été identifiées dont entre autres celle relative aux ressources pastorales.
La finalité de cette étude est de contribuer à la quantification des impacts des investissements dans la GRN dans les sites retenus afin d’aboutir à une évaluation économique. -
Pratiques sylvicoles et culturales dans les parcs agroforestiers suivant un gradient pluviométrique nord-sud dans la région de Maradi au Niger
Une étude sur les pratiques sylvicoles et culturales dans les parcs agroforestiers a été conduite dans trois terroirs villageois de la région de Maradi suivant un gradient pluviométrique nord-sud. Des enquêtes auprès des producteurs et des relevés sur le terrain sont les outils méthodologiques utilisés pour la collecte des données. Les résultats obtenus montrent que la pratique de la régénération naturelle assistée dans les terroirs villageois a révélé qu’elle a duré au moins 10 ans. Elle se pratique par imitation des parents ou des voisins ou est initiée par les projets et les services techniques de vulgarisation. Les raisons qui ont guidé les paysans à protéger et entretenir les arbres sont l’approvisionnement en bois, la fertilisation des sols, l’alimentation du bétail, la pharmacopée traditionnelle et la lutte contre l’érosion. La diversité végétale est beaucoup plus importante dans le terroir villageois de Moulmouchi que dans ceux de Batchaka et Koda. Il ressort également que les espèces à grande valeur agronomique, économique et alimentaire sont préférées par les producteurs. Les différentes opérations sylvicoles utilisées dans les terroirs montrent que les paysans accordent beaucoup d’attention à la protection et la gestion des ligneux dans les champs. -
Les nématodes parasites du Moringa dans la zone périurbaine de Niamey (Niger)
Moringa (Moringa oleifera Lam) est une culture qui prend de plus en plus de l’importance au Niger mais très peu d’intérêt a été porté aux problèmes phytosanitaires. L’objectif de l’étude était d’identifier les nématodes parasites qui lui sont associés.
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Analyse des impacts socio-économiques des investissements dans la gestion des ressources naturelles : Etude de cas dans les régions de Maradi, Tahoua et Tillabéry au Niger
Le Niger avec l’appui financier de plusieurs bailleurs de fond a alors entamé une série de programmes de développement axés sur la protection et la sauvegarde de l’environnement. Après plus de 30 ans d’efforts dans certains cas, il est important d’évaluer ces interventions notamment sur les aspects de restauration de l’environnement. Cette étude vise à évaluer la rentabilité des investissements (ouvrages de GRN) dans la restauration de l’environnement est la valeur monétaire des revenus que les bénéficiaires tirent de ces ouvrages. -
Impacts des investissements dans la gestion des ressources naturelles sur les systèmes de production dans les régions de Maradi, Tahoua et Tillabéry au Niger
Depuis les années 80-90, pratiquement dans tout le pays, ont vu le jour des projets du type gestion de ressources naturelles avec parfois des spécificités selon l’agence d’exécution et les zones d’intervention. Ces projets dits de GRN ont eu chacun un objectif prioritaire, celui de l’amélioration de la productivité agricole et les revenus des populations à travers divers types actions. La présente étude analyse les impacts sur les systèmes de productions, en particulier les productions végétales. -
Supervision des formations des brigadiers
Dans le cadre du projet RUWAN MU, la DGPV a organisé une seconde formation des brigadiers phytosanitaires dans toutes les zones d’intervention du projet. A cet effet la région de Maradi a bénéficiées de douze (12) centres de formation. Chaque centre comporte vingt (20) brigadiers soit un total de 240 brigadiers. Ce qui porte 400 brigadiers formés dans la région de Maradi sous le financement de PPI RUWANMU au titre de l’année 2014. -
Note de suivi de trois unités de production de biopesticide à base des graines de neem au niveau des villages de Danja, Sarkin Hatsi et Garin Maiganga (Région de Maradi)
Pour contrôler ces ennemis de culture, la majorité des producteurs font recours aux pesticides chimiques de synthèse. L’utilisation excessive de ces produits, souvent non homologués, n’est pas sans effets néfastes sur la santé humaine et animale. Cette pratique contribue aussi à la dégradation de l’environnement en polluant les sols exploités et les nappes phréatiques. La promotion des biopesticides à base des plantes est une solution alternative durable surtout à l’endroit des producteurs à faible revenu.
C’est dans ce cadre que le projet « Legume1 System Research LSR Inn-Lab / INRAN Feed the future » financé par USAID intervient pour appuyer trois groupements féminins pour l’entreprenariat agricole sur la production de biopesticide à base des graines de Neem ‘‘Neem tea bag’’ ou ‘’Farine de graines de neem ensachée’’. Le neem est un merveilleux insecticide 100% naturel, inoffensif pour l'homme et les animaux, actif contre plus de 200 insectes, les acariens, les nématodes, les champignons et les bactéries (Vallet, 2006). La méthode de lutte avec le ‘‘Neem tea bag’’ est l’une des technologies AIC (Agriculture Intelligente face au Climat) car elle préserve l’environnement et permet une augmentation des rendements de culture. Ces unités de production et de vente du « Neem tea bag » ont été mises en place par l’équipe du Laboratoire d’entomologie de l’INRAN-Maradi. -
Production des parasitoïdes Habrobracon hebetor Say dans la Région de Maradi
La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Maradi, s’est engagée à diffuser des informations à l’endroit des producteurs en matière du climat et des actions AIC (agriculture intelligente face au climat).
C’est ainsi que la CRA s’intéresse à la lutte biologique contre la mineuse de l’épi du mil. La région de Maradi fait partie des zones principales de production du mil et, par conséquent, elle est sujette aux dégâts causés par cette chenille.
La lutte biologique est l’une des principales luttes développées contre la mineuse de l’épi. Cette lutte consiste en la production et le lâcher du parasitoïde Habrobracon hebetor Say, prédateur de la MEM, ainsi que la production de son hôte Corcyra cephalonica Stainton, une autre chenille qui permet d’élever le parasitoïde afin d’obtenir un nombre important de celui-ci.
C’est ainsi que des unités de production des parasitoïdes ont été mises en place, au nombre de 8 à travers le Niger dont 5 dans la région de Maradi dans le cadre d’un projet. La CRA s’est intéressée à ces unités de production un an après la fin du projet. -
Potentialités agricoles et forestières
L’étude a d’abord synthétisé plusieurs bases de données géographiques (AGRHYMET, FAO, IGN) sur les ressources naturelles. Les résultats identifient six classes de sols. Les sols irrigables, constitués par les sols de la vallée de Tarka, du Goulbi N’Kaba et du Goulbi Maradi, représentent 12 % de la superficie totale de la région. L’analyse de l’occupation du sol de la région de Maradi a permis confirmer que les zones irrigables de la région Maradi ont des sols hydromorphes. L’étude a permis de délimiter les aires protégées de la région repartie en forêt classée, en forêt protégée, en réserve de faune et gommerais. Cette étude donne des informations sur la localisation et l’extension des potentialités agricoles et forestières de la région de Maradi. Ces informations peuvent être utilisées pour réaliser un plan d’aménagement et de gestion de chaque zone présentant un potentiel agricole. -
Etude des paramètres de reproduction et de développement de Clavigralla tomentosicollis Stål, 1855 (Hemiptera : Coreidae) et son incidence sur le rendement du niébé dans la région de Maradi au Niger
Le niébé, Vigna unguiculata (L.) Walp (Fabaceae) est une importante culture alimentaire en Afrique de l’Ouest. Sa production fait face à plusieurs contraintes dont les insectes ravageurs. La punaise brune Clavigralla tomentosicollis Stål, 1855 est l’un des ravageurs les plus importants. Cette étude a été initiée pour déterminer les paramètres biologiques de l’espèce et évaluer les pertes de production occasionnées à la culture. Les observations effectuées en champ au cours des saisons agricoles 2014 à 2016 ont permis d’établir que C. tomentosicollis infeste la légumineuse au cours de sa phase de fructification et développe au moins trois générations occasionnant des pertes de rendement en graines de 17,5 à 26,5%. -
Diversité et structure des peuplements ligneux issus de la régénération naturelle assistée (RNA) suivant un gradient agro-écologique au centre sud du Niger
La régénération naturelle assistée (RNA) joue un rôle important dans l’amélioration de la fertilité des sols et la production agricole. La présente étude s’inscrit dans cette logique dont l’objectif principal est d’analyser l’influence du gradient agro-écologique sur les caractéristiques des peuplements ligneux au centre sud du Niger. Cette étude a été conduite dans quinze (15) villages pratiquant la RNA répartis dans trois (3) zones en l’occurrence la zone sahélienne stricte, sahélo-soudanienne et nord-soudanienne soient 5 villages par zone; -
Prolifération de Sida cordifolia L. sur les parcours sahéliens, cas du Niger
Cette étude vise à caractériser la prolifération de Sida cordifolia L. sur les parcours naturels au Niger. Les données, collectées au moyen de relevés phytosociologiques, ont permis de caractériser par zone bioclimatique, l’abondance et la dominance des espèces herbacées en mettant en exergue Sida cordifolia L. Une typologie des pâturages faite en fonction de leur degré de colonisation par cette espèce a permis de distinguer trois types de pâturage : les pâturages colonisés (fortement ou moyennement, faiblement), tous situés au sud et ou au centre de la région en zone agricole ou agropastorale, soumis à une très forte pression pastorale et les pâturages non colonisés par cette espèce, essentiellement situés au nord de la région en zone pastorale, soumis à une faible pression animale. La pression pastorale serait la cause principale de la prolifération de Sida cordifolia L. sur ces parcours. Ainsi, les pâturages non ou faiblement colonisés seraient fortement colonisés si la pression de pâture ne diminue pas. Il est donc nécessaire d’adapter la charge animale aux capacités de charge de ces pâturages afin de renverser cette tendance à la dégradation de ces écosystèmes pastoraux et améliorer leur valeur pastorale. -
Plan d'aménagement de la doumeraie du Goulbi N'Kaba (Mayahi)
La vallée du Goulbi N'kaba traverse le département de Mayahi (Région de Maradi) sur une distance de 70 km et couvre une superficie d'environ 31.500 hectares.
Les effets conjugués des sécheresses et d'une pression anthropique croissante ont modifié un peu plus de deux décennies la structure et la composition de cette palmeraie à Hyphaene thebaica (palmier doum) autrefois très dense. Les doums adultes ont fortement régressé pour laisser la place à des taches de rejets au niveau des souches exploitées. La reconstitution du peuplement n'a pu se faire ni par voie végétative, ni par voie générative à cause des pratiques liées à l'exploitation intensive des feuilles pour l'artisanat et à la récolte des fruits. Le peuplement ligneux accompagnant le doum a subi aussi de fortes pressions pour satisfaire aux besoins en bois de feu et de service des populations riveraines. Il est aujourd'hui principalement constitué de tiges d'avenir.
Après une phase d'études relatives aux filières des produits du doum et du bois, au foncier et à l'inventaire des ressources forestières et pastorales, des consultations locales ont été engagées pour mettre en place un plan d'aménagement intégré, basé sur la régénération d'un peuplement adulte de doums et d'essences ligneuses accompagnatrices. -
Structure et diversité des parcs agroforestiers adjacents à la forêt protégée de Baban Rafi, Niger - Afrique de l’Ouest
L’objectif de l’étude est de caractériser la végétation ligneuse des parcs agroforestiers autour de la forêt protégée de Baban Rafi située dans la zone nord soudanienne du Niger.
Au total, 52 espèces réparties dans 41 genres et 23 familles ont été recensées dans la zone. Les paramètres dendrométriques et indices calculés en fonction des parcs agroforestiers varient d’un parc à l’autre. Ainsi, la densité varie de 86,25 à 129,33 individus / Ha, le recouvrement de 6,82 à 10,87.
La chorologie de la flore est caractérisée par l’abondance et la dominance des espèces soudaniennes (44,23 %) ce qui montre que la flore garde encore ses spécificités phytogéographiques malgré son état de dégradation révélé par les différents indices. Ces résultats peuvent servir de référence dans le suivi de la dynamique de la végétation des systèmes agroforestiers autour des zones protégées soumises aux sécheresses récurrentes et aux pressions anthropiques. -
Les enjeux socio-économiques de l'agroforesterie villageoise à Aguié (Niger)
En 2003 et 2004, des études sont réalisées dans deux villages d’Aguié (Dan Saga et Guidan Bakoye) situés dans la région de Maradi (Centre-sud du Niger), grâce à un partenariat sous forme d’un Projet Interuniversitaire Ciblé (PIC) entre l’Université Abdou Moumouni de Niamey (Niger), l’Université Catholique de Louvain (Belgique), la Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux (Belgique), l’Université de Liège (Belgique), l’asbl ENDA Intermondes et le Projet PPILDA, ex PDRAA d’Aguié (Niger). Ces études, dont la demande émane des paysans, portent sur l’évaluation de la régénération naturelle issue de la protection des rejets ligneux dans les champs en vue de définir les possibilités et modalités de création de marchés ruraux de bois. Dan Saga et Guidan Bakoye sont des zones à Combretum glutinosum et Piliostigma reticulatum où la régénération naturelle assistée est pratiquée par toutes les catégories sociales, avec des densités d’arbres de plus de 100 pieds à l’hectare. -
Moringa oleifera dans la résilience et la sécurité alimentaire des populations de la commune urbaine de Tibiri Gobir au Niger
L’objectif de notre travail est d’identifier les combinaisons alimentaires à base de Moringa, leurs fréquences de consommation journalière ainsi que sa contribution dans la sécurité alimentaire. L’enquête à ainsi permis d’identifier cinq combinaisons alimentaires faites de feuilles cuite du Moringa dans cette zone. Il s’agit de feuilles cuites du Moringa avec du piment, du tourteau, de la farine de manioc, du riz et du couscous. -
Valoriser les produits du palmier doum pour gérer durablement le système agroforestier d'une vallée sahélienne du Niger et éviter sa désertification
Dans la région de Mayahi, au centre-sud du Niger, un palmier aux dimensions modestes, le doum, s’est révélé avoir une grande importance économique, sociale et écologique. Le bois de ses stipes est utilisé pour la construction. La pulpe de ses fruits et le cœur de palmier sont consommés, plusieurs parties servent de combustible. Les palmiers ont une influence favorable sur les cultures et les pâturages auxquels ils sont associés. Le limbe des jeunes feuilles est utilisé pour fabriquer de nombreux objets artisanaux (cordes, nattes, etc.) qui font l’objet de filières de commercialisation très actives. L’inventaire des ligneux présents dans la vallée du Goulbi N’Kaba a été réalisé. Des études ont également été menées sur les filières commerciales des produits récoltés sur ces ligneux. Leurs résultats laissent craindre une surexploitation du palmier doum qui conduirait à la disparition des semenciers adultes, puis à l’épuisement des rejets et à la disparition des jeunes semis. La structure et la dynamique du peuplement de doums imposent de concevoir un aménagement “par tache“, en n’exploitant pas certains rejets pendant plusieurs années et en leur laissant développer un stipe. Dans les zones où le doum est associé aux cultures, une simple vulgarisation de la technique de Régénération Naturelle Assistée (RNA) peut permettre aux agriculteurs de reconstituer durablement un parc agroforestier de palmiers adultes. Dans les zones sylvo-pastorales, où l’espace et les plantes ne sont pas appropriés individuellement, ce sera plus difficile. -
Protection et exploitation des palmiers doums à Goulbi N’Kaba
Dans la vallée du Goulbi N’Kaba (<<vallée du palmier Doum» en langue haoussa), le palmier Doum (hyphaene thebaica) représente un produit important pour la population, tant au niveau économique que social et écologique. En effet, presque toutes les parties du palmier sont réutilisées: le bois pour la construction de maisons, les fruits et le cœur du palmier pour l’alimentation, et les feuilles et tiges pour le tissage de paniers, nattes, cordages et chapeaux. Autrefois, les palmiers doums proliféraient dans la vallée du Goulbi N’Kaba. -
Cartographie des potentialités agricoles et forestières de la région Maradi
La présente étude vise à identifier les différents types de sols, les zones climatiques, les classes d’occupation des sols et les aires protégées de la région de Maradi. L’étude a d’abord synthétisé plusieurs bases de données géographiques (AGRHYMET, FAO, IGN) sur les ressources naturelles. -
Caractérisation biophysique des ressources ligneuses dans les zones dégradées et reverdies au Sahel : cas du département de Mayahi
Depuis les sécheresses des années 1973-74 et 1984-85, l’environnement au Niger a subi une dégradation accélérée. Pour inverser les tendances, les populations rurales et l’état du Niger, appuyés par plusieurs partenaires techniques ont entrepris des activités de restauration des milieux. La présente étude porte sur certains espaces de ces activités. Elle a été conduite sur un site dégradé et un site reverdi de deux terroirs du département de Mayahi. Il s’agit, à travers ces travaux de recherche, de faire une caractérisation biophysique des ressources ligneuses de ces deux sites. La méthodologie a consisté d’abord en un relevé floristique dans des placettes rectangulaires de 50m x 40m disposées le long des transects allant du centre du village vers la brousse. Cela a permis d’inventorier les différentes espèces rencontrées, leurs recouvrements ainsi que leurs paramètres dendrométriques. -
Évolution des populations des champignons endomycorhiziens sur les adventices de quatre sites maraîchers de la région de Maradi au Niger
Le rôle important que jouent les endomycorhizes dans l’amélioration de la nutrition minérale et la protection des plantes est aujourd’hui largement reconnue. Cependant dans des pays comme le Niger, peu de travaux leur ont été consacrés. Cette étude a été conduite pour évaluer la mycorhization dans les parcelles de poivron pendant la contre-saison afin de connaitre le moment opportun de les récupérer dans le but de les utiliser ultérieurement dans des programmes de développement des cultures maraichères. Des échantillons de sol et de racines ont été prélevés dans 4 sites sur les 9 principales adventices du poivron. Ils ont été analysés au laboratoire et la densité des spores et l’intensité de l’infection ont été déterminées. Ces deux paramètres ont varié d’un site à l’autre et d’une plante à l’autre. Cinq espèces d’endomycorhizes à vésicules et arbuscules ont été identifiées dont 3 appartenant au genre Glomus et 2 au genre Gigaspora. Acanthospermum hispidum et Solanum nigrum ont été les plantes les plus infectées. Sur les 6 mois de l’étude, les plus fortes densités de spores et d’intensité d’infection ont été enregistrées entre décembre et janvier et les plus faibles en mars. -
Impacts de l’envahissement de Sida cordifolia L. sur la diversité herbacée d’un parcours pastoral sahélien : la vallée du Goulbi N’Kaba de Mayahi au Niger
L’espèce végétale Sida cordifolia pose de sérieux problèmes pour les systèmes d’élevage. Son développement réduit particulièrement, la disponibilité du fourrage dans les aires de pâture en voix de dégradation et les couloirs de passage. Cette étude a pour but d’évaluer les impacts de développement de l’espèce sur la diversité des plantes herbacées autour de la vallée de Goulbi N’Kaba de Mayahi. Des relevés phytosociologiques ont été effectués dans quatre (4) communes à travers la méthode des points quadrats, sur des sites soumis et non soumis à la lutte physique contre cette plante envahissante. Elle se révèle la plus compétitive vis-à-vis des autres herbes dans les sites non soumis à la lutte, avec une contribution spécifique de 35,43%. La méthode de lutte physique utilisée s’avère rentable en réduisant le recouvrement de S. cordifolia de 35,43% à 4,71%. La diversité est faible dans les sites non soumis à la lutte contre S. cordifolia (H = 2,5). Elle est moyenne dans les sites soumis à la lutte (H=3,1). Les deux types de sites présentent peu d’espèces communes (JACCARD (Pj) = 40% soit 0,4). -
Gestion intégrée des foreurs de tiges du mil à Maradi, Niger
L’objectif alloué à cette étude est de générer des combinaisons des méthodes pour une gestion intégrée des foreurs de tiges du mil en vue d’augmenter le rendement du mil au Niger. L’étude est basée sur l’utilisation des variétés, de la densité du semis et de la fumure organique pour une gestion intégrée des foreurs de tige du mil au Niger. -
Composition Floristique et Structure des Forêts Urbaines des Villes Sahéliennes: Cas de Niamey et Maradi, Niger
Les villes jouent un rôle majeur dans la conservation de la biodiversité ligneuse. Néanmoins, il y a peu de données sur la composition floristique ligneuse et la structure des forêts urbaines au Sahel. L'objectif de cette étude est de déterminer la liste floristique ligneuse et les caractéristiques structurales des forêts urbaines dans les villes de Niamey et Maradi en fonction des types d’'utilisation et d’occupation des terres. L’inventaire forestier basé sur l’échantillonnage aléatoire stratifié a été réalisé sur 363 placettes de 2500 m2. -
Le système de gestion en agroforesterie par les agriculteurs (FMAFS)
Les communautés paysannes dans les régions tropicales semi-arides d’Afrique sont en train de devenir vulnérables et rencontrent des défis énormes pour leur survie. Le changement climatique, la pluviométrie décroissante et moins peu fiable, les systèmes agraires culturales a monoculture traditionnelle, la croissance rapide de la population, de fréquentes famines et taux élèves de déforestation ont conduit a la dégradation sévère de la l’environnement et l’appauvrissement de la terre cultivable. Ceci a entrainé des rendements agricoles pauvres, taux élèves de malnutrition et extrême pauvreté. Dans cet article, je voudrais présenter un système intégré d’agriculture développé dans la région de Maradi du Niger, qui possède un environnement semiaride avec une pluviométrie annuelle de 450 mm et une saison de croissance qui va de Juin à Septembre. Ce système d’exploitation agricole est prometteuse pour surmonter les limitations principales a l’agriculture en zones tropicales semi-arides, et possède un potentiel pour la réplication en d’autres régions semi-arides du monde. -
Analyse de la vulnérabilité des ressources végétales ligneuses : Cas du département de Guidan-Roumdji, Niger
Dans le département de Guidan-Roumdji au Niger, les populations rurales dépendent fortement des ressources végétales ligneuses pour la satisfaction de leurs besoins quotidiens. La présente étude conduite à des villages de Dogon-Farou, Dandaji-Makaw de Koki vise à inventorier les espèces ligneuses vulnérables, et identifier celles qui s’adaptent le mieux dans le milieu d’étude. La méthodologie de collecte des données a consisté à un inventaire floristique au niveau de 191 placettes dans différents types d’occupation de sols et des enquêtes ethnobotaniques sur un échantillon de 108 ménages. Il ressort de l’étude, que selon la perception des enquê tésl’utilisation du bois de chauffes (30%) et l’artisanat (23%) et l’agriculture (21%) sont les activités qui dété riorent plus la végétation. Les enquêtes ethnobotaniques ont montré que cinq (5) espèces sont classées très vulnérables : Guiera senegalensis ; Pilostigma reticulatum ; Bauhinia rufescence ; Prosopis africana et Faidherbia albida. De même les inventaires floristiques après croisement de l’indice de valeur d’importance et l’indice spécifique de régénération fond ressortir cinq (5) espèces très menacées de disparition. -
Analyse comparative couts-bénéfices entre la plantation d'arbres et la Régénération Naturelle Assistée (RNA) des ligneux dans le centre-sud du Niger
L’objectif principal ce travail est de comparer les comptes d’exploitations des pratiquants de la plantation d'arbre à celles de la régénération naturelle assistée (RNA) pour fournir des données précieuses afin de solliciter un plus grand soutien des gouvernements et des partenaires extérieurs. La méthode d’analyse de cout-bénéfices a été utilisée pour dresser le compte d’exploitation des pratiquants de ces deux pratiques à travers des données recueillies sur la base des enquêtes individuelles auprès de 110 producteurs dans six (6) villages du département de Mayahi et Mirriah, dans la région de Maradi et Zinder au centre sud du Niger. Les résultats montrent que la pratique de la RNA revient moins chère aux producteurs avec un coût des charges d’exploitation estimé à 22 500 FCFA sur cinq ans, contre 924 700 FCFA pour les pratiquants de la plantation. Quant aux bénéfices, il ressort que la pratique de la RNA (79 250 FCFA) est environ deux fois plus bénéfique que la plantation d’arbres (48 000 FCFA) sur une période de cinq ans de pratique. -
Caractérisation des infestations de la mineuse de l'épi de mil, héliocheilus albipunctella de joannis, dans la bande sud du Niger
Le mil, Pennisetumglaucum (L.) R. Br., est l’une des céréales les plus cultivées dans les régions arides et semiarides [27]. Au Niger, il est utilisé par 97% des ménages et représente 23% de la consommation alimentaire [16]. Cependant, la chenille Mineuse de l’Épi du Mil, Heliocheilusalbipunctellade Joannis (Lepidoptera, Noctuidae) est devenue l’un des plus importants ravageurs de cette culture depuis les années de sécheresse de 1972-1974 [29]. H. albipunctella est une espèce monophage qui s’alimente seulement sur le mil. Elle a été identifiée la première fois en 1925 au Sahel sur le mil sauvage Pennisetum violaceum (Lam.) et ses hybrides. -
Caractérisation des peuplements ligneux des parcs agroforestiers à Diospyros mespiliformis dans le centre du Niger
L’objectif de cette étude est de connaître l’état du peuplement ligneux des parcs à D. mespiliformis le long de Goulbi N’kaba et Goulbi Maradi. Ainsi, des relevés floristiques ont été réalisés dans des placettes rectangulaires de 1000 m2. Ces placettes sontplacées le long des transects perpendiculaires aux cours d’eau. Au total 140 relevés ont été effectués et ont donné respectivement 42 espèces le long de Goulbi N’kaba et 51 espèces sur le Goulbi Maradi. La diversité alpha est moyenne (3,78 bits) à Goulbi N’kaba et élevée (4,48 bits) à Goubi Maradi. La diversité bêta est de 0,56 montrant la dominance de D. mespuiliformis dans les deux sites. L’indice de valeur d’importance est dominé par cette espèce et est plus élevé à Goulbi N’Kaba (103,64) qu’à Goulbi Maradi (85,06). La structure démographique est irrégulière révélatrice d’un peuplement instable avec une surface terrière variant entre 8,81 et 8,85 m2/ Ha. Les densités de peuplement ligneux et de D. mespiliformis sont de 238,0 et 170,6 ; 27,84et 21,96 respectivement à Goubi N’Kaba et Goubi Maradi. Ces faibles densités sont les signes d’une surexploitation du parc. Les paramètres dendrométriques (hauteurs, diamètres et densités) présentent une différence significative dans ces sites. -
Les projets de restauration des ressources naturelles et la fertilité des sols
La présente étude dite ″Etude Sahélienne″ cherche à identifier les changements par suite de l’intervention des projets dits de gestion des ressources naturelles ou de récupération des terres. Pour notre part, il s’agit d’appréhender le changement de la fertilité des sols des terroirs d’étude selon la perception des producteurs. Elle s’est déroulée dans les régions de Tillabéri, Tahoua et Maradi -
Pression anthropique et dynamique paysagère en zone rurale semi-aride : cas de la commune de Tibiri, région de Maradi (Niger)
Au Sahel (Afrique de l’Ouest), les contraintes climatiques et socio-économiques sont les causes principales de la structure actuelle du paysage. Dans ce contexte, la présente étude visait à déterminer l’influence des actions anthropiques sur la dynamique du paysage dans un environnement climatique semi-aride à travers une analyse des tendances évolutives de l’occupation du sol de la commune de Tibiri à diverses échelles spatio-temporelle et l’identification des processus qui sous-tendent cette dynamique paysagère. -
Bois-énergie domestique, démographie et urbanisation : situation après vingt-cinq années de gestion forestière des néo-communs au Sud-Niger
La politique forestière développée au Niger du début des années 1930 à 1990 a été marquée par le rôle prééminent de l’État colonial puis du Niger indépendant. A la fin des années 1980, il a été décidé d’associer, après près de 70 ans d’exclusion, les populations riveraines des massifs forestiers et d’aborder prioritairement la question de l’approvisionnement en bois de feu des centres urbains par l’aménagement forestier communautaire et de mettre en œuvre la Stratégie Energie Domestique, nouvelle politique forestière bois-énergie. -
Bois-énergie domestique, démographie et urbanisation : situation après vingt-cinq années de gestion forestière des néo-communs au Sud-Niger
Au Niger, les marchés ruraux de bois énergie, tels qu’initié par le décret n° 92-037 répondent à ces éléments : • «seuls les membres des structures locales de gestion (SLG) sont autorisés à exploiter le bois des forets villageoises, leurs «néo-communs» et que «ne peuvent y adhérer que les personnes bénéficiant du droit d’usage coutumier» (art. 10 et 11), droit exclusif d'exploiter, de percevoir des taxes (et d’en conserver de 30 à 50% et devoir de respecter les quotas annuels, mises en défens, etc.) , • un quota annuel de bois exploitable devait être fixé pour chaque marché rural , • la surveillance de la forêt villageoise concédée figure parmi les tâches de la SLG (art. 4). -
Influence des conditions socio-économiques et culturelles sur la dynamique des écosystèmes sahéliens: Cas de zones reverdie (Warzou) et dégradée (Maïssakoni) du département de Mayahi
Le présent document est le résultat d’une étude effectuée dans le cadre d’un projet de recherche entre le CRESA et le Centre de Résilience de l’Université de Stockholm intitulé : « les dimensions humaines derrière le reverdissement du Sahel : une étude comparative des dynamiques socio-écologiques dans les zones dégradée et reverdie du Niger ». Les sites concernés par la présente étude sont situés dans la commune rurale de Sherkin Haoussa (Département de Mayahi. Il s’agit de Warzou, site reverdi et de Maissakoni, site dégradé. L’objectif principal est d’étudier l'influence des conditions socio-économiques et culturelles sur la dynamique de ces deux zones. Pour atteindre cet objectif, des enquêtes de terrain ont été menées à l'aide d'un guide d'entretien et des fiches d'enquête individuelles. Soixante (60) paysans issus des deux villages ont été enquêtés. Cette étude fait suite à l'étude sahélienne menée en 2006, qui a démontré qu'au Sahel on est en train d'observer un phénomène de reverdissement surtout dans des zones à forte densité humaine contrairement à la dégradation continue que l'on pense.