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Bonnes pratiques agro-sylvo-pastorales d’amélioration durable de la fertilité des sols au Burkina Faso
La gestion de la fertilité des sols est un facteur moteur pour le succès de la production agricole dans les pays du Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS). Aussi de nombreux chercheurs se sont investis depuis des années dans ce domaine d’amélioration de la production agricole. Cependant le constat actuel est que les résultats de ces recherches restent encore faiblement diffusés et difficilement accessibles aux utilisateurs principaux.
Le CILSS avec l’appui de l’Union Européenne a entamé en 2008 « l’Initiative FERSOL», sur la capitalisation des actions d’amélioration durable de la fertilité des sols pour l’aide à la décision au Burkina Faso. Cette initiative s’inscrit dans une logique de développement de la production de connaissances et de renforcement des capacités des acteurs en matière de gestion des ressources naturelles et d'adaptation aux changements climatiques. Elle devrait ainsi contribuer à l’amélioration de la gestion des connaissances, de l’information et au renforcement des capacités des acteurs à travers la production et la mise à disposition des acteurs d‘outils d’information en Gestion Durable de la Fertilité des Sols (GDFS) -
Mise en défens d’un champ avec une haie vive antiérosive
Cette fiche technique montre comment opérer la mise en défens d’un champ avec une haie vive antiérosive -
La gestion durable des terres au Burkina Faso : une analyse d'expériences de projets dans le Houet, le Tuy et le Ioba
Situé dans la boucle du Niger, le Burkina Faso se caractérise par des conditions pédoclimatiques défavorables. Les sols sont de faible profondeur (généralement limitée par une cuirasse qui affleure en surface en certains endroits) et naturellement pauvres en matière organique et carencés en phosphore et en azote. Plus de 85 % des sols sont en effet de types ferrugineux tropicaux lessivés (Dembélé and Somé, 1991; Pallo and Thiombiano 1989), tandis que près de
65 % du pays se trouve entre les isohyètes 500 mm et 800 mm. La tendance actuelle est à l'aridification du climat au Nord avec un déplacement des isohyètes de 100 mm vers le Sud par rapport aux années 60 (MAHRH/DADI, 2010). La pluviométrie, globalement insuffisante est d'une grande variabilité interannuelle et spatio-temporelle. -
Récupération des terres dégradées à des fins agro-sylvo-pastorales dans le Sahel du Burkina Faso
Les pays sahéliens sont confrontés depuis plusieurs décennies à un processus important de désertification et de dégradation de leurs ressources naturelles et de l'environnement. -
Perception Paysanne des Techniques de Conservation des Eaux et des Sols et de Défense et Restauration des sols (CES/DRS) en Afrique de l’Ouest : cas du Burkina Faso et du Niger
L’Afrique sahélienne connait une baisse de la capacité productive de la ressource sol depuis les années 1970. Pour y faire face, des ouvrages de conservation des eaux et des sols et de défense et restauration des sols (CES/DRS), sont diffusés auprès des producteurs. Cette étude vise à déterminer les ouvrages les plus importants en matière de production agricole selon la perception des producteurs. La méthode a consisté à une collecte de données auprès de 194 exploitations agricoles (EA) dont 134 EA au Niger et 60 EA au Burkina Faso, à travers des questionnaires et des entretiens. -
Atelier préparatoire pays à la tenue de DESERTIF' ACTIONS 2022
Pour lutter contre la dégradation des sols et des terres, les émissions de Gaz à Effet de Serre et l'insécurité alimentaire, une transition vers des systèmes alimentaires plus durables et inclusifs s’impose. Dans ce contexte, l'agroécologie offre une approche intégrée qui applique simultanément des concepts et des principes écologiques et sociaux à la conception et à la gestion des systèmes alimentaires et agricoles. Ainsi, Désertif’actions 2022 se donne pour ambition de mettre l’agroécologie au cœur de l’agenda de la lutte contre la désertification et la dégradation des terres, en partageant et mettant en commun les résultats des actions menées par la société civile et la recherche. -
L'expérience des périmètres bocagers de Guié et Douré
Cette note présente la synthèse du rapport de capitalisation relatif à l’expérience des périmètres bocagers impulsés par l’ONG Terre Verte et l’association Zoramb Naagtaaba (AZN). Elle a été réalisée dans le cadre du projet Bocage sahélien en partage (BSP) mis en œuvre par Terre Verte et ses partenaires (AZN, association La Trame, Institut de recherche pour le développement – IRD, et Gret) dans le cadre du Programme Agroécologie (PAE) de la CEDEAO qui est soutenu financièrement par l’Agence française de développement (AFD). -
Effet des cordons pierreux sur l'humidité et les propriétés physiques d'un sol ferrugineux tropical lessivé : cas du village de Sourgou dans la province du Boulkiemde (Burkina Faso)
Au Burkina Faso, le secteur rural occupe une place prépondérante dans l’économie nationale. En effet, il emploie 86 % de la population totale et génère environ 40 % du PIB (Agriculture 25 %, Elevage 12 % et 3 % foresterie et pèche) (MAHRH, 2007). Cependant le pays est soumis depuis plusieurs décennies à une forte dégradation des ressources naturelles limitant ainsi le développement de sa production agro-sylvo-pastorale (Thiombiano, 2000). Le pays connaît des conditions climatiques précaires, une croissance démographique relativement élevée et une baisse continue de la fertilité des sols. -
Villes vertes pour la restauration des écosystèmes de la grande muraille verte (Burkina Faso, Niger, Sénégal)
Le projet Villes Vertes pour la Restauration des Écosystèmes de la Grande Muraille Verte (VIVRE) a pour finalité d’améliorer la résilience climatique et alimentaire des villes secondaires de la Grande Muraille Verte et de réduire leur empreinte environnementale. Le projet vise à l’adoption et la mise en place de politiques locales, au resserrement des liens fonctionnels ville-campagne, à la réalisation d’infrastructures vertes, et à l’émergence d’un entrepreneuriat vert ancré dans son territoire. -
Utilisation de guiera segalensis j.f. gmel dans les aménagements anti-erosifs : applications pratiques de l’aptitude au marcottage
Le marcottage de G. senegalensis ne nécessite pas de précautions particulières : pas de substrat particulier, pas d’incision annulaire, pas d’utilisation d’hormones pour activer la rhizogenèse. Il suffit tout simplement d’enterrer les parties jeunes des tiges pour que des racines s’y développent. Deux semaines après l’enterrement suffisent pour observer des racines s’il n’y a pas une poche de sécheresse de plus d’une semaine. -
Comment pérenniser l’action de la diguette en terre par la végétalisation arbustive et herbacée dans la lutte antiérosive
Les plants des ligneux sont essentiellement produits en pépinière à partir de semences dans des sachets plastiques ou autres supports pendant deux à trois mois. La multiplication végétative notamment le bouturage en sachets plastiques en pépinière où en milieu naturel est également possible et plus avantageuse pour Guiera senegalensis (cf. Fiche technique G. senegalensis). Combretum aculeatum est particulièrement adaptée au semis direct après trempage dans l’eau pendant 24 heures. L’installation des herbacées à partir d’éclats de souches récoltés dans des touffes existantes dans des champs ou des jachères proches du site d’aménagement est plus efficace que le semis direct des semences. -
Comment cultiver des herbes comme andropogon gayanus pour lutter contre l’érosion et pour mieux nourrir les animaux
Ce document est un manuel de formation. Il a été élaboré dans le but d’informer et de former les producteurs agricoles qui font face au phénomène de la dégradation de la nature et dont leurs sols sont devenus pauvres. Ce manuel peut les aider à récupérer et à restaurer ces sols nus pour l’agriculture et l’élevage à travers l’utilisation de la technique du tapis herbacé. -
Comment fixer les dunes pour freiner l’ensablement des champs, des pâturages et des cours d’eaux
Ce document est manuel de formation. Il a été élaboré dans le but d’informer et de former les populations qui veulent lutter contre l’ensablement de leurs champs, pâturages, cours d’eau, habitations, etc; Pour cela, elles ont besoin de savoir comment fixer les dunes qui se déplacent dans leur environnement. -
Le zaï, une technique traditionnelle africaine de réhabilitation des terres dégradées de la région soudano-sahélienne (Burkina Faso)
La lutte contre la dégradation des sols et la réhabilitation de leur couverture végétale représente un enjeu capital pour les populations du Sahel. Elle se traduit depuis plusieurs décennies par le déploiement de projets de conservation des eaux et des sols dans l'ensemble de la région soudano-sahélienne. La plupart de ces projets se sont développés sur la base de solutions importées, sans grande considération des réalités régionales, et parfois même au mépris des "savoir-faire" des populations locales. Or, l'introduction de ces "recettes», importées le plus souvent des pays tempérés industrialisés, se heurte non seulement à des difficultés techniques d'adaptation, mais aussi à des obstacles culturels et économiques qui conduisent, à plus ou moins long terme, au rejet des méthodes classiques de conservation des sols (CES et DRS). -
Les haies vives en zones sèches : les premiers bilan des essaies réalisés au Burkina Faso dans le cadre de la coopération CIRAD-FORET / INERA Productions Forestières
Depuis les années soixante, une dégradation générale de l'environnement et des conditions économiques des populations a été constatée en Afrique tropicale sèche. On note ainsi une diminution croissante du couvert forestier pour la production de bois de feu, de construction et de service. La perte de ce couvert végétal entraine une détérioration et un appauvrissement des sols, phénomène accentué par la surexploitation de ces derniers, ainsi que par l'extension des terres ·cultivées sur des espaces traditionnellement réservés à l'élevage ou dans des zones non exploitées tels que les bas- fonds. -
Potentialités de Guiera Senegalensis J.F. GMEL. et Piliostigma Reticulatum (DC.) Hochst pour la conservation des eaux et des sols dans le plateau central burkinabé
Au Burkina Faso, plus particulièrement dans la région centrale, la baisse de la fertilité des sols et le manque de terres cultivables font partis des principales contraintes aux activités agricoles. Celles-ci sont citées par les producteurs dans la plupart des enquêtes (Sawadogo et al 1990, IRBET/CES-AGF, 1990,1996). -
Gestion des forets naturelles et approvisionnement durable en bois énergies des villes du Sahel
Au Mali, au Burkina Faso et au Niger, la dégradation des forêts est un processus complexe où plusieurs facteurs interagissent en s'intensifiant du fait de la pression démographique et de la pauvreté. La collecte de bois énergie (bois de feu et charbon de bois) pour l’approvisionnement des grandes villes constitue l’un des principaux facteurs de dégradation des forêts et des sols. L’objectif général du projet FONABES était d’améliorer les conditions de vie des populations grâce à un approvisionnement durable et à des prix compétitifs en bois énergie des principaux centres urbains, créateur de revenus en milieu rural, garantissant le maintien/accroissement du carbone forestier et la conservation des forêts. -
Les bonnes pratiques de gestion durable des terres au Burkina Faso
Le présent document explore les différentes pratiques qui au regard de leurs performances, leur acceptabilité sociale et l’adaptation au contexte environnemental et local de la gestion durable des terres peuvent être considérées comme de bonnes pratiques. Ce document recense les bonnes pratiques qui contribuent directement à la gestion durable des terres. D’autres pratiques inventoriées ont des impacts indirects importants sur la gestion durable des terres, notamment les pratiques s’adressant à l’énergie d’où leur considération dans le présent document.