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La culture du riz hors aménagement dans le département de Gaya au Niger : innovation et appropriation des techniques d’une riziculture intensive
Au Niger, les besoins annuels nationaux en riz sont estimés à 266 710 tonnes de riz blanc. La production nationale ne couvrant que le tiers de ces besoins le pays est obligé, pour combler ce déficit, d’importer chaque année entre 200 à 300 000 tonnes de riz blanc (Faivre Dupaigre et al., 2006). En dehors du riz produit dans les aménagements hydro-agricoles sous encadrement technique, les autres types de rizicultures, malgré leurs importances, ne sont pas bien connus non seulement du point de vue des quantités produites mais aussi dans leurs pratiques. Pourtant le riz produit en dehors des aménagements hydro-agricoles fournit une bonne partie de la production rizicole nationale (Salifou et al., 2006. Le présent document est une contribution à la connaissance de la pratique du riz produit hors aménagement en saison des pluies dans le département de Gaya au Niger qualifié comme étant un Pôle de développement rizicole de riz pluvial, riz pluvial et irrigué et riz irrigué. -
Comment réussir la triple culture de riz dans le département de Gaya au Niger
Au Niger les statistiques agricoles montrent que le riz constitue, après le mil et le sorgho, la troisième céréale cultivée (République du Niger, 2013). Dans les aménagements hydro-agricoles, la superficie cultivée en riz est estimée à 14.662 ha avec une production totale de 89.951 tonnes. Dans les sites non aménagés, les superficies sont estimées à 29.000 ha et les productions y afférents à 62.030 t. -
La culture du riz hors aménagement dans le département de Gaya au Niger : innovation et appropriation des techniques d'une culture intensive
Au Niger, les besoins annuels nationaux en riz sont estimés à 266.710 tonnes de riz blanc. La production nationale ne couvrant que le tiers de ces besoins, le pays est obligé, pour combler ce déficit, d'importer chaque année entre 200 à 300.000 de riz blanc ( Faivre Dupaigre et al. 2006). En dehors du riz produit dans les aménagements hydro-agricoles sou encadrement technique, les autres types de rizicultures, malgré leurs importance, ne sont pas bien connus, non seulement du point de vue des qualités produites mais aussi dans leurs pratiques. -
La culture du riz hors aménagement dans le département de Gaya au Niger : l’appropriation des techniques d’une riziculture intensive
Cette étude est une contribution à la connaissance de la riziculture de bas fonds hors aménagement hydro-agricoles au Niger dans le département de Gaya. Méthodologie et résultats : Le travail s’est basé sur des questionnaires administrés à des producteurs de riz ainsi que sur des mesures aux champs. Il en ressort que dans le département de Gaya, le riz peut se faire en trois campagnes au cours de l’année et que certains producteurs se donnent les moyens pour le pratiquer effectivement. Dans la mise en place de la culture du riz ; de la préparation du sol jusqu’au repiquage, les producteurs tentent, plus ou moins, de respecter les normes prescrites dans les périmètres irrigués où les producteurs bénéficient d’un encadrement rapproché. Pour l’entretien des cultures, la lutte contre les adventices est manuelle mais aussi chimique avec l’utilisation d’herbicide ce qui dénote l’évolution des pratiques dans ce système de riziculture. L’alimentation en eau est pluviale mais complétée par l’eau de forage pompée grâce à des petits groupe-motopompes. -
Fiche technico-économique pour la culture de riz en hors aménagement de la campagne sèche : région de Dosso
Le riz est la première culture irriguée dans la région de Dosso avec une superficie estimée à 7 500 hectares (MAG, résultat cultures irriguées 2020-2021). La riziculture se pratique dans les aménagements hydro-agricoles (AHA) ou individuellement hors aménagement. Les producteurs de la région de Dosso font deux cycles de production de riz, en saison sèche (saison sèche froide et saison sèche chaude). -
Perception paysanne des indicateurs édaphobiologiques et facteurs de dégradation des aires de pâturages naturels du Centre Ouest du Niger, Afrique de l’Ouest Sahélienne
L’objectif de cette étude est d’analyser la perception paysanne des indicateurs édapho-biologiques et les facteurs de dégradation des aires de pâturages naturelsdu centre ouest du Niger. Des investigations ont été menées auprès de cent cinquante (150) pasteurs et agropasteurs disposant d’au moins 15 ans d’expériences dans l’exploitation des pâturages naturels dans trois zones éco-climatiques à travers un échantillonnage aléatoire simple. Il s’agit de la zone agricole du Boboye (secteur de Fabidji et Birni N’Gaouré), la zone de transition ou zone agropastorale dans le secteur de Dan Kassari-Alléla et la zone pastorale du secteur de Tebarram-Bambaye. Les résultats montrent que la diversité des herbacées fourragères spontanées dépend de l’état de dégradation du pâturage et de la zone éco-climatique. Aussi, les herbacées fourragères spontanées appétées par le bétail assurent plusieurs fonctions écologiques aux pâturages naturels. Les éleveurs pasteurs et agropasteurs apprécient le niveau de dégradation des pâturages en fonction de l’abondance et de l’appétibilité des herbacées. Cette étude a montré que la population locale dispose des connaissances empiriques sur les phénomènes de dégradation des aires de pâturages. -
Pratique et gestion de la Régénération Naturelle Assistée (RNA)
Cette technique consiste à repérer, sélectionner, entretenir et protéger dans les champs au moment du défrichement un à trois rejets issus des souches vivantes des différents arbres et arbustes existants dans les champs et la préservation des jeunes pousses de certains arbres appréciés.
➢ Ces rejets épargnés poursuivent leur croissance avec un entretien régulier. Du fait que les rejets sont issus des souches, le producteur a, au bout de trois à quatre ans, des arbres dans son champ pouvant significativement atténuer l’érosion éolienne et hydrique et protéger ainsi les cultures.
➢ La densité d’arbres et arbustes varie de 80 à 150 pieds à l’hectare.